« Au pays où Ubu le dispute à Kafka, à Papon et aux bouffons | La si douloureuse affaire Finaly » |
« Comment va la deuxième ? »
Très souvent, des gens se posent des questions. Parfois, des juges ont semblé s'en poser eux aussi et m'ont demandé comment allait ma deuxième fille, la cadette.
Je rassure tout le monde, cette enfant là n'a pas la même famille maternelle, pas de juge, pas de dossiers, pas d'avocat, pas d'ARSEA, pas d'ASE, pas d'OSE France, y a pas de corbeau, pas de problèmes de successions ou de biens à administrer, pas de trucs bizarres à la banque, etc, rien de tout cela, et elle va très bien.
Mais téléphonez au procureur, il va vous assurer qu'il y a lieu de douter de ma « santé mentale »... je proteste, je conteste des décisions de « justice », je parle du « rapt » de ma fille aînée et non d'un « placement ».
J'écris à Rachida Dati : « Madame le Garde des sceaux et Ministre de la justice, j'invite la Chancellerie à prendre connaissance du contenu de mon site Internet. Si le ministère public n'est pas trop couard, je pense qu'il va s'empresser et exiger quelques explications. Je vous prie de croire... » par RAR 1E00054595637.
Je suis curieux d'entendre ou de lire ce que certains me répondront en public. « Il est dangereux, il a une soeur trisomique » ? « Il ne va plus à l'église » ? « Il a encore fait appel » ? « Il a un compte au Japon » ?
Metz: des magistrats boycottent Dati
Source : AFP, 20/10/2008 | Mise à jour : 15:42
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a effectué aujourd'hui à Metz un déplacement non annoncé pour "dialoguer avec les magistrats", mais ceux-ci ont boycotté cette rencontre, a constaté l'AFP.
Mme Dati est arrivée vers 15h00 à la cité judiciaire de Metz où elle a été accueillie par quelque soixante-dix magistrats et avocats qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Justice bafouée, démocratie en danger".
"La garde des sceaux est venue à Metz pour rencontrer des magistrats et évoquer avec eux les questions qui se sont posées et se posent encore après les récents suicides de détenus mineurs", a indiqué le porte-parole de Mme Dati, Guillaume Didier.
La ministre n'a finalement rencontré que les chefs de cours, les chefs de juridiction et les chefs du parquet général. Les magistrats qui n'avaient été prévenus qu'à 11h30 de la visite ont refusé de rencontrer Mme Dati.
"Ca s'appelle un boycott", a déclaré Clarisse Taron, déléguée du Syndicat de la magistrature. "Ce boycott est le symbole de la frustration actuelle de la magistrature et du mépris dans lequel elle est tenue", a ajouté Benoît Devignot, délégué régional de l'Union syndicale de la magistrature (USM).
Colère des syndicats pénitentiaires : Rachida Dati "nous a snobés encore une fois"
France Info - 15:45, extrait
Les principaux syndicats pénitentiaires avaient rendez-vous au ministère de la Justice ce matin pour évoquer la recrudescence des suicides en prison. Mais ils sont ressortis en colère. Ils n’ont pas été reçus par la garde des Sceaux Rachida Dati.
Lâché par l'Elysée, le patron de l'Ecureuil démissionne
LE MONDE | 20.10.08 | 14h52 • Mis à jour le 20.10.08 | 14h52, extrait
La sanction est tombée, brutale et sans appel, au terme d'un conseil de surveillance extraordinaire de six heures. Devant l'émoi créé, jusqu'au sommet de l'Etat, par l'annonce d'une perte de 600 millions d'euros sur les marchés aux Caisses d'épargne, les principaux dirigeants de la banque du Livret A, Charles Milhaud, Nicolas Mérindol et Julien Carmona, ont démissionné en bloc, dans la soirée du dimanche 19 octobre.
M. Milhaud, 65 ans, figure historique de l'Ecureuil, président du directoire depuis 1999, artisan de la transformation de la banque d'épargne en groupe bancaire puissant, a dû se résoudre à quitter le groupe immédiatement, "sans indemnité" a-t-il affirmé.
Une mère amène les cendres de son fils au tribunal pour prouver sa mort
Zigonet, le 20/10/2008
Little Salked, Angleterre - Une mère a amené les cendres de son fils au tribunal pour prouver aux autorités en charge de l’immatriculation des voitures que son fils était bien décédé.
Julie Strange, 43 ans, a été contactée par des huissiers de justice et a reçu des lettres d’avertissements de l’Agence des Permis de Conduire et de Circuler, convaincue que son fils Paul avait acheté une voiture sans l’immatriculer.
Mme Strange les a informés de la mort de son fils en octobre 2006 dans un accident de train et a envoyé un avis de décès. Mais l’agence lui a ensuite envoyé une citation à comparaître au tribunal de Workington pour répondre des faits qui lui étaient reprochés.
Mme Strange est donc arrivée au tribunal avec sa sœur et une boîte de bois gravée au nom de son fils contenant ses cendres. Les procureurs se sont immédiatement retirés de l’affaire et le président du tribunal a présenté ses excuses, ses condoléances, et ses regrets pour l’épreuve endurée.
Mariée et mère de deux autres enfants, Mme Strange raconte : « Tout ceci a été très traumatisant pour ma famille. J’ai réfléchi longuement à mon geste. J’ai eu vraiment peur que Paul soit reconnu coupable. J’espère maintenant que l’agence enverra une lettre d’excuses ».
L’agence s’est refusée à tout commentaire sur cette affaire.