« Un cas clinique, histoire d'en rire | Ca progresse, on nous fait des promesses » |
Bientôt un week end en famille
Aujourd'hui, des magistrats de Nanterre et de la cour d'appel de Versailles souhaiteront probablement encore que j'efface et oublie tout, que je change de discours, que je me fasse « mieux » conseiller. Alors que l’un de leurs pairs est déjà tombé de son trône, je les invite pour ma part à relire un peu de Nietzsche… « Le sentiment que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige. La seconde se combat. »
Hier soir, mes filles ont pu se parler, ce qu'elles n'avaient plus pu faire depuis octobre 2005. La petite est rassurée, elle a eu sa grande soeur au téléphone. Nous devrions bientôt pouvoir passer à nouveau un week-end en famille.
Je publiais ce qui suit dans mon précédent blog, en août 2005. Le 10 décembre dernier, à l'occasion du soixantenaire de la DUDH, des livres flambaient à Paris, ils ne me semblaient plus être d'une très grande utilité.
La plus petite s'est mise en colère
Le 22 août 2005
La Justice française n'a jamais reconnu notre droit de vivre en famille. La Justice française n'a jamais souhaité mettre un terme aux agissements illégaux et amoraux de tiers et ne veut pas entendre parler des préjudices graves que subissent les miens.
Jusqu'au jugement de ce 1er juillet 2005 nous recevions la plus grande pour la moitié des vacances scolaires et au rythme d'un week-end sur deux - et plus - en période scolaire.
Du fait de ce jugement du 1er juillet 2005 nous n'avions pas revu la plus grande depuis deux mois. Nous avons eu droit à un week-end de deux jours en famille pour les « vacances d'été ». Nous ne reverrons plus la plus grande avant deux semaines ; la rentrée scolaire aura eu lieu.
Hier soir, sur le retour du parc Astérix nous avons raccompagné la plus grande à Taverny. Il n'y avait pas d'autre possibilité du fait du jugement du 1er juillet 2005.
La plus petite (elle a 30 mois) s'est attristée puis s'est mise en colère parce que, de son point de vue, nous avons fait sortir sa soeur de la voiture et nous sommes repartis de l'établissement de Taverny sans elle.
La grande soeur manque beaucoup à la petite ; la petite n'apprécie pas du tout les décisions de la Justice française.
La grande elle-même « aime et pense tant à sa soeur » selon sa dernière carte postale.
CIDE, Article 12
1. Les États parties garantissent à l'enfant qui est capable de discernement le droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant, les opinions de l'enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité.
2. À cette fin, on donnera notamment à l'enfant la possibilité être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l'intéressant, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un représentant ou d'un organisme approprié, de façon compatible avec les règles de procédure de la législation nationale.
Code civil, Article 371-5
inséré par Loi n° 96-1238 du 30 décembre 1996 art. 1 Journal Officiel du 1er janvier 1997
L'enfant ne doit pas être séparé de ses frères et soeurs, sauf si cela n'est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution. S'il y a lieu, le juge statue sur les relations personnelles entre les frères et soeurs.