« Les contre-pouvoirs, « utiles et légitimes » ? | Un petit paquet ? » |
Voici venu le temps des rires et des chants... ou « à la vie ! »
Aujourd’hui, je ne comprend que mieux pourquoi le procureur et le juge pour enfant de Nanterre m’intiment très fortement de me tourner vers l’avenir et de ne plus parler de mes dossier. Je ne comprend aussi que beaucoup mieux le malaise de Maître Roughol, ce 8 courant. Mes discours interfèrent trop avec d’autres, plus officiels.
De temps en temps, je vais visiter le site Internet de l’OSE France. Cette semaine, en lisant Osmose d'octobre-décembre 2008, j’ai constaté que cette association a tourné une page de plus. Leur établissement de Taverny est aujourd’hui la « maison Elie Wiesel », le « château de Vaucelles » et tout un pan de son histoire sont probablement relégués au passé, aux oubliettes et aux broyeuses.
Osmose n° 18
Dans l'édito d'Osmose, nous apprenons que Elie Wiesel a évoqué ses combats pour les droits de l'homme au Darfour... ce qui fait comme un écho bizarre à l'affaire de l'Arche de Zoé et diverses réactions nationales et internationales rapportées par les médias.
Hier soir, le dossier du 20h de France 2 m'a amusé. Il pourrait irriter Nanterre ainsi que quelques charlatans et sociaux respectueux. Je constate qu'après l’ère de l’astronavigation, même selon l'ORTS, certains pans de la psychiatrie n’en sont toujours qu’à leurs balbutiements et babillages, comme je l'affirme depuis des lustres. Ce dossier était précédé d'un reportage sur le fléau des enfants soldats et sur le procès en cours à la CPI de la Haye.
Point de vue
Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem, par Jean-Moïse Braitberg
LE MONDE | 28.01.09 | 14h23 • Mis à jour le 29.01.09 | 09h15, extrait
Monsieur le Président de l'Etat d'Israël, je vous écris pour que vous interveniez auprès de qui de droit afin que l'on retire du Mémorial de Yad Vashem dédié à la mémoire des victimes juives du nazisme, le nom de mon grand-père, Moshe Brajtberg, gazé à Treblinka en 1943, ainsi que ceux des autres membres de ma famille morts en déportation dans différents camps nazis durant la seconde guerre mondiale. Je vous demande d'accéder à ma demande, monsieur le président, parce que ce qui s'est passé à Gaza, et plus généralement, le sort fait au peuple arabe de Palestine depuis soixante ans, disqualifie à mes yeux Israël comme centre de la mémoire du mal fait aux juifs, et donc à l'humanité tout entière.
Voyez-vous, depuis mon enfance, j'ai vécu dans l'entourage de survivants des camps de la mort. J'ai vu les numéros tatoués sur les bras, j'ai entendu le récit des tortures ; j'ai su les deuils impossibles et j'ai partagé leurs cauchemars.
Il fallait, m'a-t-on appris, que ces crimes plus jamais ne recommencent ; que plus jamais un homme, fort de son appartenance à une ethnie ou à une religion n'en méprise un autre, ne le bafoue dans ses droits les plus élémentaires qui sont une vie digne dans la sûreté, l'absence d'entraves, et la lumière, si lointaine soit-elle, d'un avenir de sérénité et de prospérité.
Val d'Oise (95)
TAVERNY
Elie Wiesel a retrouvé sa « maison du bonheur »
Le Parisien | 14.11.2008, 07h00
Le Prix Nobel de la paix 1986, rescapé des camps de concentration, est revenu hier au château de Vaucelles, où il a séjourné après la guerre.
UN MOMENT chargé d’émotion et rempli d’histoire. Elie Wiesel, rescapé de la Shoah, Prix Nobel de la paix en 1986, a dévoilé hier après-midi deux plaques apposées sur la maison d’enfants de l’OSE (Œuvre de secours aux enfants), au château de Vaucelles, à Taverny. Cette maison, qui l’a lui-même accueilli au sortir de la guerre, porte désormais son nom.
« C’est un symbole fort pour les enfants, commente Richard Josefsberg, le directeur de la maison de Taverny. Cela leur rappellera toujours que, malgré les difficultés qu’ils rencontrent, rien ne peut les empêcher de continuer à vivre et à réussir. »
Elie Wiesel a été déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans, puis dans le camp de Buchenwald. Il y perdra notamment ses parents et sa sœur. A la Libération, à l’âge de 17 ans, il a été recueilli en France par l’OSE à Taverny, avant d’étudier à la Sorbonne, de devenir écrivain et, surtout, un défenseur inconditionnel de la liberté et de la paix.
« C’était la maison du bonheur, décrit-il aux enfants et éducateurs qui ont pu échanger avec lui avant la cérémonie, hier. On a proposé mon nom pour de nombreux édifices. A chaque fois, j’ai refusé. Mais ici, j’ai accepté. C’est une dette de reconnaissance à la France et à l’OSE. Quand j’écris, je pense et je parle encore de Taverny, là où j’ai commencé à apprendre votre langue. »
La maison d’enfants porte désormais le nom de l’écrivain
Tout était fait à l’époque pour que les enfants soient accueillis le mieux possible. Des consignes avaient été données afin que rien ne leur soit refusé. Anecdote pleine de force, le portail avait été enlevé, « pour qu’ils aient la sensation de totale liberté », a raconté dans son émouvant discours un des anciens camarades de l’écrivain.
Devant un parterre d’élus, d’anciens compagnons, de représentants religieux, d’enfants et d’anciens de l’OSE, Elie Wiesel, 80 ans, accompagné de sa femme, a ensuite prononcé un discours et rendu hommage à ce lieu et à ses éducateurs.
Une soirée de gala, enprésence de nombreuses personnalités, a ensuite été donnée au pavillon Gabriel, en son honneur. L’occasion, également, de recueillir des fonds pour l’OSE et la création d’un centre médico-social dédié à l’enfance et à l’adolescence. « Faire en sorte que les enfants qui ont besoin d’une maison comme celle-là puissent l’avoir. »
« Renier l’histoire sur un sujet aussi important que l’Holocauste n’est tout simplement pas acceptable, pas plus qu’il n’est acceptable d’appeler à l’élimination d’un État quel qu’il soit ou d’un peuple quel qu’il soit. Je voudrais que ce principe fondamental soit respecté tant dans la rhétorique que dans la pratique par tous les membres de la communauté internationale. » • M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, Conférence de presse du 14 décembre 2006, Du souvenir à l'avenir, programme de communication des Nations Unies, http://www.un.org
L'exposition "A la vie!" fait escale à l'Unesco jusq'au 29 janvier
Le 27/01/2009, de source Actualités de l'OSE
A l’occasion de la journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, l’exposition A la vie ! fait escale jusqu’au 29 janvier 2009 à l’Unesco.
Entrée gratuite de 10h à 17h30, 7, place de Fontenoy, Paris 7ème.
L’exposition « A la vie ! » s’attache à présenter, à la manière d’un album de famille, le destin d’une quinzaine d’enfants et adolescents survivants du camp de Buchenwald, depuis leurs vies d’avant jusqu’à leur reconstruction après la guerre.
Lorsque les soldats de l’armée américaine pénètrent dans l’enceinte du camp de Buchenwald, le 11 avril 1945, ils découvrent avec surprise, parmi les détenus, un millier d’enfants et adolescents. Passés des ghettos aux camps de travail et d’extermination nazis, ils sont arrivés à l’issue des marches de la mort, fin 1944 pour les uns, début 1945 pour les autres, dans le camp de Buchenwald.
A leur sortie du camp, 426 d’entre eux sont accueillis par la France et pris en charge par l’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants), qui les héberge, dans un premier temps, dans le préventorium d’Ecouis, afin de leur permettre de revenir à la vie, avant de les disperser dans les diverses maisons de l’association. Certains décidèrent de quitter l’Europe et partirent pour la Palestine et les Etats-Unis, tandis que d’autres choisirent de s’installer dans leur nouvelle patrie d’adoption.
C’est le destin d’une quinzaine de ces jeunes que nous avons choisi de raconter, en présentant leur parcours depuis leurs vies « d’avant » jusqu’à leur reconstruction après la guerre. Certains d’entre eux sont devenus célèbres, comme, par exemple, Elie Wiesel, prix Nobel de la paix ou Israël Meir Lau, ancien Grand Rabbin d’Israël, tous partagent un destin commun et une reconnaissance sans faille à la France qui les a accueilli et à l’OSE qui leur a permis de retourner vers la vie.
Osmose n° 18, l'edito, par Jean-François Guthmann
Politique
Delanoë décidé à s'opposer au tandem Dieudonné-Faurisson
Le Parisien | 29.01.2009, 18h22 | Mise à jour : 18h31
C'était à la fin du mois de décembre, au Zénith de Paris : l'humoriste Dieudonné avait décidé de faire scandale et d'inviter l'historien négationniste Roger Faurisson à monter sur scène en lui faisant décerner un «prix de l'infréquentabilité et de l'insolence» par une personne déguisée en déporté juif.
Tollé assuré. La mairie de Paris redoute qu'un scénario approchant ne se déroule ce soir au Théâtre de la Main d'Or, où Dieudonné a repris son spectacle depuis le 15 janvier dernier: Roger Faurisson est en effet annoncé comme invité. Cette fois, le maire, Bertrand Delanoë, est décidé à s'en mêler vigoureusement. Si le moindre dérapage antisémite ou négationniste se produit, la mairie de Paris "saisira le Procureur de la République de Paris et portera plainte". En décembre dernier, déjà, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire afin de "déterminer si les délits de contestation de crime contre l'humanité commis au cours de la Seconde guerre mondiale ou d'injures antisémites" avaient été perpétrés.
Cérémonie de Commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste
26/01/2009, www.education.gouv.fr
La Commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste s'est tenu au siège de l'UNESCO le 26 janvier 2009. Cette cérémonie était organisée par l’UNESCO et la Délégation permanente d’Israël auprès de l’UNESCO. Elle s’inscrivait dans le cadre de la proclamation par l’Assemblée générale des Nations Unies du 27 janvier (date de la libération du camp d’Auschwitz) comme Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste. Participaient notamment à cet événement M. Xavier Darcos, ministre français de l’Éducation nationale, Mme Simone Veil, présidente d’honneur de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, M. Robert Badinter, sénateur et ancien ministre français de la Justice. À cette occasion, l'’orchestre symphonique de Paris a interprété la symphonie n°3, Kaddish, de Léonard Bernstein, sur un texte inédit de Samuel Pisar.
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27 janvier : le monde honore les victimes de la Shoah
Mardi 27 janvier 2009 à 10:20, Guysen International News
En l’honneur de la journée internationale de commémoration des victimes de la Shoah, le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, a participé le 26 janvier au siège de l’organisation, à Paris, à une cérémonie en présence de Youli Tamir, ministre israélienne de l’Education, de Xavier Darcos, ministre français de l’Education nationale, de Simone Veil, présidente d’honneur de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, et du sénateur et ancien ministre français de la Justice, Robert Badinter.
L’occasion de faire le point sur l’entretien de la mémoire mais également sur l’antisémitisme qui a connu un pic spectaculaire au cours des dernières semaines.
L’évènement organisé par l’UNESCO s’inscrit dans le cadre de la proclamation par l’Assemblée générale des Nations Unies du 27 janvier (date de la libération du camp d’Auschwitz) comme Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste.
L'Assemblée générale de l'Onu se réunira en session spéciale pour l'occasion. Y prendront notamment la parole, l'ancien grand rabbin d'Israël, Israël Méïr Lau, et l'ambassadrice israélienne à l'Onu Gabriella Shalev.
En Israël, une cérémonie officielle s’est tenue à l'institut Massoua, d'études sur la Shoah, avec la participation de la ministre des Affaires étrangères T sipi Livni et d'une cinquantaine d'ambassadeurs.
Lors de cette manifestation, la chef de la diplomatie israélienne a affirmé que « l'antisémitisme relève une fois de plus sa tête hideuse. Tout amalgame entre la Shoah et l'auto-défense de l'Etat d'Israël est inacceptable ».
Le mémorial de la Shoa de Jérusalem, Yad Vashem, a de son côté fait un bilan de ses activités organisées durant l’année 2008. Selon un communiqué du musée, plus de 100 séminaires internationaux ont été organisés rassemblant des participants aux profiles aussi variés que leaders politiques, religieux et éducateurs et venant de 48 pays différents.
Par ailleurs, le site internet du mémorial (www.yadvashem.org) affiche un compteur de 8 millions de visiteurs pour l’année écoulée contre 7 millions en 2007 et 3,5 en 2005.
Toujours selon le communiqué, plusieurs évènements devraient être organisés à travers le monde.
Ombre au tableau, les autorités espagnoles ont annoncé lundi 26 janvier l’annulation des événements liés à la journée internationale de la commémoration de la Shoah à Barcelone et ce, suite à l'opération ''Plomb durci'' menée par l'armée israélienne à Gaza.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a précisé alors que la mesure était indépendante de la volonté du gouvernement.
En dépit de ces affirmations, l’ambassadeur israélien à Madrid a affirmé ce mardi que toutes les cérémonies se dérouleront comme prévu, y compris en Catalogne, mais qu'une grande peine avait été infligée à la communauté juive locale. En effet, certains espagnols avaient comparé Israël aux nazis après l'opération à Gaza.
Une journée de commémoration qui intervient alors que le monde a connu un pic d’antisémitisme durant les trois semaines d’offensive à Gaza.
Sur cette période, plus de 250 incidents antisémites ont été signalés dans le monde contre 80 à la même date en 2008.
La majorité des incidents ont eu lieu en Europe occidentale, essentiellement en France et en Grande-Bretagne.
Parmi ces incidents, on dénombre des attaques contre des synagogues et des centres communautaires juifs, ainsi que des actes de vandalisme isolés sur des propriétés juives./div>
Du vent, sur le site de l'Unicef