« Y aurait-il différentes manières d'interpréter ces mêmes faits ? | Prix Busiris pour Franck Louvrier » |
Un bilan
Ma fille n'a pas changée : une tête de mule, née d'une mère butée et d'un bourricot de père. Je crois que la magistrature du coin et la protection de l'enfance ont jusqu'à ce jour été particulièrement gâtés par cette affaire et des personnalités fortes. Les prêches et les comportements du pasteur, les opinions et les intrusions des psychologues, les lettres et les agissements du corbeau, les rapports et les actes des travailleurs sociaux et les paroles ainsi que les décisions des juges n'ont pas eu d'effets particuliers dans nos relations. Mais tout de même, Justine en a souffert, a disparue et est comme séquestrée depuis, ce qui dure près de 4 ans déjà, après un « placement » à l'OSE. Justine veut rentrer, ce qu'elle réclamait déjà par le passé, et nous attendons toujours son retour que nous réclamons depuis très longtemps aussi.
Justine et nous avons pu renouer sans la moindre difficulté, malgré toutes les réticences qui s'y opposaient. Il reste à présent à ressaisir le « nouveau » juge pour enfant et à réclamer encore et encore la main-levée de ce « placement durable » dont je recherche encore les motivations. Le « nouveau » juge pour enfant n'est pas dupe non plus, je pense qu'il est simplement prudent. Je dois le ressaisir, mais je ne sais pas encore quoi ni comment le lui écrire tant ses prédécesseurs m'ont par moments complètement dérouté, déboussolé.
J'ai encore foutu le bordel ces derniers temps, comme depuis plusieurs années. Je crois que j'ai toujours foutu le bordel, depuis tout petit... De nombreuses personnes l'auront remarqué ces jours-ci, certains s'en sont plaint : « pliiiize, silence » ou ses variantes tel que « ne l'écoutez pas, écoutez ma voix ! » C'est un juge qui m'avait recommandé de « foutre le bordel » alors que je dérangeais depuis longtemps déjà, par mes actes comme par mes discours.
Il s'est passé et tramé beaucoup de choses au cours de cet été. J'ai pris de nombreuses notes et j'ai encore engrangé quelques références. Il y a peu, un prix Busiris a été décerné à Franck Louvrier. Certains affirmeront qu'il est le pouvoir ou très proche, confondu peut-être. Mais rien n'est sûr dans ces sphères et je distingue très bien Franck Louvrier de notre chantre.
Avec ses prix Busiris, Maître Eolas nous amuse très souvent. Mais il faut d'abord admettre qu'avec ceux qui nous gouvernent en France, parfois bien chahutés comme avec ces pardons en trois temps qui ont porté sur la scène internationale, nous sommes bien servis. J'attends impatiemment le prochain épisode.
La phrase ou « conclusion-mystère pour clouer le bec » m'a fait sourire. Je n'ai pu penser qu'à Impostures intellectuelles, un travail conséquent que j'ai déjà cité par le passé, écrivant que Avec Internet, on n'est plus vraiment sûr de rien. Avec cette phrase « mystérieuse », on peut facilement constater combien il est aisé de convaincre et d'emporter une audience, surtout peut-être, si celle-ci est en demande.
J'ai pris quelques notes sur ce thème d'Hadopi et du dernier prix Busiris. Brendalf a eu « beau retourner la phrase [...] dans tous les sens, la triturer, extrapoler… » Il écrivait que rien n’y a fait, il affirmait ne pas comprendre.
Seb, bookworm a été plus taquin. Il a été censuré, à moins que sensuré, comme moi, ces derniers jours. Une oeuvre a été citée. Chris m'a demandé si je connaissais le film de François Truffaut, Fahrenheint 451. Seb, bookworm a souhaité nous rappeler que cette oeuvre était inspirée d'un roman de Ray Bradbury car, « après tout », écrivait-il, il faut « que la reconnaissance de la source soit partie intégrante de la construction du sens ».
Mais tout cela ne sont que des mots qui contribuent au spectacle, sur ce grand théâtre du monde, où Internet n'est qu'un territoire, un espace où grouiller et gargouiller parmi les autres. Dans ses mares, des créatures attendent impatiemment la « libération » de Clotilde Reiss. Je crois qu'un juge doit encore rendre un délibéré et qu'assez globalement, cela pourrait prendre un peu de temps.
Fred supposait que cet article publié par le Monde, un « point de vue » de Franck Louvrier, « est la voix du pouvoir ». Pour son propre commentaire, cliquer ici. Une réponse faite à Fred :
88. Le Lundi 24 août 2009 à 00:09 par Bruno
@87 par Fred
Je suis assez d’accord avec vous. Mais selon les réactions que cette tribune pourrait susciter, quelles qu’elles soient, son auteur sera aux premières lignes. Il ne pourra même pas soutenir qu’un journaliste a mal compris ou mal rapporté ses déclarations.
@87 par Fred “Franchement le coup de la dictature iranienne pour limiter le P2P… Respect.”
C’est en effet une manière de le percevoir, on mêle allègrement d’intenses émotions et des intérêts des plus divers, y compris internationaux. Oui, respect.3 commentaires
lefigaro.fr, 11/01/2010 | Mise à jour : 15:56, extrait
Le logo utilisé pour la nouvelle Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) a suscité une petite polémique lundi. Cette image utilise en effet une police de caractères qui se trouve être la propriété exclusive de France Télécom, qui s'en servait pour sa communication.
Hadopi n'appartient pas à l'Etat
Six mois avant le gouvernement, Renaud Veeckman, ancien journaliste, désormais spécialisé en communication politique, a déposé la marque Hadopi auprès de l'Institut national de la propriété industrielle. Le tribunal de grande instance d'Avignon devra peut-être trancher la question : qui est le vrai propriétaire de la marque Hadopi ? "Si on me donne raison, je demanderai juste un euro symbolique à l'État et le remboursement des frais de dossier, ça doit faire 50 à 100 euros, pas plus", a déclaré Veeckman à La Provence . "Il y a eu un déni de débat. Cette loi, c'est un concept marketing fait pour protéger les producteurs qui est passé en force, chaque argument qui levait un problème, même de la part des députés UMP, a été rejeté", argumente-t-il pour expliquer son action.
Dans un entretien à paraître lundi dans le bimensuel "Edition Multimédi@", il précise que "le nombre total de saisines provenant de la musique et du cinéma pourrait (...) potentiellement atteindre 125.000 par jour".
"Nous allons pouvoir recevoir ces jours-ci les premières saisines de la part des ayants droit de la musique et du cinéma", déclare Eric Walter. "Mécaniquement, l'envoi des premiers e-mails d'avertissement aux internautes interviendra après les premières saisines. Mais je ne peux pas vous dire s'ils partiront d'ici à fin juillet (...). A compter de la réception des saisines, nous avons deux mois pour envoyer les premiers e-mails".
La HADOPI pourrait recevoir 125.000 saisines quotidiennes "et on peut imaginer une montée en charge", affirme son secrétaire général. "Nous sommes à même de répondre à ce nombre important", assure-t-il, en expliquant que seulement une partie des saisines seront traitées de façon personnalisée, le reste étant "automatisé" ou "semi-automatisé". La HADOPI est "en pleine phase de recrutement, pour atteindre 20 à 25 agents en fin d'année". AP
De source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100723.FAP5922/la-hadopi-prete-a-recevoir-ses-premieres-saisines.html