« Dils témoigne contre l'erreur judiciaire | J'ouvre mes cartons » |
Délibéré à suivre
NDLR : D'autres histoires, situations et conclusions d'expertises psychiatriques puis jugements sont certainement plus émouvants pour les syndicalistes de gauche. Le sexe et ses juges, un ouvrage collectif du Syndicat de la Magistrature, paraissait aussi en 2006, chez Syllepse ; il figure également parmi mes nombreuses références.
Haute-Loire.
Il exhibe encore ses parties génitales aux yeux de jeunes filles : 6 mois ferme en plus
Publiée le 27/03/2013 à 22:45, le Progrès
Tribunal correctionnel du Puy. C’est un habitué du genre. À nouveau, le Ponot ne conteste pas la matérialité des faits, mais il ne reconnaît pas le caractère intentionnel.
Le prévenu est bien connu au palais de justice du Puy-en-Velay. Son dernier passage à la barre remonte au 8 janvier. Ce matin-là, l’homme de 45 ans comparait pour avoir exhibé ses parties génitales sous les yeux d’une collégienne de 11 ans à l’angle du jardin Henri-Vinay au mois de novembre, et pour avoir récidivé dans un bus devant une adolescente de 16 ans à la mi-décembre. Des faits qui lui valent, alors, un an de prison ferme avec un mandat de dépôt à l’audience. Déjà condamné pour des faits identiques en 2009, son casier judiciaire s’alourdit d’une 22e mention, après celles pour viol devant la cour d’assises en 2000, des atteintes aux biens, des stupéfiants et menaces de mort.
Mardi, William Barette revient à la barre pour de nouvelles exhibitions sexuelles. Les faits remontent à la même période que les précédents : à novembre, près du lycée Simone-Weil, sur la promenade des rives de la Borne au Puy-en-Velay.
« Après avoir fait du sport avec mon chien, je me suis assis pour rouler une cigarette. Mon sexe est sorti du short. Ce n’était pas fait exprès, mais j’ai laissé », explique le quadragénaire qui ne s’émeut pas de s’être donné en spectacle devant quatre adolescentes. « Je ne sais pas si ces filles sont choquées, mais moi je dors en prison. Et ma femme menace de divorcer alors que nous attendons des jumeaux au mois de septembre ».
Un examen psychiatrique pratiqué pour les besoins de son procès dépeint « p;un homme mal structuré du type état limite avec des traits de personnalité pervers p;».
Décision : six mois de prison ferme supplémentaires, un suivi sociojudiciaire de cinq ans avec une injonction de soins, obligation d’indemniser les victimes, interdiction d’entrer en contact avec elles, interdiction de travailler dans un environnement accueillant