« Encore un ? | D'une petite lettre au JAF de Metz » |
« Si la nouvelle est fausse sur internet, c'est la faute aux médias »
Je n'irais pas vérifier l'information telle que rapportée par AFP, plus bas, au sujet des médias des USA. J'ai déjà suffisamment d'occupations avec d'autres bruits, ragots, rumeurs et informations propagées par les français, sur les réseaux, ainsi que par leurs journaux, leurs médias des plus officiels et traditionnels.
J'attends toujours qu'on nous en dise un plus après la « garde à vue » de Ulcan, en octobre dernier. J'attends aussi de découvrir quelle suite a été donnée à une plainte déposée en mai 2013, au TGI de Nanterre ; je suis persuadé que je pourrais encore bien en rire. Je rigole très fréquemment. Je doute que le Parisien ait publié un petit errata suite à la parution d'un article sur les enfants placés, en octobre dernier... Je rigolerais longtemps encore de la façon dont une « source policière » ainsi que d'autres ont enfumé les réseaux, AFP, puis toute la presse, en mars 2013 ; à l'époque, au printemps 2013, j'avais insisté et essayé de faire paraitre un démenti de la rumeur, en vain
Depuis mai 2014, je reste également souvent assez occupé par une ultime petite affaire, à Metz, ainsi que par un « avocat » de là bas, Cédric Giancecchi. Après beaucoup d'insistance, j'ai pu enfin en discuter avec un journaliste, un vrai, ayant une expérience ou d'assez bonnes connaissances dans le domaine judiciaire. Ce journaliste a fini par me demander ce qu'il pourrait m'apporter ; je lui ai répondu « rien », que je me débrouille, que j'ai mes propres moyens, un blog, Twitter, les réseaux... Il semblait surtout réticent et pourrait maintenant attendre que le TGI de Metz rende un jugement, tranche, ce qui devra suivre après mars prochain. La « diffamation » dans ce que j'expose semble l'inquiéter ; évidemment, si ce journaliste publiait un papier trop peu ou mal fouillé, ou pire, très déséquilibré, lui et son canard s'exposeraient à des risques de poursuites ; je lui ai répondu que c'est un risque que j'encours moi-même et que j'assume déjà ; depuis quelques temps, je surveille d'ailleurs à nouveau assez bien ma boite aux lettres ; depuis le printemps dernier, il ne m'est parvenu aucune lettre concernant mes publications, elles semblent être toutes acceptées, en l'état. La dernière fois qu'il m'est parvenu un appel ou un mail puis un petit papier, il me semble que c'était pour un billet d'août 2011.
Ecrire et publier tout en agissant ou en me défendant dans les tribunaux est un jeu que j'ai appris à maitriser il y a très longtemps déjà. Giancecchi affabulait, calomniait dans des écritures qu'il a envoyé au JAF de Metz ; j'aurais très bien pu me contenter de lui répondre en n'écrivant moi-même qu'au JAF de Metz ; il m'avait semblé plus intéressant et opportun de répondre à Giancecchi par des correspondances envoyées ici et là, dont au JAF de Metz, puis d'en publier des pans entiers, sur Internet. Le journaliste avec lequel j'ai pu discuter assez sérieusement n'a donc pas souhaité traiter le sujet, pas pour le moment en tout cas ; tant pis ; il aurait pu nous rapporter le point de vue de Cédric Giancecchi ; nous aurions surtout pu reparler beaucoup d'« assistance éducative », sur près de 10 ans, de suites également. Et si dans ce que je publie, dévoile, exprime, des informations paraissent erronées, inexactes ou insuffisantes, ce ne sera pas de mon fait, mais du fait des médias, qui n'auront pour une ultime fois donné aucune suite à mes nombreux appels
Médias, internet, USA
Si la nouvelle est fausse sur internet, c'est la faute aux médias
15 fév 2015, Mise à jour 15.02.2015 à 08:30, TV5 Monde
Par Rob Lever, AFP, dans Accueil, Média
C'est la vérité. Il ne faut pas croire tout ce qu'on lit sur internet et de nombreux organes de presse en ligne manquent souvent de rigueur, contribuant, selon une étude américaine, à répandre des rumeurs.
"Plutôt que de jouer le rôle de source d'une information exacte, de nombreux médias en ligne contribuent à la désinformation pour générer plus de passages et d'intérêt", indique l'étude "Lies, Damn Lies and Viral Content" (Mensonges, satanés mensonges et contenu viral).
Les organes de presse ont toujours dû s'attaquer à des informations non vérifiées mais certains sites accélèrent la diffusion d'informations fausses, ajoute l'étude dirigée par Craig Silverman au Tow Center for Digital Journalism de l'université Columbia.
"De nombreux sites ne vérifient pas ou très peu les informations qu'ils répandent. A la place, ils relient leur article à un autre média qui lui-même cite d'autres médias", indique l'étude.
Les informations fausses sont souvent plus accrocheuses et plus intéressantes que les vraies, et se répandent donc encore plus, dit M. Silverman à l'AFP.
Une rumeur parlait par exemple d'une combattante kurde surnommée "l'ange de Kobané" qui aurait tué une centaine de militants du groupe Etat islamique (EI) en Syrie. L'information, sans fondement, s'est propagée pendant des semaines en octobre dernier.
Les chercheurs sont remontés jusqu'à un tweet du journaliste et militant indien Pawan Durani qui a posté la photo d'une jeune combattante, vantant ses exploits, et demandé de la retweeter.
L'histoire de la jeune femme, puis la nouvelle de sa mort, ont été largement reprises "mais semblent totalement fausses", écrit le rapport.
"L'histoire est trop belle. Ajoutez une image saisissante et c'est parfait pour qu'elle devienne virale sur les réseaux sociaux. En fait, la plupart d'entre nous ne connaîtrons jamais la véritable histoire de cette femme, et la presse en porte une part de responsabilité", ajoute l'étude.
- Une 'tendance inquiétante' -
Selon M. Silverman, même si la plupart des informations fausses sont répandues par les "nouveaux médias" ou les tabloïds, les médias traditionnels et de qualité laissent la rumeur se répandre.
"Quand une information fausse se propage sur les sites internet, il faut que la presse s'y intéresse, la signale à ses lecteurs et fasse la part de ce que nous savons et ce que nous ne savons pas", dit M. Silverman.
Or, les démentis suivent rarement : "Une information selon laquelle des combattants de l'EI avaient été interpellés à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis a été réfutée en 24 heures et pourtant, seulement 20% des organes de presse qui l'avaient donnée, l'ont démentie", dit-il.
Les résultats de cette étude montrent une "tendance très inquiétante", dit Bill Adair, professeur de journalisme à la Duke University qui a lancé en 2007 le site de fact-checking PolitiFact.
"C'est particulièrement inquiétant de voir que des journalistes répercutent des informations sans savoir si elles sont vraies ou fausses", dit-il.
Twitter et les réseaux sociaux vont vite et "beaucoup de gens, dont des journalistes, estiment que si c'est tweeté, c'est publié, et donc c'est de bonne guerre. Mais les organes de presse ont toujours eu l'obligation de vérifier ce qu'ils publient", dit M. Adair.
Quelquefois, la rumeur est tellement répétée qu'elle gagne en crédibilité, dit l'étude.
Un exemple est l'affirmation selon laquelle dans la réforme de santé du président Barack Obama, il y a des "jurys de la mort" qui décident si une personne va recevoir un traitement médical ou pas.
"Toute personne qui la répète, même pour la démentir, l'enracine encore plus dans la tête des gens", dit le rapport.
Cela a toujours existé "mais la différence aujourd'hui, c'est que les rumeurs vont plus vite", dit Nikki Usher, professeur à l'université George Washington spécialisée dans les nouveaux médias.
Internet peut faire souvent connaître la vérité mais cela ne suffit pas, dit M. Silverman qui gère le compte Twitter @emergentdotinfo qui traque les rumeurs en ligne.
"Avec le temps, la vérité sort mais les démentis se répandent bien moins et ne touchent pas les mêmes personnes", dit-il, ajoutant que "la vérité est souvent bien moins intéressante et bonne à partager que le mensonge".
1 commentaire
Il est très facile de s’indigner à partir d’une citation tronquée et d’une chronique à charge parue dans «Paris Match». Beaucoup plus que d’avoir l’honnêteté intellectuelle de prendre le temps de lire le livre en question, «Le Génie lesbien», avant de pousser des cris d’orfraie. https://t.co/ob5zK4z7aM
— Fabien Randanne (@fabrandanne) October 2, 2020