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Faurisson : délibéré le 15 septembre
Faurisson, l'authentique, je ne suis pas sûr qu'il soit très connu... voir plus bas, l'article du Monde.fr avec AFP.
En novembre dernier, j'envoyais une « lettre et un documentaire #LMEF à un avocat qui réclamait l'aide juridictionnelle ». J'invitais alors cet avocat de Metz a lire ou a relire, à mieux lire ce que je lui avais déjà fait parvenir, dans le cadre d'une procédure auprès du JAF, de Metz. Doucement, et alors que Cédric Giancecchi avait déjà pu percevoir une résistance, de franches objections de ma part, je ne lui reconnaissais plus de qualités professionnelles.
Puis passé mi novembre dernier et une audience a Metz, j'écrivais que je n'hésiterais plus à parler d'un faurisson. En janvier, cet « avocat » finissait par déposer son mandat pour la requérante, la partie adverse. A cette période, en janvier, j’enfonçais le clou avec une campagne de publicité #antipub sur Twitter. Plus tard encore, en audience, j’apprenais que cet « avocat » avait déposé son mandat car il avait été « personnellement mis en cause ».
Le JAF de Metz devait rendre un délibéré pour le 29 mai dernier ; donc, en plein procès « Outreau 3 ». Mais renseignement pris auprès du greffe, il y a eu report ; pour des raisons que j'ignore. Un recommandé m'attend au bureau de poste, il doit s'agir du délibéré du JAF de Metz, finalement rendu fin de semaine passée. Pour moi, ce jugement qui me parvient sera en premier une curiosité. Qu'aura décidé le JAF de Metz, et surtout, comment l'aura-t-il motivé ?
Je ne pense pas me rendre à la Poste avant lundi. C'est le week-end - et la nuit du hack.
Police et justice
Six mois de prison avec sursis requis contre Faurisson pour négationnisme
Le Monde.fr avec AFP | 17.06.2015 à 04h25 • Mis à jour le 17.06.2015 à 08h49
Le parquet a requis six mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende contre Robert Faurisson, mardi 16 juin, pour des propos négationnistes que le prévenu a revendiqué à la barre du tribunal correctionnel de Paris.
M. Faurisson, 86 ans, était poursuivi pour ses propos dans un portrait-entretien intitulé « Un homme, Faurisson », diffusé notamment sur deux sites internet dont les responsables présumés étaient également poursuivis.
« Je continuerai d’enfreindre la loi »
Interrogé sur les propos en cause (« je ne crois pas aux chambres à gaz nazies », « la prétendue chambre à gaz », ou encore « totale bouffonnerie »), M. Faurisson a répété : « Il n’a existé aucun camp d’extermination, il a existé des camps de concentration, des camps de travail, et il n’y a pas eu d’extermination, c’est tout à fait clair. »
Dénonçant la loi Gayssot réprimant la contestation du génocide juif, qualifiée de « loi pour moi, lex Faurissonia », il a asséné : « Je sais que j’enfreins la loi, je continuerai d’enfreindre cette loi, de résister à la force injuste de la loi, vous pouvez m’envoyer en prison. » « Mes écrits révisionnistes font déjà 7 volumes, ils en feront 10 », a-t-il ajouté.
A la présidente qui lui demandait s’« il n’y a pas eu de chambres à gaz à Auschwitz ni ailleurs, c’est bien ce que vous voulez dire », il a répondu « parfaitement », avant de se dire « stupéfait » que seules deux condamnations préalables figurent à son casier judiciaire, car « [il en a] au moins douze ».
« Deuxième mise à mort »
La procureure, estimant les faits « parfaitement constitués », a dénoncé « le contexte de haine qui continue à se répandre par ces propos révisionnistes », qui sont « une insulte, une injure, une deuxième mise à mort » pour les victimes ou leurs descendants. Elle a par ailleurs réclamé 5 000 euros d’amende contre chacun des deux prévenus accusés d’avoir mis en ligne les vidéos.
La défense de M. Faurisson, tout en reconnaissant « le délit constitué et reconnu », a plaidé la relaxe sur des points techniques de droit. Le défenseur du premier prévenu poursuivi pour avoir mis le reportage en ligne, et par ailleurs auteur du film, a plaidé la relaxe, assurant qu’il avait été diffusé par quelqu’un d’autre impliqué dans la réalisation suite à un différend. Celui du second a aussi plaidé la relaxe, au nom de la « liberté de publier une œuvre libre sur un homme libre ». Le jugement sera rendu le 15 septembre.
3 commentaires
#Outreau qui a pu en inspirer plus d'un https://t.co/2VUn6m5P5F pic.twitter.com/1BuzQ8RUAb
— Bruno Kant (@bkant) 19 Juin 2015
#TP Résultat, donc, le 15 septembre :-)
— Bruno Kant (@bkant) 20 Juin 2015
Robert Faurisson - Un Homme - 1h30 #facepalm
— Bruno Kant (@bkant) 20 Juin 2015