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Délibéré le 29 mai
La « diffamation », ce piège à cons, pourrait donc poser problème à quelques journalistes. Je commence ce billet en notant qu'un avocat du milieu des « pères grues » a été mis en cause par ce dernier, via les ondes de Europe 1. L'information a pu être prise très au sérieux par les journalistes comme par l'Ordre des avocats de Paris. Dans le cadre du contradictoire, cet avocat avait pu réagir pour Europe 1 ; il dénonçait « un complot antisémite, puis un complot orchestré par des ténors du barreau. » Il avait aussi réagit sur Twitter ; depuis ce week-end, son compte semble avoir été suspendu, fermé ; il y réclamait un droit de réponse, semblait exiger deux heures d'antenne sans nous préciser de quoi il souhaitait encore nous parler, dommage...
Je viens d'acquérir « Faire justice soi-même, Etude sur la vengeance », un collectif paru aux PUR, en 2010. Dès la quatrième, on peut être tenté d'en offrir un exemplaire à notre ex-première dame : « le citoyen voit son désir de vengeance condamné comme une réaction affective privée prohibée. » En se penchant sur le droit en vigueur ainsi que sur la jurisprudence des gifles, on comprend que Valérie Trierweiller finira désapprouvée, condamnée. En s'y penchant mieux, on y lira que l'excuse de provocation figure encore dans l'article 33 de la loi du 29 juillet 1881 de la liberté de la presse. Plutôt que de baffer Mohamed Rizki, qui s'est senti humilié, blessé au plus profond de son fragile et petit être, Valérie Trieweiller aurait du se contenter de lui répondre, voir de l'injurier. En terrasse d'un café Parisien, pour Rizki, l'effet d'une bonne et courte réplique en retour pouvait être similaire à celui d'une gifle bien mérité.
J'avais trouvé « Faire justice soi-même » suite à des échanges récents, sur Facebook. Le sujet traité sous cet angle particulier de la « vengeance » m'avait intéressé. Dans notre société, « se faire justice » comme « faire justice » est prohibé ; « se venger », n'en parlons même pas. Ecrire, s'exprimer et publier n'est pas encore interdit, même si l'avenir s'annonce assez incertain... « Faire sans la justice ? », c'est l'idée de pas mal de pères, de quelques uns de leurs chantres ou qui traverse leur nébuleuse ; ce n'était pas la voie que j'avais choisie, je fréquente d'ailleurs des tribunaux, depuis des années. La contribution de Aurélie Fillod-Chabaud pour ce collectif aux PUR s'étend justement sur des théories d'une association « de défense des droits des pères » pour laquelle aurait probablement pu parler ou plaider Me Axel Metzker ; en tous cas, Aurélie Fillod-Chabaud nous parle bien de théories d'un complot #genre qui serait « matricenté »...
J’oublie « Faire justice soi-même », ou ces théories farfelues et les développements sur la « vengeance » pour en revenir à mes propres crimes, théorisés il y a longtemps, par Sade, par Sartre... J'oublie à nouveau ces « pères grues » ou leurs milieux et soutiens pour noter également que l'avocat Hubert Delarue a été mis en examen pour « usage de faux ». « C’est une offense à la justice ! », s’est-il emporté. Un faux, donc ; « Mais comment pouvais-je le savoir ? », s'est indigné cet avocat. Il a reçu le soutien de l’association des pénalistes, qui ont communiqué : « L’avocat auquel des pièces sont remises ne peut être tenu personnellement responsable de leur authenticité ». Ils devraient encore s'exprimer, ce lundi ; je suppose qu'ils vont « résister », « se défendre ». C'est à l'aide juridictionnelle que les #avocats n'ont jamais le temps, ou c'est toujours ? Puis-je en conclure déjà que les #avocats ne font que brasser du vent autour de pièces qui leurs sont communiquées ? Et que font les juges de ces pièces et argumentaires ?
En mai 2014, il me parvenait donc copie d'une requête de Cedric Giancecchi, un généraliste bien implanté dans le secteur de Metz. En le lisant, j'ai rapidement compris que le juge aux affaires familiales ou le JAF de #Metz allait être extrêmement tolérant, qu'il accepterait toutes sortes d'insanités et d'outrances à ce dossier, une demande de pension alimentaire que lui présentait ma fille aînée, une majeure. Par deux fois, le JAF de Metz me l'a depuis confirmé ; ce JAF ne souhaite ou ne peut pas appliquer les textes relatifs à la liberté d'expression dans les prétoires, manifestement celui relatif à la suppression d'écritures non plus ; le JAF envisage de se déclarer incompétent, c'est ce qu'il m'a dit, ce 13 mars, et de considérer simplement que la contestation des écritures de Cédric Giancecchi relèverait exclusivement du pénal ; je note bien cette opinion ou position, pour une éventuelle suite de cette procédure, tel que l'appel... Interrompre le cours de la procédure civile pour agir préalablement au pénal était une stratégie qui ne m'intéressait pas ; trop long, trop coûteux, et surtout, tellement trop hasardeux, sinon susceptible de me renvoyer tout simplement vers le JAF et au civil, déjà saisi.
Dès juin, je répondais à Giancecchi, en communiquant des observations. En août, il me parvenait une « courte réplique » qui m'a permis de mieux cerner ce qu'il avait dans le ventre et dans son encrier. Dès l'été 2014, je choisissais de traîner Giancecchi sur d'autres terrains ou la voie qu'il avait retenue, celle de la diffamation non publique, auprès du JAF. J'ai donc rédigé des écrits et rassemblé des pièces que je versais au dossier du JAF tout en faisant parvenir copie de tout ou partie à d'autres destinataires. De la diffamation non publique auprès du JAF, nous glissions dans le champ plus confus et vaste de la diffamation publique et non publique. C'était une bonne idée ou stratégie, qui semble avoir porté des fruits ; ce 13 mars, à l'audience, j'apprenais en tout cas que Giancecchi a déposé son mandat car je l'avais « personnellement mis en cause » ; après mes écrits, discours et publications, donc. Je vais le laisser se dépatouiller avec l'Ordre des avocats et le parquet général de Metz, avec le Ministre de la justice et le Républicain Lorrain aussi ; il pourra leurs expliquer que mes critiques étaient assez sérieuses pour qu'il se retire, mais trop peu pour qu'ils s'y penchent ? Il s'est retiré de l'affaire, mais il restent les écritures de Giancecchi, des affabulations, palabres, grossièretés et calomnies, toujours au dossier du JAF ; je vais me concentrer au fond, sur la « demande » de ma fille aînée, qu'elle a maintenue.
Ce 13 mars, pour l'audience, je pensais arriver seul ; la procédure aurait pu s’éteindre. Lorsque le JAF a appelé l'affaire, une avocate est apparue et s'est constituée pour la requérante, ma fille aînée. Ca m'arrange ; j'aurais été ennuyé si la requérante s'était représentée en personne, je préfère qu'elle soit assistée par des « professionnels » ; quelle que soit l'issue de cette affaire, personne ne pourra me lancer que la requérante était ou finissait dépourvue. La suite pourrait maintenant se révéler assez simple. Ce 13 mars, à l'audience, la requérante a reformulé une « demande » très légère, de 600€ de pension alimentaire, mais sans rien exposer de sa situation personnelle actuelle et récente, ou ce qui contribuerait aux motivations d'un jugement qui lui serait favorable. Dans une correspondance de fin janvier, je parlais déjà d'un abus de droit... De surcroît, il y a eu adoption simple, de fait, par les époux Clementz ; j'estime que si une telle « demande » de 600€ pouvait être justifiée, elle serait à soumettre en premier à sa famille maternelle, à ces époux... Je vais attendre maintenant le délibéré du JAF, qui doit être rendu le 29 mai prochain.
Au sortir du prétoire, j'avais très soif. J'ai d'abord déambulé dans Metz, à la recherche d'un distributeur. J'ai trouvé un DAB rue Serpenoise, où je me suis installé en terrasse d'un café... face au Républicain Lorrain ! Je n'avais pas prévu de reparler à des journalistes ; ils ont toujours d'autres choses à nous exposer. J'en ai finalement rappelé un, puis j'en ai profité pour visiter et pour discuter également avec un journaliste de la rédaction de la rue Serpenoise. Le Républicain Lorrain est Charlie, mais sa rédaction ne jouit pas des mêmes protections, on y entre comme dans un moulin...
Le premier journaliste est susceptible de publier un papier sur « les difficultés des pères », vers fin mai ; je lui ai rappelé l'article récent de Causette #52, « les pères ont les boules », à quoi j'ajoutais « et la bourse ». Au second, j'ai également exposé toutes les difficultés auxquelles les membres de ma famille et moi-même avons été confronté au cours des années passées ; il a été surpris ou déçu car je ne recherche pas à renouer avec ma fille aînée ; il s'attendait peut-être à recevoir un papa en larmes et désespéré, sujet certainement vendeur... Si des journalistes souhaitent produire des papiers pour faire bien chialer dans les chaumières, je leurs suggérerais de contacter plutôt Valérie Dubois ou Mathilde X - qui ne m'a pas répondu. Je n'entretiens pas de relations avec des primitifs, des obscurantistes, des affabulateurs, des déséquilibrés, des fragiles, des réacs, et je n'envisage pas de rétablir une relation avec ma fille aînée, si mal éduquée, très mal élevée par des magistrats, des travailleurs sociaux, sa famille maternelle, et de surcroît, vraiment mal représentée ou défendue par des avocats. Par le passé, tout en m'intimant de tourner la page, d'en faire le deuil, ces derniers se sont obstinés, acharnés, et ont rompu, anéanti cette relation ; aujourd'hui et pour longtemps encore, j'ai mieux à faire que de « réparer » ou rétablir une relation sur fond d'un tel et lourd passif ; s'y est ajouté cette « demande » de pension alimentaire, peut-être une sorte de « peine complémentaire » après des années « d'assistance éducative »...
Je pense avoir vraiment mieux à faire de mon temps libre. Au café, rue Serpenoise, le hasard m'a fait discuter un long moment aussi avec Joseph - Jo pour les intimes. Il se plaignait de la psychiatrie, m'expliquait que depuis 35 ans, il subissait le tourniquet ou les tourments des permissions, fugues, périodes de libertés et d'enfermement, qu'il en a marre. Il m'a parlé de son traitement, trop lourd, disait-il, qui lui est injecté s'il le refuse. Il contestait le diagnostic des psychiatres, qu'il estimait de plus en plus et anormalement chargé après toutes ces années. Il a ajouté qu'il finirait par réagir violemment, même si ce n'est pas du tout ce qu'il souhaite ; puis nous avons parlé de l'UMD, ce trou du cul ou le bout du monde de l'univers carcéral, de ce qu'il encourt s'il dérape. J'ai suggéré à Jo de se rapprocher d'une association, il en existe de sérieuses, mais il n'a pas Internet, pour des recherches ou lectures... Je lui ai expliqué qu'une fois enfermé, il pourrait saisir le juge des libertés, et avec un avocat, pour commencer, demander une contre expertise psychiatrique. Le juge des libertés, il en avait entendu parler ; « c'est nouveau », disait Jo.
Chez le JAF, à Metz, pour l'audience de ce 13 mars, il ne s'agissait que de tourisme. J'y passais les mains dans les poches, équipé pour la route, rien dans mon sac (sauf savon, rasoir - électrique - et graisse à chaine), principalement pour soutenir mes propres écrits, pour écouter ainsi que pour discuter, ou pour réagir aussi, lorsque nécessaire. J'ai surtout profité de deux beaux jours à moto ; à l'aller, via la Lorraine, puis au retour, via les Ardennes ; le soleil et quelques gros moucherons était de la promenade ; mais vivement qu'arrive le printemps, pour des températures moins mordantes.
Une petite pause, et ça continue. Par ici, on respire mieux qu'au TGI de #Metz :-) pic.twitter.com/8FzjiL1fLK
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6 commentaires
Mis en examen, l'avocat Hubert Delarue dénonce "une procédure en sorcellerie judiciaire" http://t.co/8Qw1DGCnae pic.twitter.com/ob2IuYyjiW
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#Mouahaha Ces hommes jugés à Rouen pour abandon de famille http://t.co/0AQsHIGeY8 pic.twitter.com/zhV7NyPJI9
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#pic2015 @lpenou @DesmaraisPierre Pour le dossier de @CNIL:
Hortefeux dérape sur les "empreintes génitales" http://t.co/ilOWlQTVJR
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A quoi sert vraiment Twitter, se demande @valbecmeur... A rire, je pense, et pas à beaucoup plus :-) pic.twitter.com/yLph7wfRhL
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Orne: une guillotine fait tourner les têtes http://t.co/oFVUVZxyh1
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Serbie: Trois Français tentent d’enlever une enfant pour duper la justice http://t.co/djVOG6jRSD pic.twitter.com/3bdDvQYun1
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Pension alimentaire : Un père trahi par son Facebook http://t.co/a816G1zk88 pic.twitter.com/fqq6zTFIKF
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En effet. @axenetwit @le_Parisien Elle a fait naufrage, la #presse de ce pays :-) https://t.co/gKjMKNo84t pic.twitter.com/9hRuz8IaD3
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C'est la seconde fois que je pousse un pro hors du prétoire et qu'il n'y a aucune réaction :-) #presse #journalistes pic.twitter.com/5wieoAf7ch
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Et pendant ce temps #TP la #presse nous entretient encore avec des histoires hallucinantes :-) pic.twitter.com/HER1S9AuJi
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