« Des nouvelles de l'ARSEA Alsace | Des nouvelles de Me Michel Amas » |
« Une presse libre...mais pas trop »
Edit du 18 au soir... Quelques nouvelles me sont encore parvenues par téléphone ainsi que par mail, avec des pièces jointes, dont un PV fait et clos à Louhans 71500, par l'officier de police judiciaire, le 24 octobre 2020 : « Tant de questions sans réponses... Quels sont les éléments probants qui ressortent de l'enquête ? » Rien ? Je pense que je n'ai rien du tout à supprimer ni à corriger dans ce que j'ai publié au sujet de cette histoire. Il va falloir que nos talibans à nous songent à nous couper l'email et le téléphone également. Pour qu'on soit encore moins libre d'échanger et lire.
Au pire, un juge me condamnera pour avoir affirmé ou soutenu et soutenir encore qu'en 2019, la gendarmerie, l'ASE et le proc' n'avaient rien pour intervenir comme ils l'ont fait, comme des sauvages ou des décérébrés, pour « sauver » des enfants, et en nous enfumant. Ou le juge me condamnera parce que j'affiche que Bernard aurait souhaité être entendu, puis que pour tenter de le museler, de l'écarter enfin, il lui aura infligé une lourde amende... Et alors ?
Pour le moment, la gendarmerie Nationale et celle de Louhans ne sont plus déshonorées. C'est l'essentiel.
Edit du 19... A la suite de ce billet, un commentaire repéré et perdu sur Facebook, par Bernad Bigenwald.
Du 19 encore, et après un autre coup de téléphone, une opportunité de plus pour rediscuter, entre autres, de la communication de Damien Savarzeix, procureur de la République à Chalon-sur-Saône, pour AFP et pour une brève du 15 février dernier. Juste de la comm’, qui n’y changera plus grand-chose. Un moment ou un autre, le château de carte de l’accusation construit sur des rumeurs, des médisances, de la bêtise, du sable et du vent devrait finir par s’effondrer sous les effets de ses propres lacunes et lourdeurs. Il faudra patienter encore un peu...
Dans les journaux, c'est depuis le bordel ? Sur France Bleu, je lis que le parquet vise maintenant également X ? Un voisin ? Pour ces journalistes là, il y avait « précédents dans l'histoire de ce centre », la « fermeture administrative en octobre 2019, demandée par le conseil départemental, après la lettre anonyme ». C'est la même histoire ; avec des faits qu'il suffit de dénaturer ou de disjoindre pour nous faire accroire qu'il y aurait quelque chose de consistant.
On aurait souhaité inspirer des autorités et faire rire jusqu'à Kaboul, on aurait pas fait autrement.
Edit du 20... L'infox semble bien avoir circulé partout, diffusée par les canaux habituels de l'AFP :
Chalon: un directeur de centre pour ados visé par une enquête pour violences sur mineurs
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 15/02/2021 à 18:30, Mis à jour le 15/02/2021 à 18:34, extrait
Le «lieu de vie et d'accueil», Les Bruyères, en charge d'adolescents mineurs et jeunes majeurs, avait déjà fait l'objet d'une fermeture administrative en octobre 2019, demandée par le conseil départemental, après la lettre anonyme d'une mineure en fugue qui dénonçait des comportements et pratiques inadaptés.
Le directeur Jean-Claude Rossi avait alors fait appel de cette décision qui avait été annulée. Il s'est par ailleurs plusieurs fois vivement élevé contre les accusations «délirantes» prononcées contre lui et son centre. Le centre Les Bruyères se définit comme une «structure non traditionnelle d'accueil d'adolescents dont les passages dans des structures traditionnelles d'accueil se sont soldés par des échecs», selon son site internet. «La venue de ces jeunes dans une structure non traditionnelle peut s'avérer constructive», selon le centre.
Puis de ce 20 encore. Cette publication de l'INED est toute fraiche, parue en juin, Collection : Documents de travail, n°263 : La violence sous protection, Expériences et parcours des jeunes récemment sortis de placement... Arracher les mômes de ce LVA, « dans leur intérêt et par précaution », était une excellente idée : « Certains moments apparaissent particulièrement critiques du point de vue des jeunes : l’entrée en placement, les changements de lieux de prise en charge et la sortie de l’ASE. » Page 8, oups : « Celles et ceux qui ont témoigné de violences ont connu des parcours de placement plus heurtés, marqués par les ruptures et les sorties précoces. Ils ont plus fréquemment connu plusieurs lieux de placement... Ils ont aussi été plus nombreux à dire avoir dû quitter un lieu d’accueil où ils voulaient rester. » La page 5 repropose d'anciennes définitions qui seront peut-être un moment assez susceptible de faire pâlir en Saône-et-Loire :
Ce doc de l'INED est très bien. Placements, déplacements, tourniquet, MNA, violences aussi de diverses formes en foyers et en familles ou en lieux d'accueil, sans se soucier de leur avis (éclairés ou non), le point de vue de jeunes passés par là. Les gendarmes pourraient vouloir eux-même s'en emparer, mais vu leur PV d'octobre dernier, ils iraient au tapis. Le doc mentionne Michel Giraud, ses propres travaux sont publiés sur CAIRN, ou dans Déviance et Société 2005/4 (Vol. 29). Michel Giraud, n'importe quoi transposé dans une telle histoire : « Le [dé]placement apparaît alors comme l’ultime moyen de préserver les enfants d’un milieu familial [ou lieu d'accueil] délétère et réfractaire à la perpétuation de l’intrusion d’acteurs extra-familiaux, décidée, par exemple, lors d’une action éducative en milieu ouvert (AEMO) préalable, et de pérenniser une doctrine éducative inapplicable en famille [ou lieu d'accueil]. »
Sociétés et Jeunesses en Difficulté n°1 | Printemps 2006 peut apporter un éclairage complémentaire. « C'est trop ancien », semblait un moment m'expliquer Dadouche, JDE. « Ce chiffre extrêmement élevé inquiète les professionnels du secteur de la protection de l’enfance, puisque ces [dé]placements n’ont pas été préparés, cette absence d’anticipation étant synonyme à leurs yeux d’un échec éducatif des services. » Mais je suis assez sûr que l'ASE de Saône-et-Loire ainsi que le parquet et les juges de Chalons vont nous démontrer que rien du tout n'avait été précipité. Et que de toutes les façons, cela n'avait rien à voir avec une OPP, qui peut toujours - cause toujours - être contestée.
Du coup, je me demande ce que des juges pourraient ici censurer ou condamner pour faire plaisir à une brigade.
L'enfant proie, page 53, Pascal Vivet, Samuel Luret, paru chez Seuil, avril 2005
J'attends d'éventuelles nouvelles de Frontenaud et de ses environs. Mais je suis déjà très partagé, entre hilarité et consternation, après avoir lu le Journal de Saône et Loire et des réseaux sociaux. La gendarmerie Nationale se porte très bien, elle avait médaillé l'une des leurs, un tribunal vient de confirmer qu'elle avait accompli un travail irréprochable
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Afghanistan : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse organisée par les talibans
Publié le 17/08/2021 à 21:03 , mis à jour à 21:07, La Dépêche, extrait
Une presse libre...mais pas trop
Enfin, les talibans ont également annoncé qu'ils s'efforceraient à respecter la liberté de la presse. "La liberté des médias est importante" a affirmé Zabihullah Mujahid, temporisant rapidement en affirmant que la presse ne devrait toutefois pas être contre le nouveau pouvoir.
Frontenaud
Le directeur condamné pour avoir diffamé la gendarme qui enquêtait sur son foyer
Par C.Z. - 02 juil. 2021 à 10:30, le JSL, extrait
Jean-Claude Rossi, directeur du lieu de vie des Bruyères de Frontenaud et Bernard Bigenwald, ancien directeur de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ont été reconnus coupables de diffamation et de dénonciations calomnieuses à l’encore de la gendarme qui enquêtait sur le lieu de vie. Ils ont été condamnés à 3 000 euros d’amende dont 2 000 euros avec sursis. Le tribunal a jugé que les propos de chacun « portaient atteinte à l’honneur et à l’intégrité de la militaire. Des propos non étayés par des éléments objectifs ».
Sécurité
Cuisery : prise de commandement et diplômes chez les gendarmes
Par G. BOLTOT - 18 mars 2019 à 14:11 | mis à jour le 06 janv. 2021 à 16:24, le JSL, extrait
Quatre diplômes remis. Cette cérémonie a également été l'occasion pour le chef d'escadron Daniel Pedretti, commandant de la compagnie de Louhans, de remettre quatre diplômes à des militaires ayant "fait honneur à la gendarmerie" dernièrement, à travers leurs enquêtes ou opérations sur le terrain. Il s'agit de l'adjudant Salim Midoune (brigade de recherches de Louhans), le maréchal des logis-chef Frédéric Mongin (Psig de Louhans), la gendarme Magali Goeppel (Beaurepaire) et le gendarme Julien Blondelle (Montret).
Condamné au Tribunal pour avoir dénoncé sur Médiapart les pratiques d'une gendarme.
6 juil. 2021 Par Jean Claude Rossi Blog : Le blog de Jean Claude Rossi, le chapeau
Nous venons, Bernard Bigenwald ancien Directeur du service de l'Aide Sociale à l’Enfance de Saône-et-Loire et moi-même, d'être condamnés pour dénonciation calomnieuse et diffamations à l'encontre de la gendarme qui a mené l'enquête et dont nous avons dénoncé sur Médiapart, la totale partialité.
D'un commentaire récent de Bernard Bigenwald sur Mediapart, et en supposant qu'il y aura été suffisamment fidèle, je ne vais retenir que : « Le mot "rafle" a fait sursauter le Président du Tribunal qui m'a dit avec indignation que le mot "rafle" était pour le Vel d'hiv' ! » Sur Facebook, j'ai invité Bernard à relire l'un de mes anciens comptes rendus d'audiences, celui de la cour d'appel de Metz, en juin 2010, de l'affaire Sébastien : « C’est pas Auschwitz », c’est juste la Dass...
Algérie
Nouvelle rafle de migrants d'origine subsaharienne en Algérie
Publié le : 07/10/2017 - 03:19Modifié le : 07/10/2017 - 08:16, RFI, extrait, le chapeau
Un convoi d'une dizaine de bus, escortés par les forces de sécurité algérienne, était en direction de Tamarasset, dans l'extrême-sud du pays, vendredi 6 octobre. RFI a pu entrer en contact avec plusieurs migrants alors qu'ils se trouvaient à bord de ces véhicules. Ils affirment avoir été arrêtés sans explication.
Rafle, de source Larousse
nom féminin
(allemand Raffel, de raffen, emporter rapidement)
1. Opération policière exécutée à l'improviste dans un lieu suspect, en vue d'appréhender les personnes qui s'y trouvent et de vérifier leur identité : Être pris dans une rafle.
Synonyme :
coup de filet
2. Arrestation massive de personnes : Les rafles du Vel'd'Hiv.
3. Action de rafler, de tout emporter : Les cambrioleurs ont procédé à une rafle de tous les objets d'art.
Synonyme :
razzia (familier)
4 commentaires
Bernard Bigenwald
J'ai essayé de faire passer un commentaire sur votre site, mais ça bloque. Voici ce commentaire : "Je regrette d'autant moins le terme de rafle que j'ai utilisé dans mes nombreux billets sur Médiapart, qu'il traduit fidèlement ce que m'ont décrit les différents témoins de la scène. Naturellement, pour un magistrat de Chalon, ça la fout mal qu'on emploie un terme pareil quand il s'agit de pratiques décidées en commun par l'Aide Sociale à l'Enfance du département, et par le parquet de Chalon, pétris l'une et l'autre de bonnes intentions salvatrices. De pauvres enfants étaient censés être sauvés de maltraitants, voire pire, peut-être d'abuseurs. Mais quand des gamins qui n'ont à se plaindre de rien sont embarqués en un temps très court, leurs affaires emportées à la va-vite, que l'un se cache sous un billard, que l'on doit le tirer de force par les pattes, qu'un autre pleure et montre des signes de déprime, qu'un autre enfin pête les plombs le soir même et doit être emmené à l'hôpital psychiatrique de Bourg-en-Bresse, quel mot convient ? La gendarme qui m'a fait condamner provisoirement, car j'ai fait appel bien entendu, et j'irai en cassation même s'il le faut, banalise au maximum les résultats de son "Information Préoccupante ", et sa supérieure qui était ce jour-là successivement dans deux lieux éloignés l'un de l'autre de 8 km (Frontenaud et Louhans), banalise aussi: "ils semblaient habitués" (sic). Pas un mot sur le gamin terrorisé qui se planquait. La responsable de l'ASE fait un tableau encore plus cynique : c'est tout juste si ce n'est pas Rossi qui est maltraitant, alors que lui et sa femmes font le maximum pour que les choses se fassent de manière correcte, alors que l'ASE a prévu des sacs-poubelles pour ramasser les affaires des gamins, et que ces derniers ont des valises plus présentables pour emmener leurs affaires dans des conditions correctes. Fort heureusement, une autre relation est faite par une agent de l'ASE, et qui est plus exacte, reconnaissant les pleurs de l'un et l'attitude prostrée d'un autre. La brave gendarme qui met en cause ma relation n'était pas là, m'accuse de broder sans savoir, d'exagérer le nombre de gendarmes, réduit leur nombre à 10, alors que sa supérieure hiérarchique qui était là, en reconnait 13, en dehors d'elle, probablement. Dans l'hypothèse la plus basse, puisque le PSIG est intervenu, et je ne sais pas s'il est inclus dans le chiffre cité, cela fait au minimum 23 personnes pour s'emparer de 4 gamins qui ne demandaient rien à personne, et qui n'ont été sauvés de rien, puisque, que je sache, 22 mois plus tard, pas un de ceux qui ont été entendus ne s'est plaint de maltraitance ! L'ASE de Saône-et-Loire a réussi à inventer la maltraitance sans maltraités ! Rossi n'a été entendu lui-même qu'au bout d'un an tout juste, et le gendarme qui a bouclé la synthèse de l'enquête le présente comme une espèce de "patriarche" avec des qualificatifs qui suintent les préjugés totalement infondés. A noter que cette synthèse dégoulinante d'approximations et de délires conclut par un "pas de fumée sans feu" (textuellement), qui nous ramène aux procès du Moyen-Âge. Bref, toute cette affaire est une tragique clownerie qui déshonore tant l'ASE que la gendarmerie et le parquet de Chalon. Quand on s'attaque à 3 institutions liguées pour dissimuler leurs bourdes, on en fait les frais, du moins tant que les choses sont examinées sur le département même où elles se sont produites. La Saône-et-Loire, au travers de cette affaire, apparait comme une république bananière, et les institutions qui devraient concourir à la protection de l'enfance s'en tiennent aux déclarations lénifiantes ("le principe de précaution" et "l'intérêt supérieur de l'enfant") , mais se foutent des enfants comme de l'an quarante. Pour ma part, non seulement la brave gendarme qui m'a fait condamner parce que je ne faisais qu'exprimer une opinion légitime sur toutes ses erreurs avec des éléments objectifs que le tribunal a feint d'ignorer, a tant déterminé le cours de l'enquête qu'elle a réussi à ce que mon témoignage soit écarté, mais encore on a abouti à ce qu'un témoignage écrit de 25 pages, envoyé au mois d'août 2020 à la gendarmerie de Louhans n'apparaisse pas dans le dossier. La lecture de ce dossier fort épais n'a naturellement pas permis au procureur de Chalon de faire autre chose que de relancer une nouvelle enquête judiciaire ; cela fait au total plus de 4 ans d'enquête au sujet d'un LVA sans qu'on arrive à conclure, et tout ça parce qu'elle a été déterminée sur des balivernes de délirants et les propos d'une ado qui avait passé trois jours à chichonner, et qui a reconnu officiellement depuis (ce qu'a eu le culot de nier la gendarme dans sa plainte) qu'elle n'avait pas été maltraitée au LVA. Bref, que du flan dans cette affaire, mais les trois institutions qui ont dérapé essayent de faire croire encore que c'est du béton armé. Quel fonctionnement pitoyable ! Il faut absolument que tout cela soit examiné ailleurs qu'en Saône-et-Loire pour un peu d'objectivité ! "
Bruno Kant
Bernard Bigenwald Il aurait surtout fallu que tous les mineurs et jeunes majeurs présents au jour de la rafle aient été auditionnés immédiatement. Idem pour tous les majeurs présents ou habituellement présents sur place. On ne peut que déplorer que la gendarmerie et le procureur n'avaient rien prévu de tel. Au lieu de quoi, un an plus tard, pour le procureur, la gendarmerie tendait donc à conclure qu'il aurait pu depuis y avoir eu pressions par le "guru" ou le "patriarche" sur des témoins ou sur des supposées victimes... Il aurait été intéressant d'en savoir plus également sur ce qui avait motivé cette descente en force et nombre, mais ce chapitre semble encore être particulièrement creux au dossier de la gendarmerie: "Tant de questions sans réponses... Quels sont les éléments probants qui ressortent de l'enquête?" Rien. On nous priera d'attendre maintenant l'issue et les conclusions des ultimes nouvelles investigations. C'est une stratégie: "faute d'avoir trouvé, on va chercher encore, pendant 2 à 4 ans de plus". https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2021/02/15/saone-et-loire-le-directeur-d-un-centre-pour-ados-en-difficulte-soupconne-de-violences
Bernard Bigenwald
Bruno Kant Bien évidemment, il fallait entendre tout le monde, mais avant la rafle, et tous les gamins, mineurs comme majeurs auraient bien rigolé des accusations saugrenues contre ROSSI. Ensuite, trop tard, il fallait le faire aussi, pour tous, ce qui n'a pas été le cas, et qui démontre que tout ça n'est qu'une scandaleuse pantalonnade. Trois institutions : Conseil Départemental, gendarmerie et parquet de Chalon ont merdé lamentablement, et font tout pour le dissimuler derrière le paravent du principe de précaution et de l'intérêt supérieur de l'enfant. C'est une honte totale !
Extrait de source https://www.francetvinfo.fr/monde/afghanistan/afghanistan-kaboul-sous-le-joug-des-talibans_4742513.html