« Un Diplôme Universitaire, en Protection de l'Enfance | Une lettre ouverte, à Macron, Président, à EDM, Ministre de la justice » |
« L’enfant de personne », ce lundi à 21h sur France 2
Lyes Louffok ne me répond plus depuis longtemps, c'est dommage. Les journalistes ou même des personnalités qui travaillent avec lui ont tendance à m’ignorer également, ceux-là auraient même une inclinaison à me bloquer sur Twitter. C'est dommage, ou tant pis, dirais-je, mon éclairage pouvant d'une certaine façon être très complémentaire aux leurs.
« Il est agressif... » parlant de Lyes, « je pense que c'est vous qui le perturbez... » s'adressant à la maman ? « Pourquoi, parce que je lui donne de l'amour ? », interroge cette dernière ? Puis les professionnels travaillent encore ; les années passent ; au final, des enfants sont dits « de personne ». Quelque chose ne va pas dans un foyer ? Ou se passe mal pendant ou après un point rencontre ? Mal après une reprise de relation ? Sinon, simplement mal avec un travailleur social... C'est nécessairement de la faute aux parents, qui perturbent tout ! « On a donc dû limiter, restreindre les relations mère-enfant, et même les suspendre, pour tenter d'améliorer le quotidien de l'enfant dans nos bons lieux d'accueil. » Oui, je suis bien d'accord, ce n'est pas exactement l'histoire de Lyes, pour qui nos « professionnels » #loto se seraient obstinés, mais autrement, à travailler avec une mère relevant effectivement de la psychiatrie ? De mes références :
Émilie a été rendue à sa famille d'accueil
Le Figaro, 12/03/2007 | Mise à jour : 02:56, extraits
DEPUIS dix-huit mois, le dimanche soir avait souvent le goût du chagrin pour Gisèle et Daniel Chedru. Après les week-ends passés avec Émilie, le couple de retraités devait se séparer de la fillette de 11 ans qu'il avait élevée comme sa petite fille et la reconduire dans son foyer de Pont-Audemer, dans l'Eure, où l'enfant était placée sur décision de justice. Hier soir, Gisèle et Daniel Chedru, respectivement âgés de 67 et 70 ans, sont retournés au foyer. Cette fois, avec le sourire et le coeur léger. Car, après avoir vidé les tiroirs d'Émilie et récupéré toutes ses affaires, ils sont repartis tous ensemble et ne devraient plus jamais franchir les portes de cet établissement. [...] En novembre 2005 et confirmant la décision d'un juge d'Évreux, les magistrats avaient en effet considéré qu'Émilie ne devait plus vivre sous le même toit qu'eux, un toit qu'ils partageaient pourtant sans histoire depuis neuf ans, dans l'Eure tout d'abord, puis à Saint-Gaudens en Haute-Garonne. Motif invoqué : l'enfant devait se rapprocher de sa mère qui réside en Normandie. Cette dernière est incapable de l'élever, et les juges n'avaient trouvé que cette solution pour maintenir le lien. [...] Mais la vie à trois qui reprend aujourd'hui ne sera toutefois plus tout à fait comme avant. « On a quitté une fillette, on retrouve une préadolescente qui a besoin d'être un peu encadrée... », observe Gisèle, qui ajoute aussitôt : « Émilie est heureuse d'être à nouveau avec nous. »
Lyes Louffok est né en 1994 ? Il serait en âge de s'être chamaillé ou battu avec mon ainée, au foyer de l'OSE France. Ces violences agies et subies entre enfants est un sujet que j'aborde dans un de mes billets d’octobre, parlant de Sa majesté les mouches et d'un cloaque, celui de Taverny. Lyes et sa mère s'y seraient alors retrouvés dans la même galère, dans laquelle eux-même et avec un avocat pour Lyes auraient pu « faire appel » aussi. « Cette restriction, pour exceptionnelle et cruelle qu'elle apparaisse, n'en était pas moins nécessaire dans l'intérêt de la mineure et devra également être confirmée. » Puis fini, plus de droit pour les dérangés ; et Lyes, comme mon ainée, pouvait partir à 600km, en bonne famille d'accueil. Depuis, et contrairement à ce que nous raconte Lyes, tout se serait très bien passé, au foyer de l'OSE autant qu'en famille d’accueil. « Les juges vont pouvoir tout vous confirmer, une fois la mère éliminée, ce serait allé beaucoup mieux. »
Je vais être impatient de regarder cette « fiction inspirée d'une histoire vraie », même si ça va m'irriter encore :
Maxi n° 1114, du 3 au 9 mars 2008
« Une décision de justice incompréhensible »
Une rediff, on dirait. « Un foyer, notre foyer Elie Wiesel, Sa majesté les mouches ? » Lyes Louffok confirmerait très probablement. En tous cas, et ne sachant pas du tout ce qu'il avait encore pu se passer à Taverny, de novembre à décembre 2005, tous mes droits avaient été suspendus, je soufflais, car mon ainée allait tout de même enfin en sortir.
"L’enfant de personne" : l’histoire vraie et bouleversante d’un ancien enfant placé
Publié le vendredi 12 février 2021 à 09h00, RTBF, extraits
Sept ans après sa parution, le livre choc "Dans l’enfer des foyers" de Lyes Louffok est adapté en un téléfilm puissant qui dénonce, à son tour, les violences subies par les enfants placés. À voir sur La Une et Auvio le 17 février à 20h20.
[...] Dans les foyers, c’est la loi du plus fort. Et quand on échappe aux griffes des plus grands, on tombe dans celles d’éducateurs non formés et à peine contrôlés. "J’ai vu des filles sucer pour une cigarette, des tournantes organisées le week-end, quand plus personne n’est là pour surveiller, un petit attardé mental se faire violer par un ado", racontait Lyes en 2014 à L’Observateur. Un enfer montré sans tabou, mais avec la pudeur nécessaire, par la caméra de Akim Isker (Faux Semblants, Double Je). On est autant bouleversé par la détresse de l’enfant qu’outré par la défaillance de l’Aide sociale à l’enfance qui s’acharne à maintenir la relation (vouée à l’échec) entre Lyes et sa mère.
[...] Ce film coup de poing porte en tout cas un regard lucide et saisissant sur la situation de ces enfants de personne. Pourra-t-il faire bouger les lignes ? En 2019, un documentaire de France 3 sur les foyers d’accueil avait en tout cas entraîné la nomination d’un secrétaire d’État en charge de la protection de l’enfance… Une petite victoire dans une bataille monumentale.
Mes billets récents ont pu interpeller ; s'ils ont été assez lus, car ils ont fini longs, parfois fouillés, détaillés ou techniques, presque un roman. J'y ai exposé le bricolage ou le mensonge par les travailleurs sociaux de l'OSE France, pour dissimuler leurs propres vices et turpitudes ; mais il pourrait s'agir de « pratiques » très courantes chez les travailleurs sociaux, en général ; « ça se passait très mal avec l'enfant, chez nous et pour nous même aussi, alors on a suspendu tous les droits du père, cette saloperie ! » Dans mes billets d'octobre #tabou #éthique, c'est à lire après ces extraits d'arrêts :
De l'arrêt du 22 mai 2009, par la cour d'appel de Versailles,
cassé/annulé par l'arrêt civ. 1, 20 octobre 2010, 09-68.141
Audience publique du 20 octobre 2010, Cassation,
Pourvoi n° C 09-68.141, Arrêt n° 909 FS-P+B+I
Pardon !
Vers ses 5 ans, ma cadette a raté un évènement extraordinaire #bonheur au foyer de la Ddass. Elle aurait pu y être un moment « sauvée » elle également. A l'automne 2005, l'OSE s'était tant « inquiétée » pour elle... « inquiétudes » qui ont pu être ravivées, renforcées en mars et avril 2013, tandis que j’étais détenu à Paul Guiraud pour en avoir trop reparlé ?
Vers les 5 ans de ma cadette, Lyes ou un autre en aurait eu de 14 à 18, aurait pu la menacer ou lui taper quotidiennement #paix sur la gueule ? Mais je n'accablerais jamais Lyes pour cela, lui-même n'ayant aussi à cette époque été qu'un mineur mal encadré. C'aurait été ainsi ; ainsi, mais comme expliqué aussi dans un précédent billet, avec une autre grand-mère, très fâchée, et des Corses embusqués ; un #sauvetage par l'OSE France assistée par une psychologue, un parquet, un parquet général, une Bodon-Bruzel, un Josefsberg, et le tout « confirmé » par les juges. Puis à ses 5 ou 6 ans, en rentrant de l'école, comme d’autres, elle jetait alors son sac en arrivant au château de Vaucelles pour y écouter Elie Wiesel, contrainte ou éblouie, par ces messieurs et toutes leurs fables, dont la promesse d'un avenir ou de la réussite #Nobel
Est-ce que j'aurais dénoncé un projet de la grand-mère, du grand-père ou de leurs amis et proches, dissuadé des gens du sud, des amitiés de Corse ? Non. Ou après quelques retraits de liquide, voire après aussi des déclarations de pertes ou de vols ? Jamais. Comment, d'abord ? On ne m'en aurait rien dit #omerta #boum #boum En tous les cas, un sujet sans objet, ou l'article 434-1 et des exemptions ; un délit, il me semble, pas plus, un aspect depuis quelques années prescrit. D'autant plus sans objet ni fond si l'on considère que ma cadette n'a finalement jamais été « sauvée » par ces ordures. Tant qu'à faire, je rappelle ici également que ma cadette n’avait pas la même famille ou ces tantes maternelles là. Ces dernières et cette autre grand-mère ayant manifestement été déterminées, autrement, dont aux côtés d'un Richard puis de l'ARSEA.
Osmose n° 18, l'edito, par Jean-François Guthmann
« Instants de magie absolue... Et puis toutes les générations qui se sont succédé ensuite »
Île-de-France & Oise, Val-d'Oise
Elie Wiesel a retrouvé sa « maison du bonheur »
Le Prix Nobel de la paix 1986, rescapé des camps de concentration, est revenu hier au château de Vaucelles, où il a séjourné après la guerre. Le Parisien, 14 novembre 2008, extrait... UN MOMENT chargé d'émotion et rempli d'histoire. Elie Wiesel, rescapé de la Shoah, PrixNobel de la paix en 1986, a dévoilé hier après-midi deux plaques apposées sur la maison d'enfants de l'OSE (Å?uvre de secours aux enfants), au château de Vaucelles, à Taverny. Cette maison, qui l'a lui-même accueilli au sortir de la guerre, porte désormais son nom. « C'est un symbole fort pour les enfants, commente Richard Josefsberg, le directeur de la maison de Taverny. Cela leur rappellera toujours que, malgré les difficultés qu'ils rencontrent, rien ne peut les empêcher de continuer à vivre et à réussir. »
Septembre 2005, un coupon de presse du Parisien (qui savait donc),
« voisins (dont l'OSE France), services sociaux, justice (donc, les juges), tout le monde savait »
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🔴ÉVÉNEMENT : Ce lundi à 21h10 sur @France2tv, ne manquez pas L’ENFANT DE PERSONNE, l’adaptation de l’ouvrage bouleversant "Dans l’enfer des foyers" de @LyesLouffok, réalisé par Akim Isker, et produit par #CAPAdrama. La bande-annonce : pic.twitter.com/MEdUm1bGaf
— CAPA (@AgenceCAPA) November 12, 2021
Une diffusion suivie d’un débat animé en plateau par @JulianBugier : "Enfants placés, enfants abandonnés ?" avec :
— CAPA (@AgenceCAPA) November 12, 2021
➡️@LyesLouffok
➡️@marievaton, journaliste
➡️Anne-Laure Maduraud, ancienne Juge des enfants
➡️Annick Moine, Présidente de la FNAF
Euh... @AgenceCAPA J'essaye de trouver un truc. C'était pas vous, par hasard, en mai puis juin 2008? pic.twitter.com/HVoVGq3TbO
— Bruno Kant (@bkant) November 12, 2021