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Au parquet général de Versailles
Comme je l'avais prévu, je vais à nouveau écrire au parquet général de Versailles, le ministère public du coin. Ce 4 mars dernier, je n'ai pas rencontré de difficultés particulières à la cour d'appel, même si j'y arrivais avec mon éteignoir de la raison. Mais pour ce 1er avril qui suit, je préfère avertir que je reviendrais encore une fois avec ce même entonnoir.
Je pense que je vais simplement copier/coller et poster la bafouille qui suit, avec deux pièces jointes.
Ajout du 19... Avant d'imprimer, je dois compléter une phrase au moins, il manque le mot « crevures », « n’ont peut-être que convaincu les crevures, les ouailles ou les oies qui »...
Ajout du 29 mars... C'est (e)posté : LR_20110329_1E00123645737_PD.zip
Lettre ouverte
Messieurs,
Ce 4 mars 2011, après cassation et annulation d’un arrêt rendu en mai 2009, par la cour d’appel de Versailles, j’étais reconvoqué par la chambre des mineurs de cette même cour, encore dans le cadre d’une affaire « d’assistance éducative ». Cette affaire « sensible » et « signalée » concerne beaucoup ma fille ainée, aujourd'hui bientôt majeure.
Je vous rappelle qu'en effet, ma fille ainée a été « placée » et « sauvée » ou « aidée » par des travailleurs ou des gorets du social de l’Oeuvre de Secours aux Enfants France, puis de l’ARSEA Alsace. Au cours de ces dernières années, j’ai très souvent contesté et critiqué le « placement » de mon ainée ainsi que le « travail » accompli par ces mêmes « professionnels », jusqu'en cassation. Cela a encore été discuté ce 4 mars, à Versailles.
Ce 4 mars, j’arrivais à la cour d’appel de Versailles avec un entonnoir. En cours d’audience, cet objet a fini par intriguer l’Avocat général. Il l’a fait examiner par un policier, en présence de la Cour. C’est un très banal éteignoir de la raison, la justice a pu le constater.
Devant la Cour, je mettais aussi ce chapeau du plus fou sur ma tête pour expliquer rapidement que, début septembre 2010, j’avais déjà porté ce même éteignoir devant l’IHEJ et l’ENM de Paris, alors qu’il s’y déroulait une formation sur le thème de la justice et de la « psychiatrie », précisément. J’assume, à huis-clos, en chambre du conseil, ainsi qu’en public, à Versailles et même dans Paris.
Début décembre 2009, je contestais encore le contenu du dossier « d’assistance éducative » de ma fille ainée. Je critiquais à nouveau un très ancien avis ou expertise « psychiatrique » ; cet avis produit début 2006 figure toujours à ce dossier « d’assistance éducative », parmi les éléments qui ont « motivé » le « placement » de ma fille ainée. Début 2010 et malgré toutes mes critiques, la cour d’appel de Versailles me refusait encore une contre expertise « psychiatrique ». J’ai fini accepter cette situation ; plus récemment, je ne réclamais d’ailleurs même plus la moindre nouvelle « expertise » ou contre « expertise ».
Cet avis « psychiatrique » de 2006 me concernant fait état d’un « antécédent familial ». En effet, cet avis souligne d’abord que ma sœur ainée est trisomique. Puis après un court développement et sans plus de précisions, cet avis « psychiatrique » fini par conclure que, « dans certaines situations, sous certaines conditions », ma « personnalité » pouvait faire encourir un « danger » au « psychisme » de ma fille ainée… Je n’avais plus essuyé railleries et débilités similaires depuis l’école primaire, voire même depuis la maternelle, il y a bien plus de 30 ans. Mais j’ai donc fini par accepter cette situation et par assumer, en chambre du conseil ainsi qu’en public.
Je vous rappelle également, une fois de plus, que ma mère a longtemps été « une femme déterminée et très dévouée à la cause des personnes handicapées ». L’AFAEI de Sarreguemines (57) pourrait très certainement vous le confirmer. J’ai moi-même été sensibilisé assez tôt à cette même cause, le handicap, notamment mental, ainsi qu'à certains troubles ou déficiences avérées, telles qu'intellectuelles. Je vous joins une fois encore un faire part de décès paru le 3 mai 2006, dans un quotidien régional, le Républicain Lorrain.
A la présente, je vous joins également des extraits d’un article publié il y a peu, dans mon blog : « Une sortie à Versailles, à l'occasion du 1er avril prochain ». La justice a donc déjà pu examiner mon beau chapeau du plus fou. Je reste à votre disposition si vous souhaitiez un jour également débattre, publiquement et avec « humanité », qu’il s’agisse de « psychiatrie », de palabres ou de « motivations », de « sauvetage » d’enfants, de décisions de justice rendues ces dernières années par Nanterre et par la cour d’appel de Versailles, ou même qu’il s’agisse de liberté d’expression.
Vous finirez peut-être tout de même un jour par mieux lire, puis par souhaiter débattre ? Vous pourriez alors bientôt vous apercevoir que certaines insanités ayant motivé le « placement » de ma fille ainée n’ont peut-être que convaincu les ouailles ou les oies qui les ont rendues, qui ont rapporté ou qui ont requis, dans le secret de la chambre du conseil. Mais s’agissant beaucoup « d’assistance éducative », une affaire « d'ordre privé », vous ne pouvez peut-être pas vous extraire aisément de la chambre du conseil, pour vous lever et requérir en public, comme a souvent été requis à huis-clos.
En octobre 2010, cassant et annulant un arrêt rendu en mai 2009, par Versailles, la cour de cassation renvoyait donc à nouveau à Versailles. Suite à cela, puis après cette audience du 4 mars 2011, devant un collège « autrement composé », ce 1er avril prochain, la chambre des mineurs rendra un ultime arrêt dans le cadre de cette affaire « sensible » et « signalée », le « placement » de ma fille ainée. Je reviendrais alors bien évidemment à la cour d’appel de Versailles avec mon bel éteignoir de la raison. J'ai hâte de prendre connaissance de cet ultime délibéré que rendra très prochainement la Cour.
Je vous prie de croire, Messieurs, en d’assez cordiales salutations.
P.S. : Ce 4 courant, j’ai pu constater que Monsieur Olivier Echappe préside toujours à Versailles. Vous pourriez donc occasionnellement le croiser dans les couloirs. N’hésitez pas à lui présenter aussi ces mêmes salutations.