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On va parler de justice ?
Eolas doit être vert, on dirait qu'il n'a pas su convaincre avec son billet du 12 novembre, ou qu'il est intervenu trop tard, qu'il n'a pas pu contrer ou contenir la propagation du virus. Plusieurs millions de personnes pourraient déjà avoir vu la vidéo de l'IPJ ou Institut pour la Justice dans laquelle Joël Censier, trente ans de police, nous incitait à signer le pacte 2012 pour la justice. @SI nous propose une petite enquête à ces sujets, Le combat d'Eolas contre "l'Institut pour la Justice".
Si leur site Internet fonctionne bien, l'IPJ compte maintenant plus de 900 000 signataires, bientôt le million. « Avec un tel coup médiatique, pas étonnant que l'Institut pour la Justice affiche un nombre record de signatures », peut-on lire chez @SI. Et si je les ai bien lu, l'IPJ n'en attendait que 500 000, un nombre qui leurs permettait déjà d'interpeller nos présidentiables.
Nous allons donc devoir reparler de justice d'ici à la mi-2012, et de décisions rendues par des cons, pour des cons... Moi, ça m'arrange, parce que j'en ai de bien belles dans ma besace, des jugements et des arrêts dont plus grand monde ne discute avec moi, hormi en off et avec réticence. Début décembre 2008, sans tout connaitre de mes dossiers et en s'en désintéressant même, Eolas, cet illustre et courageux avocat, un guerrier planqué ou retranché derrière son anonymat, m'avait répondu qu'il me censurerait, ce qui s'est effectivement produit par la suite.
J'admets qu'alors, fin 2008, je ne m'essuyais plus que très mal les pieds lorsque j'allais m'exprimer dans son univers, j'étais outré par l'actualité et par les décisions que des prétoires de Nanterre et de Versailles avaient rendues depuis la mi-2003. Début décembre 2008, Maître Eolas me raillait, je n'avais pas apprécié. Peu après, fin décembre 2008, la cour de cassation rendait un arrêt que personne n'a commenté. En décembre 2009, peu après avoir bien mouché le juge pour enfant de Nanterre, je traitais des juges de Versailles de proxénètes - oui, oui, de proxénètes, dans mes conclusions écrites. Fin octobre 2010, la cour de cassation annulait l'un de leurs arrêts ou torchons... puis en janvier 2011, je finissais par moucher un juge des tutelles et par doucher une étude de notaire. J'ai l'impression que personne ne souhaite plus en discuter avec moi. Eolas le pourrait, je pense, et, en grand censeur, bidouilleur en droit comme en faits, c'est ainsi que je le perçois, Eolas pourrait à nouveau me suggérer d'aller me faire soigner ou mieux conseiller. Je crois plutôt que Eolas va continuer à m'ignorer, je critique trop sa bulle, des charlatants, de prétendus spécialistes ainsi que certains prétoires.
J'ai toujours des marrons au chaud, des procédures en cours. Et j'en suis encore d'autres. En marge de cela, je continue aussi à me documenter. Je viens de me procurer un petit cahier, « Le clair & l'obscur en éducation », un magazine de l'Ecole de Formation Psycho Pédagogique auquel a contribué Richard Josefsberg, 33 ans de travail social. Je n'ai pas fini d'étudier ce magazine, c'est leur numéro d'automne 2011, il a pu paraitre le 17 octobre dernier.
Nous allons donc parler de justice au cours des prochains mois. Mais parlerons nous aussi de la Moldavie française ? Je pense que Joël Censier et l'IPJ seront intéressés par cet espace d'infra-droit où la Cour suit toujours le parquet et la « victime ». Au cours des années passés, le pasteur d'Uhwiller n'a jamais eu à démontrer ni à prouver quoi que ce soit, il a toujours pu se contenter de « dire » et « d'expliquer » pour « gagner », obtenir toujours et à peu près ce qu'il voulait. Les travailleurs sociaux, c'est kif kif, ces dernières années, l'OSE France et l'ARSEA ont pu se contenter de mentir ou de raconter n'importe quoi pour « gagner ». L'étude de Maître Charles Halter, Saint-Avold (57), souhaitera peut-être nuancer tous mes discours...
Les cahiers de l'EFPP n° 14, automne 2011, plus d'infos sur www.efpp.fr
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7 commentaires
Ce pacte, qui tient en cinq points, sera soumis à tous les candidats à la présidentielle, en avril. D'ici là, à ce rythme, plusieurs millions de Français l'auront signé.
« Nous n'avons pas encore envoyé de mailing à nos 350 000 sympathisants, de peur que nos serveurs ne résistent pas », raconte Xavier Bébin, le délégué général de l'IPJ, ébahi par ce « succès incroyable ».
Extrait de source http://www.rue89.com/2011/11/18/institut-pour-la-justice-hold-droite-sur-les-victimes-226627
La délinquance estimée à 150 milliards d'euros par an
Mots clés : Délinquance, France, Jacques Bichot, Xavier Bébin
Par Jean-Marc Leclerc Mis à jour le 20/02/2012 à 18:22 | publié le 20/02/2012 à 16:38 Réactions (50)
L'économiste Jacques Bichot publie une étude sur le coût du crime et de la délinquance. Le crime organisé représenterait à lui seul un préjudice de 23 milliards d'euros.
Plus de 150 milliards d'euros, soit 7,5% du PIB! La facture annuelle du crime en France est salée. Le «noyau dur» de la délinquance, constitué par les violences physiques ou sexuelles, les vols, le vandalisme, les escroqueries, mais aussi les frais de sécurité privés, représenterait, à lui seul, environ 80 milliards d'euros. Dans cet ensemble, le crime organisé causerait le préjudice le plus élevé: plus de 23 milliards d'euros, entre les faits de proxénétisme, la contrefaçon et les trafics en tous genres. Et c'est compter sans les fraudes sociales et fiscales, les infractions routières ou le coût des politiques de sécurité, du fonctionnement de la police à la gendarmerie, en passant par le budget de la Justice, qui font quasiment doubler la note.
L'économiste qui s'est livré à ce calcul, Jacques Bichot, n'est pas un fantaisiste.
La suite: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/02/20/01016-20120220ARTFIG00491-la-delinquance-estimee-a-150-milliards-d-euros-par-an.php
et renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république
Sur http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/droits_victimes_procedure_penale_ppl.asp#ETAPE279941
Il se pose en technicien plus qu'en intellectuel et il maîtrise internet, c'est parfait." La recette attire les foules et intéresse les politiques. Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, présentait en janvier une proposition de loi sur le droit des victimes. Lors de sa conférence de presse, il était entouré de trois membres de l'IPJ, donnant l'impression étrange d'un député cornaqué par des lobbyistes. "En m'appuyant sur leur crédibilité et sur le nombre qu'ils représentent, j'aurai plus de poids", dit le parlementaire.
Les juges, bêtes noires de l'IPJ
Les juges sont dans la ligne de mire de l'IPJ, premiers acteurs de ce laxisme qu'ils décrivent comme organisé. Dans la salle, de nombreux policiers, venus en famille, approuvent. Didier Gallot, lui-même magistrat, charge la barque de sa profession, constituée à l'entendre de juges mal formés et soucieux du bien-être des coupables bien plus que de la réparation du tort fait aux victimes. "Je ne suis pas payé par les voyous, mais par les honnêtes gens", tonne le magistrat de Vendée. La dame applaudit à en réveiller son voisin.
Extrait de source http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120201.OBS0377/l-institut-pour-la-justice-les-victimes-font-du-lobbyisme.html
Christophe Barbier @C_Barbier
L'Express soutient la Journée européenne des victimes, le 22 février au Trocadéro, de 10h à 18h. Soyez nombreux!
https://twitter.com/#!/C_Barbier/status/171720228596756480