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Courroye estime ne pas avoir fauté
Un taggeur parisien arrêté à Boston
Par Flore Galaud, le Figaro. Publié le 07/12/2011 à 11:13
Le taggeur français Maxime Bezat, 25 ans, connu pour signer «Rask» et «Stekel» ses œuvres, a été interpellé le 5 décembre alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Paris depuis Boston. La justice américaine le soupçonne d’être l’auteur de nombreux tags commis dans divers stations de métro américaines, notamment à New-York. Elle avait récemment lancé un mandat d’arrêt à son encontre.
Cette arrestation résulte de la coopération entre les policiers américains et les policiers français, de la sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT), qui ont effectué des regroupements pour retrouver la trace de Maxime Bezat. En France, cet artiste de rue, qui habite dans le 14e arrondissement, est connu pour de multiples faits de tag commis dans les transports parisiens entre 2003 et 2011 (8 procédures en tout). Aux Etats-Unis, il risque jusqu’à dix ans prison.
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"Aussi choquant que cela puisse paraître, aucune sanction pénale n'est encourue en cas d'atteinte au secret des sources en tant que tel", expliquait en septembre dernier au "Nouvel Observateur" la vice-présidente de l'USM Virginie Valton, et ce même si "toute personne qui aurait donné ou relayé cet ordre l'aurait fait en violation de la loi", et que la "violation des sources est interdite et illégale."
La loi du 4 janvier 2010 sur la protection du secret des sources des journalistes interdit, en effet, de "porter atteinte directement ou indirectement au secret des sources" sauf "si un impératif prépondérant d'intérêt public le justifie et si les mesures envisagées sont strictement nécessaires et proportionnées au but légitime poursuivi. Or la Cour de cassation a estimé mardi que "l'atteinte portée (...) n'était pas justifiée par l'existence d'un impératif prépondérant d'intérêt public et que la mesure n'était pas strictement nécessaire et proportionnée au but légitime poursuivi."
"Pour être passible de sanctions", ajoutait également Virginie Valton, "la violation du secret des sources doit être accompagnée d'une infraction pénale, passible, elle, de poursuites."
Que va décider la juge Sylvie Zimmermann ?
Comme la violation du secret des correspondances ou l'atteinte à la vie privée, que la juge d'instruction parisienne Sylvie Zimmerman pourrait peut-être caractériser, saisie d'une plainte du Monde et en charge de l'enquête sur l'espionnage des sources du journal ?
"La juge Zimmerman fera ce qu'elle pensera devoir faire" répond encore le président de l'USM, mentionnant qu'elle peut décider de "placer sous témoin, sous témoin assisté ou de mettre en examen" le procureur Courroye et son adjointe, qui seront alors, comme tous dans ce cas, "présumés innocents."
"Il faut faire confiance à la procédure", poursuit Christophe Régnard, pour lequel la décision de la cour de cassation "montre qu'on a intérêt à faire confiance aux procédures."
De source http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111206.OBS6112/fadettes-que-risque-philippe-courroye.html
De source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/12/07/01016-20111207ARTFIG00604-le-fils-de-villiers-ne-beneficie-plus-d-un-non-lieu-pour-viols.php
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/07/97001-20111207FILWWW00636-kalinka-krombach-sera-rejuge-a-creteil.php