« N'ayons pas peur des mots | C'est parti » |
« Il faut faire confiance à la procédure », nous a dit Christophe Régnard
Je note qu'il y a eu du progrès dans l'affaire dite des fadettes ou du secret des sources. J'essaye d'assimiler qu'il faut faire confiance à la procédure, mais c'est très dur... Pour le moment, j'attends, suite à l'audience d'hier, chez un JAF, dans le bâtiment du tribunal de commerce. Un délibéré doit tomber ce 13 courant, c'est demain.
Par le passé, souvent avec des avocats et fréquemment sans, j'ai fait confiance à la procédure. J'ai l'impression que ce sont les affaires ou procédures dans lesquelles j'ai pu beaucoup me représenter en personne qui ont le mieux progressées ou qui sont le plus abouties.
Les observations, 8 pages, que j'ai déposées, hier, s'assimileraient d'avantage à une « diatribe ». « Diatribe », je trouve cela dénigrant. Je ne regrette pas d'avoir produit ces observations, ni de les avoir présentées à l'audience, ni de les avoir versées à cette ultime prodécure non plus, chez ce JAF. Je prennais des risques, mais je pense les avoir bien mesurés.
Par le passé, dans des conclusions versées à la cour d'appel ou de confirmation de Versailles, exaspéré, je finissais par traiter des magistrats de « proxénètes ». Ca pouvait heurter, probablement outrer aussi. Mais c'est ensuite, seulement, que la Cour semblait avoir compris que j'attendais d'elle qu'elle bouge un peu sa plume, et qu'entre autres choses, je repprochais à des magistrats d'avoir dénaturé des éléments de la procédure « d'assistance éducative ».
Le mois denier, dans un billet du 20, je ne reprennais pas sans raisons une citation prêtée à Jacques Isorni : « Le combat déférent, comme l’épée mouchetée, n’est jamais efficace. ... »
Ajout du 8, dans la nuit... J'ai peut-être mal interprêté ce qui m'a été donné à lire. « Lire des diatribes, c'est respirer les latrines de sa renommée. » Hugo, Choses vues, 1885... Une histoire des haines d'écrivains, j'ai tout de même passé commande. D'un type d'affaire à l'autre, ça ne change finalement pas beaucoup. Dans les unes, ça ferait souffrir les enfants en premier, et les pros comme le pasteur d'Uhrwiller se défilent, tandis que dans ces autres, ça semble faire rire d'abord Madame, une femme, la figure de la victime idéale, c'est assez dans l'air du temps. Et l'enfant, 9 ans, la mineure ici concernée ? J'ai le sentiment qu'elle n'a pas été entendue, pour l'audience de ce 6 décembre... Pourtant, cette audience et cette procédure la concernait ; je ne manquerais pas d'évoquer ce point à la cour de confirmation ; car je ne pense pas me contenter d'une décison du siège, j'ai d'ailleurs plutôt pour objectif de soumettre le tout à la cour de cassation. Pour ce cas particulier, appel et même cassation pourraient suivre d'une façon tout à fait sereine, sans rien envenimer.
« Plaise à Madame ou Monsieur le juge à ces affaires... »
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