Archives pour: Avril 2013, 28
Permanence pour les proches de prisonnier(e)s
NDLR : Je découvre un blog, « Contre tous les lieux d'enfermement », et leur petite rubrique Psychiatrie. Il semble s'agir d'une petite association ou d'un « Relais d'informations sur les lieux d'enfermement et sur les actions menées pour briser l'isolement des personnes incarcérées et de leurs proches ». Je vais aller les rencontrer, et discuter avec eux, discuter du contenu de mon propre blog, de ce qui s'est tramé entre février et avril 2013, ainsi que du « placement » de ma fille ainée. En les lisant, j'ai également découvert sansremede.fr, un « journal alimenté par des vécus et des points de vues sur le système psychiatrique ». Je ne suis pas sûr qu'ils pourront rire de mes publications ; je trouve les leurs très drôles, surtout très réalistes. Je me doutais que je profiterais pleinement de ces cinq semaines d'enfermement, à Paul Giraud, où j'ai pu étudier l'univers psychiatrique autrement que par l'intermédiaire de témoignages de personnes enfermées, soignées ou traitées, et surtout autrement encore que par l'intermédiaire d'opinions de professionnels oeuvrant ou sévissant dans ces milieux...
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Sans remède ?
Ce dimanche, j'ai découvert et rencontré un petit collectif, « Contre tous les lieux d'enfermement », quelques militants actifs dans le secteur carcéral. Il s'agit manifestement de proches de prisonniers de droit commun peu concernés par la psychiatrie. Après leur avoir remis une carte de visite, je les ai prévenus que je ris souvent, de tout.
J’attends maintenant de rencontrer les auteurs de « Sans remède », ce « journal alimenté par des vécus et des points de vues sur le système psychiatrique ». Je découvrais leurs plumes et opinions après avoir lu « Contre tous les lieux d'enfermement ». Les auteurs de « Sans remède » me comprendront lorsque je leurs parlerais de combats, de psychiatrie et de refus de soins. Vu leur numéro 1 et leur article « Histoire institutionnelle de V. », ces auteurs me comprendront également lorsque je leurs parlerais de violence et de maltraitance institutionnelle, de protection de l'enfance, de ses errements, de ses abus et de ses échecs. Je pourrais leurs exposer dans le détail de quelle façon ma fille ainée a été « sauvée » par quelques spécialistes de renom mais « avec un discernement et une imagination qui font pâlir... » Ce 8 mars dernier, avant d'être enfermé en psychiatrie et donc d'être interrompu dans sa rédaction, je travaillais sur un ultime résumé de cette histoire de « sauvetage d'enfant », mon ainée, ou sur un résumé des difficultés que j'ai rencontrées au cours des 10 à 15 années passées ; son introduction devrait déjà être assez limpide.
Extrait de Sans remède numéro 4, de source sansremede.fr