Archives pour: Octobre 2019, 07
La commission prévention du CNPE travaille
Depuis quelques semaines, j'avais pour projet de republier un billet sur le cloaque de l'OSE France, ou cette MECS dirigée par Richard Josefsberg. J'apprends que le sujet serait aujourd'hui seulement à l'étude, par le CNPE...
« Les manques de moyens et de professionnels », nous dit encore Michelle Creoff ; poncif auquel je ne crois plus du tout. Les travailleurs sociaux et nos autorités s'en donnent énormément pour obstruer et pour tout étouffer ; en bons « professionnels » qu'ils sont, et avec ces moyens là, ils vous cacheraient facilement jusqu'à une baleine sous un tapis.
On attend donc maintenant deux choses, ces prochains temps :
• Le projet de loi de Me Michel Amas ; je pressens qu'il ne servira pas à grand chose, pour en avoir déjà discuté par le passé, avec mon avocat d'alors, puis après avoir bien approfondi le sujet ; les parents n'ont plus de capacité juridique lorsqu'un JDE est saisi, dans son cabinet ou bureau, une variante du Code noir et de son article 30 s'applique, l'article 16 du même code également ; à chaque pique ou réplique des parents ou de leur conseil, le magistrat motivera autrement ; pour patienter, relire la harangue de Baudot, par exemple, à la rubrique Festival du Monde : « La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) »
• Un avis du CNPE « sur les violences en institutions » ; je doute qu'il s'étendra sur tout, et je doute très fort qu'il s'étendra sur les violences exercées jusque dans les prétoires par ces mêmes dits « professionnels » de la DDASS ; mais un avis sur ce qui se passe dans leurs maisons du bonheur, ces iles aux enfants où tous les monstres sont gentils et où les parents sont absents, serait déjà un premier petit pas ; en attendant que les experts missionnés par le CNPE nous rassurent, relire Droits des enfants placés et en situation de risque, de 2007 : « Bien que les foyers d’accueil aient assumé la responsabilité de l’éducation de millions d’enfants en Europe pendant des siècles, les éducateurs et les spécialistes de l’enfance connaissaient bien depuis longtemps les inconvénients et les effets pervers de ces institutions pour le développement et le bien-être des enfants. Les conclusions d’observations répétées dans de nombreux pays au cours des dernières décennies n’ont fait que renforcer cette certitude. »
La commission prévention du CNPE travaille sur les violences en institutions. L'avis sera rendu en novembre 2019.Cette thématique est analysée depuis longtemps. Ce qui manque; le courage politique et des professionnels des moyens.
— Créoff Michèle (@CreoffM) October 6, 2019
Vous voulez savoir pourquoi ma fille ainée a disparue en 2005? Et ce que les travailleurs sociaux nous reprochaient? Elle comme moi, nous parlions de trop. Un #thread: https://t.co/Rwyh4hLRMW
— Bruno Kant (@bkant) October 6, 2019
Souvent les gens râlent #MeToo
J'ai encore lâché quelques threads et des tweets en plus de billets de blog, ici... Je crois que tout est assez explicite, limpide. J'ai tout plein de preuves, dont des décisions de justice, de 1995 à 2015, 20 ans d'expérience des tribunaux.
20 ans. D'autres dont des ordures et des crevures auxquelles j'ai été confronté ces années passées en diront que « ce n'est pas normal. » Ceux là voudront encore s'obstiner à me dépeindre totalement dérangé. Voire même maintenant sinon depuis très longtemps déjà complètement à la rue, comme la plupart des parents d'enfants placés ou précarisés davantage par ne serait-ce que quelques premières semaines ou mois « d'assistance éducative » assortis de leurs déluges de calomnies... A ce sujet, à ceux qui me salissaient à outrance pour sauver leurs miches et pour occulter leurs turpitudes, ou aux effets plus communs de ce genre de traitements, lire la lettre de l'ONED de février 2016... « La recherche qualitative qui a été menée en 2015 à la demande l’ONPES vise à mieux appréhender qui sont ces familles, ce qu’elles vivent concrètement, ce à quoi elles aspirent, en répondant à une série de questions ». Relire également La disqualification sociale, par Serge Paugam. Puis approfondir ce que ces mêmes gens font aux enfants... par exemple, en lisant Placement dans l’enfance et précarité de la situation de logement, par l'INSEE, 2016.
Edit... Plus loin et après mes derniers tweets, on m'a demandé un résumé, par mail. Je l'ajoute ici, page suivante. Après quoi, on me redemandait quelles étaient les relations que je pouvais encore avoir avec mon aînée, aujourd'hui. Aucune. Je ne suis définitivement pas fou. 20 ans d'histoires avec cette môme et sa famille maternelle, ainsi que avec des gens de robe et ceux qui les côtoient, c'en était assez, et ça en restera très longtemps encore bien assez. 20 ans d’expérience des tribunaux et de toutes ces difficultés. Et la première des choses qu’on me lance le plus souvent, c’est « aviez vous un #avocat ? », ou encore, « avez-vous fait appel ? » Ceux-là peuvent passer leur chemin
Souvent les gens râlent #MeToo mais ils n'ont pas de preuves. J'en ai plein, même la preuve que la justice a détruit un dossier médical alors que des expertises judiciaires devaient être faites avec.... pic.twitter.com/3rmz79tbUk
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
"Fruits de dysfonctionnements familiaux, ces dossiers proviennent souvent de divorces difficiles. L'enfant majeur devient une arme supplémentaire dans le conflit qui oppose d'anciens conjoints." https://t.co/TBNESkq0pD @Lau_Be1 1995 à 2015: 20 ans d'histoires... ça me suffit.
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2019
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