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Les carences massives de la protection de l'enfance
Pas mal, cette journée et ces présentations de l'ONED sur le thème de la santé des enfants accueillis au titre de la protection de l’enfance, ou des carences de ces sphères. J'y allais surtout pour m'assurer que ces professionnels de l'enfance pouvaient reconnaitre que dans leurs milieux, parfois, les suivis et prises en charge dérapent. J'ai un peu échangé, en off, avec plusieurs des professionnels qui se sont exprimés ; l'un d'eux m'a confirmé que dans ce pays, il est inutile de parler de telles carences, vain de parler aussi de violence et de maltraitance institutionnelle... comme si je ne l'avais pas moi-même déjà bien perçu, dès 2003, et jusqu'à récemment encore.
Les « vertiges » de mon ainée, les travailleurs sociaux savaient que c'était « concret », dès début 2005. A l'époque, les professionnels de l'OSE France me priaient de ne plus consulter les fichiers de santé du secteur de Taverny, de ne plus discuter avec les médecins de ce village, ni avec ceux de la clinique, à peine plus loin. Je ne me contentais pas de me soucier de la santé de mon ainée lorsqu'elle était en foyer, à Taverny, dans la maison d'enfants de l'OSE ; je la faisais aussi régulièrement examiner et soigner, les travailleurs sociaux ne s'en occupaient pas, ou très mal. Ca finissait par les gêner, par embarrasser Richard Josefsberg, Directeur de l'OSE, à Taverny : « nous vous demandons de ne plus contacter les médecins avec lesquels nous travaillons, cela afin de maintenir les bonnes relations que nous avons avec eux. » Lorsque le juge pour enfant est saisi, il ne faut ni publier, ni parler en public, ni bavarder en off... « D'abord un bruit léger, rasant le sol comme l'hirondelle avant l'orage, pianissimo, murmure, et file, et sème en courant le trait empoisonné. ... Le mal est fait ; ... vous voyez la calomnie se dresser », a-t-on déjà pu lire au sujet de ragots.
Passé l'été 2005, mon ainée finissait donc « placée » chez le pasteur d'Uhrwiller, et enfin suivie par les professionnels de l'ARSEA Alsace. Puis en 2010, le juge pour enfant de Nanterre n'avait donc toujours pas bien ouvert ses yeux, les travailleurs sociaux ne s'occupaient encore de rien, n'ayant relevé aucun problème de santé ! Début 2011, la cour d'appel de Versailles balayait à nouveau sous le tapis. On ne peut pas lutter contre de tels obstinés, pareilles volontés de toujours et systématiquement mal faire. « Les vertiges dont nous n'avons jamais été témoins sont peut être à rechercher ailleurs. » Chez l'expert psychiatre, fin 2005, plutôt que chez le médecin généraliste et chez l'ORL, un spécialiste, qui m'avaient chacun communiqué des informations très pertinentes à leur sujet, début 2005 aussi ?
J'ai reconnu trois personnes, parmi le public, au CEDIAS. L'une d'elles a exposé un cas particulier, manifestement pendant, ou une affaire en cours, dans un tribunal. Le Directeur de l'ONED, Gilles Séraphin, a insisté pour que les cas particuliers ne soient pas évoqués. Je me suis tu, non sans me dire qu'en cas de « difficultés d'ordre privées », on doit évidemment se précipiter chez un avocat... J'ai commencé à bouillir vraiment, plus tard, une fois les carences de la protection de l'enfance déjà bien exposées, quant un professionnel ou deux ont encore lourdement chargé les parents.
En off, l'un de ces professionnels m'a suggéré de m'adresser au Défenseur des Droits. Marie Derain, je lui ai parlé en novembre dernier. Puis j'ai tenté de rediscuter avec ces services fin février dernier ; j'aurais alors souhaité faire parvenir encore un message explicite à Marie Derain. Le Défenseur des Droits, un vague SAV dont n'auraient pas à pâlir les escrocs du Bénin ; je l'ai déjà écrit, et je le maintiens ; par le passé, même s'il était clairement insuffisant, le Défenseur des Enfants était plus accessible et souvent plus réceptif. Ce mercredi, au CEDIAS, j'ai surtout pu remettre quelques cartes de visites à des personnes susceptibles de s'intéresser plus sérieusement au « sauvetage » de ma fille ainée, au travail accompli ou bâclé, sur près de 10 ans, par l'ASE des Hauts de Seine, par l'OSE France, puis par l'ARSEA Alsace, un grossier plagiat de l'affaire Kutzner, voire même un pâle plagiat de l'affaire Finaly.
Au CEDIAS ou musée social, Paris, ce 19 juin
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— Bruno Kant (@bkant) September 23, 2019