« Je vais me coucher | Une conspiration, au pays des corbeaux ? » |
Petite distraction
Quand j'écoute la source du bon sens, je me dis que je me trompe, que je n'y vois pas très clair et que tout va très bien. Je peux donc tourner une page et penser à me distraire plus. Je voulais voir mieux, respecter la source et l'original, mais ce n'est pas possible pour le moment. Cette source là est encore en construction.
J'ai vu Das Boot au supermarché, j'ai mis des années avant de voir enfin la plupart des épisodes de ce film. A chaque fois, j'en ai loupé quelques uns. Mais ma compagne qui est elle même passionnée par le cinéma et la loi des les séries m'a dit qu'elle a les DVD à la maison. Maintenant que nous sommes rentrés, elle est moins sûre d'avoir le bon film à me proposer...
Au supermarché, je me suis rabattu sur de la littérature. Par le passé, ma compagne levait encore les yeux lorsque je sortais des rayons. Mais depuis quelques temps, je pense qu'elle m'entend beaucoup mieux. Elle vient même de feuilleter mon Figaro d'hier, jusqu'aux pages éco, et d'en rire, c'est dire si elle a changée.
A l'instant, la petite m'a demandé si elle pouvait lire Silex and the City, si c'est « la préhistoire ». Je lui ai répondu qu'elle pouvait le lire, mais que « c'est le futur ». Elle s'est engouffrée dans la BD. L'ouvrage est gentil, certainement plus subversif que le « tract », la Croix et le Parisien du jour. Silex and the City n'est pas assez absurde à mon gout, à peine un peu piquant. Le rituel du « trou de la sécu », d'une certaine utilité encore, ferait à mon avis déprimer Caraco, peut être le plus pessimiste des nihilistes, qui pourrait éprouver ici le sentiment de ne pas avoir été entendu.
Silex and the City ou « Votez Blog », par Jul, chez Dargaud, août 2009
SCANDALES FINANCIERS
L’auteur des «Confessions d’un banquier pourri» se dévoile
Le Parisien | 21.06.2009, 07h00, extrait
Ecrit sous pseudonyme, ce best-seller dénonce des pratiques peu reluisantes du monde de la finance. Il est en réalité l’oeuvre d’un banquier et d’une journaliste, Claire Germouty. A sa sortie, au printemps, le livre a jeté un sacré pavé dans la mare. Sous le pseudonyme de Crésus, un banquier dévoilait les « pratiques mafieuses » de la finance internationale, les dessous du krach de l’automne 2008 ou les petits secrets des paradis fiscaux. Avec 40 000 exemplaires écoulés, ces « Confessions d’un banquier pourri » ont été un best-seller. Il est vrai qu’elles se lisent comme un polar avec leurs scènes de chantage, de corruption, leurs délits d’initiés et leurs call-girls de haut vol… Enquête sur des Madoff français. Sidérés par l’affaire Kerviel, stupéfaits par les exploits de l’escroc du siècle, Bernard Madoff, les Français en redemandent. Il ne restait plus qu’à percer le mystère : qui se cache derrière ce nom de plume de Crésus ?