« C'est dingue | « Die mauer ist weg » » |
Epad : 4 000 signatures contre Jean Sarkozy ?
Actualités Challenges, Politique Economique, 22.10.2009, 20:19... Jean Sarkozy renonce à la présidence de l'Epad. Comme l'annonçait Challenges.fr, le fils cadet du président à renoncé à prendre la présidence de l'Etablissement public d'aménagement du quartier d'affaires de La Défense. Jean Sarkozy renonce à prendre La Défense. France Info - 20:23, extrait. Le jeune conseiller général des Hauts-de-Seine ne briguera pas la présidence de l’Epad, le 4 décembre. En revanche, il sera candidat demain au poste d’administrateur de la structure. Le fils du président explique ne pas vouloir d’une victoire entachée d’un "soupçon de favoritisme".
Le 22/10, à 20h35... Nombre de signatures : 93201. Un son - et un lapsus - entendu sur France Info :
Je constate que le blogueur de Puteaux est toujours très actif. Je pense que la dépêche qui suit peut faire rire en Chine mais j'ai le sentiment que ça fera plutôt grincer des dents dans le 9-2 ainsi qu'au château. Je reste tout de même assez partagé, je ne connais pas assez Jean. Des jeunes peuvent être très talentueux, parfois même d'avantage que de plus âgés et plus expérimentés. D'autre part, Jean pourrait très bien « réussir » s'il est bien entouré et correctement conseillé... En ce moment, le compteur de cette pétition est à 5648 signatures ; ça grimpe.
L'un de mes billets du 4 septembre dernier pourrait aussi faire beaucoup rire, en Chine : Une bavure policière sur un sans-papiers, à Courbevoie ? Quel clan Balkany, celui de Patrick, qui a vanté les mérites de l'action sociale française ? Ce que je viens de publier dans ma rubrique Sorties pourrait alors encore faire grincer des dents dans le 9-2, tout comme au château, qui reçoit sous peu des suppos et une bafouille. Devidjean, la femme de ménage du 9-2 ? Un certain Patrick avait un moment déclaré vouloir nettoyer « les écuries d'Augias » du conseil général.
Ajout de minuit. 6099 signatures. Il faudrait qu'un jour, j'initie moi aussi une pétition. Mais je manque d'inspiration.
Ajout du 12/10... "Qui ne peut pas être choqué par cette façon de faire?", a lancé la présidente PS de la région Poitou-Charentes, invitée du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, selon le flash actu du Figaro. A propos de Jean, elle aurait encore ajouté : "S'il ne portait pas le nom qu'il porte, est-ce qu'il serait à la place à laquelle il est aujourd'hui?" "Est-ce que nous sommes en République? La République, c'est la reconnaissance des places de chacun en fonction de ses mérites propres, pas en fonction du nom que l'on porte", aurait-elle dénoncé... La République ?
Ajout de 8h37... 7516 signatures.
Ajout de 9h15... Selon AFP, Jean Sarkozy est "peut-être" encore plus talentueux que son père au même âge, a assuré aujourd'hui le maire UMP de Levallois-Perret Patrick Balkany. C'est super, nous savons donc qui sera très prochainement hyper Président de la République, en France. Nous aurons fait mieux que le duo Poutine/Medvedev, ça va faire rire les russes en plus des chinois.
Ajout de 9h30... La machine à signer la pétition contre Jean coince : « Trop d'utilisateurs pour le moment. Merci de réessayer dans quelques minutes. »
Ajout de 10h50... Le blogueur de Puteaux a fait péter la machine à compter les signatures, elle affiche n'importe quoi : « ( Nombre de signatures : ) » et « Warning: fgets(): supplied argument is not a valid stream resource in /home/mesopinions/www/detail-petition.php on line 14 ».
Ajout de 16h55... Publié sur l'Express : Quand la Toile se moque de Jean Sarkozy. Publié sur Metro France : Prince Jean fait les choux gras des médias. Publié sur France 2 : Jean Sarkozy partout sur Twitter. Publié sur le Monde, rubrique radio-zapping : Un "fils à papa" à La Défense. Publié sur le Figaro, rubrique flash-actu : Jean Sarkozy "sera aidé" (Devedjian). Sur le Figaro : Les médias étrangers indignés par l'affaire Jean Sarkozy. En Belgique, sur le Vif/l'Express : Népotisme chez les Sarko: entre tollé et moqueries. A lire sur le Point : "Le procès d'intention qui est fait aujourd'hui à Nicolas... à Jean Sarkozy est détestable", a expliqué, avec un lapsus, le porte-parole de l'UMP [Frédéric Lefebvre] lors d'un point presse en estimant que le fils du président de la République avait "une triple légitimité" pour prétendre à présider l'Epad.
Ajout de 19h02... Nombre de signatures : 31001. De source 20 minutes : Interrogé par 20minutes.fr, le chercheur [Pascal Jouxtel] décrypte le même #jeansarkozypartout: «Si la blague concerne quelqu’un de connu, elle attire plus l’attention». Et ce, d’autant plus que Twitter et Internet en général multiplient de façon exponentielle les rumeurs et autres buzz. En outre, «le mème sert d’alerte dans la communauté et permet de mettre un coup de projecteur sur ceux qui le véhiculent». Les internautes seraient donc dans une démarche citoyenne pour empêcher un phénomène qualifié de «népotique» par Le Guardian et moqué jusqu’à la télé chinoise CCTV. Selon Pascal Jouxtel, cela inscrit le phénomène dans une «démocratie prophylactique» (qui protège cette société de ses dérives). Selon Pascal Jouxtel, cela peut aller loin: «je pense que ce buzz va l’empêcher d’être patron de l’EPAD». Reste que l’épiphénomène est porteur: alors que Christophe Grebert, un conseiller municipal Modem de Puteaux (une des communes sur lesquelles s’étend la Défense) a lancé une pétition contre cette nomination, son site a été saturé par l’afflux de visiteurs qui ont été plusieurs milliers à signer en quelques heures. A l’heure où nous publions cet article [NDLR: à 16h35, màj à 18h52], on compte plus de 28.000 signataires à cette pétition.
Ajout de 20h50... Sur Europe 1 : Face aux critiques dont fait l’objet Jean Sarkozy depuis sa nomination, Isabelle Balkany a demandé qu’on "lui laisse le temps de faire ses preuves au lieu de lui intenter un procès en sorcellerie alors qu’il vient d’être élu", ajoutant, "s’il ne les fait pas, il sera toujours temps de le vilipender ou de le critiquer". Enfin, face aux attaques de Ségolène Royal, qui pense que l’arrivée de Jean Sarkozy est "un moyen pour le chef de l’Etat de préparer 2012" et de Manuel Valls qui parle du "coffre fort des Hauts-de-Seine", Isabelle Balkany a répondu : "Ce sont des petites phrases qui font des buzz, Ils ne font plus que ça les socialistes".
Ajout de 23h15... Nombre de signatures : 38573.
Ajout du 13/10, à 00h05... Le Défenseur des Enfants a 37614 signatures de soutien, voir sa pétition.
Ajout de 9h35... Le site de la machine à signer répond très mal. Nombre de signatures : 42635.
Ajout de 12h28... Selon AFP, Henri Guaino, conseiller spécial de Sarkozy, a affirmé ce matin que Jean Sarkozy, probable futur président de l'Etablissement public de la Défense (Epad), n'avait "pas moins de droits" que les autres "parce qu'il (était) le fils du président". D'après le Figaro, le premier ministre a estimé ce matin sur RTL que la polémique sur la nomination du fils du président de la République à la tête de La Défense était agitée par la gauche. Selon le Figaro, l'Elysée serait face à certaines « turbulences » : «C'est vrai, en ce moment, il y a un petit coup de vague à l'âme», admet un homme du président. «Nous traversons une séquence qui n'est pas formidable», admet, à contrecœur, un autre. La liste des difficultés du moment s'allonge en effet pour le chef de l'État.
Ajout de 12h49... Sur le Monde : La pétition contre la nomination de Jean Sarkozy victime de son succès. "Délai d'attente dépassé" : la pétition en ligne lancée par le blogueur et militant politique Christophe Grébert, pour protester contre la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad, est toujours difficilement accessible, ce mardi matin, trois jours après son lancement. Le texte, qui demande à Jean Sarkozy de "terminer [ses] études de droit et de faire quelques stages en entreprise" avant de prétendre à de telles fonctions, a rassemblé 43 000 signatures vérifiées, et près de 12 000 sont toujours en attente de validation. [...] Le site a reçu environ 150 000 connexions sur la journée de lundi, et son créateur prévoit qu'il restera difficilement accessible durant les prochains jours, en particulier le matin.
Ajout de 16h32... 43384. Epad : Nicolas Sarkozy prend la défense de son fils Jean, à lire sur le Figaro. Selon AFP, L'UMP Frédéric Lefebvre a riposté aujourd'hui aux critiques de la gauche sur l'accession probable de Jean Sarkozy à la tête de l'établissement public de La Défense par une attaque contre la première secrétaire du PS Martine Aubry, faisant valoir que la fille de Jacques Delors n'avait pas de mandats électifs avant d'entrer au gouvernement en 1991. Sur le Figaro : Jean Sarkozy «a une double légitimité. Il a été élu au suffrage universel et par ses pairs au conseil général des Hauts-de-Seine (...) Voilà la vérité. Oui les connaissances sont là, oui l’expérience du terrain est là. (…) Alors considérez les gens sur leurs actes, et non sur leur acte de naissance», a répondu Benoist Apparu, hué par les députés de gauche. Sur le Figaro encore : "Au premier tour, on a déjà eu des attaques sur la taxe carbone et sur les affaires de quelques membres du gouvernement", [aurait dit Pierre Cardo, UMP] dans une allusion à la polémique autour des écrits de Frédéric Mitterrand, "et maintenant, pour le second tour, on a l'affaire de l'Epad". "On entend en circonscription des parents dont les enfants ne trouvent pas de stages...", a-t-il ajouté, applaudi par ses collègues. "Il y un problème de ressources humaines dans les Hauts-de-Seine !" a renchéri le député René Couanau (Manche), selon les participants.
Ajout de 18h05... Lu sur le Monde : Un rival. Le Bondy Blog, soutenu par une centaine de personnes, suggère de confier plutôt la présidence de l'EPAD à Mamadou, 25 ans, habitant Nanterre et titulaire d'un DESS de droit. Sur le Monde encore : "Tout ce qui livre en pâture une personne, sans fondement et de façon excessive, ce n'est jamais bien", a déclaré Nicolas Sarkozy, mardi 13 octobre, à propos de la polémique qu'a suscitée l'accession de son fils, Jean, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (EPAD).
Ajout de 23h44... Par AP. Se présentant comme "un élu comme les autres", Jean Sarkozy, a maintenu lundi sa candidature à la présidence de l'Etablissement public de La Défense (EPAD), estimant que son devoir "n'est pas d'attendre mais de prendre des responsabilités".
Ajour du 14, à 17h50... Nombre de signatures : 59978.
A 19h35... Sur le site du Parisien, Jean Sarkozy : «J'irai jusqu'au bout». Sur Europe 1 : Le maire de Nanterre [Patrick Jarry, PCF] a annoncé mercredi qu’il se portait candidat face à Jean Sarkozy ne voyant pas en quoi il "serait moins légitime". Sur Nouvel Obs, rubrique gros buzz planétaire : Internet se moque de Jean Sarkozy. Sur le Figaro, une intervention peut-être un peut tardive : La secrétaire d'Etat aux Sports, Rama Yade, a souligné aujourd'hui, à propos des polémiques sur les ambitions de Jean Sarkozy et sur les écrits de Frédéric Mitterrand, qu'il ne fallait pas donner à l'opinion le sentiment d'"une coupure entre les élites et les petits" [NDLR: ne s'agirait-il pas plutôt d'une rupture annoncée voire déjà consommée entre des autistes et des citoyens ?].
21h13. Nombre de signatures : 63308. Sur le Monde : Pourquoi ce fonctionnement est-il gênant ? Cette pratique referme la classe politique sur elle-même et dresse un mur entre la "noblesse d'Etat" dont parlait Pierre Bourdieu et le tiers état, le bas peuple qui accède plus difficilement à l'exercice du pouvoir mais à qui on demande d'acclamer par le vote cette "noblesse" qui s'autoreproduit. Il est intéressant de relire Alexis de Tocqueville. A son retour des Etats-Unis, vers 1830, Alexis de Tocqueville défendait l'introduction du suffrage universel. A ses amis qui le traitaient de fou, il disait en substance : "Ne vous inquiétez pas, le suffrage universel ne fait que légitimer l'exercice du pouvoir par ceux qui l'ont déjà."
22h28... Je pense que le pompon ou le gros lot pourrait être déscerné à Luc Chatel : PARIS — Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a affirmé mercredi à propos de la polémique soulevée par la probable élection de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad) que "ça commence à suffire". "Cette affaire commence à suffire! On a vraiment le sentiment d'une chasse à l'homme. Tous ceux qui interviennent sur cette question, que veulent-ils? Ils veulent interdire l'élection à un candidat de par son origine sociale, son nom, son faciès? C'est ça la République?", s'est exclamé M. Chatel, lors de son compte-rendu hebdomadaire du conseil des ministres. "Nous sommes en République, en démocratie, avec des principes républicains. Tous les républicains devraient défendre ces principes républicains", a-t-il ajouté. Après "son nom, son origine, sa jeunesse, je ne sais pas ce qu'on trouvera la prochaine fois, peut-être la race ou autre chose? Où va-t-on?", a-t-il insisté.
23h40. Nombre de signatures : 65795. Je crois qu'on aura très rarement vu un tel phénomène.
Le 16, à 0h13. Nombre de signatures : 79153. Tout en estimant respectable le choix "difficile" de s'engager en politique de Jean Sarkozy, il - Louis Giscard d'Estaing, sur RTL - affirme que son possible retrait permettrait éventuellement de soulager la majorité. "Je pense qu'il vaut mieux qu'il prenne le temps d'un certain nombre d'étapes intermédiaires".
A 11h47... Nombre de signatures : 80691. Par AFP, à 8h28, Aubry : Sarkozy nous "mène dans le mur". Au flash actu du Figaro : Près de deux Français sur trois (64%) sont hostiles à la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad), selon un sondage CSA publié aujourd'hui par Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Le 17, vers 13h14, la machine à signer et à compter ne répond pas.
Le 18... Nombre de signatures : 87367. AFP, Epad : la solution de Chatel. Sur Europe 1, M. Chatel s'est vu proposer cette solution par le député socialiste Gaëtan Gorce, pour apaiser la vive polémique autour des ambitions du fils du président, assortie d'accusation de népotisme. "J'observe", a répondu le ministre, "que dans le passé, il est arrivé que les représentants de l'Etat ne prennent pas part au vote de cette élection. Donc, par souci de clarté et de transparence, on peut très bien imaginer que les représentants de l'Etat ne participent pas au vote" du 4 décembre. "Ca peut s'imaginer, ça s'est produit par le passé", a répété M. Chatel.
A 22h01... Par AFP : Le député PS Arnaud Montebourg a déclaré qu'"une chèvre pourrait être élue avec l'investiture UMP à Neuilly" en réponse au principal argument de l'UMP pour justifier la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad). "Jean Sarkozy n'a aucune légitimité" pour diriger l'Epad, a estimé M. Montebourg sur Canal +. Plusieurs responsables UMP ont affirmé que le fils du chef de l'Etat pouvait diriger l'Epad parce qu'il a été élu conseiller général à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en mars 2008. "Une chèvre pourrait être élue avec l'investiture UMP à Neuilly. N'importe qui peut être élu", a rétorqué M. Montebourg.
Sur le Monde, le 19/10 : L'électeur "décisif" de l'EPAD juge "brillant" Jean Sarkozy. Ce 19 encore, sur le Monde, "La chasse à l'homme, ça suffit !" : l'Elysée cherche comment mettre un terme à la violente polémique autour de Jean Sarkozy depuis l'annonce de sa candidature à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (EPAD).
Des bruits du net du 15/10/2009, relevé par France Info |
Epad: 4.000 signatures contre J. Sarkozy
AFP, 11/10/2009 | Mise à jour : 19:29
Une pétition en ligne demandant à Jean Sarkozy de renoncer à postuler à la présidence de l'établissement public d'aménagement de La Défense (Epad), faisait état ce soir de plus de 4.000 signatures. La pétition, lancée jeudi après-midi par Christophe Grébert, blogueur et conseiller municipal (MoDem) de Puteaux, demande au fils du président de la République, âgé de 23 ans, de "renoncer à postuler à la présidence de l'Epad". Christophe Grébert précise que "cette nomination commence à faire le tour du monde. La presse britannique s'en donne à coeur joie et l'affaire permet même à la télévision chinoise de se moquer du népotisme français".
"Jean Sarkozy, qui n'a pas terminé ses études et n'a pas d'expérience professionnelle, n'a aucune légitimité à prendre la direction de La Défense", a-t-il dit à l'AFP. Le conseiller municipal de Puteaux appelle Jean Sarkozy, conseiller général des Hauts-de-Seine, "à ne pas se laisser faire, par cette guerre entre les clans Balkany et Devedjian, qui le pousse vers une fonction qu'il n'est pas à même d'assumer". "Cela ne fera de bien à personne, ni à lui-même ni à la population", a encore souligné Christophe Grébert.
8 commentaires
RTL, 23/10/2009 | Mise à jour : 07:55
Invité de RTL, Martin Hirsch, Haut-commissaire à la Jeunesse, a évoqué le choix de Jean Sarkozy de renoncer à la présidence du conseil d'administration de l'Epad. Selon lui, "il a renoncé dans la dignité, ça avait un certain panache et ça clôt un épisode qui occultait beaucoup d’autres choses. Ca perturbait tout, la semaine dernière c’était la semaine du refus de la misère et on préférait m’inviter pour parler de Jean Sarkozy plutôt que des statistiques sur la misère. L’épisode est clos".
Marin Hirsh a renvoyé dos-à-dos soutiens et adversaires de Jean Sarkozy. "J’ai trouvé ridicules ceux qui disaient « quel exemple sur la jeunesse, mais aussi ceux qui trouvaient que ça occultait toute la politique envers la jeunesse", a-t-il expliqué.
Quant aux accusations envers la presse proférées par certains ministres et membres de la majorité à propos de cette polémique, Martin Hirsh les réfute. "Pas du tout, la presse fait son travail, des fois c’est désagréable. Mais je ne pense pas que ce soit un complot, il y a un jeu politique, dans lequel je ne me sens pas à l’aise. Regardez les termes, si on dit ‘c’est un recul’ on est de gauche, si on dit ‘quel courage’ on est droite".
Interrogé sur l'expulsion de clandestins Afghans vers leur pays en guerre, Martin Hirsch s'est dit opposé à cette politique et a demandé à ce que le débat sur la guerre en Afghanistan qui doit avoir lieu au parlement soit "élargi aux conditions d'accueil des Afghans en France".
AFP, 23/10/2009 | Mise à jour : 07:18
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a estimé hier soir que Jean Sarkozy, fils cadet du chef de l'Etat, avait "fait preuve de maturité" en renonçant à briguer la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad).
"Je crois que les millions de Français qui l'ont écouté aujourd'hui ont compris ce soir pour quelle raison la majorité UMP-Nouveau centre du département était derrière lui et considère qu'il a parfaitement la légitimité, la maturité, il en a fait la preuve ce soir, pour être candidat", a déclaré M. Lefebvre sur France 2.
"Simplement, il ne voulait pas une candidature sur laquelle pèse le soupçon, et le soupçon de favoritisme", a ajouté M. Lefebvre, qualifiant la campagne qui a été menée de "pas ragoutante, c'est le moins que l'on puisse dire".
LE MONDE | 23.10.09 | 10h51, extrait
Il a fallu cinq jours pour les décider. Cinq jours pour intégrer que la réprobation suscitée, jusque dans l'électorat de droite, par la candidature de Jean Sarkozy, 23 ans, sans diplôme, à la tête de l'Etablissement public de la Défense (EPAD), ne se calmerait pas si facilement. Cinq jours pour que Nicolas Sarkozy envisage de renoncer. Et que son fils Jean, soucieux, disait-il, de "ne pas gêner papa", se décide à jeter l'éponge, en direct sur le plateau du journal de 20 heures de France 2.
Le chef de l'Etat et son fils ont commencé à vraiment s'inquiéter dimanche 18 octobre. Ce jour-là, Nicolas et Jean Sarkozy se retrouvent autour d'un déjeuner. Le père et le fils avaient évoqué, avant l'été, la polémique que pourrait susciter la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD. Mais cet orage-là… ils ne l'avaient pas imaginé.
Le président de la République n'ignore rien de ce qu'écrit la presse depuis dix jours. La cellule élyséenne qui relève quotidiennement les "buzz" a rapporté que les radios croulent sous les appels d'auditeurs choqués. Le courrier des lecteurs du Figaro est lui aussi submergé de lettres outrées. Le conseil général des Hauts-de-Seine a par ailleurs alerté l'Elysée sur un phénomène jamais vu dans cette assemblée: près de deux cents journalistes, "dont des équipes de télévision de la presse russe et chinoise", se sont accrédités pour suivre, vendredi 23 octobre, le vote qui doit propulser Jean Sarkozy comme administrateur de l'EPAD, première étape de sa candidature à la présidence de la Défense. Il va donc falloir se décider avant vendredi.
Lors des réunions du matin, autour de Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, bien conscient des effets désastreux de la polémique, répète cependant aux conseillers: "On tient bon. On continue." Mercredi 21 octobre, une nouvelle réunion est cependant organisée à l'Elysée. ...
La droite salue la "maturité" de Jean Sarkozy, la gauche sa "lucidité"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.10.09 | 21h25 • Mis à jour le 23.10.09 | 10h02, extrait
L'annonce du renoncement de Jean Sarkozy à briguer la tête de l'EPAD a été unanimement saluée par la classe politique, jeudi 22 octobre, l'UMP mettant en avant son "courage" tandis que le PS se réjouissait du fait que le fils du chef de l'Etat ait "reculé" face à la pression populaire.
AFP, 23/10/2009 | Mise à jour : 12:22
Le fils cadet du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, 23 ans, a été élu ce matin administrateur de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad) par la majorité du conseil général des Hauts-de-Seine, a constaté un journaliste de l'AFP.
J. Sarkozy: "un bel avenir politique"
AFP, 23/10/2009 | Mise à jour : 12:12, extrait
Le ministre de l'Education nationale et porte-parole du gouvernement Luc Chatel a estimé aujourd'hui que Jean Sarkozy avait "un bel avenir politique", après qu'il a renoncé à briguer la présidence de l'établissement public d'aménagement de La Défense (Epad).
"Je tiens à rendre hommage à Jean Sarkozy pour sa maturité. Il a montré qu'il avait du ressort et surtout, à mon avis, un bel avenir politique", a déclaré Chatel en marge d'une visite dans un lycée de Marseille.
AFP, 23/10/2009 | Mise à jour : 14:16, extrait
Le fils cadet du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, élu aujourd'hui administrateur de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad), a expliqué devant la presse que sa vocation politique était "inaltérable".
"J'ai dit que j'avais la passion de l'engagement public. J'ai cela en moi, c'est une vocation. Elle n'a pas été altérée (par la polémique, ndlr) parce qu'elle est inaltérable", a affirmé Jean Sarkozy devant les micros de nombreux journalistes, français et étrangers, qui assistaient à l'évènement.
AFP, 29/10/2009 | Mise à jour : 20:22
Le tribunal administratif de Lille a cassé aujourd'hui la nomination du fils du président du conseil général du Nord, Bernard Derosier (PS), à la direction des affaires juridiques du département car il n'avait pas passé de concours de la fonction publique, a-t-on appris de source judiciaire.
Le tribunal, saisi par l'ancien préfet du Nord Daniel Canepa, a suivi l'avis du rapporteur public.
Ce dernier estimait que Philippe Derosier devait quitter le poste qu'il occupe pour laisser la place à l'un des candidats ayant réussi le concours et a ordonné l'annulation de l'arrêté portant sur le renouvellement de son contrat.
A l'audience, le rapporteur public a rappelé l'application de la loi du 26 janvier 1984 qui stipule que les collectivités territoriales ne peuvent employer des non-fonctionnaires qu'à titre exceptionnel. Les candidats aux postes doivent avoir passé un concours de la fonction publique.
Détenteur d'un DEA en droit public, Philippe Derosier occupait un poste d'attaché territorial et n'avait pas le diplôme correspondant à sa fonction, alors qu'un autre candidat au poste présentait les diplômes spécifiques et dix années d'expérience à la communauté urbaine de Strasbourg.
Le conseil général n'a pas commenté cette décision qui ne lui avait pas encore été officiellement notifiée jeudi soir.
AFP, 05/11/2009 | Mise à jour : 07:24
Le président français Nicolas Sarkozy a reconnu avoir commis une "erreur" en laissant son fils cadet Jean Sarkozy, 23 ans, se présenter à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad), le quartier d'affaires le plus important d'Europe, a-t-on appris hier soir auprès de l'Elysée.
"A partir du moment où il y a eu une polémique" autour de la candidature du jeune homme, le chef de l'Etat a reconnu que "c'était sans doute une erreur", a-t-on déclaré à l'Elysée. Selon la même source, M. Sarkozy ne s'était pas opposé à la candidature de son fils cadet parce qu'il ne s'agissait pas d'une fonction "rémunérée". "Le président de l'Epad n'a pas de salaire, pas de bureau, pas de secrétaire, pas de voiture, pas de chauffeur." Le chef de l'Etat, qui avait lui-même présidé l'Epad lorsqu'il était élu du département des Hauts-de-Seine (ouest), a considéré qu'il avait "mal raisonné".
Le 22 octobre, Jean Sarkozy avait renoncé à briguer la présidence de l'Epad, après deux semaines d'intense polémique, au sein de la majorité de droite au pouvoir ainsi que de l'opposition socialiste. Le président Sarkozy avait notamment été accusé de "népotisme" par l'opposition.
AFP, 19/06/2010 | Mise à jour : 17:25, extrait
Le fonds russe Hermitage a signé une lettre d'intention pour construire deux gratte-ciel dans le quartier de la Défense près de Paris, un investissement de près de 2 milliards d'euros, lors de la visite en Russie du président français Nicolas Sarkozy. Ce document a été signé avec la présidente de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (EPAD) Joëlle Ceccaldi-Raynaud, députée-maire (UMP, droite) de Puteaux, et le directeur général de l'EPAD Philippe Chaix.