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Une bavure policière sur un sans-papiers, à Courbevoie ?
J'attends toujours que de vrais professionnels s'aventurent à commenter Un cas clinique, histoire d'en rire ainsi que ces quelques lignes : « J'comprends rien ». Ce blog va bientôt finir par faire hurler de rire, depuis Nanterre jusqu'en Chine profonde, ainsi qu'en Europe, au proche orient, aux USA, au Canada, en Russie et sur le continent africain, surtout si des pitres ou quelques apôtres me renvoyaient encore une fois vers un psychiatre.
En Corse et en Russie, je pense que certains sont pour le moment blêmes. Il doit être opportun ici de rappeler des propos récents de Michèle Alliot-Marie, les magistrats ont à « décider du destin » lorsque la justice est saisie, parfois peut-être, un peu comme en Birmanie ? Moi j'ai pris beaucoup de distance, plus rien ne me choque.
Nous allons maintenant ressaisir le « nouveau » juge pour enfant, puis advienne que pourra. Je viens de recevoir Colossus, depuis le Royaume-Uni ; la Poste dysfonctionne toujours très bien. Pourvu que Nanterre n'égare rien.
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RTL info | 03 sept. 2009 | Màj 19h20, extraits et son
Une bavure policière sur un sans-papiers à Courbevoie ?
Les policiers affirmaient qu'il s'était "cogné la tête seul" contre la porte de sa cellule provoquant ainsi son coma, puis sa mort. Mais un complément d'expertise de l'Institut médico-légal dans l'enquête sur la mort d'un sans-papiers malien de 38 ans, Abou Bakari Tandia, après sa garde à vue à Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine en 2005 contredit la version policière, "peu compatible avec les constatations médicales et médico-légales". Les trois experts de l'IML constatent que "nulle part" dans les différents dossiers n'apparaît "une lésion traumatique crânienne ou crânio-faciale par choc direct contre un plan dur". De plus, "l'exiguïté de la cellule de garde à vue ne permet pas de prendre un élan et une accélération suffisants pour créer ce type d'oedème cérébral".
Chloé Triomphe, 03 sept. 2009. Pour les policiers, "il s'était cogné la tête tout seul", "peu compatible avec les constations médicales" selon les experts.
Une enquête met en doute la version policière d’un décès en garde à vue
LE MONDE | 03.09.09 | 11h08 • Mis à jour le 03.09.09 | 15h41, extrait
Plus de quatre ans après la mort d'Abou Bakari Tandia, tombé dans le coma en garde à vue au commissariat de Courbevoie (Hauts-de-Seine) le 6 décembre 2004, le dossier judiciaire vient de connaître un rebondissement. Alors que les policiers ont toujours expliqué que le Malien de 38 ans s'était jeté la tête contre un mur de sa cellule, une nouvelle expertise médicale, que Le Monde a pu consulter, juge cette thèse peu plausible. L'avocat de la victime, Yassine Bouzrou, devait demander au juge d'instruction la mise en examen des policiers qui ont participé à "l'altercation" avec le sans-papiers.
A l'origine, l'histoire est des plus banales (Le Monde du 26 janvier). En France depuis une dizaine d'années, M.Tandia subit un contrôle d'identité. Sans papiers, il est placé en garde à vue. Là survient un incident: "Pendant la prise d'empreintes, tout s'est bien passé, M. Tandia a coopéré sans problème", a relaté un gardien de la paix lors de son audition. "Une fois au lavabo, il s'est lavé les mains, a voulu partir en laissant ses empreintes sur le bouton-poussoir et a refusé de nettoyer le bouton malgré nos demandes répétées." Le ton monte, les policiers le conduisent "fermement" vers sa cellule de garde à vue. Un peu plus tard, ils disent avoir entendu un bruit sourd. "Je me suis approché, j'ai constaté qu'il reculait vers le fond de sa cellule, tête baissée, il a foncé droit vers la porte, la tête la première", raconte le gardien.
Faits divers
HAUTS-DE-SEINE
Mort d'un sans-papiers à Courbevoie : les experts contredisent la police
Le Parisien | 03.09.2009, 09h51 | Mise à jour : 10h07, extrait
Un complément d'expertise dans l'enquête sur la mort d'un sans-papiers malien après sa garde à vue à Courbevoie (Hauts-de-Seine), en 2005, contredit la version policière. Cet homme âgé de 38 ans, Abou Bakari Tandia, se serait volontairement cogné la tête contre la porte de sa cellule, selon les policiers, provoquant lui-même sa chute dans le coma.
Mais les trois experts de l'Institut médico-légal (IML), dans leur rapport que l'AFP a pu consulter, constatent que «nulle part» dans les différents dossiers n'apparaît «une lésion traumatique crânienne ou crânio-faciale par choc direct contre un plan dur». De plus, «l'exiguïté de la cellule de garde à vue ne permet pas de prendre un élan et une accélération suffisants pour créer ce type d'oedème cérébral».
Ainsi, précisent les experts, «la déclaration» d'un gardien de la paix «qui aurait assisté à la projection de la victime contre la paroi de la cellule de la garde à vue est peu compatible avec les constatations médicales et médico-légales». Les médecins légistes évoquent plutôt «un ébranlement cérébral par violente(s) secousse(s) de la victime (...)».
7 commentaires
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 24.12.09 | 19h50 • Mis à jour le 24.12.09 | 20h10, extrait
L'escroc américain Bernard Madoff a été hospitalisé en fin de semaine dernière pour des fractures faciales, des côtes cassées et un collapsus pulmonaire, rapporte, jeudi 24 décembre, une chaîne de télévision locale de Caroline du Nord, où l'ancienne coqueluche de Wall Street purge une peine de cent cinquante ans de prison.
D'après des sources anonymes citées par la station, ces blessures sont fréquemment le résultat d'une agression. Une information démentie par l'administration pénitentiaire : "Bernie Madoff n'a pas été molesté" et "il est actuellement soigné au centre fédéral médical (Butner) pour des vertiges et de l'hypertension", a expliqué Traci Billingsley, porte-parole de ces services.
Le père de Pascal Taïs écrit à Sarkozy
AFP, 28/12/2009 | Mise à jour : 12:43
Le père de Pascal Taïs, un Franco-Marocain décédé il y a plus de seize ans dans un commissariat à Arcachon, dans le sud-ouest de la France, en appelle à Nicolas Sarkozy et au roi Mohammed VI pour que "le dossier soit rouvert", dans une lettre transmise lundi à la presse.
Dans ce courrier adressé au roi du Maroc et au président français, qui séjourne depuis le 25 décembre à Marrakech avec son épouse Carla Bruni-Sarkozy, Mohammed Taïs, un ingénieur agronome à la retraite, demande que "la vérité sur les circonstances réelles du décès de (son) fils soit connue" et que "la justice soit rendue équitablement".
Pascal Taïs, 33 ans, avait été retrouvé mort le 7 avril 1993 au matin dans une cellule de dégrisement du commissariat d'Arcachon, dans laquelle il avait été placé à la suite d'une rixe. L'autopsie avait conclu à un décès par hémorragie consécutive à une fissure de la rate, et relevé des côtes fracturées, un poumon perforé et une plaie au crâne de l'homme, par ailleurs malade du sida.
La cour d'appel de Bordeaux avait confirmé en juin 2003 l'ordonnance de non-lieu rendue par le juge d'instruction en juin 1996, malgré de nombreux éléments apportés par la famille Taïs, notamment des expertises médico-légales et des dénonciations anonymes à l'encontre d'un policier.
"La Cour de Cassation a rejeté mon pourvoi aussitôt", écrit Mohammed Taïs. Le 1er juin 2006, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a estimé que la France avait violé l'article 2 (droit à la vie) de la Convention européenne des droits de l'Homme en ce qui concerne ce décès, et regretté "l'absence d'enquête effective" sur ses circonstances.
Lors de l'audience devant la CEDH, la représentante du gouvernement français avait affirmé que les policiers avaient recouru à la force "dans le seul but de maîtriser Pascal Taïs (...)" et que "l'hypothèse la plus probable" était une chute contre la banquette de sa cellule.
AP, 30/12/2009 | Mise à jour : 18:38
Garde à vue tragique à Courbevoie : la police désavouée
Le Parisien | 11.03.2010, 07h00, extrait
L’affaire Tandia, du nom de ce Malien mort en 2005 après sa garde à vue à Courbevoie, est relancée. Selon les experts légistes, la victime n’a pu se blesser seule. Impossible désormais d’écarter l’hypothèse d’une bavure dans l’affaire Abou Bakari Tandia, du nom de ce Malien mort en janvier 2005 après sa garde à vue au commissariat de Courbevoie. Enlisée des années, l’instruction avance à la vitesse de l’escargot. Néanmoins, à chaque étape de l’information judiciaire, la thèse policière bat de l’aile.
La toute récente audition des médecins légistes par le juge d’instruction est édifiante. Non seulement ils ont découvert, cinq ans après le drame, des incidents survenus en garde à vue susceptibles d’expliquer le malaise fatal de la victime, mais ils réaffirment, en substance, que le récit d’un gardien de la paix assurant qu’Abou Bakari Tandia s’est blessé tout seul est fantaisiste. Selon les dires du policier, le Malien s’est jeté lui-même contre la porte de sa cellule. Avec une violence telle qu’on l’avait retrouvé « écroulé, KO ». « Il est temps de mettre les policiers en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort », fulmine l’avocat de la famille, Yassine Bouzrou.
La suite: http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/garde-a-vue-tragique-a-courbevoie-la-police-desavouee-11-03-2010-843900.php
Lefigaro.fr, 26/04/2010 | Mise à jour : 07:09
L'administration pénitentiaire et les policiers suisses au coeur d'un scandale. Un détenu de 30 ans, incarcéré depuis 10 ans dans une prison du canton de Vaud est décédé le 11 mars dernier dans sa cellule sans que personne n'intervienne. Selon les enregistrements audio de la prison, les gardiens de la prison auraient délibérement décidé de ne pas intervenir lorsque le détenu a mis feu à son matelas. Le jeune homme est ainsi resté 50 minutes enfermé dans sa cellule dans la fumée avant que les secours arrivent.
Selon les enregistrements audio, que plusieurs médias - dont RTL - se sont procurés, le détenu n'était pas apprécié des gardiens de la prison. On entend nomtamment l'un d'entres eux expliquer au téléphone : «Ça fait cinquante minutes qu'il respire, il peut crever...». Un policier lui répond: «Eh bien, ça lui fait du bien !»
Enquête
La guerre des voisins explose
Les conflits entre locataires ne cessent d’augmenter à Genève. Le constat est clair, mais les solutions difficiles à trouver. Pour la police, la situation est préoccupante.
Le Matin - le 25 avril 2010, 20h42
La suite: http://www.lematin.ch/actu/suisse/guerre-voisins-explose-267068
Ce ne sont que quarante minutes plus tard que les gardiens décident de prévenir les secours. S'ensuivent alors plusieurs conversations téléphoniques entre les urgences médicales et les services de police. Des échanges consternants que la radio RTL est parvenue à se procurer. Skander Vogt, «c'est celui qui était sur le toit ?» entend-on notamment. «Oui, non de dieu de merde», lui répond une voix. «Il peut crever». «Ca lui fait du bien», renchérit la voix. Le détenu se fait également traiter de «connard», «crapule», «couillon» ou encore de «crevure» à plusieurs reprises. Le tout sur un ton presque hilare. Au même moment, Skander Vogt agonise dans sa cellule.
De source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/04/26/01016-20100426ARTFIG00358-suisse-des-gardiens-laissent-un-detenu-mourir-asphyxie-.php