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La paranoïa
La paranoïa
Santé Mentale n°101, octobre 2005
La paranoïa n’est pas une fatalité qui résiste aux soins. Il incombe aux soignants de la contenir, d’en limiter ses effets en ayant toujours présent à l’esprit que tout choix thérapeutique doit aussi être dicté par la prévention de la violence.
Créée en 1995, la revue Santé Mentale est un mensuel d’information et de formation destiné aux professionnels des soins en psychiatrie et plus largement à tous ceux qui se sentent concernés par la santé mentale.
Sa ligne éditoriale est résolument centrée sur l’émergence d’une clinique pluridisciplinaire exigeante qui prend en compte les compétences des usagers. Elle allie une certaine forme de vulgarisation qui permet aux profanes de découvrir le champ de la santé mentale, à une rigueur théorique et pratique qui séduit les professionnels les plus accomplis.
Hors des querelles des écoles de pensée, il s’agit de valoriser et de croiser les savoir faire, d’interroger l’être du soignant et ses attitudes, de questionner les pratiques et l’actualité.
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AFP, 13/03/2011 | Mise à jour : 19:53
Un homme de 62 ans, en fugue d'un hôpital psychiatrique où il avait été placé d'office après une prise d'otage en novembre dernier à Orléans, a annoncé qu'il se rendrait "aujourd'hui, demain, après-demain" dans un entretien à paraître demain dans la République du Centre.
"J'assume la totalité de mon acte", affirme notamment Mohamed Djouad qui avait pris la fuite début mars du centre hospitalier psychiatrique Daumezon, à Fleury-les-Aubrais, près d'Orléans, où il avait été interné en décembre. Il ajoute qu'il se rendra aux autorités "aujourd'hui, demain, après-demain".
Le 26 novembre dernier, cet ancien plombier originaire d'Algérie, armé d'un pistolet-mitrailleur qui s'est révélé factice, avait pris en otage pendant plus de sept heures le directeur de la voirie de la Communauté d'agglomération d'Orléans, Jean-Pierre Degorgue. Ce dernier avait été relâché sain et sauf en début de soirée après de longues heures de négociations par les spécialistes du Raid.
Une expertise psychiatrique avait jugé Mohamed Djouad "schizophrène et paranoïaque" et avait conclu à son "abolition totale du discernement au moment des faits". Ses revendications au moment de la prise d'otages sont restées confuses.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/13/97001-20110313FILWWW00188-en-fugue-d-un-asile-il-va-se-rendre.php