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Etats généraux de l'alcool : « éduquer les écoliers aux bienfaits du vin »
NDLR : De la violence imbibée, conjugale et familiale, de la dépendance, des ruptures, de la précarisation, des meurtres, des décès, la désocialisation, des placements d'enfants, un genre plus victime que d'autres, 5 millions de « malades » et 45 000 morts par an selon certaines sources... buvons positif.
Politique
Bachelot: "Interdire la vente d'alcool aux mineurs"
Le Journal du Dimanche, samedi 12 Juillet 2008
Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, s'inquiète de la consommation croissante d'alcool chez les adolescents, avec une l'apparition de phénomènes comme le "bing drinking". La ministre va lancer jeudi une campagne de communication à l'adresse des jeunes et prépare une loi sur l'addiction dont elle révèle les principaux axes pour le JDD. [...] Je ne veux pas adopter un ton moralisateur, ni stigmatiser qui que ce soit. Cette campagne va aborder la question sur un ton décalé, qui est apprécié et bien compris des jeunes. Dans le spot, diffusé à la télé et dans les salles de cinéma, des adolescents sont mis en scène dans un univers paradisiaque qui va tourner au cauchemar après qu'ils ont trop bu.
Lettre bimestrielle d'information sur les effets de l'alcool
De source Inpes.sante.fr, la lettre de décembre 2006, n°30
Ce n’est qu’un début... Les États généraux de l’alcool (EGA) souhaités par les parlementaires et mis en place par le ministre de la Santé Xavier Bertrand sous la très efficace responsabilité d’Emmanuèle Jeandet-Mengual viennent de se terminer. Trois mois de forums publics régionaux autour de thématiques diverses, sanitaires, sociales et sociétales pour faire le point sur la place occupée par ce produit dans la vie des Français.
Rapport - Eduquer les écoliers aux bienfaits du vin
TF1/LCI, le 30/11/2006, extrait
Un rapport parlementaire préconise de lancer dans les établissements scolaires des programmes sur le "bénéfice sanitaire" et les méfaits du vin. Une proposition qui risque de mécontenter les professionnels de la santé.
Le vin au programme scolaire : telle est l'une des dix propositions faites par deux députés qui ont planché sur la situation de la viticulture en France. Dans le cadre d'un rapport parlementaire, Philippe-Armand Martin (député de la Marne, UMP) et Gérard Voisin (député de la Saône-et-Loire, UMP) analysent la crise actuelle que traverse le secteur. "Être Français c'est, d'une certaine façon, connaître le vin : comme aliment, comme plaisir et ... comme danger", écrivent les élus. D'où l'importance, selon eux, de "mettre en place des programmes d'éducation pour la santé informant des effets bénéfiques du vin dans le cadre d'une consommation appropriée". L'idée est de "[substituer] l'éducation à l'interdit brutal", qui produit "généralement l'inverse des effets recherchés".
Voir aussi la proposition de loi n° 827 enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 24 avril 2008.
des galeries de BD avec une rubrique scènes de ménage...
La Voix du Nord - 17 juillet 2007
DRAME
À Saint-Pol-sur-Mer, il immole sa compagne par le feu
Un drame particulièrement horrible s’est joué dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Pol-sur-Mer, près de Dunkerque. Au cours d’une soirée copieusement arrosée avec des amis, un homme a immolé sa concubine par le feu. Âgée d’une quarantaine d’années, la victime a été brûlée à 80 %.
C’est encore un drame de l’alcool. « Comme souvent chez eux, la soirée a été copieusement arrosée, et comme d’habitude, la musique marchait à fond », résument deux voisins. « On ne peut pas dire que c’était un couple sans histoires. Ce n’est pas la première fois qu’ils se disputaient et je dirais même qu’à chaque fois, c’était plutôt violent », enchaîne un autre.
« Une soirée alcoolisée »
Il est 2 h 45. Au cinquième étage d’un immeuble de la résidence Guynemer, à Saint-Pol-sur-Mer, un homme se dispute pour l’énième fois avec sa compagne. « Il s’agit d’un différend conjugal dans le cadre d’une soirée alcoolisée », confirme-t-on de source policière.
Excédé par le bruit, un voisin, qui vient d’entendre les cris d’une femme, prévient alors la police. Lorsque celle-ci arrive, il est malheureusement trop tard : le Saint-Polois, âgé d’une trentaine d’années et notoirement connu des services de police pour ses problèmes conjugaux, a déjà saisi un bidon d’essence et a aspergé sa concubine.
Transférée en Belgique
En allumant le feu, Il s’est lui-même sérieusement brûlé aux deux mains. Interpellé, il a été placé en garde à vue et sera interrogé une fois ses blessures soignées.
Deux autres hommes, apparemment des amis du couple qui se trouvaient dans l’appartement au moment des faits, ont visiblement tenté de secourir la victime.
En vain. « Cette femme avait deux enfants d’une première liaison. Ce soir-là, heureusement pour eux, ils étaient chez leur père », confie une autre voisine.
Transportée dans un premier temps au centre hospitalier de Lille, la victime a ensuite été transférée dans un service de grands brûlés en Belgique. Le pronostic vital a été engagé.
Actualité Cambrai
Violences conjugales sur fond d'alcool, en récidive
samedi 06.09.2008, 04:56 - La Voix du Nord
Un habitant du quartier La Forêt, à Cambrai, a écopé de quatre mois de prison, dont un avec sursis, pour des violences commises sur sa concubine, en récidive.
Un Cambrésien de 39 ans a été jugé en comparution immédiate jeudi après-midi. La mère de la concubine a dénoncé par courrier, adressé au procureur, les nouvelles violences qu'aurait subies sa fille de la part de son concubin. Entendue par les policiers, la fille n'a pas souhaité déposer plainte. « Elle ne veut rien dire car elle a peur », confie la mère.
Les faits se sont produits courant août, un soir où l'alcool avait coulé à flot. Il lui aurait mis les doigts dans la bouche « pour qu'elle se taise » avant de l'empoigner fortement. Elle aurait saisi un couteau avant d'être maîtrisé par un proche. Deux témoins étaient là. Pour l'un d'eux, « c'est du 50-50 ». La concubine est d'ailleurs également poursuivie pour ses violences et comparaîtra au mois d'octobre.
Le prévenu a déjà été condamné en 2002 pour des violences sur son ex-femme, mais aussi en décembre après des coups portés sur sa compagne actuelle. « Vous avez des relations tumultueuses avec vos compagnes », commente le président.
« C'est sa mère qui lui prend la tête... Si je sors libre, j'irai chez ma mère à Paris », analyse le concubin.
Pour Me Villain, avocat de la concubine, sa cliente est « incertaine dans sa démarche, mais aussi quant à son avenir et sa liaison avec cet homme... Mais ce qui est certain, c'est qu'elle est victime et que ce n'est pas du 50-50. » Il poursuit : « Elle craint... Elle n'ose pas venir à cette audience. » La substitut du procureur rappelle qu'il s'agit clairement de violences en récidive, même si le prévenu les « reconnaît très partiellement » et qu'il encourt une « peine plancher » d'un an de prison. Elle requiert le mandat de dépôt. Selon Me Dehouck, la mère de la concubine « ne peut pas être objective, elle n'a que la version de sa fille. » Elle insiste sur les propos des témoins : « c'est du 50-50 ». L'avocate de la défense rappelle encore que son client est « parfaitement inséré, qu'il travaille et que ce qui le dessert c'est son casier ». Pour elle, « la meilleure solution serait de leur interdire tout contact ». Il a été condamné à trois mois ferme.
Libération, 9 novembre 2005
Huit ans de prison après dix ans d'enfer conjugal et un meurtre.
En 2001, Lionel Attimon, ivre, avait poignardé sa femme Chantal.
Sa famille n'a jamais accepté cette union. Sa mère, sa soeur, ses enfants, parties civiles, tous en noir, sont venus le dire à la barre. Sa mère raconte qu'elle n'a pas digéré que sa «petite Chantal» qui avait eu le «prix de la douceur» au pensionnat épouse Lionel Attimon. Un type «sans situation», qui oublie les majuscules au nom de famille quand il libelle les chèques parce qu'il est «un peu inculte». «Elle l'a logé, nourri, lui achetait ses cigarettes et son pastis.» Et même une gourmette. La même, sûrement, qu'il porte encore aujourd'hui à son poignet gauche. La famille a boycotté le mariage. La mère : «Il n'est pas du même milieu.»
Le fils aîné de Chantal a vu sa mère pour la dernière fois en 1991. Dix ans avant sa mort. En dix ans, Chantal a sombré. A l'audience, sa soeur peine à la reconnaître sur une photo qui date de 1997. Chantal a grossi, elle a le visage bouffi.
«Elle piquait des crises, cassait tout dans la maison, elle titubait, m'insultait, me cassait des bouteilles sur la tête. Quand elle ne buvait pas, elle était tellement gentille», se défend Lionel Attimon. «C'était une descente aux enfers ?», demande le président. «Oui, je suis d'accord», répond l'accusé. Mais il ne s'est trouvé personne pour interrompre cette spirale de violences conjugales. Ni lui ni elle n'ont voulu se séparer. La famille de Chantal s'est éloignée, retirant même la propre fille de Chantal âgée de 11 ans du domicile des Attimon pour la protéger.
FAMILLE
Des sénateurs veulent punir plus durement les violences conjugales
La justice propose une aide aux conjoints brutaux
Article paru dans l'édition du Monde du 06.03.05
A Douai, ces hommes passent quinze jours dans un foyer pour SDF
« JE L'AI BATTUE une fois. Parce que la facture de son téléphone portable était trop élevée... » Michel, la trentaine, insulte régulièrement sa femme et a tendance à ne pas compter les verres d'alcool. Son épouse, Sylvie, a fini par porter plainte, fin 2004, à la suite d'une dispute qui avait dérapé. « Ça n'allait pas très fort entre nous deux et elle avait peur que je recommence », raconte Michel.
Le parquet de Nîmes lui a proposé un suivi au pôle de prévention et de prise en charge des violences conjugales. Cette structure a été mise en place en novembre 2004 par le tribunal de Nîmes et le Centre de documentation et d'information des femmes et des familles du Gard.
En France, l'idée n'avait pas encore été expérimentée : l'auteur des violences ainsi que la victime sont suivis pendant quatorze semaines, en attendant le jugement. L'un et l'autre participent, séparément, à des séances de discussion hebdomadaires de six ou sept personnes encadrées par un psychologue homme et un psychologue femme. Au début, au milieu et à la fin du suivi, le couple se retrouve lors d'une séance avec les deux psychologues.
« Il ne s'agit pas d'une psychothérapie, précise Delphine Millan, psychologue de la structure, mais d'une confrontation psychosociale : l'objectif n'est pas forcément de préserver le couple mais d'abord de faire cesser les violences en mettant Monsieur et Madame face à leurs responsabilités. » Au terme du suivi, les psychologues rendent compte de l'évolution du couple au juge, qui peut alléger la peine ou ne pas en prononcer du tout.
« Nous rendons compte de trois critères : la levée du déni - il faut que le mari reconnaisse les faits -, la reconnaissance d'une responsabilité et la capacité de changement, explique Delphine Million. Pour Michel, nous ne sommes pas encore certains du troisième point, mais il y a eu une évolution très positive, qui a été lente parce que cet homme a des difficultés à exprimer ses émotions. Pour la première fois de sa vie de couple, il a dit à sa femme, lors d'une séance, qu'il l'aimait ! »
SÉANCES COLLECTIVES
Au parquet de Paris, une structure pour aider les auteurs de violences conjugales a également été mise en place, en mai 2004, en partenariat avec la Ligue française de santé mentale, association d'utilité publique. Une dizaine d'hommes, coupables de violences sur leurs femmes, participent actuellement à des séances collectives encadrées par deux psychothérapeutes, un lundi sur deux.
« Ce suivi est une recommandation du procureur, car, en France, prononcer une obligation de soins n'est pas prévu par la loi, explique le docteur Roland Coutanceau, psychiatre et président de la Ligue française de santé mentale, qui milite pour des soins obligatoires de six mois au moins. L'intérêt des séances collectives, c'est la rencontre entre des hommes qui reconnaissent facilement les faits et d'autres qui les nient complètement : cette différence est un élément moteur pour progresser. »
Certains des hommes suivis sont en attente de jugement. Le procureur a classé les autres dossiers, sous condition : si, au terme du suivi, les hommes récidivent, ils seront convoqués par le tribunal.
A Douai, le système initié par le procureur Luc Frémiot est différent. ...
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actualités générales
Les jeunes français boivent «pour tenir toute la nuit»
Créé le 19.10.09 à 18h22 | Mis à jour le 19.10.09 à 18h50, 20 minutes, extrait
SANTE - Les 13-24 ans ne sont pas les plus gros consommateurs d'alcool en Europe, selon une étude...
Et si les jeunes Français étaient plus raisonnables que l'on ne croit? Leurs comportements face à l'alcool ne seraient pas si alarmants que cela, selon une étude qualitative menée par un sociologue et une directrice de recherches à l'Inserm auprès de 100 jeunes âgés de 13 à 24 ans.
Point de «binge drinking»
D'abord, les Français ne seraient pas adeptes du «binge drinking», cette pratique, en vogue outre-Manche, qui consiste à boire un maximum de verres d'alcool d'affilée en un minimum de temps. Un phénomène contre lequel s'était érigée la ministre de la Santé Roselyne Bachelot il y a un an.
Alcool : les jeunes trinquent
France Info, Catherine Pottier et Olivier de Lagarde - Hier, 17:20, extrait
Les jeunes boivent beaucoup d’alcool et longtemps.C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’Inserm. Cette étude a été rendue publique à l’occasion d’un colloque sur les dépendances adolescentes organisé aujourd’hui. Dans cette enquête commandée par l’Etat, l’institut national de la santé et de la recherche médicale révèle que les jeunes âgés de 16 à 21 ans boivent, de façon plus étalée pour oublier la «pression scolaire».
Et revoilà le “binge drinking.” Le phénomène empoisonne les pays anglo-saxons et scandinaves depuis des années. Un mode de consommation qui fait aussi tourner la tête des jeunes français.
Le principe: boire une grande quantité d’alcool dans un court laps de temps pour être ivre le plus vite possible.
Selon Marie Choquet, directrice de recherches à l’Inserm, “5% des 16-25 ans s’adonnent au «binge drinking à répétition, se mettant en grand danger”.
Les restaus U à la sauce Jean-Pierre Coffe
Et puis les restau U serviraient à faire de la pédagogie, notion chère au duo Coffe-Pite. On enseignerait le «bien manger et le bien boire». Au cours de leur tour de France, ils ont l’un comme l’autre constaté que la combinaison «pâtes-frites était assez fréquente», tout comme le bon vieux frites-ketchup-mayonnaise.
«Quitte à servir des pommes de terre, pourquoi ne pas tenter d’initier les étudiants aux délices des pommes au four cuites dans leur peau, éventuellement dans l’aluminium, avec un assaisonnement de fromage blanc à l’échalote et aux herbes?» demande par exemple le rapport. Faire découvrir pour faire aimer, en somme. «Aujourd'hui vous leur proposez du livarot et des kiris, je peux vous dire qu'ils choisissent les kiris» ont-ils raconté.
Sur la question, déjà évoquée dans les médias, du retour du vin dans les restaus U, ni Jean-Pierre Coffe ni Jean-Robert Pitte, n’ont eu l’air troublé par les déclarations de Valérie Pécresse ce matin sur Europe 1. La ministre, légèrement embarrassée par cette proposition, s’y est montrée opposée. Les deux auteurs du rapport n’ont pas manqué de clarifier et de réiterer leur proposition : «Mais enfin nous n’avons jamais imaginé qu’il y aurait des fontaines de vin sur les tables!» s’est exclamé Jean-Pierre Coffe. «Il s’agirait d’animations ponctuelles pour faire découvrir le vin aux jeunes, et pour leur apprendre à en consommer.» Et Jean-Robert Pitte de renchérir : «Je l’ai fait depuis 25 ans pour mes étudiants en géographie.» C’est, selon eux, la meilleure façon de lutter contre cette «pratique néfaste» qu’est le binge-drinking (le fait de boire beaucoup d'alcool en très peu de temps).
Extrait de http://www.liberation.fr/societe/0101622479-les-restaus-u-a-la-sauce-jean-pierre-coffe
Un travail mené par l'équipe de Sylvie Guérin de l'Institut Gustave-Roussy (IGR) à Villejuif (Val-de-Marne) qui a été fait en combinant les résultats d'une enquête sur la consommation d'alcool auprès de 20.178 Français de 15 ans et plus, de données nationales sur la vente d'alcool en 2009 et d'une méta-analyse sur les risques de chaque maladie liés à la consommation d'alcool. Les résultants rapportés sont inquiétants.
D'après cette étude, 36.500 décès étaient attribuables à la consommation d'alcool chez les hommes, représentant 13% de la mortalité masculine, et 12.500 décès lui étaient attribuables chez les femmes, représentant 5% de la mortalité féminine.
Un chiffre qui représentait 15.000 décès par cancer (notamment pharynx, oesophage, côlon, foie, sein), 12.000 par maladies cardiovasculaires (accidents vasculaires cérébraux, arythmies, maladie hypertensive...), 8.000 par maladies du système digestif (maladie hépatique alcoolique, fibrose/cirrhose...), 8.000 décès de cause externe (accidents, suicides, homicides...) et près de 3.000 décès liés à des maladies mentales et comportementales.
De plus, les auteurs de l'étude précisent que la fraction des décès attribuables à l'alcool est plus importante chez les personnes jeunes et d'âge moyen (22% des décès chez les 15-34 ans et 18% chez les 35-64 ans) que chez les plus âgés (7% chez les 65 ans et plus). Sylvie Guérin et son équipe soulignent également que l'alcool a un effet délétère dès la consommation d'une faible dose. A 13 g/j (soit un peu plus d'un verre), il est déjà responsable de 1.100 décès. Enfin, les chercheurs mentionnnent que leur étude ne s'est intéressée qu'à la mortalité, alors qu'il y a également une morbidité importante avec l'alcool, pour les buveurs eux-mêmes, pour les personnes impliquées dans un accident causé par l'alcoolisme, pour les bébés exposés in utero...
L'équipe rappelle qu'en 2005, la France avait la quatrième plus forte consommation d'alcool parmi 48 pays d'Europe.
Extrait de source http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Un-deces-sur-cinq-chez-les-jeunes-est-lie-a-l-alcool-2168.html