« La criminalité en France | Ces jeunes qui ont la foi » |
« Publicité » et une nouvelle injonction : « Réagissez ! »
Le Livre noir de la pub : Quand la communication va trop loin
de Florence Amalou, chez Stock, 2001
Violences faites aux femmes : réagissez !
Créé le 02/10/08 - Dernière mise à jour à 9h28 - Europe 1 - Extraits
Les violences conjugales ont causé en 2007 la mort de 166 femmes en France. Soit près d'une victime tous les deux jours. Des chiffres en augmentation qui justifient le lancement d’une nouvelle campagne choc décliné dans les journaux sous formes de dessins. Objectif : inciter les victimes ou les témoins, directs ou indirects, de ces violences à réagir et à les dénoncer. ...
Un nouveau site internet est aussi lancé www.stop-violences-femmes.gouv.fr.
Publicité Il fait si bon dans la cuisine Ma femme est extraordinaire |
La guerre secrète : vaincre la violence conjugale,
de Nathalie Zebrinska, L'Harmattan, 2003, p. 86
Une messagerie pour signaler des délits
source : AFP, 6/12/2007, plus d'infos sur www.draguignan.maville.com
Une messagerie Internet pour permettre aux citoyens de signaler des délits vient d'être mise en place dans le Var par la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP).
Actualité | Var | www.hyeres.maville.com
Dénonciations imaginaires : faux délits, vraies sanctions
Jeudi 29 mai 2008, extraits
Difficile de les quantifier... Mais les gendarmes et policiers du Var se rendent compte au quotidien de l'importance de ces crimes et délits imaginaires, qui les mobilisent des jours voire des semaines... pour rien. Les dénonciations mensongères sont de plus en plus nombreuses dans le Var, « encombrant » un peu plus l'action des services. [...] « Il avait ainsi été dédommagé par son assurance pour le pseudo-vol et avait également encaissé l'argent de la vente. Il sera convoqué en justice pour répondre de tentative d'escroquerie et dénonciation de délit imaginaire », détaille le capitaine Christine Soubra-Buil, à la direction de la sécurité publique. « Ce type d'affaires est de plus en plus fréquent, notamment dans les affaires de divorce difficile », confirme Me Christophe Hernandez, dont le cabinet est régulièrement saisi pour étudier des dossiers parfois complexes.
En France, la délation n'a pas disparu
La Croix, 22/09/2005 20:30, extrait
Pour alerter l'opinion sur la pratique de la délation, une pièce de théâtre se joue à partir de dimanche 25 septembre à Paris. Elle sera également donnée dans des lycées et des entreprises
La lettre est arrivée un jour de mai 2004, à la mairie de Saint-Mandé, près de Paris. «Je suis fort surpris de découvrir que, depuis trois ans, des commerces communautaires ont envahi le centre-ville. (...) L’espace public de Saint-Mandé est grignoté par des communautés sectaires, arrogantes et vulgaires qui s’en emparent avec voracité en attendant le prochain morceau… la mairie peut-être ?» La missive n’était pas signée. Aujourd’hui, comme hier, la délation s’accommode mieux de l’ombre que de la lumière. Surtout, la violence des propos rappelle les heures noires de l’Occupation, durant laquelle plus de trois millions de lettres ont été envoyées dans les commissariats, les préfectures et les mairies pour rapporter les faits et gestes d’un voisin juif, d’un collègue franc-maçon ou d’une famille faisant du marché noir.
UBU AU TRIBUNAL
Quand un mari violent attaque sa femme en justice
Nouvel Obs n° 2222, semaine du 7 juin 2007, extrait
Le 22 juin prochain se tiendra au tribunal correctionnel de Dunkerque une audience inédite. Pour la première fois, la présidente d'une association d'aide aux victimes de violences conjugales et son ex-directrice partageront le banc des accusés avec une mère de famille. Son mari les assigne pour... soustraction d'enfants. Toutes trois risquent un an de prison. L'affaire commence en 2003, quand une assistante sociale demande à l'association Sedire de mettre à l'abri une femme et ses trois enfants. ...
Une assistante sociale dénonce un Sénégalais sans papiers à la police
LE MONDE | 27.06.08 | Extraits
Dans le cadre de son travail, elle dit avoir rencontré "par hasard", chez une dame dont les quatre enfants bénéficient d'une mesure de protection éducative du juge des enfants, "un individu inconnu". Elle a informé l'homme "qu'il ne pouvait rester à cette adresse, Madame B. vivant dans une situation financière et familiale fragile". Au policier, elle a précisé : "J'ai appris au hasard des discussions qu'il n'avait pas de titre de séjour et vivait de façon clandestine en France, et à la charge de Madame B." Puis elle a dressé un portrait : "C'est un individu de 22 ans, mesurant 1,80 m, portant des lunettes de vue rondes en métal, cheveux crépus très courts, toujours bien habillé, parlant un français très châtié. Il dort le matin jusqu'à 12 heures au moins et sort peu de peur d'être contrôlé par la police. Il arriverait d'Italie." A 11 h 35, B. H. n'avait "rien d'autre à ajouter" ; elle a cosigné le procès-verbal et a quitté le poste de police.
[...] Lundi 23 juin, le Sénégalais qui partageait l'appartement de madame B., en réalité son demi-frère, a comparu devant le juge des libertés du tribunal de Besançon, à la demande du préfet qui souhaitait prolonger de quinze jours son placement en centre de rétention. L'homme avait été interpellé après la dénonciation de B. H. Il est de nouveau libre aujourd'hui.
[...] Me Eolas a cherché en vain d'autres cas de dénonciation spontanée. Jusqu'à présent, c'est l'inverse qui s'est produit : des assistantes sociales ont été poursuivies pour non-dénonciation. À Belfort, en septembre 2007, l'une d'elles fut gardée à vue pendant deux heures parce qu'elle refusait de dénoncer un étranger en situation irrégulière. Le procureur avait classé l'affaire sans suite.
MONTPELLIER (AP), 24 juin 2007 - Un jeune couple de Belpech (Aude), dont les deux petites filles ont été placées dans deux familles d'accueil après une lettre de dénonciation accusant le père de pédophilie sur la plus jeune, a annoncé samedi son intention de porter plainte.
BORDEAUX (AP) - Sept ans après avoir été interné abusivement en hôpital psychiatrique, un chirurgien-dentiste de Gradignan (Gironde) vient d'obtenir réparation auprès de la cour d'appel d'Agen, a-t-on appris lundi auprès de l'intéressé. [...] Alors qu'étant alors "engagé dans une procédure de divorce conflictuelle, il s'est vu privé en raison de cette mesure d'un droit de visite et d'hébergement sur ses enfants pendant plusieurs années".
En novembre 2007, le Martine cover generator avait fait fureur
Extrait du 20h de France 2 du 14 mars 2007
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30 mai 2008
Les décisions des cours d'assises d'appel
Sur les 7 719 arrêts rendus en premier ressort par les cours d’assises de 2003 à 2005, 1 744 ont été frappés d’appel, soit un taux de près de 23 %. La fréquence des appels est la même pour les acquittés et pour les condamnés ; en revanche, les taux d'appel ne sont pas uniformes selon le type d'infraction.
L'accusé est l'auteur de l'appel principal dans 86,5 % des cas, mais l'appel incident du parquet est quasi systématique. Le ministère public est seul à faire appel dans 13,5 % des cas.
L'accusé et le ministère public ne font pas appel des mêmes décisions : le ministère public fait appel des acquittements et des peines qu'il estime trop légères. Pour le condamné, c'est sans doute plus souvent la sévérité de la peine que la décision sur la culpabilité qui motive son appel.
Les cours d’assises d’appel confirment la décision de première instance sur la culpabilité dans 92 % de leurs décisions. Ce taux moyen varie toutefois beaucoup selon le type de décision en première instance : 95 % des condamnations sont confirmées et seulement 43 % des acquittements.
A l’issue du procès en appel, plus de la moitié des 76 acquittés en première instance sont finalement condamnés : les trois quarts d'entre eux (32 personnes) sont condamnés à la prison ferme d’une durée moyenne de près de 8 ans, un quart à un emprisonnement avec sursis total.
De source www.justice.gouv.fr, un communiqué avec une étude à télécharger.
PSYCHOLOGIE
Prévenir les violences conjugales
Article paru dans l'édition du Monde du 01.03.06
Dans un entretien, Roland Coutanceau, psychiatre criminologue, prône le « devoir d'ingérence » de l'entourage
Une femme tuée par son compagnon tous les quatre jours, près d'une sur dix se déclarant victime de violences conjugales, seulement 13 % d'entre elles portant plainte : tel est le triste bilan du recensement national réalisé à la demande du ministère de la cohésion sociale (Le Monde du 10 février). Roland Coutanceau, psychiatre criminologue expert auprès des tribunaux, dirige le Centre médico-psychologique de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). Il y a ouvert en 2000 une consultation destinée aux hommes violents, puis une autre, en 2004, au siège de la Ligue française de la santé mentale (Paris). Son dernier ouvrage, Amour et violence - Le défi de l'intimité (256 p., 21,90 €), vient de paraître aux éditions Odile Jacob.
[...] Quand elles se décident enfin à parler, la plupart des victimes disent qu'elles auraient dû le faire plus tôt. Pour les y aider, il faut les convaincre que plus l'intervention d'un tiers se fera vite, moins les dégâts seront grands - pour la femme battue comme pour son couple. Ce tiers n'est pas forcément la police ou la justice. Cela peut être un beau-frère, un ami : bien souvent, il suffit qu'une personne extérieure au couple soit au courant pour que l'homme se contrôle mieux. Pour réduire le problème de la violence conjugale, la société doit avant tout encourager un droit d'ingérence intelligent de l'entourage.
[...] Pourquoi le couple, en lui-même, sécrète-t-il de la violence ? Vivre ensemble, c'est une aventure à risque à laquelle beaucoup d'entre nous sont mal préparés. Surtout quand la relation a d'abord été un amour passion, cette intense période fusionnelle durant laquelle on ne voit même plus les différences existant entre les deux partenaires.
Quand l'euphorie se termine et que le couple trouve son rythme de croisière, ces différences réapparaissent, et il faut apprendre à les gérer. Beaucoup échouent alors à trouver de bons compromis et créent des tensions inutiles par immaturité. La violence, c'est toujours une manière inadaptée de gérer les différences. C'est la difficulté de vivre de façon normale, mature et égalitaire le défi de l'intimité.
[...] Il faut le répéter : la plupart des femmes battues ont envie, dans les débuts, qu'on les aide à trouver des solutions compatibles avec leur couple. Quand on aura vraiment compris cela, la parole pourra sans doute se libérer. Celle des victimes comme celle des témoins et de l'entourage.
Extrait du n° 78 de Réalités familiales : La publicité
Les enfants et la publicité
Par Nathalie Guichard, voir sur le site de l'UNAF
[...] la publicité télévisée est souvent accusée de présenter à ses différents publics un monde idéal, fermé sur lui-même, où chacun désire les mêmes produits que son voisin. Un univers parfait, correspondant, selon Chombart de Lauwe, à une « déréalisation bien pensante qui gomme les conflits sociaux, sur-représentant les couches sociales favorisées ». La conséquence en serait une vision du monde tronquée et une grande déception de l’enfant une fois confronté à la dure réalité, éloignée des stéréotypes véhiculés par la publicité. Peu d’études, de nature transversale, se sont penchées sur ces effets potentiels. Le bain culturel que constituent les médias en général et la publicité en particulier est indéniable. Mais ce qui forge l’adulte de demain ne se limite pas aux seuls médias : l’Education et l’environnement de l’enfant ont leur rôle à jouer...
La publicité est souvent désignée pour engendrer des frustrations chez les enfants et pire encore chez les adolescents en suscitant chez eux de nombreux désirs qu’un pouvoir d’achat limité ne peut bien évidemment parfaitement satisfaire. Sans doute la publicité donne t-elle envie d’acquérir certains produits. Mais a-t-elle plus de pouvoir qu’une présentation bien orchestrée de produits dans une vitrine de magasin, que le désir de rentrer par la consommation dans un groupe de pairs identifiables par leur marque de baskets ou de jeans commune ou encore que le désir de détenir le cadeau présent dans le packaging de telle marque de céréales ?
Ouest-France, mardi 26 août 2008
« Il m'insultait, me frappait, puis m'offrait des fleurs »
Les coups, la honte, la peur. Et, enfin, la décision qui libère. Hébergées au foyer de SOS Femmes, à Nantes, Carine et Caty ont accepté de raconter comment elles sont sorties du cercle infernal des violences conjugales.
Le 3919, confronté aux « histoires lourdes » des violences conjugales
Article paru dans l'édition du Monde du 22.11.07
Le numéro national destiné aux victimes de violences conjugales a reçu plus de 25 000 appels depuis le 1er juin. « L'essentiel », selon les écoutantes, est de les accueillir avec bienveillance