« L'écriture carcérale et le discours juridique chez Jean Genet | « Our hardware runs better without windows » » |
La vie est un long fleuve tranquille
RTL info | 30 nov. 2008 | Màj 09h39
Dans la région niçoise, un couple s'est rendu compte, 14 ans après, que l'aîné de ses enfants n'était pas le sien...
Plainte
Les deux nouveau-nés avaient été inversés à la clinique
leparisien.fr | 30.11.2008, 10h50, extrait
INCROYABLE et pathétique conséquence d’un échange accidentel de nouveau-nés, survenu il y a quatorze ans, dans une maternité de Cannes : Sophie Serrano, 32 ans, mère de trois enfants pour l’état civil mais « de quatre dans son coeur », a décidé de révéler les détails du « cauchemar » qu’elle vit depuis quatre ans.
« Tout commence le 4 juillet 1994, raconte Sophie, le jour où j’ai mis au monde une petite fille, arrivée deux semaines avant terme. Elle présentait une jaunisse, un ictère du nourrisson. C’est ce qui explique que l’on a dû nous séparer, pendant plus d’une semaine, pour la soigner avec des rayons dans une pièce spécialisée. Ce problème étant résolu, nous sommes rentrées à la maison. J’ai alors eu un certain doute. Il me semblait bien qu’elle avait beaucoup plus de cheveux qu’à la naissance. Toutefois, médecin et pédiatre m’ont répondu que c’était normal. C’était des professionnels. Je leur ai fait confiance. J’ai même pensé que cela pouvait être dû à l’exposition aux rayons… »
Plus aucune question ne se pose alors pour Sophie, qui élève sa fille avec tout l’amour porté à ses autres enfants. Celle-ci est métissée, mais Sophie l’attribue à ses propres origines espagnoles.
Entre-temps, il y a quatre ans, le père de la fillette, entré en conflit avec Sophie, exige un test ADN. Coup de massue quand tombe le résultat incontestable de cet examen. Ni Sophie ni son géniteur ne peuvent être les parents de cet enfant.
Dans une petite ville du nord de la France, deux familles nombreuses, les Le Quesnoy et les Groseille, d'origines bien différentes, n'auraient jamais du se rencontrer. Mais c'était sans compter sur Josette, l'infirmière devouée du docteur Mavial, amoureuse et lasse d'attendre qu'il quitte sa femme. Dans un moment d'égarement la douce infirmière a échangé deux nouveau-nés, un Groseille (les pauvres) contre un Le Quesnoy (les riches), pour se venger de la vie et du docteur. Comprenant que Mavial ne l'épousera jamais, elle révèle le-pot-aux roses aux deux familles...
La vie est un long fleuve tranquille
Date de sortie : 03 Février 1988
Réalisé par Etienne Chatiliez
A la mort de son principal souffre-douleur, Odile, sa gouvernante, Mme Billard, veuve du colonel Edouard Billard, est secourue par ses charmants neveux. Pour Tatie Danielle, le champ de bataille s'élargit et elle va pouvoir exercer sa tyrannie sur ses neveux Billard.
Tatie Danielle
Date de sortie : 04 Avril 1990
Réalisé par Etienne Chatiliez
Deux bébés échangés dans une maternité
AP, 30/11/2008 | Mise à jour : 19:54
Deux familles ont découvert que leurs bébés avaient été échangés à la naissance dans les Alpes-Maritimes. L'inversion a eu lieu il y a quatorze ans dans une maternité de Cannes aujourd'hui fermée et n'a été découverte que dix ans plus tard, à la suite d'un test ADN.
Sophie Serrano, 32 ans, la mère d'une des fillettes âgées aujourd'hui de 14 ans, a révélé ce week-end à la presse son incroyable histoire. La jeune femme, mère biologique de trois enfants mais mère affective de quatre, déboutée par la justice en raison du délai de prescription, a expliqué à l'Associated Press "ne pas faire cela pour de l'argent" mais a dit avoir "besoin qu'on (lui) rende justice".
Sophie Serrano a tenté en vain de nouer des liens avec sa fille biologique. "On a fait connaissance, mais des différences nous séparent", dit-elle avant de reconnaître que cette affaire a en revanche "renforcé ses liens avec la fille qu'elle a élevée depuis 14 ans".
L'incroyable histoire a débuté le 4 juillet 1994, lorsque la jeune femme a accouché de son premier enfant. La fillette souffrait d'une jaunisse. Très vite, elle était séparée de sa mère et traitée durant près d'une semaine par des séances d'ultraviolets. Lorsque la petite retrouvait sa maman, cette dernière affirme avoir "eu du mal à la reconnaître". "J'ai vu qu'elle avait plus de cheveux, je l'ai signalé et on m'a expliqué que c'était l'effet des UV" raconte-t-elle. "On m'a donné une explication qui m'a rassurée, je faisais confiance à l'équipe médicale", ajoute Sophie Serrano.
Les années passent et la peau de l'enfant devient plus mate. La mère attribue dans un premier temps ce phénomène à ses propres origines espagnoles, mais le père est pris de doute.
Un conflit oppose alors Sophie Serrano et son compagnon qui émet des doutes sur sa paternité et obtient de la justice un test ADN. Les résultats montreront qu'il n'est pas le père de la fillette. Pire, la mère de l'enfant n'est pas non plus sa mère biologique.
Une enquête a permis d'identifier rapidement la vraie fille de Sophie Serrano. L'enfant montrait également des carences dans la maternité. Sophie Serrano demande aujourd'hui réparation aux anciens propriétaires de l'établissement. Mais d'un point de vue judiciaire, l'affaire est close : le délai de prescription est dépassé.