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Kerviel : « J'ai été trop loin »
Le pouvoir d'achat s'invite dans l'«agenda social»
Le Figaro, 06/02/2009 | Mise à jour : 00:47, extrait
Les aides sociales aux chômeurs seront renforcées, et «le bas de la classe moyenne» pourrait bénéficier de baisses d'impôts. Rendez-vous le 18 février. C'est la date retenue par le chef de l'Etat pour rassembler syndicats et patronat à l'Élysée et fixer le calendrier social de l'année. Mais la réunion ira bien au-delà de la simple revue d'agenda, prévue depuis longtemps. Une conséquence de la mobilisation réussie du 29 janvier : Nicolas Sarkozy promet d'«écouter les gens qui ont manifesté. Ils ont dit des choses raisonnables».
« Gott mitt uns », le Canard du 4
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.02.09 | 07h04 • Mis à jour le 06.02.09 | 08h55
Faits divers
AFFAIRE DE LA SOCIETE GENERALE
Kerviel : «J'ai été trop loin»
Le Parisien avec AFP | 06.02.2009, 07h23 | Mise à jour : 07h37, extrait
Deux semaines après ses fracassantes révélations dans le Parisien/Aujourd'hui en France, le trader Jérôme Kerviel sort à nouveau du bois. Mis en examen pour des falsifications ayant fait perdre 4,9 milliards d'euros à la Société générale, il s'est expliqué cette fois-ci sur RTL, faisant un demi-mea culpa et affirmant, avant tout ,s'être «laissé emballer par tout un système».
«Avec du recul, je me dis que je me suis laissé emballer par tout un système, je me suis laissé entraîner», explique le jeune homme de 32 ans, accusé par la justice d'avoir dissimulé à la banque des prises de position gigantesques qui ont atteint 50 milliards d'euros sur les marchés.
«Mes supérieurs mettaient de l'huile pour que ça tourne à plein régime»
«Je reconnais avoir été trop loin, avoir pris des positions importantes. Il y a une certaine déconnexion de la réalité à un moment donné. Les chiffres ne veulent plus réellement dire grand chose (...) Je me suis laissé entraîner dans une spirale autoalimentée, sur laquelle mes supérieurs mettaient de l'huile pour que ça tourne à plein régime», plaide le trader.
S'il reconnaît avoir «fait des bêtises», il explique n'avoir agi de la sorte «que parce que la banque (l') a laissé faire et (l') a encouragé»: «A aucun moment on m'a dit «stop». J'aurais bien aimé qu'on me dise «arrête tes conneries, ça va mal se passer», affirme-t-il.
Le Syndicat de la magistrature défend le juge Burgaud
LEMONDE.FR avec AFP | 05.02.09 | 16h29, extrait
Le Syndicat de la magistrature (SM), classé à gauche, a pris la défense de l'ancien juge d'instruction Fabrice Burgaud, estimant que le magistrat n'était pas le seul responsable du "désastre d'Outreau" et qu'il était la "victime expiatoire d'un système judiciaire condamnable". Pour la présidente du SM, Emmanuelle Perreux, il n'est "pas concevable de reprocher à un seul homme" la faillite d'Outreau.
La guérilla colombienne libère son dernier otage politique
LE MONDE | 06.02.09 | 08h30 • Mis à jour le 06.02.09 | 08h56, extrait
Bogota, correspondante
Douze familles attendaient Sigifredo Lopez sur le tarmac de l'aéroport de la ville de Cali jeudi 5 février : la sienne et celle de ses 11 collègues massacrés en captivité. Sixième otage colombien libéré cette semaine, Sigifredo Lopez est également un rescapé. Et un témoin très attendu. Pourquoi et comment les autres députés régionaux, enlevés en même temps que lui, ont-ils été assassinés ? Pourquoi Sigifredo a-t-il survécu et été libéré ?
Le directeur de la CIA promet l'abandon des pratiques controversées
LEMONDE.FR avec AFP | 06.02.09 | 07h47 • Mis à jour le 06.02.09 | 08h12, extrait
Leon Panetta, le directeur de la CIA désigné par Barack Obama, assure que son agence va rompre avec les pratiques controversées connues sous l'ère Bush. Exit donc comme la simulation de noyade ou le transfert de détenus vers des pays étrangers pour y être torturés. "Je pense que la simulation de noyade est de la torture et que c'est une mauvaise pratique", a-t-il affirmé. "Nous resterons attentifs à assumer nos responsabilités dans le respect de la loi et de la Constitution", a-t-il souligné.
Lors d'une audition au Congrès, jeudi 5 février, Leon Panetta a rappelé que la CIA avait vu sa réputation gravement endommagée après avoir dénoncé à tort la présence d'armes de destruction massive en Irak.
La dernière procédure en cours à Guantanamo arrêtée
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.02.09 | 06h47 • Mis à jour le 06.02.09 | 07h32, extrait
C'était le dernier procès en cours d'instruction à Guantanamo. La juge qui préside les tribunaux d'exception de Guantanamo a retiré, jeudi 5 février, les charges pesant sur le Saoudien Abd al-Rahim al-Nashiri, principal suspect de l'attentat du navire USS Cole, interrompant de fait la procédure judiciaire comme le demande Barack Obama, a indiqué le Pentagone. Cette décision désamorce le conflit entre l'armée et le président des Etats-Unis.
Cette décision était très attendue après qu'un juge militaire de Guantanamo a refusé le 29 janvier de suspendre la procédure comme le demandait l'accusation, sur requête du président Barack Obama. Dix-sept marins américains ont été tués dans l'attentat contre l'USS Cole, qui s'est produit le 12 octobre 2000 au Yémen. Outre l'attentat contre l'USS Cole, qui a fait 17 morts, le suspect était poursuivi pour celui contre le Limburg, un superpétrolier français visé en 2002 dans le golfe d'Aden. La Maison blanche a fait savoir qu'Obama recevrait vendredi des proches des victimes de l'USS Cole et des attentats du 11-Septembre pour évoquer l'avenir de Guantanamo.
Faits divers
Enlevés pendant dix ans : «Notre père, on lui doit tout»
Le Parisien | 06.02.2009, 07h00
Les deux garçons retrouvés la semaine dernière soutiennent leur père, Xavier Fortin. Ce dernier a été incarcéré pour les avoir soustrait à leur mère depuis 1998, alors qu’ils n’étaient âgés que de 6 et 7 ans.
L’affichette signalant au public les enfants disparus en France figure toujours en bonne place dans les locaux de la poste de Massat, un village de montagne au pied des contreforts des Pyrénées dont la plupart des maisons sont fermées. Sous une vitrine, les portraits de Shahi’yena et Okwari sont à la vue de tous. Ces deux enfants ont été enlevés par leur père, Xavier Fortin, il y a plus de dix ans, en décembre 1998, lors d’une séparation difficile avec leur maman, Catherine Martin, qui n’a jamais cessé de les chercher. Shahi’yena, malgré le temps, a toujours la même bouille. Okwari, lui, est moins reconnaissable. Mais cela n’a pas empêché un habitant de Massat de désigner Shahi’yena comme l’un de ces enfants disparus et d’alerter les autorités judiciaires la semaine dernière.
« Notre mère on ne la connaît pas »
C’est sur les hauteurs de Massat qu’ils vivaient en vase clos avec leur père. Dans la vallée de Bernède, perchée à 1 200 m d’altitude, en pleine forêt de hêtres, sur les pentes si redoutées des rochers de Saraillé, devenue le refuge presque inaccessible de toute une communauté de reclus volontaires rassemblés autour du hameau de Galant. Un village perdu qu’aucune carte n’indique. Ici, tous se connaissent et partagent la même philosophie de vie.
Tous sont solidaires de Xavier Fortin et montent une garde farouche autour de sa grange au toit de tôles ondulées et au confort sommaire.
« Notre mère, on ne la connaît pas. Pas encore. Notre père, on lui doit tout. Il nous a appris la vraie vie. » Shahi’yena, athlétique jeune homme, jette quelques mots avant de s’en retourner prestement. Et de dévaler en quelques sauts habiles, avec son frère, le vallon escarpé. Xavier Fortin, qui se cachait sous le nom de Michel Duchesne depuis un peu plus de deux ans dans cette vallée, s’était fait « une spécialité d’élever des animaux rares », selon l’un de ses voisins, Jean-Marc, venu nourrir les bêtes en l’absence de son ami incarcéré pour « soustraction de mineurs ». Des quatre énormes cochons noirs gascons, il n’en reste plus qu’un. « Il les a tous vendus à des éleveurs de la région car ce sont les meilleurs reproducteurs du coin », insiste avec fierté Jean-Marc. Il y a aussi des lapins béliers revendus dans une animalerie de la région. Des poules bressanes. « Dans ce conflit familial, on ne veut pas prendre parti. Mais ses fils ne méritent pas que leur père soit en prison », ajoute le voisin.
A l’entrée du chemin enneigé qui mène au hameau, une épave de camion gît, le châssis coupé en deux. Une famille vit en contrebas dans une petite bicoque. « On est tous solidaires ici », jure une jeune femme. Une autre assure Xavier de « sa sympathie indéfectible » mais conseille aux intrus de « passer leur chemin » car « ce n’est pas un site touristique ». Sur le passé connu ou pas du fugitif, personne n’ose s’aventurer. « Chacun ses affaires », résume encore le voisin. « On voyait les fils venir aux fêtes du village. Mais on les connaissait sous d’autres prénoms et ils n’ont jamais rien demandé en mairie », constate Léon-Pierre Galy, le maire de Massat. Jusqu’à lundi dernier, Shahi’yena et Okwari n’avaient jamais sollicité de papiers d’identité. Ils ont promis au procureur de le faire. Mais, jusqu’à présent, ils ont manqué tous les rendez-vous fixés par les autorités judiciaires, les repoussant à plus tard.
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LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.10.10 | 10h35 • Mis à jour le 05.10.10 | 11h08
L'ancien trader de la Société générale Jérôme Kerviel, poursuivi pour une perte record de près de cinq milliards d'euros début 2008, a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme et à payer 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts à son ancienne banque. Le tribunal correctionnel de Paris l'a déclaré coupable d'abus de confiance, faux et usage de faux et introduction frauduleuse de données dans un système informatique, les trois délits pour lesquels il était poursuivi.
"Les éléments indiqués par la défense ne permettent pas de déduire que la Société générale ait eu connaissance des activités frauduleuses de Jérôme Kerviel (...)", a déclaré le président de la 11e chambre du tribunal correctionnel, Dominique Pauthe. Selon les juges, il n'a eu aucune autorisation de sa hiérarchie pour spéculer à outrance et s'est attaché à tromper les services de contrôle de la banque et s'est situé en parfaite connaissance de cause en dehors de son mandat de trader.
La suite: http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/10/05/jerome-kerviel-coupable-d-abus-de-confiance_1420369_3234.html
Jérôme Kerviel : Mister Nobody ou le symbole d'une dérive
J.Cl. | 05.10.2010, 09h54 | Mise à jour : 10h46
Avec ses primes, dont il ne dénonçait pas, à l'époque, la maigreur par rapport aux résultats obtenus, le jeune homme s'était offert un petit chien blanc, un bichon maltais. C'est tout. Acides, certains de ses anciens collègues l'avaient surnommé Mister Nobody. Un peu vite.
Extrait de source http://www.leparisien.fr/economie/jerome-kerviel-mister-nobody-ou-le-symbole-d-une-derive-05-10-2010-1096399.php
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 05/10/2010 à 19:05
La banque ne devrait pas réclamer à Jérôme Kerviel les 5 milliards d'euros de dommages et intérêts auxquels il a été condamné.
Si Jérôme Kerviel est définitivement condamné, la Société générale ne devrait pas réclamer à son ex-trader les 5 milliards d'euros de dommages et intérêts auxquels il a été condamné.
La banque a obtenu ce qu'elle voulait: une "réparation intégrale symbolique du préjudice qu'elle a subi", explique Pascale Robert Diard sur son blog Chroniques judiciaires.
La SG devrait, en revanche, d'après deux de ses conseils, "chercher à récupérer tous les gains que Jérôme Kerviel pourrait tirer de cette affaire" - droits d'auteur et ceux provenant d'une éventuelle adaptation cinématographique, ajoute Pascale Robert Diard.
De source http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/la-societe-generale-ne-reclamera-pas-a-kerviel-les-5-milliards-d-euros_925298.html
lefigaro.fr, 06/10/2010 | Mise à jour : 08:29
Interviewé ce matin par téléphone sur Europe1, l'ex-trader condamné hier à cinq ans de prison - dont trois ferme - et au remboursement de 4,9 milliards d'euros à la Société générale, a de nouveau affirmé qu'il n'était "pas seul dans ce bateau-là". "J'ai reconnu ma part de responsabilité", a-t-il dit, mais "mes supérieurs étaient au courant de ce que je faisais".
Estimant qu'il n'a pas su, au cours du procès, "éclairer le tribunal" et apporter la preuve de ce qu'il avance, il annonce qu'il va "se remettre" à son dossier pénal avec son avocat, pour préparer son appel.
D'ici-là, a-t-il précisé, il va continuer à travailler. Au cours du procès, son emploi réduit à mi-temps lui procurait un salaire mensuel de 900 euros, a-t-il déclaré. Son avocat, Me Olivier Metzner, qui participait à l'interview, a annoncé qu'il le défendrait gratuitement en appel.
AFP, 06/10/2010 | Mise à jour : 11:57
Marine Le Pen, vice-présidente du FN, a fait un "parallèle" aujourd'hui sur RFI entre la sévérité de la condamnation de Jérôme Kerviel et le "non lieu requis" en faveur de Jacques Chirac dans l'affaire des emplois présumés fictifs à la Ville de Paris"
Interrogée sur la condamnation de l'ex-trader de la Société générale à 5 ans de prison dont 3 ferme et 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts, Marine Le Pen a déclaré : "Je le mets bien sûr en parallèle avec le non lieu requis dans l'affaire Jacques Chirac".
"La multiplication des signaux qui sont lancés démontre ce que le FN dénonce depuis déjà longtemps, à savoir qu'il y a un certain nombre de gens qui sont préservés parce qu'ils font partie de l'hyper-classe, de l'élite, et qu'il est hors de question de les mettre en cause, alors que d'autres servent de boucs-émissaires", a-t-elle ajouté.
Le parquet de Nanterre a requis lundi un non-lieu en faveur de Jacques Chirac dans l'enquête sur des emplois présumés de complaisance à la ville de Paris au bénéfice du RPR, estimant qu'"aucun élément ne remettait en cause la bonne foi" de l'ancien président et maire de Paris.
Kerviel, le prix de la surmédiatisation
Par Europe1.fr (avec Sébastien Krebs)
Publié le 6 octobre 2010 à 21h21
Mis à jour le 6 octobre 2010 à 21h58
L’erreur stratégique de Jérôme Kerviel pourrait être d’avoir été trop présent médiatiquement.
Jérôme Kerviel aurait-il dû se faire plus discret dans les médias ? C’est en tout cas ce que pensent les juges, qui reprochent à l’ancien trader, condamné mardi à trois ans de prison ferme et 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêt, sa surmédiatisation avant le procès.
Un mois avant l’ouverture de son procès, Jérôme Kerviel a sorti le livre L'Engrenage, avant d’apparaître dans de très nombreux médias. Un changement d’attitude soudain, alors qu’il avait choisi le silence médiatique depuis janvier 2008, lorsque la fraude dont il a été reconnu coupable a été rendue publique.
"Moi j’ai dit à Jérôme Kerviel qu’il prenait un risque en sortant son livre. Le choix a été fait, dont acte, je l'ai accepté. Je lui ai ensuite dit que je voulais une stratégie de communication très light, Ouest France, parce que c’est sa région, une radio et un 20 Heures. Or il y a eu le boomerang médiatique… et tout ça est parti dans tous les sens", a déclaré Patricia Chapelotte, sa conseillère en communication, interrogée par Europe 1.
La suite, ainsi qu'un son: http://www.europe1.fr/France/Kerviel-le-prix-de-la-surmediatisation-284087/
Ces 4,9 milliards d'euros auront fait couler beaucoup d'encre. "Absurde", "déraisonnable", "unilatéral", "injuste", peut-on lire un peu partout dans la presse et sur Internet, à la suite du jugement rendu mardi contre Jérôme Kerviel. Editorialistes, bloggeurs, internautes et même hommes politiques, n'ont pas mâché leur mot à l'égard de cette condamnation qui blanchit la Société Général, et accable l'ancien trader, condamné à verser 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts à la banque, nullement inquiétée alors qu'elle a fauté par un système de contrôle défaillant . " Le lampiste de la crise financière supporte seul ou presque l'opprobre encouru par les démiurges de l'économie-casino", dénonce par exemple Laurent Joffrin dans Libération.
[...] "D'une manière générale, il est très bon pour la Société Générale d'avoir été disculpée par la justice. Mais le montant des dommages réclamés à Kerviel rend cette décision tellement surréaliste pour la plupart des Français qu'au final cela va brouiller le message des juges", estime ainsi Arnaud Dupuy-Casteres, directeur général de Vae Solis, spécialisé dans la communication de crise.
Cette décision qui aurait pu redorer l'image de la banque pourrait même la détériorer. Ce jugement sans nuance favorise aussi les amalgames qui collent aux marchés financiers, explique d'ailleurs à l'AFP Pierre-Antoine Dusoulier, président de Saxo Banque France et ancien trader.
Extraits de source http://www.lexpress.fr/actualite/economie/kerviel-ces-5-milliards-qui-se-retournent-contre-la-societe-generale_925672.html
La banque devra tout de même patienter avant d'ouvrir toute négociation. Jérôme Kerviel, «abattu» mais pas vaincu, prépare maintenant son procès en appel. Aucun accord ne peut donc être conclu d'ici là entre les deux parties. Son avocat, Olivier Metzner, qui a entamé la procédure au lendemain du verdict, a fait savoir que son client ne négociera pas avec la Société Générale. «Quand on ne réclame pas une somme, on ne se présente pas devant un tribunal pour demander une condamnation à cette somme. C'est une reculade, une incohérence absolue», a-t-il souligné sur RTL.
De source http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-avocat-de-kerviel-refuse-de-negocier-les-dommages-avec-la-societe-generale-06-10-2010-1098228.php
Le Télégramme - Il y a 1 heure
Un dispositif fiscal aurait permis à la Société Générale de récupérer 1,7milliard d'euros sur les 4,9 milliards perdus dans l'affaire Kerviel et réclamés à l'ancien trader bigouden ! La fiscalité des sociétés leur permet de bénéficier, en cas de pertes ...
Affaire Kerviel: la Société Générale a récupéré 1,7 milliard d'euros AFP
Affaire Kerviel : la Société Générale déjà indemnisée de 1,6 ... Metro France
leJDD.fr - Le Point - France Info
AFP
10/10/2010 | Mise à jour : 13:17, extraits
Les avocats vedettes de Jérôme Kerviel et de la Société Générale ont ferraillé ce week-end par radios interposées sur les milliards perdus et en partie récupérés en déductions d'impôts par la banque, les mots "scandaleux" ou "mensonger" fusant comme au prétoire. La bataille a été relancée hier, lorsque la radio Europe 1 a révélé que la banque avait récupéré 1,7 milliard d'euros sur les 4,9 milliards perdus en 2008 dans l'affaire Kerviel, grâce à un dispositif fiscal permettant aux sociétés de bénéficier d'une déduction d'impôts en cas de pertes exceptionnelles.