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A Vesoul : « c'est de l'holocauste ! »
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VESOUL (AFP), 11 novembre 2005 - Quatre hommes ont comparu devant le tribunal de grande instance de Vesoul pour la revente de plusieurs milliers de grenouilles à des restaurateurs et des particuliers de la région.
Les quatre hommes, un père, son fils et deux de leur amis étaient accusés d'avoir pêché plusieurs milliers de batraciens dans la région des "Mille-Etangs" dans les Vosges saônoises entre 2002 et 2004. Repérés par un garde de l'Office national des forêt, ils avaient été placés sur écoute de février à mai 2004 avant de faire l'objet de perquisitions qui ont abouti à la saisie de 65 nasses à grenouilles (pièges) et à leur mise en examen.
Le principal prévenu, Jacques Aubry, a reconnu jeudi à l'audience avoir pêché entre 8.500 et 10.000 grenouilles qu'il revendait entre 23 et 32 centimes d'euros l'unité selon qu'elles étaient dépouillées ou non.
"Aller pêcher des grenouilles, c'est mieux que de brûler des voitures", s'est-il défendu à la barre. Les trois autres prévenus ont nié les faits.
"Ce n'est pas de la pêche, c'est de l'holocauste!", a répondu le substitut du procureur de la République de Vesoul Lionel Pascal.
Le bâtonnier, Me Lassus-Philippe, qui défendait le principal prévenu, a fait valoir qu'"il n'y aurait pas de pêcheurs de grenouilles s'il n'y avait pas de restaurateurs, et pas de restaurateurs, sans consommateurs." "C'est donc nous qui, par notre comportement alimentaire, sommes responsables", a-t-il conclu.
Le parquet a requis des amendes comprises entre 2.000 et 3.000 euros avec sursis à l'encontre des quatre prévenus ainsi que la confiscation de leur matériel.
L'affaire a été mise en délibéré au 15 décembre.
Adoption: la réforme en mars ?
AFP, 06/02/2009 | Mise à jour : 13:58
La secrétaire d'Etat à la famille Nadine Morano a "espéré" aujourd'hui pouvoir faire passer en mars au Parlement la réforme du code civil qui doit faciliter l'adoption nationale, a-t-elle indiqué à l'issue de la première réunion à Matignon du comité interministériel pour l'adoption.
Mme Morano a rappelé que le nombre annuel des adoptions était inférieur à 4.000 - dont 80% d'enfants venant de l'étranger - pour 28.000 familles disposant d'un agrément. Dans le cadre du plan d'action du gouvernement présenté fin août 2008, une réforme de l'article 350 du code civil doit intervenir pour rendre plus facile l'adoption nationale.