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Un ado poursuivi pour le viol de sa soeur
AFP Mis à jour le 11/08/2012 à 17:40 | publié le 11/08/2012 à 17:18
Un adolescent de 16 ans a été mis en examen vendredi à Angoulême pour des agressions sexuelles sur sa petite soeur, âgée de 8 à 10 ans au moment des faits, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Le mineur a reconnu les faits qui, en dépit de témoignages flous, se seraient déroulés entre fin 2008 et mi-2011, au domicile où sa mère vivait avec quatre enfants issus d'unions distinctes, dans un quartier populaire d'Angoulême, a indiqué le parquet local.
Le mis en examen a expliqué au juge des enfants avoir été lui-même victimed'agressions sexuelles de la part de camarades lorsqu'il était en internat, les années précédant les faits, a-t-on précisé de même source à l'AFP, confirmant une information du quotidien La Charente libre.
L'alerte concernant la fillette avait été donnée par les services d'aide sociale à l'enfance, qui suivaient la famille, à présent domiciliée à La Couronne, dans la grande banlieue d'Angoulême.
Le jeune homme, qui nie le viol, a été mis en examen pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec sa soeur, et confié à un foyer de placement pour la jeunesse, hors du département de la Charente.
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Taubira évoque un sondage non-publié
AFP Mis à jour le 06/10/2012 à 17:08 | publié le 06/10/2012 à 17:05
Christiane Taubira a dit aujourd'hui qu'elle voulait "partir à la reconquête de l'opinion" concernant la prison et les sanctions pénales, en s'affirmant "optimiste" au vu d'un sondage commandé mais non publié par ses prédécesseurs à la Chancellerie, dont elle a révélé l'existence.
"Je vais vous donner un vrai scoop", a déclaré la ministre de la Justice lors d'un colloque organisé au Sénat sur le thème "Pour en finir avec la primauté de l'emprisonnement en matière correctionnelle: la contrainte pénale communautaire".
Elle a dit avoir "découvert, il y a quelques jours", qu'une étude avait été "commanditée par le ministère de la Justice" et réalisée par l'institut Ipsos auprès de 3.000 personnes.
"77% de ces personnes considèrent que la prison ne permet pas de lutter contre la récidive ni de la prévenir, et 64% estiment que les aménagements de peine constituent un levier important pour éviter la récidive", a-t-elle affirmé. "Cette étude n'a pas été publiée", pas plus que "le numéro du magazine de la Chancellerie" qui devait y être consacré, a-t-elle ajouté. Son entourage a précisé que ce sondage avait été réalisé en 2009, à l'appui d'une étude finalisée en 2011.
La Chancellerie a publié le mois dernier une circulaire de politique pénale destinée à rompre avec le "tout carcéral", notamment en encourageant les aménagements de peine. La ministre a également lancé une "conférence de consensus" sur la prévention de la récidive, visant à rechercher des "réponses pénales efficaces".
"Je souhaite un consensus qui nous permette de partir à la reconquête de l'opinion publique, qui a été fortement endoctrinée, qu'on a convaincue que la petite délinquance, c'était juste des crimes en miniature et que la prévention c'était d'enfermer le plus longtemps et le plus sévèrement possible", a déclaré la ministre.
Or, le sondage resté dans les tiroirs de la Chancellerie prouve, selon Christiane Taubira, que cette opinion publique "reste lucide" et ne dit pas forcément à propos des délinquants: "qu'on les mette tous en prison!". "Cela me conforte dans l'idée que dans ce pays (...) il y a des fondamentaux que même un ou deux quinquennats n'arrivent pas à démolir", a-t-elle commenté.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/06/97001-20121006FILWWW00376-taubira-evoque-un-sondage-non-publie.php