« Grogne des médecins : « Je n'ai pas l'impression de voler mon salaire » | Soutien aux prisonniers basques » |
Une Espagnole met en vente ses organes
NDLR : Encore un #JoyeuxDivorce #LOL
LE FLASH > Actualité
Une Espagnole met en vente ses organes
AFP Publié le 11/11/2012 à 20:55
Une chômeuse espagnole, âgée de 44 ans, a annoncé aujourd'hui proposer à la vente tous les organes qui ne seraient pas indispensables à sa survie pour se payer un logement pour elle et sa fille. "J'ai d'abord mis en vente un rein, maintenant je propose aussi les cornées de mes yeux, un de mes poumons, un morceau de mon foie... Je vends n'importe quel organe de mon corps à qui peut le payer, et je fais cela parce que je suis tout simplement désespérée", a déclaré la quadragénaire dans une interview filmée et diffusée dimanche sur le site internet du quotidien El Mundo.
"J'ai besoin d'un logement (...) pour y installer mon foyer, dans un endroit digne", a-t-elle déclaré en indiquant être sans travail et souffrir d'une incapacité à 66% à cause des mauvais traitements que lui a fait subir l'homme avec qui elle a vécu pendant 18 ans et qui veut maintenant la faire expulser de la maison où elle vit avec sa fille. "J'ai reçu un préavis d'expulsion pour ma fille et moi. Nous n'avons pas de famille, nous ne savons pas où aller", a expliqué la quadragénaire.
En vente depuis deux semaines
Selon El Mundo, la femme a publié il y a deux semaines une annonce sur Internet pour proposer ses organes à la vente. "Je n'ai pas d'autre moyen pour essayer de sauver ma vie et celle de ma fille. Si avec le temps qu'il me reste à vivre je peux ainsi donner à ma fille la force qui lui permette de sortir de cette situation, bien sûr, je vends mes organes", a déclaré la quadragénaire en indiquant ne pas avoir fixé de prix.
D'après le quotidien espagnol, la femme n'a pas reçu d'offre pour ses organes, mais a déjà pris contact avec un médecin à Melilla (enclave espagnole sur la côte marocaine) dans la perspective d'un éventuel prélèvement. "En Espagne, il est pratiquement impossible de faire un prélèvement d'organe suivi d'une transplantation sans que les autorités compétentes ne soient au courant", assure le journal, qui précise que la quadragénaire encourrait dans ce cas une peine de 12 ans de prison pour trafic d'organes.