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Meurtre d'Agnès : « si l'accusé n'avait pas été libéré, elle serait vivante »
NDLR : On va nous reparler de Chambon... sujet qui avait ému jusqu'à gauche. « Toutes les instances qui sont en charge des différentes étapes qui ont mené à cette atrocité ont déclaré que finalement, tout s'était passé dans des conditions normales ». Comme pour Marina, je suppose, et comme aux Pavillons sous bois, etc
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Meurtre d'Agnès : «Si l'accusé n'avait pas été libéré, elle serait vivante»
Le Parisien | Publié le 08.06.2013, 19h17 | Mise à jour : 20h01
Alors que le procès du meurtrier présumé d'Agnès, la collégienne violée et tuée en 2011 au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), s'ouvre le 18 juin prochain, la famille de la victime et son avocat dénoncent «un dysfonctionnement de l'institution judiciaire» qui ont mené au drame.
Lors d'une conférence de presse samedi, Me Francis Szpiner, l'avocat de la famille, a estimé que «si la justice n'avait pas libéré une première fois l'accusé, il serait en prison et leur fille serait vivante». En effet, un an plus tôt, les parents du meurtrier présumé, Mathieu, âgé de 17 ans au moment des faits, avaient convaincu le collège-lycée Cévenol d'accepter leur fils comme élève. Or, ce dernier venait d'effectuer quatre mois de détention provisoire pour un viol sur une mineure dans le Gard. Un fait pour lequel il sera également jugé le 18 juin.
«Toutes les instances qui sont en charge des différentes étapes qui ont mené à cette atrocité ont déclaré que finalement, tout s'était passé dans des conditions normales», a dénoncé devant la presse le père d'Agnès, Frédéric Marin, entouré des grands-parents de l'adolescente, Armel et Solange Marin. «Vous mettez votre enfant dans un établissement sous contrat, il se trouve confronté à un individu qui a déjà violé sous la menace d'une arme, selon un scénario exactement identique. Comment en est-on arrivé à conclure que cet individu était sans danger?», s'est-il encore interrogé.
Le père d'Agnès a aussi expliqué se trouver «face à un environnement de bonnes intentions. Vous avez un enfant, vous attendez un peu plus que des bonnes intentions, vous attendez des mesures qui assurent (sa) sécurité» a-t-il déploré.
La famille d'Agnès demande une peine de sûreté exemplaire
Frédéric Marin demande une «peine de sûreté qui soit exemplaire». Lors du procès qui se déroulera du 18 au 28 juin devant la cour d'assises des mineurs de Haute-Loire, la famille de la victime demandera la levée du huis clos.
Agnès Marin, 13 ans, avait été violée et tuée le 16 novembre 2011 par un élève de première de l'établissement dans lequel elle était interne. Le corps calciné de l'adolescente avait été retrouvé sur les indications du meurtrier présumé.
LeParisien.fr avec l'AFP
17 commentaires
6/6/13
Le 6 juin, la justice a débouté deux associations qui avaient assigné l’État pour « faute lourde » après le décès par maltraitance d’une fillette de 8 ans, dont le cas avait pourtant été signalé au parquet.
Jeudi 6 juin, »Innocence en danger » et « Enfance et partage », deux associations qui avaient assigné l’État pour « faute lourde » après le décès par maltraitance de Marina, 8 ans, en août 2009 ont été déboutées par le tribunal d’instance du 13e arrondissement de Paris. Selon les juges, il ne saurait être question de faute lourde concernant les agissements du parquet des mineurs du Mans et des gendarmes.
« Innocence en danger » avait, en particulier, fait valoir que les gendarmes n’avaient pas entendu la directrice de l’école de Marina, pourtant à l’origine du signalement de suspicion de maltraitance, ni ses institutrices ayant dénoncé des lésions multiples sur le corps de la petite fille. Après sa mort, sous les coups répétés de ses parents, ces derniers avaient été condamnés en 2012 à trente ans de réclusion criminelle pour actes de torture et barbarie.
Incompréhension et colère
Pour Me Pierre-Olivier Sur, l’avocat de l’association, sans de multiples défaillances dans le suivi de l’affaire, « Marina ne serait pas morte ». Selon lui, la justice continue donc « d’avancer les yeux bandés » en matière de protection de l’enfance, ce qui est « très grave ». Il estime que le 6 juin, « un juge civil n’a pas voulu sanctionner un juge pénal » dans un réflexe corporatiste.
Un colloque le 14 juin
De son côté, Christiane Ruel, présidente d’ « Enfance et partage » a exprimé « colère et tristesse ». Elle a expliqué que « compte tenu des dysfonctionnements en cascade dans l’affaire Marina, c’était l’affaire de trop » et regretté que « les autorités ne veuillent pas le reconnaître ». La responsable associative espère néanmoins que ce drame emblématique « fera bouger les choses ».
« L’opinion publique a été secouée », constate-t-elle, en rappelant que « deux enfants meurent chaque jour de maltraitance en France ». Christiane Ruel compte, en particulier, sur les répercussions et les enseignements du colloque du 14 juin au Sénat qui sera consacré aux « violences faites aux enfants », sous l’impulsion du sénateur (PS, Isère) André Vallini.
MARINE LAMOUREUX
De source http://www.la-croix.com/Actualite/France/L-Etat-n-a-pas-ete-condamne-dans-l-affaire-Marina-2013-06-06-969734
Service minimum :-) #Chambon #presse 2/2 pic.twitter.com/4Ojea4lN4P
— Bruno Kant (@bkant) June 21, 2013
Si vous cherchez un journal #Chambon voyez La Montagne, l'édition de Haute Loire pic.twitter.com/EqhvWjHrED
— Bruno Kant (@bkant) June 21, 2013
Vraiment mieux, les 2 grandes pages de la Montagne, rien à voir avec le Parisien ou autres :-) pic.twitter.com/kcpCmCvWxm
— Bruno Kant (@bkant) June 21, 2013
Un beau papier sur #Chambon complèterait bien le Monde du 13 février dernier pic.twitter.com/yKK1WntmkL
— Bruno Kant (@bkant) June 21, 2013
Ce que je lis dans la Montagne n'est finalement pas très différent de ce j'ai déjà pu publier :-) pic.twitter.com/PRo1HTUdkq
— Bruno Kant (@bkant) June 21, 2013
@pierrecortese Pas d'accord. @lamontagne_fr fait un travail intéressant. Voyez Le procès/Des pistes de réflexions: http://t.co/FYc4hjJ3wu
— Bruno Kant (@bkant) June 22, 2013
Maxi ne claque pas seulement dans #masculinisme, le n°1391 détonne aussi dans #Chambon pic.twitter.com/I7m1EHZ9Sg
— Bruno Kant (@bkant) June 25, 2013
Matthieu, 19 ans, est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d'#Agnès, en 2011 à Chambon-... http://t.co/rSxRhugn5f
— francetv info (@francetvinfo) June 28, 2013
Et indécents, les applaudissements du public #Agnes
— pascale.robert-diard (@robert_diard) June 28, 2013
Le meurtrier d'Agnès condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
Le Monde.fr avec AFP | 28.06.2013 à 21h20 • Mis à jour le 28.06.2013 à 21h43
La cour d'assises des mineurs de Haute-Loire a condamné vendredi 28 juin dans la soirée Matthieu, 19 ans, à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et l'assassinat en 2011 d'Agnès, 13 ans, et pour le viol d'une autre jeune fille de 16 ans, un an plus tôt. L'avocate générale, Jeanne-Marie Vermeulin, avait requis une peine de trente ans de réclusion criminelle avec injonction de soins "sans limitation de durée", ainsi que la rétention de sûreté en fin de peine "si cela s'av[érait] nécessaire".
L'avocate générale avait aussi qualifié la personnalité de Matthieu d'"ultradangereuse" lors de son réquisitoire, estimant que le jeune homme était responsable de ses actes, se montrant pessimiste sur ses chances "d'amélioration".
Fait inédit, il s'agit de la première condamnation à perpétuité d'un mineur au moment des faits depuis la condamnation de Patrick Dils, le 27 janvier 1989, pour un double meurtre. Patrick Dils avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par délibération spéciale de la cour d'assises des mineurs de la Moselle, l'excluant du bénéfice de l'excuse atténuante de minorité, bien qu'âgé de 16 ans lors des faits.
L'avocate générale, Jeanne-Marie Vermeulin, a aussi écarté vendredi lors de son réquisitoire l'excuse de minorité qui limitait la peine encourue à vingt ans pour Matthieu.
De source http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/28/le-meurtrier-d-agnes-condamne-a-la-reclusion-criminelle-a-perpetuite_3438832_3224.html#ens_id=3438729&xtor=RSS-3208?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed
Meurtre d'Agnès Marin : Matthieu condamné à perpétuité
Matthieu a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre d'Agnès Marin. Le jeune homme âgé de 19 ans était jugé devant les assises des mineurs de Haute-Loire pour l'assassinat et le viol d'Agnès, la collégienne de 13 ans retrouvée calcinée en novembre 2011 au Chambon-sur-Lignon. Il était également jugé pour le viol, un an plus tôt, d'une mineure dans le Gard.
L'avocate générale, Jeanne-Marie Vermeulin, avait requis une peine de 30 ans de réclusion criminelle avec injonction de soins "sans limitation de durée", ainsi que la rétention de sûreté en fin de peine "si cela s'avère nécessaire". Ce drame avait suscité un profond émoi en France et déclenché une vive polémique sur l'évaluation de la dangerosité et le suivi judiciaire des délinquants sexuels.
De source http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Meurtre-d-Agnes-Marin-Matthieu-condamne-a-perpetuite-616135
#Mouahaha oui, c'est ça, Mathieu était curable, réadaptable! Perpet! #Chambon cc @robert_diard pic.twitter.com/bLdmUflD5T
— Bruno Kant (@bkant) June 28, 2013
Les parents de Matthieu, visiblement sonnés par le verdict, sont sortis sans un mot de la salle d'audience et ses deux avocates n'ont fait aucune déclaration notamment sur leur intention ou non de faire appel.
"TRAITS PERVERS TRÈS ACTIFS ET EFFRAYANTS"
Durant tout le procès, la personnalité de l'accusé a été au centre des débats. Qui est Matthieu ? Est-ce le garçon jugé non dangereux par un psychiatre montpelliérain après le viol de Julie? Sur la foi notamment de cette expertise, après quatre mois de détention provisoire, il avait été jugé apte à devenir interne au collège-lycée Cévenol au Chambon-sur-Lignon, où il a rencontré Agnès. Ou est-ce un adolescent bien plus inquiétant qui a su s'engouffrer dans toutes les failles du suivi judiciaire, psychiatrique et psychologique dont il faisait l'objet ? Sur ce point, Mme Vermeulin avait appelé à se "fonder essentiellement sur l'avis des experts", décrivant un être aux "traits pervers très actifs et effrayants" et soulignant sa "volonté d'emprise destructrice sur ses victimes". Détaillant les "carences et manquements" de son suivi après le premier viol, à commencer par une remise en liberté "mal préparée", elle a déploré: "C'est une sorte de tapis rouge qu'on a déroulé devant lui". Son inscription au collège-lycée Cévenol du Chambon-sur-Lignon a été "une insulte au bon sens" a-t-elle encore relevé : "C'était l'établissement le moins adapté possible au cas de Matthieu".
Le meurtrier d'Agnès condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
Le Monde.fr avec AFP | 28.06.2013 à 21h20 • Mis à jour le 29.06.2013 à 00h26
Extrait de source http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/28/le-meurtrier-d-agnes-condamne-a-la-reclusion-criminelle-a-perpetuite_3438832_3224.html
Société | Faits divers | 29/06/2013 - 11:48
Meurtre d'Agnès : Matthieu va faire appel
Les avocates de Matthieu, 19 ans, condamné vendredi soir à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises des mineurs de Haute-Loire pour l'assassinat d'Agnès Marin, ont annoncé samedi leur décision de faire appel du verdict. "Les avocats de la défense, Me Isabelle Mimran et Me Joëlle Diez, font appel de la décision rendue hier (vendredi) par la cour d'assises des mineurs du Puy-en-Velay à l'encontre de Matthieu, s'agissant de la peine la plus lourde pouvant être prononcée et l'excuse de minorité ayant été levée", ont-elles annoncé dans un communiqué samedi matin.
De source http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Meurtre-d-Agnes-Matthieu-va-faire-appel-616172