« Les Femen envisagent de porter plainte | L'épouse du prof parti avec une élève veut divorcer » |
Me Berton : « le viol de 4 femmes coûtait 340 euros »
NDLR : Avec le témoignage paru dans Maxi n° 1391, « à peine sorti de prison, cet homme a fait une autre victime ! », encore une histoire qui détonne dans celle du Chambon ou du meurtre d'agnès... « si l'accusé n'avait pas été libéré, elle serait vivante ». « Si l'on avait fait cette expertise [NDLR : ADN, à Rennes], on aurait pu permettre à trois victimes successives de ne pas êtres violées », affirme Me Berton. Tout le monde sait bien que avec des si, on referait le monde. Si la police m'avait mieux reçu, en janvier 2005, si j'avais alors pu déposer une plainte plutôt qu'une simple main courante, mon récit serait aujourd'hui également un poil différent ; le parquet de Nanterre l'aurait ensuite ignorée ou classée, comme toutes les autres plaintes que j'ai formulées. Je note que le Cévenol est maintenant en sursis jusqu'en mai prochain. A l'époque, en 2005, l'OSE France parraissait déjà devoir faire des efforts, pour ne pas avoir à se redresser ; si j'avais été mieux reçu par la police et par le TGI de Nanterre, entre l'été 2004 et la fin 2005, les comptes de cette association auraient-ils pu brutalement plonger dans le rouge, comme ceux du Cévenole ? J'en rediscuterais peut-être, un jour, avec Jean-François Guthmann. Dans Ouest-France, le procureur de Rennes, Thierry Pocquet, répond à Me Berton : les choix qui ont été faits ne résultent « nullement de préoccupations financières ».
Société | Faits divers | 28/06/2013 - 08:10, le JDD
Me Berton : "le viol de 4 femmes coûtait 340 euros"
L'avocat Franck Berton s'est emporté vendredi matin contre la justice, qui a fini par procéder à une expertise ADN sur les sous-vêtements d'une femme violée six mois après l'agression, ce qui aurait permis à l'agresseur présumé - retrouvé en prison - d'avoir commis d'autres viols.
"Aucune expertise ADN n'a été faite parce que ça coûte cher : 340 euros. A priori le parquet n'a pas validé la dépense auprès des services de police qui avaient l'intention de le faire. La conséquence est catastrophique puisqu'a priori, l'auteur du viol de ma cliente a perpétré trois autres viols dans les semaines qui ont suivi", a expliqué le célèbre avocat sur Europe ;1. "Si l'on avait fait cette expertise, on aurait pu permettre à trois victimes successives de ne pas êtres violées, et notamment la dernière, laissée pour morte dans une benne à ordures. C'est quand même très choquant. L'agression de quatre jeunes femmes coûtait 340 euros, et on a estimé que c'était trop cher", a-t-il conclu.
Dans Ouest-France, le procureur de Rennes, Thierry Pocquet, se défend. "Compte tenu du déroulement des faits, les chances de trouver un ADN masculin sur la culotte apparaissaient infimes. Les choix qui ont été faits résultent d'une recherche d'efficacité dans les investigations, et nullement de préoccupations financières", a-t-il dit.