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J'aime toujours autant lire du Barella
L'idée de la lampe de poche judiciaire, c'était lui, en octobre 2006. L'idée des piles vides et des bougies soufflées, c'était la mienne ; mais il faudrait un jour arriver à le démontrer... « L'Europe de l'électricité en panne », plongée dans le noir, un phénomène alors illustré par une magnifique caricature, une bougie et des étoiles, c'était tout aussi improbable et drôle. Par le passé, je rigolais déjà beaucoup en lisant du Barella et des journaux, alors que notre chantre actuel était encore à l'Intérieur. Le 30 juin 2006, je publiais ceci dans mon ancien blog ; un extraits, notre chantre pourrait peut-être faire déterrer la pièce jointe, je crois qu'elle plairait à Rachida Dati :
J'avais rendez-vous à 18h00, en sortant de chez moi je trouvais « Journal d'une justice en miettes » de Barella dans ma boite aux lettres. Nous étions plusieurs personnes à avoir rendez-vous à 18h00 ce qui a suscité quelques tensions dans le hall d'attente. Au moment même de ces tensions, je lisais « la crise, c'est aussi celle de la police qui parfois se rêve dans la toute puissance... » J'ai souri puis j'ai attendu mon tour.
Bagneux, le 30 juin 2006
Recommandé A.R. 1423 9150 9FR
Monsieur le Ministre de l’Intérieur, Veuillez trouver à la suite copie d’un article de mon blog publié ce jour, au retour du commissariat de police du quartier. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre de l’Interieur, mes salutations les plus respectueuses.
Il y a peu, j'ai fait appel. J'attends toujours. Aujourd'hui, c'est encore Barella qui me fait le plus rire. D'abord parce que je me demande encore une fois pourquoi le substitut Felicis m'avait fait l'honneur de sa présence, fin mai 2008, ce pour ne même pas répondre aux caméras des journalistes qui me suivaient à cette audience, chez le juge pour enfant de Nanterre. Une créature comme ça, ça se déplace pour se taire ? Ensuite, parce que Barella nous parle à son tour, dès aujourd'hui, d'un grand spectacle, ou des jeux du cirque, ce avant même la toute prochaine réforme.
Le Monde du 2 octobre
Il y a longtemps déjà, Lulu (ou Jérome le Huec, pour les moins intimes) nous parlait aussi des jeux du cirque. J'avais peu après publié un billet en l'illustrant par la photo d'une roulotte du cirque Grüss et d'une remorque d'accessoires. Au cours de ces derniers mois, on nous a beaucoup parlé de suicides en milieu carcéral. Mais je crois qu'on oublié trop souvent que la justice rendue par ces humains si supérieurs aux autres, c'est aussi fréquemment une grande loterie à laquelle la créature inférieure perd à tous les coups, qu'elle soit coupable ou non. Pour preuve, très certainement, ce récent avis de la Cour des comptes selon lequel la protection de l'enfance est « insuffisante ».
Mais bizarrement, en décembre 2008, à ce loto judiciaire ou ce jeu de la roulette russe, c'est, entre autres, le juge Xavier Serrier qui a perdu, quoi que martèleront encore quelques pitres en robes, s'en remettant à des bouffons en blouses, à des sociaux respectueux, au pasteur ainsi qu'à sa soeur, le corbeau de l'histoire. Car je crois que les pros mettront encore un certain temps à le reconnaitre. Faudrait-il d'abord que je m'exprime plus sérieusement ? Je pense que j'en ai durablement vexé quelques uns et que ce billet du 30 septembre n'a fait qu'en ajouter, ils ne le commenteront jamais.
Je finis par aimer aussi cette Valse avec les loups, ils perdent. There's nothing to do and there's nothing to say...
De mon ancien blog, aspiré par archive.org, un article du 10 juin 2006
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Le Figaro, 15/11/2009 | Mise à jour : 22:31, extrait
Invitée du «Grand Jury RTL-le Figaro-LCI», Michèle Alliot-Marie a expliqué quil serait «logique» de supprimer le délit punissant la violation du secret de l'instruction.
Il faut arrêter de voir la réforme du Code de procédure pénale par «le petit bout de la lorgnette». Invitée hier du «Grand Jury RTL-le Figaro-LCI », la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, s'est employée à remettre en perspective l'ensemble des modifications envisagées dans cette réforme qui sera présentée fin janvier 2010. Le secret de l'instruction va disparaître puisque celle-ci n'existera plus dans sa forme actuelle. La réforme de la procédure pénale en préparation va rendre «un peu inutile» ce secret et il serait «logique» de supprimer le délit punissant sa violation, a déclaré le garde des Sceaux. Les magistrats, tout comme les enquêteurs seront, eux, toujours soumis au secret professionnel.