« Revue de presse | Un petit mot peut tuer » |
Valse avec les loups
Certains ne doutent de rien, ils s’en vont au front comme en 14, la fleur au fusil et le verbe très haut.
On sait que les mots et les discours sont chargés de sens et qu’ils peuvent tuer ou pousser des foules au conflit voire même vers les charniers, de différentes manières. On sait à peu près comment initier de tels mouvements. Nous n’avons que peu de certitudes : ça peut marcher mais par la suite, il est souvent difficile et pénible de trouver les mots et les moyens qui apaiseront ces mêmes foules. Ces jours-ci, on nous parle beaucoup de la Guadeloupe. Il semblerait qu'un cadavre - puisqu’il en faut un à chaque fois… - vient d’émouvoir le pouvoir.
Il arrive qu’un livre voire son auteur et une œuvre soient stigmatisés et parfois même durablement discrédités pour quelques mots et pensées qu’ils expriment ou soutiennent. Un livre noir, son contenu et ses références ont fait couler beaucoup d’encre au cours de ces dernières années. Certains estiment la prose de cet ouvrage excessive mais il reste en vente libre. Peu avant sa parution, j’avais eu l’opportunité d’étudier son contenu, quelques initiés en avaient dévoilé des bribes sur Internet suite à quoi je publiais un article intitulé Le code noir. Un mois plus tôt, je publiais Les pignoufferies. Depuis, j’ai pris beaucoup de distances.
Il y a quelques temps, je recevais un boulet rouge du service juridique de la LICRA qui me priait de supprimer des écrits dans mes références. Un livre m’avait heurté avant même sa parution, j’avais encore découvert des présentations qui me stupéfiaient et l’ouvrage qui m’est parvenu par la suite, en octobre dernier, n’a fait que renforcer mes interrogations. Peut-on tout écrire ? Cet ouvrage reste également en vente libre. Il me semble que son contenu n’a pas suscité les débats qu’il pouvait alimenter, j’en suis aujourd’hui d’autant plus stupéfait.
En ces périodes troubles, je me demande ce qu’est « la loi » et à quoi ou à qui ça sert. Aux chiens ?
Bretagne
Trafic de chiens. Rumeur ou réalité?
Le Télégramme, 1 février 2009
Y aurait-il un trafic de chiens en Centre-Bretagne? Si les malheureux propriétaires l'affirment, la gendarmerie ne souhaite pas accréditer cette thèse!
Depuis quelques semaines, la rumeur enfle à mesure que la liste des disparitions de chiens s'allonge! Y aurait-il un trafic localisé en Centre-Bretagne mais débordant sur un rayon plus large dans les départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes-d'Armor? Organisatrice d'un rassemblement, hier matin devant les grilles de la gendarmerie de Baud (56), Martine Philippon en est persuadée. Une liste en main, cette enquêtrice de la fondation Brigitte Bardot assure avoir collecté plus de 90 plaintes, depuis le début du mois de novembre. Autour d'elle, une cinquantaine de propriétaires, devenus orphelins de leur animal de compagnie, partage son inquiétude. «On a du mal à imaginer qu'un chien qui vous est attaché, disparaisse du jour au lendemain», s'interroge le propriétaire d'un berger allemand, porté disparu depuis le mois de décembre. «Mon dogue allemand a disparu il y a quelques semaines et j'ai fait plus de 2.000km pour tenter de le retrouver, mais en vain», se lamente une autre propriétaire.
» Dordogne » Actualité
Mercredi 18 Février 2009, www.sudouest.com/dordogne
La belle de nuit et les faisans
TRIBUNAL. Une sombre et étrange affaire de faisans et de perdreaux volés jugée hier à Bergerac
Comme le dit Jean-Luc Gadaud, le procureur de Bergerac, cette histoire fleure bon la Dordogne : de l'élevage, de la chasse, de l'adultère et des chamailleries... Ce mardi, le prévenu, âgé de 57 ans, est accusé d'avoir volé dans la nuit du 7 au 8 septembre 2007, chez un éleveur d'un petit village du Sud Dordogne, 200 faisans et 100 perdreaux.
Il nie. Il a bien sûr un alibi : « J'étais chez moi, puis chez quelqu'un. » « Oui, chez votre bonne amie, sourit la présidente. Une femme mariée dont vous taisez le nom. »
Voilà le préjudice subi par les victimes : outre les 300 oiseaux volés, 3 000 jeunes faisans sont morts en s'étouffant les uns les autres, effrayés par le vol en cours. Coût : 15 000 euros. La perquisition chez le prévenu a été fructueuse : tout le matériel pour être éleveur sans qu'il soit déclaré, et des caisses de volailles sur lesquelles est écrit « barbe », comme celles des victimes. Pour finir, un témoin, éleveur aussi, a relevé l'immatriculation d'un fourgon rempli de caisses la nuit du vol, près du lieu du méfait. La même que celle du prévenu.
« La relaxe, sans rougir »
Pour Me Monéger, l'avocat des éleveurs, « au marathon de la mauvaise foi, le prévenu serait favori. C'est un florilège de mensonges. Ce monsieur est éleveur avec les volailles des autres. Que faisait cette nuit-là son fourgon à 100 kilomètres de chez lui ? Et l'analyse graphologique des caisses de volailles dit qu'il est très vraisemblable qu'il s'agisse de l'écriture de ma cliente ».
Jean-Luc Gadaud rappelle l'expertise, le témoin, la perquisition, l'absence de facture pour les volailles au domicile du prévenu. « Et contre ça ? Il n'y a que cette belle de nuit qui reste inconnue, parce qu'elle n'existe pas. » Il réclame six mois de prison avec sursis.
Pourtant, Me Bey entreprend de démonter cette enquête « très mal ficelée ». Après la perquisition, les gendarmes ont rendu les oiseaux aux victimes, comme si c'était déjà jugé. Et la nuit du vol, « la victime a entendu aboyer les chiens vers 1 heure du matin. Mais elle n'a pas entendu les 3 000 faisans mourir ? Ça doit pourtant faire du bruit... » Et quand les gendarmes ont fait les constatations, les 3 000 faisans attendaient déjà l'équarrisseur dans des sacs et des bennes. Enfin, il y a une attestation de M. Barbe expliquant qu'il était bien client du prévenu, alors que la victime du vol a déclaré aux gendarmes qu'elle n'avait le 7 septembre pas de commande Barbe sur le camion où ont été volées les caisses de faisans et de perdreaux. « Je plaide sans rougir la relaxe pour mon client. »
Le jugement a été mis en délibéré au 12 mai.
Important vol de chihuahuas à Hasselt
Insolite - Belgique, mer 18 fév, 9:40, RTL Info(.be)
Des voleurs ont dérobé dans la nuit de mardi à mercredi, peu avant minuit, cinquante chiens de race dans un magasin spécialisé dans les chihuahuas à Hasselt, a indiqué le gérant. Ils sont également partis avec des produits pour chien.
"Il s'agit de bébés chihuahuas, qui meurent s'ils ne reçoivent pas une alimentation spéciale", a insisté le gérant, selon qui les voleurs étaient des connaisseurs qui savaient ce qu'ils cherchaient.