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$26 Software Is Used to Breach Key Weapons in Iraq
C'est rigolo, voir ce qu'observent ou ciblent mal vos adversaires... Mais je préfère mes marteaux, mon fer à souder, linux et l'open source, on en fait à peu près ce qu'on veut. 26 dollars pour sniffer seulement ? C'est presque le prix d'un bon livre.
/usr/lib/perl5/5.10.0/i386-linux-thread-multi/perllocal.pod
GOMOR/Net-Write-1.05.tar.gz
/usr/bin/make install -- OK
Aujourd'hui, j'ai entendu qu'Eric Besson a comparé le port du voile au « lancer de nain ». Hier, la Poste me livrait Justice, éthique et dignité, des rencontres, des témoignages et des interventions de 2004 : « Placées sous le haut patronage du plus illustre des juristes limousins, le Chancellier d'Aguesseau, ces rencontres souhaitent poser les grandes lignes d'une réflexion fondamentale sur le rôle de la Justice à l'aube du XXIe siècle... » J'avais déjà beaucoup aimé Justice et psychiatrie, normes, responsabilités, etc, un ouvrage publié en 1998, après un cycle de « sessions » à l'ENM. Dans la préface de cet ouvrage plus récent, de 2004, Jean-Denis Bredin nous rappelle cette affaire qui semble avoir beaucoup marqué les esprits : « Ainsi le fameux arrêt du Conseil d'Etat du 27 octobre 1995 considérant le jeu du `'lancer de nains" comme contraire à la dignité humaine. » « Jamais des mots tels que dignité humaine, personne humaine, etc.. n'ont été plus continuellement prononcés », peut on lire sur la 4ième de l'ouvrage. Aujourd'hui, la CIDE ne servirait donc plus quà pousser des familles au complet dans les charters et la dignité humaine ne serait plus qu'un concept utile à l'arrachage des voiles et des burkas ? J'ai donc effectivement fait fausse route, je me suis trompé en interprétant certaines de mes lectures... Versailles devrait bientôt encore tout confirmer, puis Paris, on verra. Aujourd'hui, Cambadélis se réjouirait ?
Plainte Besson: Cambadélis se réjouit
AFP, 17/12/2009 | Mise à jour : 20:14
Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction du PS, s'est réjoui qu'Eric Besson ait décidé de porter plainte contre lui pour avoir assimilé l'action de ministre à celle "du régime de Vichy". "Je me réjouis de pouvoir faire la démonstration publique que le ressort de l'évolution de Besson est le même que celui qui anima Laval", a affirmé le député de Paris à TF1 News.
Le ministre de l'Immigration avait annoncé plus tôt qu'il allait poursuivre M. Cambadélis et Gérard Mordillat, romancier et cinéaste. La plainte vise des propos publics des deux hommes "assimilant l'action" du ministre "et celle des agents de son ministère aux heures sombres du régime de Vichy et à l’entreprise criminelle d’extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale", selon le communiqué de M. Besson.
M. Besson "entend, à l’avenir, poursuivre systématiquement en justice tout propos similaire", a averti le texte.
Dans mes conclusions déposées ce 11 décembre, je rappelais moi même que BHL avait un jour lancé un nain à Péan. Ces jours-ci, j'ai également relu le mot cosmopolite alors que la France débattait encore sur ce thème controversé de l'identité nationale. J'attends maintenant que la chambre des créatures inférieures déblatère ou rende son ultime délibéré, c'est pour la mi-janvier. Normalement, je me fais débouter ; là bas, c'est l'usage.
Ces jours-ci, ma batterie a très froid. Hier comme ce matin, c'est encore un Arabe ou quelqu'un d'assez basané, un peu plus que moi, qui a bien voulu s'arrêter pour que je me raccorde quelques minutes sur sa propre batterie. Certains diront peut-être de ces gens là qu'au fond de leurs ghettos, ils ont le sens des embrouilles et de la débrouille. Je ne peux que leurs être reconnaissant et constater qu'ils peuvent aussi prendre un peu sur leur temps, s'exposer au froid, qu'ils peuvent avoir un certain sens de la solidarité également. Quand j'entends nos polémiciens, je pense assez souvent à Fernand Raynaud. « Et depuis ce jour-là, dans notre village, nous ne mangeons plus de pain. Il était boulanger ! »
J'ai cru relever aussi ce sens de la solidarité « des ghettos » dans un article du Progrès d'hier. Des mères de ces espaces iraient-elles jusqu'à chercher des embrouilles en provoquant les tatas « de la Sauvegarde » ? Mais dans cet article d'hier ou ces difficultés à la Ricamarie, j'ai également beaucoup eu le sentiment de relire un peu Serge Paugam, La disqualification sociale. A lire sur persee.fr, « Cités ouvrières et banlieue : la filiation oubliée », une étude « approfondie » de deux cités ouvrières, en 2000, désertée par leur « entreprise mère »... J'ai bien sûr repensé aussi à ces « poules écervelées » qui défendraient parfois farouchement voire même jusqu'à très furieusement leur progéniture ?
Plus tard, toujours dans Bagneux ou « la banlieue », le 9-2, je disais à une femme de faire demi-tour et de prendre un bon élan. Elle aurait pu s'impatienter derrière moi. La route était trop glacée pour s'arrêter où j'étais immobilisé, à faire du sur-place et le crabe en haut de la côte, après m'être sagement arrêté devant un feu passé au rouge. Un peu plus tard, alors que je patinais toujours sur la glace, c'est quelqu'un « de bien de chez nous » qui est venu vers moi pour me dire que ce n'était pas comme cela qu'il fallait s'y prendre. Je finissais par glisser sur le trottoir où j'ai pu accrocher sur de la neige moins tassée, puis j'ai pu continuer tout droit. Je suis arrivé juste à temps à la cantine d'entreprise, pour le repas de noël.
Ce soir, c'est pâtes, puis je vais stresser un peu le stack IGMP d'un switch. J'espère qu'il va résister à mes scripts et à des paquets pas trop cleans, il est à 20km d'ici, je pourrais avoir du mal à le rebooter depuis chez moi.
Les drones américains piratés pour 26 dollars
LEMONDE.FR | 17.12.09 | 18h28 • Mis à jour le 17.12.09 | 18h34, extrait
Vingt-six dollars : c'est le coût d'un programme grand public utilisé par les insurgés irakiens pour pirater les flux de données des drones Predator utilisés par l'armée américaine – des avions sans pilote coûtant 4,5 millions de dollars pièce – révèle le Wall Street Journal.
DECEMBER 17, 2009, The Wall Street Journal, excerpt
Insurgents Hack U.S. Drones
$26 Software Is Used to Breach Key Weapons in Iraq; Iranian Backing
WASHINGTON -- Militants in Iraq have used $26 off-the-shelf software to intercept live video feeds from U.S. Predator drones, potentially providing them with information they need to evade or monitor U.S. military operations.
Senior defense and intelligence officials said Iranian-backed insurgents intercepted the video feeds by taking advantage of an unprotected communications link in some of the remotely flown planes' systems. Shiite fighters in Iraq used software programs such as SkyGrabber -- available for as little as $25.95 on the Internet -- to regularly capture drone video feeds, according to a person familiar with reports on the matter.
Pakistan: tirs US sur un bastion taliban
AFP, 17/12/2009 | Mise à jour : 14:50, extrait
Les bilans de ces tirs américains, livrés chaque fois par des responsables militaires pakistanais, sont impossible à vérifier de sources indépendantes, les zones visées étant aux mains des talibans pakistanais et afghans.
Un petit ajout de la nuit, ou rien qu'une manière un peu « différente »
de stresser un truc, en labo, voire pour regarder la télé pas cryptée ?
See http://www.skygrabber.com... SkyGrabber is offline satellite internet downloader... You don't have to keep an online internet connection. Just customize your satellite dish to selected satellite provider and start grabbing. SkyGrabber has simple and attractive GUI, powerful filter system and flexible settings.
Satellite Feed Hacking – Your Data Isn’t Private! Darknet spilled these bits on February 19th 2009 @ 11:52 am, excerpt... Laurie presented his findings at the Blackhat con yesterday, there is no whitepaper, audio or tool available for download yet but you can grab the presentation slides here [PDF].
7 commentaires
PARIS — Assigné par le Mrap, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux comparaîtra le 16 avril devant le tribunal correctionnel de Paris pour "injure raciale", à la suite de propos adressés à un jeune militant UMP d'origine arabe.
C'est à l'occasion d'une audience de fixation, jeudi, que la 17e chambre a fixé les dates de ce procès.
Le Figaro, 18/12/2009 | Mise à jour : 19:26
Le commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances, Yazig Sabeg, estime qu'il faut mobiliser intellectuels et savants pour que le débat sur l'identité nationale «ne devienne pas un déversoir».
L'informaticien, sa maîtresse et le listing explosif de Bercy
LE MONDE | 18.12.09 | 14h51 • Mis à jour le 18.12.09 | 14h51, extraits
A cause de lui, 2 953 contribuables français ont bien du mal à trouver le sommeil. Hervé Falciani, cet informaticien de 37 ans qui a livré à Bercy un listing bancaire contenant 130 000 noms issus des bases de données de la banque HSBC de Genève, aime à se présenter en réparateur de torts de la grande finance. La réalité pourrait être moins glorieuse. Du moins si l'on en croit la procédure judiciaire franco-suisse, à laquelle Le Monde a eu en partie accès. Où l'on découvre l'étonnant destin d'un banal fichier informatisé...
Depuis quinze jours, cet informaticien franco-italien est au coeur d'un imbroglio judiciaire et financier qui tourne à la crise diplomatique entre la France et la Suisse. Depuis la révélation, par la presse, que le ministre du budget, Eric Woerth, s'est servi des informations couvertes par le secret bancaire qu'a transmises aux autorités françaises Hervé Falciani, la Suisse réclame la restitution de ces données, qu'elle estime volées.
[...] Que tentent-ils de monnayer ? Selon la justice suisse, il s'agit de négocier la vente d'une base de données de clients de différentes banques suisses, obtenue par le biais d'un piratage de fax visant des ordres relatifs à des instructions de souscriptions de fonds. Apparaissent sur ces fichiers les données principales des souscripteurs. Les Suisses en sont persuadés : l'informaticien a proprement dérobé ces listings. Falciani, lors de sa garde à vue, le 20 janvier 2009, nie tout piratage : "Je n'ai jamais piraté quoique ce soit." Il assure que les données dont il dispose proviennent de failles qu'il a observées dans la sécurité informatique d'HSBC, et qu'il avait par ailleurs dénoncées à ses supérieurs.
En tout cas, les banquiers libanais semblent intéressés. Quatre banques sont ainsi appâtées. "Elles ont toutes manifesté de l'intérêt, se rappelle l'informaticien. Certaines personnes ont demandé : "Si je suis intéressé par l'achat du profil d'un client, combien ça va me coûter ?" Il s'agissait de données qui permettaient d'identifier une personne, d'estimer sa fortune, de définir son profil d'investisseurs..."
[...] A l'issue de ce périple libanais, aucune transaction financière n'est pourtant réalisée. "Personne n'a rien gagné dans cette affaire", assure aujourd'hui Hervé Falciani.
Le Figaro, 18/12/2009 | Mise à jour : 21:02, extraits
Selon la demande d'entraide pénale envoyée par Berne, l'ancien salarié d'HSBC serait plus un pirate informatique qu'un voleur de fichiers.
Pour les uns, il n'est aujourd'hui qu'un prénom : «Hervé», comme s'il s'agissait d'un nom de code. D'autres, à Bercy ou chez les enquêteurs, le désignent simplement comme «la source». Hervé Falciani, l'informaticien franco-italien qui a permis à la France d'accéder à plusieurs milliers de grands comptes domiciliés à Genève, est au centre de la très violente polémique qui a éclaté entre la France et la Suisse à propos de l'exploitation fiscale et judiciaire des données. Comment a-t-il agi ? La demande d'entraide pénale adressée à la France par Berne le 9 janvier 2008 - que Le Figaro a pu consulter - apporte plusieurs réponses. À la lecture de ce document, le Franco-Italien de 38 ans apparaît davantage en pirate informatique qu'en voleur de fichiers. Ses motivations apparaissent en revanche encore confuses.
[...] Un simple accès à Internet
Par ailleurs, avec une facilité apparente, l'informaticien né à Monaco et installé depuis mars 2006 à Genève aurait réussi à pénétrer les systèmes grâce à un simple... accès à Internet.
[...] Mais Hervé est libéré ce jour-là et quitte immédiatement la Suisse pour la France sans aucun listing en poche mais avec son ordinateur portable, une série de codes et, à ce moment-là, sa volonté de dénoncer l'opacité de la finance mondiale.
C'est en poursuivant le décryptage grâce à la méthode qu'Hervé Falciani a accepté de leur indiquer que les enquêteurs français ont à leur tour pu vérifier les données bancaires et commencer à constituer la fameuse liste aujourd'hui entre les mains du fisc et de la justice. Si cette version se confirme, «Hervé» n'aurait donc livré à la France aucun compte mais aurait en revanche accepté d'en livrer des clés - d'abord discrètement au fisc puis ensuite officiellement à la justice.
Créé le 23/12/09 à 21h44, Europe 1, extrait
"Mes accusateurs se moquent du monde. Ils connaissent parfaitement la vérité et utilisent la calomnie pour tenter de me discréditer." Hervé Falciani, l'ex-employé de la HSBC de Genève, assure, dans un entretien à paraître jeudi dans Paris Match, n'avoir "ni piraté ni dérobé quoi que ce soit chez HSBC. Il n’y a d’ailleurs pas de plainte pour vol ou piratage contre moi en Suisse car, dans le cadre de mes fonctions, j’avais toutes les autorisations pour accéder à ces données."
Ces "données", ce sont les noms de contribuables français détenteurs de comptes en Suisse qui font partie de la liste de 3.000 "évadés fiscaux" qu'Eric Woerth avait brandie fin août. Aujourd'hui, juge Hervé Falciani, "on cherche à me faire passer pour un voleur, un dénonciateur, presque un criminel de guerre. L’objectif est de faire diversion pour détourner l’opinion du véritable enjeu : les mécanismes de fraude que j’ai contribué à mettre au jour."
"Je voulais dénoncer un système opaque régnant chez HSBC. Je n'ai jamais été motivé par l'argent", déclare l'ancien banquier dans un entretien à l'AFP.