« Que de questions et peu de réponses | Et maintenant ? » |
Faudrait-il un simple outrage pour débloquer ce dossier ?
Ces derniers temps, j'ai lu et entendu pas mal de choses. Je vais devoir vérifier quelques informations - avec les moyens du bord - et, surtout, voir comment certaines affaires et conflits vont évoluer, quelles « réalités » ou « vérités » seront établies, comment une haute cour va se prononcer alors que, cet été, un arrêt récent aurait semé le trouble.
Mes discours et mes écrits dérangent, mes citations aussi... c'est un juge qui me l'a dit, il insiste : je DOIS changer de discours et me tourner vers l'avenir, oublier le passé, accepter. Ce 24 septembre, à Ostwald, il était pourtant beaucoup question du passé, Justine a formulé de nombreuses interrogations et critiques...
Après mon Dalloz Droit de la famille 2008-2009 et la jurisprudence, je me demande s'il ne faut pas aussi brûler les registres de l'état civil, des jugements et des arrêts aussi, purger divers fichiers si ce n'est pas déjà fait... nous sommes le 25 octobre, Staline ne débarquait qu'un peu plus tard. Ah, ces soviets puis leurs merveilleux services psychiatriques...
Je me demande ce que le CRIF pourrait en penser, lui qui soutiendrait plutôt qu'on est jamais obligé d'obéir. A mon avis, le CRIF se fâcherait tout rouge si un fonctionnaire s'avisait un jour de lui intimer d'oublier le passé, de tout brûler. Mais qu'un fonctionnaire s'y colle et fasse taire le CRIF, Benoît XVI est favorable à la béatification de Pie XII.
Je vais réfléchir à un outrage absolument monstrueux, certaines personnalités seraient très sensibles, ne serait-ce qu'à leurs propres paroles... ce sera probablement LA solution pour débloquer enfin ce dossier. Je crois qu'à la place de certains juges, je commencerais à réfléchir aussi, il y en a déjà un qui se défend contre moi, en cassation, en prétendant que je serai débile et lui, intouchable.
Vidal-Naquet cité par Madame Roudinesco puis celle ci taquinée par une citation de Foucault, c'était vraiment très drôle. Je crois avoir bien compris pourquoi le juge pour enfant de Nanterre refuse tout dialogue, refuse mes éléments et interdit tout contact entre Justine et moi. Qui serait en difficulté s'il s'avérait un jour que le « placement » de Justine n'était absolument pas nécessaire et à aucun moment réellement motivé ?
Page 8 du Monde diplo d'août 2007
La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens.
Eloge de la barbarie judiciaire
Thierry Levy, ed. Odile Jacob
Croyez-moi, on ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays pour leur dire un jour, c'est vous qui écrirez l'histoire de ce pays. Nous, nous en sommes la mémoire, ne refaite pas les mêmes erreurs que les autres. Un enfant, c'est sacré. Et sur le sol de notre pays, sur le sol européen, on n'a pas respecté les enfants. Voyez-vous, j'ai des convictions très fortes. Comme Guy MÔQUET, c'était une conviction.
DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association,
chez Masson, 2008, page 357