« Faudrait-il un simple outrage pour débloquer ce dossier ? | Au pays où Ubu le dispute à Kafka, à Papon et aux bouffons » |
Et maintenant ?
Le juge pour enfant de Nanterre m’a récemment reproché d’écrire, notamment aux autorités de la République, et il m’a donc encore débouté. C’est plus fort que moi ; aujourd’hui, j’attends une réaction de la part de la Chancellerie, une éventuelle réponse de la Présidence (de la République), des nouvelles de la Cour de cassation ainsi qu’une date d’audience auprès de la Cour d’appel de Versailles.
Il y a peu, l’Ecureuil et le cabinet du Premier ministre me répondaient par mail, à d'autres sujets... Sauf erreur, je jouis encore de certaines libertés, notamment celle de m’exprimer et de faire part de mes sentiments.
Procédurier, quérulent, comme voudrait le faire croire le Docteur Magalie Bodon-Bruzel ? Non, je ne le pense pas, je n’ai pas le sentiment d’abuser de droits dont certains m’ont d’ailleurs été sommairement rappelés par la Chancellerie, deux ou trois fois au moins. Si j'avais abusé de droits, le ministère public me l'aurait très officiellement fait comprendre, j'écris depuis très longtemps.
D’ici quelques temps, la préfecture des Hauts de Seine devrait encore m’écrire qu’une assistante sociale va se précipiter chez nous, à Bagneux, c’est un classique lorsqu’on a écrit à l’Elysée. Comme la fois précédente, je répondrais qu’il n’est pas utile qu’elle vole à notre secours, nous en avons déjà reçu une en 2005, sous Chirac. Le Conseil général des Hauts de Seine avait alors pu constater qu’il n’y a pas de problèmes à Bagneux.
Si quelqu’un veut brûler un cierge ou faire une prière pour nous, pourquoi pas, on peut raisonnablement penser que cela pourrait être plus efficace que toutes ces voies et recours en « justice ».
Si des enfants découvrent ce site, je pense qu’ils feront mieux de passer leur chemin, surtout s’ils croient encore au père Noël, ce magnifique bonhomme rouge. Ils grandiront bien assez vite. A partir de 15 ans, ils peuvent le parcourir, son contenu n’est pas bien pire que certains jeux glauques ou violents qu’ils s’échangent depuis longtemps, à l’école. Ce n’est pas bien pire non plus que certaines images imposées par les journaux télévisés ou proposées par des émissions plus tardives, voire spécialisées, soit tout le « merveilleux » de cet univers, son envers...
Certaines histoires peuvent indigner, susciter l’effroi, mais elles pourraient aussi faire rire. Les discours officiels se voudront toujours rassurants. Détachez vous surtout de vos ressentis, essayez d'imaginer ce que pourraient être ceux d'autrui, qui ne pense pas comme vous, qui n'a pas les mêmes intérêts, objectifs, connaissances et compréhension ou convictions que vous. Un mode d'emploi du blog en dit plus long.
Si des amis de Justine passent par ici, laissez la tranquille, ce site ne décrit pas sa vie mais le travail de « professionnels » du monde de l’action socio-judiciaire. Et si quelqu’un l’ennuie parce que son père serait un « malade mental », dites lui qu'il va très bien. Dites lui aussi qu'il a été heureux de pouvoir l'embrasser et de pouvoir échanger quelques sourires avec elle, en septembre dernier.
A ceux qui songeraient déjà à téléphoner au 119, ne faites pas n’importe quoi. On pourrait signaler des phénomènes de violence ou de maltraitance institutionnelle. Mais certaines affaires ont démontré que la situation des enfants ne peut que s’aggraver quand d’autres s’en mêlent.
De même, si vous avez des inquiétudes pour de petits voisins voire pour vous-même, réfléchissez y à deux fois avant de composer le 119. Par un simple appel téléphonique, vous êtes susceptibles d’abonner une famille ou des enfants à leur insu... alors que, de l’avis même de vrais professionnels, on ne devrait pas faire de signalements pour des choses « pas trop graves ». A vous d'apprécier, en votre âme et conscience, certains enfants sont réellement en danger ; en France, 20% des enfants placés ont été maltraités par un membre de la famille ou par un proche.
Par EuroNews
euronews - 17 juillet 2008
Télécharger une sonnerie ou un fonds d'écran pour son téléphone portable C'est tendance, mais ça peut coûter très cher. La Commission européenne a enquêté et elle sonne l'alerte. Sur les 558 sites internet contrôlés dans l'Union, en Norvège et en Islande, 80% ont recours à des pratiques peu louables, depuis la fausse gratuité jusqu'à l'abonnement souscrit à l'insu de l'internaute.
Les explications de la commissaire Meglena Kuneva: "Nous avons découvert que de nombreux sites présentaient des problèmes multiples. Lorsque je parle de prix peu clairs, cela concerne près de 50% des sites. Le manque d'informations sur les fournisseurs concerne plus de 70% d'entre eux, et des informations trompeuses apparaîssent sur 60% des sites."
Les adolescents et les enfants sont une cible de choix. Rien de plus facile. Il suffit en effet d'entrer son numéro de portable pour télécharger ces gadgets. C'est à la réception de la facture téléphonique que les choses se gâtent. Pour en finir avec ces pratiques, Bruxelles menace d'imposer des amendes ou la fermeture des sites litigieux.
Plutôt que de « dénoncer » ou « signaler » une famille lorsque les choses ne sont pas trop graves, tentez plutôt la diplomatie, proposez votre soutien à la famille. Si vous estimez qu'une maman solo est en difficulté, proposez lui par exemple de sortir les enfants un dimanche et emmenez les au parc, vous leurs ferez plaisir. Ne cuisinez pas les enfants jusqu'à leurs arracher des aveux, ça n'a souvent aucun sens, accompagnez les simplement au parc.
De source Courrier international
Si vous détestez vos voisins ou si leur marmaille vous ennuie, c’est différent, n’hésitez pas, le signalement d’un enfant en danger est une obligation prévue par la loi. Si vous pensez que monsieur est au chômage ou que vous avez cru voir madame se droguer, qu’elle ne tient pas assez bien sa maison ou ne fait pas manger les enfants à l’heure, si vous avez vu passer des chaussures trouées ou des mains très sales, si l’un des enfants parait parfois turbulent, s’il vous parle mal, faites un signalement, c’est un devoir. N'écrivez pas n'importe quoi, le signalement doit être crédible.
Une trame dans l'air du temps, personne ne pensera qu'il pourrait s'agir de délation : « ils ont un enfant, un bébé, et un très gros chien, souvent il aboie, ces parents sont inconscients... » Puis n'oubliez pas de conclure en affirmant que vous avez de grandes inquiétudes pour l'enfant. Même les défenseurs des chiens savent qu'ils peuvent être dangereux, l'application du principe de précaution voire des réactions vives de la famille dénoncée puis confrontée aux travailleurs sociaux pourrait faire le reste... Les chances de toucher la famille sont fortes : « vous vous débarrassez du chien ou on va devoir placer les enfants. »
Point de vue
Un nouveau contrat entre homme et chien, par Claude Beata
LE MONDE | 07.08.08 | Extrait, de mes notes
L'Etat ne porte-t-il pas alors la responsabilité du risque aggravé encouru par tous ceux qui, ayant opté pour une autre race de chien, peuvent croire qu'ils ne sont pas en danger, et qui pourraient s'indigner d'apprendre les chiffres pourtant connus : 80 % des accidents se passent dans la sphère privée et 98 % sont le fait de chiens non catégorisés.
L’intervention sociale n’est pas garantie, mais vous avez vos chances avec ce loto. N'espérez pas un résultat immédiat, on constate parfois une certaine inertie, de l’ordre de 3 mois à deux ans avant la disparition des enfants (ou du chien dans l'exemple décrit). Discutez du problème dans le quartier, les choses pourraient se précipiter si le signalement est confirmé par le voisinage. Si, plus tard, le quartier s'apercevait qu'il pourrait y avoir eu une erreur d’appréciation, soyez assuré que, pour leur part, les professionnels auront tout fait « dans l’intérêt des enfants ».
Aux professionnels qui contesteront et affirmeront qu’on ne peut pas soutenir de tels discours, que, le plus souvent, les familles et les enfants sont correctement suivis ou pris en charge, je répondrais que, de temps à autres, ça rate, et pas qu'un peu, surtout lorsque des professionnels font trop confiance à ce que d'autres ont imaginé ou produit.
Un violeur récidiviste remis en liberté en raison d'une faute de frappe
LEMONDE.FR avec AFP | 24.10.08 | 08h27 • Mis à jour le 24.10.08 | 08h58
Une faute de frappe : "la cour infirme" au lieu de "confirme". Un président de la chambre d'instruction qui signe sans grande attention. Voilà pourquoi la cour d'appel de Paris a remis en liberté un violeur récidiviste présumé, alors qu'elle considérait dans le même arrêt sa détention comme "l'unique moyen d'éviter tout renouvellement des infractions".
Henry James, cité par Jacques Bouveresse, dans « Satire et prophétie » : - Vous avez ajouté des choses que je n'ai jamais dites. Il me semble que c'était différent, ajouta la jeune fille. - Tout est différent quand c'est imprimé. A quoi serviraient les journaux, sinon ?