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« Connaissez vous l'histoire » ?
« Connaissez vous l'histoire », m'a-t-on demandé, sur Facebook, sous un lien vers un coupon de presse. C'est ce qu'on entend à chaque fois, « connaissez vous l'histoire ». Quoi qu'on expose, de toute façon, les gens finissent par s'en détourner. Alors autant passer outre les détails. Même lorsque je raconte simplement et sobrement la façon dont la mère de mon ainée est morte, aux urgences, abandonnée sans soins, et comment la justice a ensuite perdu ou détruit ce dossier médical, foiré l'affaire, les gens s'en désintéressent. « Connaissez vous l'histoire »... même des magistrats feront plus un fromage d'une simple voiture volée plutôt que d'un décès suspect dans un service d'urgence.
« Connaissez vous l'histoire », mon interlocuteur a insisté, malgré ces premières explications ! Comptez sur la presse, sur les avocats des parties adverses et sur nos procureurs pour répondre, lorsque les placements d'enfants ou ces situations sont réellement motivés, justifiés. Au lieu de mettre systématiquement en doute tous les parents qui s'expriment ou parlent aux journalistes, taquinez un peu plus la justice ou ses professionnels pour qu'ils répondent plus fréquemment de façon intelligente et pertinente, non ? Le 8 mars dernier, je me suis plaint au coeur de Paris, du haut de Beaubourg, plaint du « placement » de mon ainée, ainsi que du décès suspect de sa mère, du traitement par la justice de ces affaires. Le ministère public et ceux que mes discours accusaient n'ont pas daigné répondre... demandez leurs, à ces couillons, pourquoi ils se taisent, et ne me font pas fait poursuivre, au motif de diffamation publique
Divorce : ces pères privés de leur enfant
NDLR : « Alarmant », comme la présentation de l'ONED, à suivre, en juin prochain, mais tout à fait acceptable, encouragé, même, surtout lorsque les juges pour enfants sont saisis ? « L'info. Un enfant de parents séparés sur dix grandit sans voir son père. [...] on abandonne petit à petit et on finit par renoncer. Beaucoup de pères ne demandent pas à avoir autant de droits que leur épouse », regrette-t-elle. Elle est comique, Caroline Cruz. Elle ne sait sûrement pas combien certains professionnels parfois très peu droits de la justice et de la protection de l'enfance peuvent s'obstiner contre un parent, dans des tribunaux. Face à leur haine et à leur bêtise qui sévit dans ces sphères, beaucoup dans les prétoires, toujours à huis-clos, ou encore dans des espaces tels que des points rencontres, des mouroirs de relations parents-enfants, mieux vaut parfois savoir jeter l'éponge, ce que j'ai d'ailleurs fait, en septembre 2009. Comment un parent aurait-il pu faire valoir de quelconques droits lorsque la justice n'appliquait d'abord et longtemps jamais rien d'autre que le Code noir ? Passé cette période, la fin 2009, je ne faisais plus que documenter mieux la façon dont les tribunaux français peuvent habituellement dysfonctionner, cautionner absolument n'importe quoi, abuser aussi, dans l'indifférence. Au printemps 2012, la cour d'appel de Versailles me rendait un ultime et dernier arrêt, un faux... comme beaucoup d'autres choses, ça n'a ému personne. Je ne suis pas du tout surpris d'apprendre qu'après quelques années d'interdiction de toutes relations entre un père et un enfant, voire après pire, tel qu'un travail délibéré et acharné pour rompre une telle relation, quelques uns ne se revoient plus jamais.
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Divorce : ces pères privés de leur enfant
Par Thomas Morel et Raphaëlle Schapira
Publié le 23 mai 2013 à 09h46
Mis à jour le 23 mai 2013 à 12h05, Europe 1
Selon une étude publiée jeudi, un jeune sur dix perd contact avec son père après le divorce des parents
L'info. Un enfant de parents séparés sur dix grandit sans voir son père. C'est le constat alarmant que dresse ce matin l'Institut national des études démographiques (Ined) dans une étude sur la séparation des parents. Une situation qui s'aggrave même avec le passage à la majorité : 20 % des jeunes de plus de 18 ans dont les parents se sont séparés perdent tout contact avec leur père.
