« Silence et aucune suite ni réaction | Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne » |
« Place Beauvau », un nouveau livre, fait réagir
« Bienvenue place Beauvau », un « essai » des journalistes d'investigation Recasens, Hassoux et Labbé paru le 23 mars 2017 fait réagir. François Fillon criait depuis longtemps au complot, il attend maintenant une enquête sur un « cabinet noir »... Une autre personnalité s'emporte. Sur France Info, nous lisons que : « Valérie Pécresse pense pour sa part avoir été victime d'une "tentative de déstabilisation politique" lors de la médiatisation de l'interpellation de son fils avec du cannabis en septembre dernier. "La plainte qui va être déposée en début de semaine va avoir vocation de vérifier s'il s'agissait là d'un accident ou pas", a expliqué son avocat Thibault de Montbrial, dimanche 26 mars sur franceinfo. »
"Lutter contre l’usage de la drogue chez les mineurs, c’est ma responsabilité" https://t.co/luPmE3RdAZ@Delon29138279 @vpecresse :-)
— Bruno Kant (@bkant) 25 mars 2017
Je n'ai pas encore ce nouveau « roman » par des journalistes du Canard, je n'en ai survolé que les quelques extraits qui circulent sur Twitter et dans des journaux. Je n'en ai qu'un plus ancien, de 2006, également paru chez Robert Laffont, écrit par Recasens, Décugis et Labbé : « La face cachée de la police » ; « Fuites organisées, dessous de table, coups tordus et vengeances personnelles... Pour la première fois, trois journalistes d'investigation osent s'attaquer à la forteresse de l'intérieur. » Chapitre 7, « Comment on manipule les journalistes », je me marre. Je rigolais aussi beaucoup déjà en 2010, au retour de Blois, lorsque je publiais « Une presse aux ordres, une radio domestiquée... » « Il n'est pas possible d'en apporter la preuve formelle. Comme il n'est pas possible de prouver le contraire ! » Je rigole. Je pouvais déjà bien en rire en 2009, en lisant DSM-IV-TR cas cliniques, American Psychiatric Association, paru chez Masson, en 2008.
Comme je pouvais m'y attendre, mon précédent billet, Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne, n'a pas fait réagir grand monde. J'ai informé quelques maisons ou services qu'il existait. La mairie de Fresnes, l'Elysée, les préfectures de Paris et du Val-de-Marne ainsi qu'une journaliste du Parisien ont eu des mails, certains aux contenus acerbes, lapidaires. Et j'attends, essentiellement la prescription, au sens de la loi sur la liberté de la presse. J'ai également fait un signalement à l'IGPN ; de mon message, à ce service, qui y est bien parvenu : « Je souhaite évidemment savoir quelle suite vous donnerez ou non à ce signalement et cette opération de censure par la police et ces deux préfectures. »
https://t.co/G4bzKOIw4H @afpfr @prefpolice Ce livre sur la manipulation de #journalistes par les poulets ne vous fait-il pas sourire aussi? pic.twitter.com/8jwQlXeRb6
— Bruno Kant (@bkant) 26 mars 2017
Ce 23, dans le Figaro, paraissait un ultime article sur l'expérience de Milgram. Je tweetais ensuite « Peut on résister à un troupeau de policiers, de psys, de juges et autres qui obéissent? C'est difficile :-) ». Juste avant, ce 19, j'étais au Mémorial pour des cours de Shoah, encore. Vu les sujets annoncés, je croyais que je pourrais encore y apprendre des choses intéressantes : « S’appuyant sur des sources inédites, Bettina Stangneth démontre combien la thèse d’Hannah Arendt sur la banalité du mal ne saurait s’appliquer à l’un des plus grands artisans de la "Solution finale". » Au Mémorial, on nous a beaucoup trop parlé encore d'Eichmann ; j'ai fait part de ma déception au modérateur ; j'y retournerais s'ils nous présentent un jour des ouvrages ou travaux portant sur les petits bras et les têtes creuses qui sévissaient alors.
« La "banalité du mal" revisitée » paraissait en avril 2008, dans Sciences Humaines n° 192. Extraits : « Comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des bourreaux ? Simplement en exécutant les ordres, expliquait Hannah Arendt. Une série d’études récentes remet en cause ces conclusions. La "soumission à l’autorité" n’est pas aussi facile à induire qu’on l’a dit. [...] La monstruosité d’un régime peut parfaitement s’appuyer sur le travail ordinaire de fonctionnaires zélés se soumettant aux ordres. Pas besoin de haine ou d’idéologie pour expliquer le pire, la soumission suffit. [...] L’expérience se révèle donc concluante : on peut commettre des actes violents sans forcément être poussé par la haine. Il suffit d’être sous l’emprise d’ordres impérieux. Chacun d’entre nous pourrait donc devenir un bourreau ? [...] Et les certitudes vacillent. [...] "Jusqu’à récemment, il y a eu un consensus clair entre psychologues sociaux, historiens et philosophes pour affirmer que tout le monde peut succomber sous la coupe d’un groupe et qu’on ne peut lui résister. Mais maintenant, tout d’un coup, les choses semblent beaucoup moins certaines." Les remises en cause sont d’abord venues de travaux d’historiens. » Peut-on résister à un troupeau d'abrutis et de décervelés, parfois de véritables crevures ? Ce n'est pas simple, surtout s'ils s'obstinent tous ensemble, durablement, pour en finir.
Peut on résister à un troupeau de policiers, de psys, de juges et autres qui obéissent? C'est difficile :-) #Milgram https://t.co/G4bzKOIw4H pic.twitter.com/v4BvovdI28
— Bruno Kant (@bkant) 23 mars 2017
Les ténors LR ont listé toutes les accusations contre l'Élysée dans "Bienvenue place Beauvau" et réclament 1 enquête https://t.co/rxty7kpgyk
— Etienne Baldit (@EtienneBaldit) 26 mars 2017
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8 commentaires
https://t.co/UQLqjrMDx3 @maitre_tat @h2brgrd @ged974 Il crie encore au loup mais #Fillon n'a toujours pas le moindre début de preuve.... pic.twitter.com/mp1jwJSYaO
— Bruno Kant (@bkant) 26 mars 2017
Ecoutes de Marine Le Pen et François Fillon:"Au mieux de la pure spéculation", au pire une volonté de manipulation de la réalité" (Urvoas) pic.twitter.com/ifOpfRQnhh
— Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) 27 mars 2017
Les enquêteurs de la police financière en colère contre les candidats à la présidentielle https://t.co/pnReoRaGIn info @RTLFrance
— Mathieu Delahousse (@Math_Delahousse) 26 mars 2017
Et je suis très curieux de constater.... @afpfr @Place_Beauvau @Prefet94 @prefpolice comment l'IGPN va traiter mon signalement pic.twitter.com/0fLkwzIFtR
— Bruno Kant (@bkant) 27 mars 2017
La droite #Fillon qui teste la justice. Qui sera obligée d'accorder des faveurs :-) https://t.co/1nSMy08hPR pic.twitter.com/l3BNJSD6Ir
— Bruno Kant (@bkant) 27 mars 2017
Le reportage déplaît : la justice censure. #Justice #Presse https://t.co/8NDt5Y20HK pic.twitter.com/kzfysgmf1s
— PresseJudiciaire (@PresseJu) 27 mars 2017
On va très vite être d'accord, @afpfr #IGPN @Defenseurdroits #journalistes @Place_Beauvau certaines choses ne font ni chaud ni froid. pic.twitter.com/dontEpD3rm
— Bruno Kant (@bkant) 27 mars 2017
"Cabinet noir" : Gérard Larcher prend ses distances avec les accusations de François Fillon https://t.co/w6Vs6VyTiw pic.twitter.com/cutXkFnmAH
— Le Lab (@leLab_E1) 28 mars 2017
#Bourgogne Privés de frites à la maison de retraite, les aînés en appellent au maire https://t.co/Ag435DjZnm pic.twitter.com/RDZvDXBVpp
— Le Bien Public (@Lebienpublic) 28 mars 2017
Et hop-là ! La BAC a encore frappé.
— alanloff (@alanloff) 27 mars 2017
Et l'IGPN va encore devoir passer la serpillière, aidée par le Parquet...https://t.co/UkIulDv7BZ
🔴 FLASH - À Tours, un chat a été emmuré par accident (Crédits Photo/Flickr) ➡️ https://t.co/NYQBTdaHdK pic.twitter.com/ArLOnVkcKE
— Le Figaro (@Le_Figaro) 28 mars 2017
"Cabinet noir" de l'Elysée: la réponse du parquet financier aux proches de Fillon https://t.co/rapSUHAK0M via @LExpress
— Maggie Straht (@Maggie_Straht) 6 avril 2017
Fillon la menace : "J'ai les dates les jours, les personnes qui ont communiqué les documents" sur le #PenelopeGate https://t.co/YlXyqlchXE pic.twitter.com/18l5opgbO6
— Le Lab (@leLab_E1) 6 avril 2017
Cabinet noir : la contre-attaque d’un haut magistrat https://t.co/TXj7P9dhqE
— Dimitri Moulins (@dimitrimoulins) 6 avril 2017