« « Place Beauvau », un nouveau livre, fait réagir | Notes personelles » |
Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne
Ce 2 courant, je me suis rendu à la mairie, pour y assister enfin à un conseil municipal. Par le passé, j'avais bien annoncé que je finirais par y retourner, par tenter en tous cas de m'y rendre à nouveau. Ce 2 au soir, personne ni aucun sauvage ne filtrait l'accès à la mairie. En mars 2013, la police nationale m'en avait arraché peu avant l'ouverture de la salle : pour un contrôle approfondi de papiers pourtant parfaitement en règle ; quelques fonctionnaires dont un commissaire assez louches s'étaient alors mis en tête de m'interdire l'accès au bâtiment et à ces débats, des débats normalement publics.
C'est le maire qui fait sa police à ces moments, pas des employés de bureau ou ces poulets. Éventuellement, un préfet pond un arrêt, une interdiction Administrative susceptible d'être critiquée dans un tribunal... A Fresnes, dans le Val-de-Marne, sur la fin de la séance, M. le maire en vient aux questions écrites, puis aux questions orales ; et ensuite, historiquement, ou comme depuis 25 à 30 ans, M. le maire propose au public présent de s'exprimer, lui aussi !
Début 2013, peu après une interruption d'une messe catholique à Saint-Cyr-l'Ecole, j'aurais souhaité interrompre également ponctuellement le conseil municipal, cette assemblée, pour parler encore, dont de justice, beaucoup, ainsi que de protection de l'enfance, surtout. Ce qui aurait été parfaitement compatible avec un déroulement habituel d'un de ces conseils et la police ou le règlement de M. Jean-Jacques Bridey, député-maire Socialiste. Mais début 2013, à la mairie de Fresnes, le règlement tout à fait discrétionnaire, contraignant et brutal du commissariat de l'Haÿ-les-Roses s'était imposé. « Nous devons éviter tout trouble à l'ordre public », risquait ensuite M. le maire pour le journal le Parisien...
Ce 2 mars au soir, M. le maire a présenté le budget. A suivi un « débat », puis un vote, vote au cours duquel une partie de l'opposition a gesticulée, se ridiculisant. Ensuite, au moment des questions, les élus ont discuté entre eux de viande en barquettes, puis également de poubelles, de détritus, de responsabilités et d'impossibilités. Le public est resté aphone, silencieux et calme du début jusqu'à la clôture de la séance ; pour tout public présent ce 2 au soir, il ne devait y avoir que quatre journalistes, ou des gens qui prenaient des notes, ainsi que moi. Hé oui, ce soir là, j'ai laissé ces gens discuter du budget, puis de conjectures, du vote, d'un nouvel espace commercial et de boucherie, puis enfin de poubelles ainsi que d'ordures, pas plus. Je ne me rendais à la mairie que pour y observer le déroulement d'un conseil municipal. En 2013, j'aurais souhaité parler, y prendre la parole, interpeller, discuter, avec des élus et des journalistes ; mais ce 2 au soir, à Fresnes, je n'avais que l'envie de constater tout en restant très discret et en me taisant ; bonsoir ; au revoir.
J'ai principalement remarqué ces quelques troubles et embarras ou sourires parmi les élus au moment du vote. Des grincements aussi lorsqu'ils discutaient de déchets et d'ordures.... Ainsi qu'un tout petit peu de bordel au cours de l'appel, il s'était effectué dans un brouhaha rappelant l'ambiance d'une salle de classe où chacun se tiendrait assez mal, tous s'installant en bavardant avec d'autres. « Bruno ! » J'aurais pu réagir déjà et crier « présent », est-ce que ça aurait beaucoup dérangé ? J'aurais même pu commencer à discuter dès que quelques uns venaient vers moi et me seraient la main. Une des élues, écolo, a pu me reconnaitre mais nous n'avons elle et moi échangé qu'un regard ou deux. J'ai juste sondé deux élus après le conseil, ceux-ci m'ont confirmé que le public y a bien un tel temps de parole, depuis des années.
Je finirais peut-être de rédiger ou de compléter ce billet plus tard. Pour le moment, j'attends. D'une part, une très éventuelle réponse de la préfecture du Val-de-Marne, où, tout en rappelant des mails de début 2013, je viens de reécrire : « J'ai publié des tweets suite à cela. Dont des questions adressées à @PoliceNationale @Place_Beauvau et @Prefet94 ». « Une opinion, quelque chose à ajouter ? » D'autre part, et alors que tout le monde s'en cogne, ce que je ne sais que trop bien, j'ai pour le moment moi-même beaucoup trop la flemme pour en écrire maintenant et ici davantage.
Ajout du 7 mars au soir. Ca me fatigue, cet ajout. J'ai toujours la flemme. Peut être d'abord parce que ce que je publie ici est le plus souvent ignoré, lorsque ça ne suscite pas tout simplement du mépris, des haines, des sournoiseries ou des imbécilités en retour... Tout début mars 2013, j'avais envoyé un mail à la préfecture du Val-de Marne ; juste après ces moments autour de la mairie de Fresnes et cet envoi au Val-de Marne, puis Beaubourg, un 8 mars, encore pour interpeller et pour parler avec des journalistes, la préfecture et la police de Paris me faisaient très vite entraver et enfermer cinq longues semaines. En mars 2013, ces saloperies ou abrutis de fonctionnaires ne s'étaient pas seulement contenté de m'enfermer, de me museler, de me faire retirer longtemps jusqu'à mon téléphone ; avec d'autres tout aussi incorrects, ils avaient alors également enfumé la presse ! Dans ma boite de réception, pour le moment, je n'ai pas encore remarqué une réaction des services de la préfecture du Val-de Marne ; mais ces quelques lignes que j'y envoyais récemment ont pu se perdre ou même disparaitre parmi les spams, ces courriers indésirables ; j'y ai reécrit, encore, ce 7.
En patientant, après mon envoi à la préfecture, ce 2 mars, ainsi qu'entre mes tweets à tous sujets, j'ai refouillé ce qui avait été publié ailleurs, depuis 2013. Dans Le Courrier des maires n° 279 de mai 2014 (ainsi que CE, 14 déc. 1992, n° 128646, une décision mentionnée par cette même revue), nous lisons bien que ce sont les maires qui garantissent la bonne tenue des séances du conseil municipal, pas ces fonctionnaires ou des sauvages de la police nationale. Je reste persuadé qu'alors, en 2013, des agents et ce commissaire de l'Häy-les-Roses avaient commis une voie de fait, ou ce qui « apparaît lorsque une autorité administrative et de manière plus générale la puissance publique commet un acte grave entravant la liberté des particuliers » ; « les actes ainsi accomplis ont perdu leur qualité d'actes administratifs » ; « Exemple... Un préfet me met en garde à vue sans fondement ». C'est peut-être pour cela et car honte imbuvable que depuis début 2013, ces préfectures et ces fonctionnaires là, de l'Etat, n'ont plus jamais rien répondu, sauf en se fourvoyant encore.
Ces agissements ou décisions d'alors, autour de mars-avril 2013, me semblaient relever du pénal, de l'article 432-4 au minimum, dont l'alinéa 2 me plait beaucoup : « Lorsque l'acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d'une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450 000 euros d'amende. ».
Tu les secoues vraiment, @lpenou @Nawel_KS @Biaise puis tôt ou tard, t'es libre, même contre l'avis des "spécialistes" de @justice_gouv pic.twitter.com/Ui3yyFiQPC
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Alors qu'au printemps 2013, je souhaitais parler beaucoup de justice, de tribunaux, d'abus et de boulettes déjà commises par ces mêmes sphères, l'Administration, l'Etat de ce pays, l'article 222-13 du même code m'inspire également beaucoup : « Les violences [...] n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises : [...] 5° Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l'empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation ou de sa plainte [...] 7° Par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ; [...] 10° Avec usage ou menace d'une arme ; [...] Les peines sont également portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende lorsque cette infraction, ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, est commise dans deux des circonstances prévues aux 1° et suivants du présent article. ».
Du pénal, et jusqu'à trente ans de réclusion ? Un préfet ou un ministère pourrait là réagir un jour, à peu près en ces termes, je connais bien la chanson : « si vous croyez qu'ils ont vraiment été aussi stupides et mauvais, trouvez un avocat et retournez dans les tribunaux, assignez l'Etat ! » Je connais un autre air encore, #loi1881 et la plume, ce que je viens d'ailleurs de tweeter : si quelque chose déplait trop dans ce que j'ai publié ici ou ailleurs, @justice_gouv finira saisit.
@prefpolice J'ai pu m'expliquer un peu mieux #tweetsprécédents auprès du fonctionnaire Caillat #soviets #journalisme pic.twitter.com/eea92XMuoy
— Bruno Kant (@bkant) 10 avril 2013
Par curiosité, j'ai vérifié. « Changement à la tête de la préfecture » vers ce 24 février, lit-on sur le Parisien ! Laurent Prévost a été nommé préfet. « Il remplace ainsi Thierry Leleu, qui avait été nommé dans le Val-de-Marne en janvier 2013, après avoir été vice-président aux relations extérieures d’Eurodisney. » Mickey, Donald, Goofy, puis la préfecture. J'ai bien fait de rédiger un billet, quelques lignes seront toujours plus limpides que juste des tweets et des courts mails.
Puis constaté ce 9, en fouillant un peu encore... « Nommé en février 2013, Thierry Leleu quittera la préfecture pour le Conseil d’État le 13 mars », selon www.fresnes94.fr. Je croyais qu'il était déjà parti, et ça me désolait. C'est mieux, ça m'arrange ainsi, qu'il n'ai pas déjà tout plié et fait ses cartons. Son successeur aurait pu me répondre qu'il n'est au courant ni responsable de rien. S'il était déjà ailleurs, M. Leleu aurait pu réagir en me lâchant qu'il a tout oublié, tel un Mirmand.
Dans le Loiret, ce 7, selon Libé, François Fillon a lâché : « Il faut retrouver l’autorité de la loi (…) Les voyous doivent redécouvrir ce qu’est la loi ! » « Transmis à tous les intéressés », ajoutait leur journaliste ou correspondant. « A Orléans, le mot soumission, cela fait des siècles qu'on l'ignore. Eh bien moi aussi, je ne me soumets pas ! », a noté le Figaro. Affaire Baupin, « Les quatre femmes qui avaient dénoncé les agissements du député en 2016 se félicitent de la décision du parquet de Paris. Denis Baupin veut porter plainte contre elles. », lit-on sur le Monde...
Ajout du 11... Lire également L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique, sur une opération de police ou de muselage au conseil municipal, comment procèderait Marc Etienne Lansade, le maire de Cogolin. Lire aussi un portrait de cet élu, aux archives de Var Matin, d'où ces extraits : « "Je n'ai jamais rêvé de faire de la politique. Mais j'en avais assez de râler devant ma télé." Il s'oriente vers le mouvement frontiste. [...] Sa première apparition publique avait détoné. Nous sommes le 28 février 2013. En pleine séance du conseil municipal, un inconnu s'assoit aux côtés des élus, avant d'en être logiquement écarté. Son nom est Marc-Etienne Lansade. "C'était un coup : je voulais qu'on parle de moi. Ça a fonctionné." » Il a été enfermé ou « contrôlé » ensuite, Marc Etienne Lansade ? Ce portrait de 2014 n'en dit rien.
Le maire de @fresnes_94 vient de me serrer la main. On ne se connaîtrait pas, pourtant... pic.twitter.com/joIBC1BlRW
— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
.@PoliceNationale Vous avez une opinion à ces sujets? @Place_Beauvau @Prefet94 Et vous, vous avez quelque chose à ajouter?
cc @fresnes_94 pic.twitter.com/xGS1f56R6O— Bruno Kant (@bkant) 2 mars 2017
Du 8 mars, très tard, le soir... à la même heure, le 8 mars 2013, j'étais entre les pattes des services psychiatriques de @prefpolice et drogué, piqué, empaqueté, attaché, coupé du monde extérieur. Mon blog est pratique. Quoi qu'on en pensera, il m'est utile. A me souvenir, à refouiller le passé, et à rire aussi. L'image juste à la suite, très certainement Jean-François Guthmann et Roger Fajnzylberg, est extraite de la vidéo du Colloque de clôture du Centenaire de l’OSE qui s’est tenu dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris, jeudi 17 janvier 2013. « Only the dead can forgive ! »
L'OSE venait d'être encore reçu en grandes pompes à la mairie de Paris. Je foutais mon bordel habituel sur Twitter, puis en février, à Saint-Cyr-l'Ecole et ensuite autour de Fresnes. Début mars 2013, ma fille ainée était reçue au Sénat... Et je grimpais sur Beaubourg puis Christophe Girard, maire de Paris 4e, me recevait. Ca ne pouvait que si mal finir
Et là, je rigole, @cgirard @bertranddelanoe @jjbridey94260 @prefpolice @prefet94 autant que d'autres pouvaient se marrer en janvier 2013. pic.twitter.com/6iMG1y2ntl
— Bruno Kant (@bkant) 9 mars 2017
Sinon, vous connaissez Jean-François Guthmann, le Président de @OSE_France? Un expert en étoufages.
Révélation: https://t.co/7tvjhn45wP pic.twitter.com/6A6V5lubA0— Bruno Kant (@bkant) 11 mars 2017
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Le Courrier des maires, N° 279, Mai 2014... @Place_Beauvau @Prefet94 Vous avez d'autres informations à ces sujets? https://t.co/RNBR79uYAG pic.twitter.com/x09VqvSwVv
— Bruno Kant (@bkant) 7 mars 2017
https://t.co/s6cDstLm71 #avocats @Place_Beauvau @Prefet94 En attendant, je vais m'intéresser plus à ce que sont des voies de faits. pic.twitter.com/IU8ILQvbK7
— Bruno Kant (@bkant) 7 mars 2017
https://t.co/AkD8zjf3HJ @Place_Beauvau @prefpolice @prefet94 Il est joli aussi, le 432-4. Détention arbitraire: de 7 à 30 ans pic.twitter.com/rjP0mgNkuh
— Bruno Kant (@bkant) 7 mars 2017
https://t.co/QwHAVrEqkj @prefet94 Je vous ai renvoyé un mail. @Place_Beauvau @prefpolice On pourra maintenant feindre que ça n'existe pas. pic.twitter.com/6AiwvMQxGq
— Bruno Kant (@bkant) 7 mars 2017
https://t.co/QTlQBlm0G0 @PoliceNationale C'est public, ouvert à tous, et c'est pas toi qui fait la police, là bas pic.twitter.com/enrKyAaLBv
— Bruno Kant (@bkant) 8 mars 2017
Et maintenant, j'attends. @fresnes_94 @jjbridey94260 @VafiadesP Pas grand chose, juste la prescription, au sens de #loi1881 pic.twitter.com/1EKoEqu7NG
— Bruno Kant (@bkant) 8 mars 2017
#Mouhaha http://t.co/OvEhf6f7tf
— Bruno Kant (@bkant) July 2, 2013
Colloque de l'Osé - janvier 2013 - Conclusions et discours du Maire de Paris https://t.co/qGfjtuHbdV via @YouTube
— Bruno Kant (@bkant) 9 mars 2017
Vraiment, je rigole. @prefpolice @prefet94 @PoliceNationale Il y a de tout, dans mon blog, et j'en rigole souvent en relisant. pic.twitter.com/eiAjxIBrBD
— Bruno Kant (@bkant) 9 mars 2017
Août 1998. La «psychiatrie punitive», sujet tabou en Russie. Un médecin conteste https://t.co/yNXepHfQTP pic.twitter.com/B88rfCXmzO
— Bruno Kant (@bkant) 13 mars 2017
Je viens de faire un signalement à l'IGPN, comme nous le suggérait @simoneduchmole, et pour voir comment ça fonctionne. pic.twitter.com/u5WM814sWf
— Bruno Kant (@bkant) 17 mars 2017
Je note, aucune réaction à ces tweets là, ou ces sujets obéissance, ordres et #Milgram pic.twitter.com/wDvWq8Jy1M
— Bruno Kant (@bkant) 23 mars 2017
Expérience de #Milgram: l’être humain préfère (encore) torturer que désobéir 😱 https://t.co/MWxl2SVI84 pic.twitter.com/jmZqiXw1PF
— Le Figaro Santé (@LeFigaro_Sante) 23 mars 2017
#Torture : EXPÉRIENCE DE #MILGRAM : 50 ANS PLUS TARD, LES HOMMES TORTURENT TOUJOURS SUR COMMANDE ► https://t.co/6rG69wOtPn
— Chris Tina (@ChristinaHell) 19 mars 2017
Peut on résister à un troupeau de policiers, de psys, de juges et autres qui obéissent? C'est difficile :-) #Milgram https://t.co/G4bzKOIw4H pic.twitter.com/v4BvovdI28
— Bruno Kant (@bkant) 23 mars 2017
Les pressions, sur les psys ainsi que par les psys, vous connaissez? Il semblerait que Bernard Ripert connait. https://t.co/sq9b20BGyl pic.twitter.com/KiO3KdqqzZ
— Bruno Kant (@bkant) 23 mars 2017
Ca s’interprète comment? https://t.co/CpW7CxShWM pic.twitter.com/39VGhGGSI0
— Bruno Kant (@bkant) 1 avril 2017