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Emmanuel Trumer accuse : « le bluff absolu », répond Me Arash Derambarsh
Edit de 17h55, déjà... Une réaction de Emmanuel Trumer que j'avais évidemment informé. Ce qu'il a envoyé est limpide: « Ma plainte pour harcèlement moral est en instruction. C'est sur conseil de mon avocat, qui lui n'a pas volé son diplôme, que je suis plus silencieux sur les réseaux sociaux. C'est volontaire et je pense que vous le comprendrez le temps de l'instruction et jusqu'au verdict. » « Je serai tout à votre disposition lorsque le jugement sera rendu, comme mon avocat je suppose. En attendant c'est la justice qui travaille. Et puis ça ne me fait pas de mal de couper, plus globalement. Même si je pense beaucoup à vous et à ceux qui m'ont toujours soutenu. A vite »
Puis je lui répondais : « Si j'ai remis cela en avant, c'était uniquement pour mettre en lumière des stratégies médiatiques de Me Arash. Et pour le reste, tout à fait d'accord avec vous, laissons la justice rouler toute seule et jusqu'à ce qu'elle ait rendu une décision définitive. » Ici, je dois citer ma source. « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même » • John Galsworthy
Il y a quelques jours, je remarquais que Pierre Ménès compte parmi les soutiens de Arash, un soutien d'envergure. Quelqu'un de la télé ? On peut raisonnablement parler d'un gros influenceur, son compte affiche 2,5 M followers. J'en restais là, Arash peut avoir ses soutiens et libre à ces derniers de faire et de propager ce qu'ils ont envie.
Soutien @Arash https://t.co/7O960MLA0X
— Pierre Ménès (@PierreMenes) August 25, 2020
Depuis, aux archives de Twitter, j'ai trouvé un court échange entre @Arash et @parisPasRose. Si j'avais souhaité lire comment travaille un avocat ayant pu bénéficier de la passerelle du doctorat en droit, je n'aurais jamais trouvé mieux ? Dans cet échange, je découvrais que Me Arash est le défenseur ainsi qu'un communiquant de Pierre Ménès. Et je lis maintenant tout autrement le court tweet ou ce franc soutien à Arash affiché par Pierre Ménès.
Avant de poursuivre ici, il faut peut être d'abord lire deux coupons de presse du 26 décembre 2019 :
• du Parisien, Pierre Ménès visé par une enquête préliminaire pour harcèlement moral
• chez RMC Sport, Accusé de harcèlement et d'homophobie, Pierre Ménès contre-attaque
Pour Me Arash, il ne faut pas lire le Parisien ; ce sera de toute façon compliqué pour quiconque n'y est pas abonné, l'article leurs est réservé. Nous y apprenons que pour l'avocat de Pierre Ménès, il ne s'agissait que d'une coutume d'un milieu, d'un très commun langage fleuri, qui ne témoigne que d'une grande affection :
Pour le communiquant Arash, il faut lire RMC Sport, pas autre chose. Il existe une tribune à lire sur France Soir ?
Je suis un des 1er soutien et défenseur de la lutte contre l’homophobie chère @ParisPasRose. Mes propos dans cette interview ont été coupés.
Lisez plutôt l’article de RMChttps://t.co/h2ER1lhtHO
Par ailleurs, j’ai toutes les pièces qui vous prouveront que c’est de la diffamation— 🇫🇷 Arash Derambarsh 🇪🇺 (@Arash) December 27, 2019
J'ai évidemment lu aussi RMC Sport. « Le journaliste vedette de Canal Plus entend contre-attaquer en déposant plainte à son tour et dément toutes les accusations à son encontre par le biais de son avocat auprès de RMC Sport. L’affaire fait grand bruit depuis quelques jours dans le paysage médiatique français et sur les réseaux sociaux. » J'en retiens principalement ce passage où le stratège Arash semble nous parler, @these_synthese va aimer :
On dirait que l'avocat nous explique qu'il n'y avait eu aucun contradictoire, que son client attendait impatiemment d'être auditionné par la police pour avoir enfin l'opportunité de tout dissiper, et que cette histoire construite par Emmanuel Trumer, les réseaux sociaux et la presse n'était que du « bluff absolu ». J'en conclue que si Me Arash, ses soutiens, ses journalistes, ses avocats me lisent, ils disposent de toutes les clefs pour me comprendre. Jean-Philippe Elie va rire.
On s'était inquiété, mais tout va bien
Depuis quelques jours, @these_synthese restait inactif. Un « lampiste », avais-je écrit plus tôt, mais très utile, depuis des mois, ce compte nous éclaire à divers sujets. Je suppose que les anonymes qui sont derrière lui se reposaient, peut être en attendant les éventuelles suites ou les convocations annoncées par Arash et ses nombreux avocats.
De source Twitter, topic Arash Derambarsh, doctorat, avocats, Paris 1...
La mèche ou détonateur : « Les mille et une vies d'Arash Derambarsh » ?
D'abord une nouvelle. Nous attendions un rapport ou avis de Panthéon-Sorbonne, mais depuis ce 30 septembre, rien n'a fuité. Un twittos a émis l'hypothèse que ce document a pu être transmis au parquet, très susceptible de mener déjà une enquête préliminaire. En effet, au cours de cet été, Thomas Clay avait saisi la justice, c'est à lire ou à relire sur le Monde : « Après la sanction disciplinaire, le volet judiciaire. Il y a un peu plus d’un mois, le 21 juillet, la section disciplinaire de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne avait annulé pour plagiat une thèse de droit et retiré le diplôme de docteur à son auteur, Arash Derambarsh. Une décision extrêmement rare. Mercredi 2 septembre, l’administrateur provisoire de l’institution, Thomas Clay, a effectué un signalement auprès du parquet de Paris. »
La vrai nouvelle du moment étant qu'au cours d'une conférence de presse, ce 8 courant, Thomas Clay, l’administrateur de Paris-I, et selon AEF, a précisé que « le système sera "transformé de fond en comble". "La vérification systématique du plagiat est en place depuis 2018, mais nous allons être beaucoup plus vigilants sur la composition des membres des jurys et sur la concordance avec la spécialité scientifique du directeur de thèse" ». 2018, l'une de périodes charnières à bien retenir avant de choisir et de solliciter un avocat qui aurait pu profiter d'une telle « passerelle »...
Tout le monde ou qui lisait connait Arash depuis 2008 au moins, l'apogée des blogs, Facebook ayant été crée en 2004, on publiait, nous partagions et nous commentions déjà beaucoup. Je vais l'appeler Arash pour faire plus court que Arash Derambarsh et car c'est ainsi qu'il est très connu, notamment du fait de son pseudo Twitter, @Arash. C'est peut-être même ainsi qu'il restera maintenant incrusté dans l'Histoire médiatique et universitaire, quoi qu'il suive : « fais ta thèse à l'arash », « devient M1, docteur, avocat à l'arash »... Par le passé, en 2008, il s'était distingué en annonçant avoir été élu Président de Facebook, une info qui avait rapidement fait rire partout. Depuis, avec le temps et ainsi que après de nouvelles informations parues dans la presse ou échangées sur les réseaux sociaux, les plus médisants ricanent en le présentant comme ne s'étant construit, maintenu et juché toujours plus haut rien que avec la lumière ainsi qu'en rejetant brutalement tout ce qui pourrait ternir son aura.
L'article « les milles et une vie » avait fait plus d'une fois du bruit. Arash n'avait pas porté plainte contre les Inrocks, juste contre Libé ou Lionnel Joffrin, ce dernier, presque un assez banal porteur de message, avait signalé l'existence de cet article des Inrocks. Chez Valeurs Actuelles, nous pouvons lire que cette plainte contre Lionnel Joffrin n'avait jamais pu aboutir en raison d'une nullité. Prudence, donc, car ni l'enquête des Inrocks ni la brève de Libé et son titre n'ont été débattus dans un prétoire... 75% de l'article des Inrocks reste depuis longtemps réservé à leurs abonnés.
Cet article des Inrocks qui déplait très fortement à Arash avait à nouveau provoqué tout plein de réactions, de frictions et de rires suite à un tweet de Ganette, du 2 août 2018. Aujourd'hui, ce tweet de Ganette toujours en ligne affiche 203, Retweets, 31 Tweets cités, 470 J'aime. D'anciens tweets ont été depuis supprimés. Le 3 aôut 2018, des gens se posaient encore des questions, on peut le deviner autour d'un tweet de Marie Turcan ainsi que autour d'un tweet du 6 août 2018, Jean-Phillipe Elie discutait avec Bruno Dondero ainsi que avec Yann Bisiou ; dans cette dernière discussion, Arash était mentionné, ainsi que Frédéric Lefebvre et Université Paris 1 Pantheon-Sorbonne. On pouvait à l'époque facilement constater soi-même que la thèse de Arash n'était pas consultable, pourquoi ?
Thèse et Synthèse que Arash accuse depuis des semaines ou des mois n'allait sortir de l'oeuf que beaucoup plus tard, en février 2020... Je crois qu'une mèche a pris feu au cours de ce mois d'août 2018 (peut-être même en 2008...), et que Thèse et Synthèse n'y était alors pour rien du tout. Même si depuis quelques temps, Arash et ses soutiens, France Soir ainsi que le Courrier de l'Atlas et France Maghreb 2 souhaiteraient nous faire croire tout autre chose, que les gens derrière Thèse et Synthèse sont les principaux coupables... Trouve un lampiste, dresse lui un beau portrait, dépeint le bien d'autres bords que le tien, tape dessus, parles en à ton entourage et à tes électeurs, fais RT, surtout du France Soir ?
Jean-Philippe Elie, récemment accusé d'avoir cyberharcelé Karine Isambert ? Plutôt que d'envoyer une femme chez la police pour s'y plaindre de n'importe quoi, j'aurais déposé plainte contre cet élu, il semblait « harceler » Arash depuis 2015 Au moins... je l'ai un peu relu, depuis, cet élu et journaliste n'a pas cessé. J'aurais peut-être même déjà porté plainte aussi cet été 2018, contre Ganette, plutôt que de téléphoner à son cabinet.
Quel peut être le sens de toutes ces gesticulations de Arash et de ses conseils ? On peut aujourd'hui avoir le sentiment que quiconque s'exprime ou relaye des informations de quelque manière que ce soit finira assigné et sanctionné au motif de cyberharcèlement... Pour avoir la paix, faudrait-il que nous rangions tous aux côtés de Arash et pour taper sur les messagers plutôt que de lire les informations autres que celles des tribunes de Arash ? Une prestation de Arash pour Sud Radio nous éclaire. Je suppose que sa diffusion est autorisée, c'est une publication Facebook de Courbevoie 3.0, avec au micro Arash Derambarsh, l'auteur de Tomber 9 fois, se relever 10 (ça semble bien être de source Sud Radio) :
Maître Besma Maghrebi : « je découvre avec stupeur »
Elle n'avait peut être pas trop tort, cette avocate qui découvrait récemment Twitter.
Je découvre avec stupeur depuis quelques jours que Twitter est 1 lieu de non droit qui laisse ressortir le côté sombre des gens se cachant derrière l’anonymat pour beaucoup. Prônant le respect je ne répondrai pas aux personnes visiblement sans éducation. Je me respecte ⚖️ !
— Maître Besma MAGHREBI (@BMMAvocat) September 27, 2020
"Cela a pris du temps", tweetait @TurcanMarie, en février, pour "la fameuse thèse". Par contre, @These_Synthese @CloLepetit la lumière a-t-elle été suffisamment faite pour qu’on lise mieux tout ces comptes qui soutiennent Arash ou qui semblent juste s’inspirer de telles méthodes? pic.twitter.com/9nKlhHyetW
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2020
PS, @TurcanMarie @These_Synthese @CloLepetit, contrairement à ce que voudra peut-être faire croire @HautainMaitre, mes propos, je les assume. pic.twitter.com/mrvklCKMnR
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2020
Le plus dingue: une comédienne qui soutient Arash contre @these_synthese serait aussi celle qui accuse Luc Besson pour des faits commis en 1995… Va-t-elle rester longtemps crédible?
Le témoignage de Karine Isambert https://t.co/orRDK9BhSJ #ThéatreAussi #MeToo #Courbevoie— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2020
Ambiance en Saône-et-Loire : « silence ! »
L'an passé, vers la même période, on allait nous annoncer qu'une sorte de Dutroux, qu'un vilain bourreau ou qu'au minimum un François Supéri avait été identifié dans un établissement accueillant des mineurs et jeunes majeurs en difficultés. Un LVA ou Lieu de Vie et d'Accueil, de beaux bâtiments, une piscine, une ferme équestre, en pleine nature.
On s'attendait donc tous (moi, pas du tout, je raille un peu, là) à lire rapidement des papiers et des informations parfaitement scandaleuses, puis l'annonce d'un procès historique et retentissant aux assises. Mais il ne s'agissait que d'une rafle et fermeture Administrative motivée par des tricotages et investigations menées par l'Aide Sociale à l'Enfance (ou l'ASE 71), avec la gendarmerie nationale ainsi que avec le parquet de là bas... depuis, nous attendons toujours des explications. Tout ce que j'ai appris récemment est qu'on nous suggèrerait maintenant à tous de nous taire ?
J'avais pris quelques notes à ce sujet, à l'époque. Elles sont dans ma rubrique Affaires... J'avais été consterné dès la lecture d'une toute première brève ou article, puis ça n'allait pas s'arranger par la suite, tout était affligeant. L'histoire était caractérisée par la démesure des actions et des discours de l'ASE 71 ainsi que par l'absence de contradictoire.
Edit/ajout... Sur Facebook, en privé, Bernard Bigenwald rouspète, semble encore et toujours se plaindre de ce que l'enquête a patiné, patine depuis des années, il avance trois ans et demie. Il faudrait que je relise mes notes à ce sujet précis, quand les premières investigations ont débutées. 2015, après un premier « signalement » ? Encore sur Facebook, il précisait plus tard : « Enquête préliminaire ouverte au printemps 2015, qui est close en janvier 2018 sans que Rossi en soit même informé, puis réouverture en octobre 2019. Délirant ! » Jean Claude Rossi étant le boss du LVA et très probablement le principal mis en cause, avec sa femme et peut être même d'autres employés.
Je lui ai répondu quelques mots, puis : « Ce sont l'ASE, les gendarmes et le parquet, en fait, qui sont sensibles à de simples rumeurs sans aucun fondement. Quant aux auditions et au contradictoire, on a attendu, et nous attendons encore, si j'ai bien compris... N'hésitez pas à l'évoquer auprès des juges lorsque vous serez à ce procès pour motif de diffamations et injures publiques. Pour moins que cela, certains iraient jusqu'à mettre des coups de couteau. Alors des injures.... je plaiderais l'excuse de l'incompétence de ces gens. » On va encore laisser s'écouler un an ou deux, puis l'on se risquera a affirmer qu'ils travaillaient surtout à patienter ou à louvoyer jusqu'à ce que les principaux décideurs soient promus dans d'autres secteurs et activités ? Il s'agirait encore d'une diffamation. Ils font du mieux possible, bien évidemment.
@bbigenwald Et la seule info récente que j'ai vu passer à ce sujet #Frontenaud où les investigations "restent en cours" (depuis plusieurs années déjà) est de la forme "fermez vos gueules." #ShutUp pic.twitter.com/BgkatQTRPB
— Bruno Kant (@bkant) October 10, 2020
https://t.co/CP0E5CLWXU coucou @Gendarmerie @saoneetloire @AccaryAndre @LyesLouffok @creoffM #maltraitance par les institutions
— Bruno Kant (@bkant) November 13, 2019
Suffisamment rare pour le souligner, un lieu d’accueil pour des #EnfantsPlacés ferme temporairement pour des suspicions de maltraitances.
Le Département de @saoneetloire applique le principe de précaution le temps de l’enquête.
Bravo @AccaryAndre. https://t.co/y7pRKTL12A— Lyes Louffok (@LyesLouffok) October 29, 2019
#Frontenaud #ShutUp D'après mes infos, il y aurait maintenant cette caricature #MeToo au dossier(s) à charge contre le patron du LVA et contre @bbigenwald pic.twitter.com/omuhTI66Yy
— Bruno Kant (@bkant) October 10, 2020
Je crois qu'il n'a encore rien dit au sujet de #Frontenaud https://t.co/VwsyxUey0Z
— Bruno Kant (@bkant) November 27, 2019
Une mondaine barrée, elle proteste
Edit/ajout du 9 au soir, tard... Je crois que cette page est tournée. La fois passé, vers les 22 à 28 septembre, je n'avais jamais remarqué de TT Arash, avec tout de même pas mal de tweets et échanges ainsi que avec occasionnellement de l'astroturfing (maladroit, limité, peu efficace), mais sans TT. Cette fois ci, le phénomène est resté encore plus discret. Aucun compte officiel ou sérieux et gros ne semble s'en être mêlé. Je crois qu'à quelques tweets et FAV près, tout est fini. Pour le moment. Manquait une querelle vive anti c/LREM attisée #CancelCulture dont par nos féministes.
Cependant, et contrairement à ce que nous lisons dès le titre ou appeau à trolls de France Soir, Jean-Philippe Elie n'est pas encarté LREM. Je n'ai pas vu d'article dans un vrai journal, je suppose qu'en constatant en chute l'absence de contradictoire (l'élu n'aurait pas pu être joint par France Soir avant parution), tout professionnel s'est prudemment abstenu. Bien-sûr, quelques un.e.s ont pris fait et cause en faveur de la comédienne, sans probablement réfléchir plus, voire en n'ayant jamais lu davantage que le titre ou un tweet ; on a bien pu lire ou relire comment la faune des réseaux sociaux avait pu être agitée, manipulée ces semaines passées, et rien qu'avec des fake news #agissons publiées initialement par des influenceuses en cuisine... d'accord, fake news, c'est méchant, trop dur, on ne va pas jeter ainsi le discrédit sur absolument tout ce qu'il était possible de lire ou d'entendre ces semaines et mois passés.
Et entre temps, donc, infoCourbevoie a disparu, magique, est devenu newsinfos12.
Sinon, on attend le rapport ou avis Pantheon-Sorbonne, bientôt. Non sur ce qu'il s'est passé, mais sur ce qu'ils pourraient améliorer. Et une décision de l'ordre des avocats, dans 6 à 8 mois. Ce qui vient d'advenir avec la contribution bien involontaire de Jean-Philippe Elie... bah, sans intérêts, en fait. C'était une production artistique ? L'élu l'a annoncé et je crois qu'il est déterminé, il ira jusqu'au procès en diffamation contre ce « journal » et la prétendue « victime ». Ce sera une sorte de remake Eric Brion c/Sandra Muller ? Le tribunal va distinguer « barrée », puis « barrez vous » où elle s'était immiscée, et le cas échéant, l'article ou cette interview, cette tribune ainsi que ce petit bruit récent sur Twitter pourraient être vite jugés très excessifs. Mais laissons d'abord la dame se défendre, exposer mieux dans un prétoire les éléments dont elle disposait avant cette publication de France Soir, puis les juges jugeront.
Cet épiphénomène #NePasLaisserPasser nous renseigne un peu sur ce qui pourrait encore suivre, avec cette fois, les contributeurs de Thèse&Synthèse. Car Arash Derambarsh, son entourage, ses avocats et journalistes semblent avoir l'intention de les doxxer tous, ou en tous cas, celle de les trainer dans un tribunal. De vagues hypothèses #teasing #agissons ont été déjà exposées dans un article du Courrier de l'Atlas : « parmi les intervenants réguliers du compte, un professeur de droit de Lyon 3 [...] mais aussi un opposant politique à Arash Derambarsh à Courbevoie. » Un mot a été lâché, « délation ». Thèse&Synthèse ne m'a pas semblé impressionné par ces menaces ou un tel risque, a même déjà plaidé coupable, d'avoir trouvé 92% de copier/coller... Cherchant moi-même le rapport CNIL du 13 juin 2013 référencé dans la thèse, on m'a suggéré d'aller plutôt voir mieux à la page 236...
Une avocate d'Arash Derambarsh avait pu s'exprimer sur France Maghreb 2, j'ai pas trouvé la redif en ligne.
La stratégie est étrange. Celles de Kerviel et de ses conseils opposés à la SocGen étaient souvent assez claires. Récemment, Me Branco a exprimé des trucs sur Twitter, il a repris la défense de Marvell Fitness... Mais se taper les murs et faire rire ou mal négocier les virages, parce que c'était beau si ça pouvait passer ? Zut, là, je viens de plagier Bar2, JoeBarTeam. Je me demande vraiment à quoi ça rime, ce que certains choix et comportements ainsi que tout ce bazar médiatique pourrait changer au fond, au disciplinaire, un jour maintenant au CNESER, et puis un autre moment à l'ordre des avocats, ainsi qu'en appel et tout ça. Des mois, des années encore à lire parfois à souvent du France Soir et puis des tweets quelconques ? « Affaire du plagiat : innocenté par une enquête, Arash Derambarsh annonce déposer une plainte », c'était aussi grotesque et également sur France Soir.
En octobre 2009, je recevais un mail d'Amazon, un bouquin venait de paraitre. J'en avais juste retenu la référence et quelques mots de sa 4ième, dont : « Tout art martial nécessite apprentissage. L’Université initie au droit. Elle n’enseigne pas la stratégie ; la dialectique et la rhétorique ne figurent plus à son programme. Or ces matières concourent autant au gain d’un procès que la connaissance de la loi. ». Un bouquin qui m'avait semblé inutile. J'avais déjà accompli des choses assez particulières, théoriquement, en l'état du droit alors en vigueur, et vu le statut de la magistrature, impossibles à accomplir. Ce serait peut-être un bouquin utile à Arash Derambarsh et sa sphère ? Mais il ne suffirait pas de copier/coller, certainement pas. Tactiques et stratégies judiciaires... c'était chez LGDJ, il doit en exister d'occasion ou des rééditions. Avec de bonnes tactiques, on « récuse » même un avocat de la partie adverse ; mais pour cela, il faut évidemment également avoir des moyens, les ami(e)s et des comptes Twitter ne suffisent pas.
Edit du 12 octobre... simple insertion d'un tweet.
C'est comme s'ils avaient publié une déposition de plainte ou un réquisitoire avant même une enquête. @jpelie Et vous, là, accusé par une femme, soutien de @Arash, lui-même restant magnifique et fier dans sa robe de #avocat ou avec son écharpe d'élu. @Arash en dit quoi? https://t.co/OGAM42zdds
— Bruno Kant (@bkant) October 12, 2020
Tu as de grosses difficultés, dont sur Internet? Tu envoies une femme chez la police puis tu publies sa plainte pour convaincre le public :-) #Courbevoie #Puteaux
— Bruno Kant (@bkant) October 13, 2020
Ce n'est pas le maire de @VilleCourbevoie mais un adjoint pic.twitter.com/BwzMXdfuHg
— Bruno Kant (@bkant) October 13, 2020
Un article vient de paraitre dans ce qu'il subsiste encore d'un grand journal, « Jean-Philippe Élie, élu LAREM visé par une plainte pour cyber harcèlement ». Une tribune rubrique opinions et entretiens... Des allégations évidemment relayées sur Twitter, mais pour le moment, juste par quelques twittos et pas du tout par une presse sérieuse. Cette dernière s'y aventurerait-t-elle dans un climat post naufrage de la presse du pays ?
L'article de France Soir tend à certifier le compte de Karine Isambert ; aurait-il été usurpé ou piraté ? Il ajoute que « La rédaction de FranceSoir a essayé de contacter Mr Elie qui n’était pas disponible pour répondre », ce que l'élu de Courbevoie et journaliste a vite contesté. J'imagine que l'élu va contester à peu près tout de ces lignes, sinon les plus grandes et évidemment le cyberharcèlement ; à sa place et dans un contexte où tout le monde discute encore beaucoup de #Metoo, je contesterais également « la honte doit changer de camps poke @DontSilenceMe2 ».
Il fallait être bien barrée pour s'obstiner sur cette voie, tarée, folle. Ou déterminée, simplement déterminée à nuire. En martelant même et insinuant sans la moindre preuve qu'une nuée de « faux comptes » et « téléguidés » « l'insulte » sans cesse alors qu'elle même ne faisait que défendre la très « grave » et noble cause perdue de Arash Derambarsh. Naïve pour croire que personne ne réagirait à ses positions, délires rhétoriques et tweets, ni à ces stratégies pour espérer diviser, fragmenter et pousser les débats dans un caniveau, en les couvrant d'une brume de rumeurs. Quelqu'un d'éduqué peut-il raisonnablement croire que cela aurait une quelconque influence sur les sections disciplinaires universitaires, sur l'ordre des avocats, sur une cour d'appel ou même celle de cassation ? Une bonne comédienne ou un pigeon au moins doit pouvoir y croire... et s'y cramer toute seule. « Cela m'affecte moralement et dégrade ma réputation professionnelle et l'image des victimes », oui, oui, et qui doit bien faire rire en soirées ou aux brunchs.
Mais elle proteste, bien sûr ; pour France Soir, elle affirme également s'être rapprochée de Maître Besma MAGHREBI-MANSOURI, l'avocate qui s'est récemment mangé le gros front sur Twitter de la sphère universitaire, d'autres avocats de barreaux divers ainsi que de journalistes déjà. L'avocate qui s'occupe depuis peu de la communication et de la défense de Arash Derambarsh - « présomption d'innocence, il savait pas ! »
Parce que la honte doit changer de camps, j'ai déposé plainte contre Jean-Philippe Elie.#NeRienLaisserPasser@MarleneSchiappa @WAI_WomenAid @Interieur_Gouv @Mediapart @edwyplenel @marineturchi @DontSilenceMe2 https://t.co/yP4dE7bUv3
— Karine Isambert (@karineisambert) October 6, 2020
C'est pourtant très facile à comprendre, une mondaine à 3 couleurs, de victime, de Productrice/professeure de théâtre I Comédienne ainsi que d’affabulatrice. https://t.co/1RaCLc1qsl #nerienlaisserpasser pic.twitter.com/iipcnKONd8
— Bruno Kant (@bkant) October 9, 2020
Je découvre avec stupeur depuis quelques jours que Twitter est 1 lieu de non droit qui laisse ressortir le côté sombre des gens se cachant derrière l’anonymat pour beaucoup. Prônant le respect je ne répondrai pas aux personnes visiblement sans éducation. Je me respecte ⚖️ !
— Maître Besma MAGHREBI (@BMMAvocat) September 27, 2020
Je trouve que ce papier de France Soir illustre très bien ce que je tweetais le mois passé. On n'a aucun argument solide pour répondre à @these_synthese? @jpelie Alors on salit quiconque n'est pas aux côtés de @arash. https://t.co/glkQ58gmZg
— Bruno Kant (@bkant) October 7, 2020
Enquête : les chefs Taku Sekine et Guy Martin sont-ils coupables ?
D'abord un rappel, ce 30 septembre, l'AFP ajoutait : « Experts caution that suicides are often the result of multiple factors and complex mental health problems. which can be treated with professional help and advice. » Les décès par suicide sont souvent le résultat de multiples facteurs de risques. Taku Sekine, une santé mentale fragile...
Puis une première réponse, qui va déplaire à Franck Pinay-Rabaroust. Depuis longtemps, en France, les pouvoirs sont séparés (la presse n'en est pas un), et c'est à la justice, dans des tribunaux, avec des règles ainsi que avec une défense, avec de réelles garanties, dont celui d'un procès équitable, que la culpabilité d'un individu peut être confirmée. La peine de mort a été abolie en 1981, la mort civile définitivement en 1854, le bannissement, l'ostracisme et l'exil, le bagne et les travaux forcés d'où pas grand monde ne revenait, je ne sais plus trop quand.
Autre rappel susceptible d’embarrasser : les individus pointés du doigt par Atabula ainsi que par d'autres gens et feuilles de choux ou à clics sont présumés innocents. Un concept qui date, de 1789, et qui reste encore en vigueur : « tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable ». On pourrait être vite tenté de trop s'assoir dessus. Pour plus de détails, lire un article sur contrepoints.org, « Le chef Taku Sekine a-t-il été tué par la cancel culture ? »... « Toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie [NDLR : dans des tribunaux]. Les atteintes à sa présomption d’innocence sont prévenues, réparées et réprimées dans les conditions prévues par la loi. » ; y suivent aussi des paragraphes sur les droits de la victime, sur comment les faire valoir, mais il ne dit pas que pour le dépôt d'une plainte, il faut s'adresser à la police, à la gendarmerie ou au procureur, non se rendre chez des spécialistes en salades et soupes voire en musique, était-il utile de le rappeler également ? Pour le moment, à ma connaissance, il n'existe aucune plainte contre ces deux premiers chefs d'une liste « et quelques autres » publiée ce 6 septembre, par Atabula - ne suez pas trop dans les cuisines.
L'opinion à ces sujets là de Franck Pinay-Rabaroust est connue, elle a été précisée sur Atabula. Il y explique d'abord « regretter cet acte irrémédiable de Taku Sekine », ajoutant plus loin : « Quant à l’argumentation qui consiste à dire que ce n’est pas à la presse de sortir des noms, mais à la justice de décider de la culpabilité des uns ou des autres, elle ne repose sur aucun fondement. Bien au contraire. C’est, d’une part, méconnaitre le fonctionnement historique de ces deux « pouvoirs » qui se nourrissent mutuellement depuis que l’un et l’autre existent. »
Je crois que ce n'est pas « la presse » qui a sorti du chapeau le nom du chef Japonais ; à la limite, elle l'a « dévoilé » au grand public comme on dit, mais très tard seulement. Selon Omnivore qui a décidé d'être transparent, le nom de ce chef là était déjà bien connu en juillet, et c'est vers mi juillet déjà que Taku Sekine allait apprendre qu'il ne participerait pas à un festival food de septembre. Ensuite, à partir du 12 août, Taku Sekine semble avoir été boycotté selon un article « agissons » publié publié chez Food and Sense, manifestement à l'initiative de Julie Mathieu et Muriel Tallandier, « à la tête de plusieurs magazines de cuisine ». Un appel « agissons » ou « boycottons » également poussé sur Instagram et Facebook. Un grand chef Parisien, réputé, connu, écarté, boycotté par des influenceurs, probablement plus encore vers la fin août, après la parution de #MeToo l'Auvergnat de Paris, un canard pour les pros des bistros et restos du Grand Paris. Ainsi que davantage exclu après les parutions dans nos tabloïds, TND, Voici, Public, Pure People ? Comment a été perçu l'article de SudInfo titré « Scandale dans le monde de la gastronomie: un jeune chef parisien très célèbre accusé d’agressions sexuelles, une ancienne star de Top Chef soupçonnée! » ? Des rumeurs, du bruit, des ragots, du commérage, puis son nom dans la presse en septembre. Pendant tout ce temps, de la mi-juillet à la fin septembre, le chef Japonais pouvait savoir, redouter et bien percevoir. Un peu avant de s'effondrer, le soufflé finissait même saupoudré d’allégations et d'un démenti immédiat d'un éventuel départ précipité pour le Japon.
En tous cas, selon sa femme et un communiqué officiel, « Taku Sekine a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique », « avec une récurrence s'apparentant à un véritable acharnement ». « Ces personnes malintentionnées [...] ont fait courir des ragots mensongers sur les réseaux sociaux et ont organisé une brutale campagne de destruction du réseau de Taku Sekine, appelant chaque acteur du milieu de la gastronomie pour répandre des calomnies et les mettant en garde de travailler avec lui. » « Privé de son droit d'exercer son talent », Taku Sekine « s'est enfermé en l'espace de deux mois dans une violence spirale de dépression. »
Arrêt sur Images semble avoir produit une analyse assez similaire : « Ce qui est certain, c'est que le jour où il se suicide, le 29 septembre, Taku Sekine est cerné par la rumeur aux mille bouches. Son nom est sur toutes les lèvres du petit monde de la "foodosphère". Toute une flotille de sites de buzz [NDLR #astrotufing #conspirationnisme] qui se recopient les uns les autres livrent le portrait transparent d'un chef. Le 6 septembre, son nom vient même d'être imprimé noir sur blanc par l'un d'entre eux, Atabula, qui affirme aussi que Taku Sekine aurait quitté la France. Toutes ces rumeurs sont crédibilisées... » la suite, chez chez eux, où ils poursuivaient, plus loin, à propos de méthodes, de collectes d'informations et de communications : « Cela peut prendre des semaines, des mois, pendant lesquels cette personne peut suivre les progrès de l'enquête, sans pouvoir y réagir. Que cette personne soit coupable ou non »...
Par contre, contrairement à Daniel Schneidermann, je suis certain qu'on peut facilement réagir, en live, sur les réseaux sociaux. Surtout lorsque le bruit est infondé, quand la cible des bruits n'a rien à se reprocher. Ou encore qu'il doit être au moins possible d'agir pour tenter de modérer le bruit. Il existerait bien des experts dans le domaine de l'e-reputation. Sur Facebook, nous pouvons aussi constater comment des avocats pénalistes peuvent aider, à propager et à crédibiliser ce genre de « news » #facepalm 7k+ personnes y sont ce soir abonnées. Ca pourrait sembler profiter aux sources comme contribuer à la rumeur et tout autant profiter également aux comptes ou sites et feuilles qui les propagent. Il s'agirait peut être d'un bon sujet encore pour Nicolas Vanderbiest, notre brillant débusqueur de Russes #DisinfoEU je serais curieux de lire voire de rire encore d'une de ses analyses. Le titre du HuffPost affiché par des pénalistes, joli :
J'ai le sentiment que Facebook nous incite à nous méfier davantage des jeunes avocats inexpérimentés. pic.twitter.com/k0LzX9Xj5C
— Bruno Kant (@bkant) October 1, 2020
Aujourd'hui, le téléphone et du feuilletonnage sur le net, les réseaux sociaux, Instagram, Facebook, dans la presse à clics ou nos tabloïds, avec les vrais journaux qui copient/propagent, des réseaux d’influenceurs et des feuilles de choux spécialisées. Nous n'attendons plus les enquêtes annoncées de Libération ni d'ailleurs celle de Mediapart. Ce 30 septembre, le Républicain Lorrain publiait : « Enquête », « Le chef étoilé Guy Martin accusé de tentative de viol »...
On ne se méfie jamais assez d'Internet et de l'imprudence des journalistes. Récemment encore, AFP puis Reuters avaient encore une fois été enfumés par une « source policière ». Un ultime petit soucis de précipitation ou de contradictoire ? La fake news avait été propagée dans toute la presse nationale puis internationale. « A daredevil was spotted attempting to climb the Montparnasse Tower—Paris' tallest skyscraper—with no apparent safety equipment, before he was arrested upon reaching the top, according to local reports. ». Nous pouvions lire que un « touriste Polonais » avait été interpellé alors qu'il « tentait » d'escalader la tour Montparnasse. BNT ou Marcin Banot a depuis publié la vidéo de son exploit sur Youtube... Depuis, l'article du Figaro semble avoir été mis à jour, le titre au moins, mais son chapeau reste encore troublant : « Un homme a été interpellé à Paris vendredi soir 18 septembre après avoir tenté d'escalader la Tour Montparnasse à mains nues, a appris l'AFP de source policière. L'homme a été interpellé vers 20h00 au sommet de la Tour, a expliqué cette source. » « L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, est un Polonais, qui s'est présenté comme étant un touriste, selon une source policière. » De quoi relancer le mythe du plombier Polonais, la performance et le physique de BNT doit en avoir fait craquer plus d'un.e.
Aujourd'hui, le téléphone, Internet et nos journaux, ces derniers ayant la prétention d'être tellement plus fiables. Hier, les libelles, c'est où je situe Atabula, Franck Pinay-Rabaroust, mais également beaucoup d'autres qui ont publiés à ces sujets, sur ces chefs, avec « du très lourd », il existe une liste, dont, donc, Taku Satine et Guy Martin. Ce qui nous renvoie à il y a deux à quatre siècles, quelque part sous l'Ancien régime, avec des feuilles, des commérages et des ragots d'anonymes qui propageaient impunément les calomnies et les médisances. Plus haut, je ne rappelais aucune notion du droit contemporain de la presse, je crois que cela resterait incompris, irrecevable, balayé d'un trait de plume sinon d'un grand coup de couteau, ou plus probablement par quelques twittos passant par là. « Preuve et conviction du juge en matière d'agressions sexuelles » est à lire sur Cairn, 25 pages instructives et denses, par François Desprez, Maître de Conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre, Centre de Droit Pénal et de Criminologie (CDPC).
Sinon, à propos d'hier ou d'avant-hier, puis encore en replay, j'ai adoré entendre Franck Pinay-Rabaroust s'expliquer, dire et expliquer pour le public de Quotidien : « qu'on ne me mette pas la responsabilité du suicide de cet homme sur mes épaules" #Quotidien "non, non... / vous lui avez pas demandé sa version? / non, il n'y pas eu de contradictoire et ça, je sais qu'effectivement, c'est un point faible, j'ai essayé, mais j'ai pas réussi... » C'est ici, je crois, que les journalistes de Mediapart se sont interrompus, Taku Sekine étant récemment décédé, leur propre enquête ne pouvant de ce fait jamais être contradictoire. Mediapart en restait là, ajoutant cependant une petite phrase gratinée : « Surtout, un site spécialisé avait diffusé le nom de Sekine en évoquant des accusations de viol (dont Mediapart – si elles existent – n’avait pas été informé), mais sans l’interroger, et le petit monde de la gastronomie avait commencé à se tenir à distance du chef, alors que rien de solide n’avait été publié… » On ne peut que repenser ici à Sandra Muller, qui fût à l'initiative de #BalanceTonPorc puis condamnée plus tard, pour un simple tweet excessif.
Ce qui est plus perceptible, @atabula_info c'est que avec le travail de toutes ces petites équipes, nous avons rebasculé sous l'Ancien Régime, à l'époque des libelles, et où Taku Sekine n'a aujourd'hui plus sa place. https://t.co/GTPeKS6PEW pic.twitter.com/97llaEU5bW
— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2020
J'avais pas encore regardé par là, sur Facebook, on voit mieux. @atabula_info C'est joli. Une plume et un gros couteau? #gastronomie pic.twitter.com/eroRaVmF9O
— Bruno Kant (@bkant) September 30, 2020
📣 Tribune • Protection de l’enfance: halte aux dysfonctionnements de l’institution judiciaire (En accès libre) https://t.co/2FcnmiWA3V
— Mediapart (@Mediapart) October 3, 2020
@catherinegaste Faut plutôt faire la promo du Corbeau, récemment restauré et plus représentatif. Le Corbeau : histoire d'un chef-d'œuvre mal aimé du cinéma français https://t.co/lHAgg4Nv9K
"Avec les bruits qui courent, on a beau savoir..." pic.twitter.com/vzQNMGGOXJ— Bruno Kant (@bkant) October 3, 2020