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« Que comprennent les médias américains de la France ? »
Edit du 2 décembre... Assa Traoré porte plainte contre Eric Naulleau ; toute notoriété qui parlerait de trop d’une fourchette s’exposera à un tel risque. Sur Twitter, Taha Bouhafs s'est plaint de Zemmour et de CNEWS, en appelle au CSA ; il a été taxé de militant indigéniste et islamiste, encore ; Taha remerciait ensuite Mame-Fatou Niang, après ses propos, « on a une petite poche avec quelques colorisés dans le 93, viens nous mater tout ça… il va arriver, créer la BAC 93, qui est absolument créée sur cette police des colonies », le journaliste synthétisait : « La BAC et plus globalement les forces de l’ordre en banlieue, sont des polices d’inspiration coloniale. » Avec un tweet de BFMTV, nous apprenions que « Pour la déléguée Unité SGP Linda Kebbab, l'extrême gauche "travaille pour faire en sorte que le métier de policier ne soit plus respecté" ». Des racistes, du racisme systémique... Hier, sur Facebook, un imam, Farid Slim #SoutienCCIF annonçait avoir été perquisitionné à six heure du matin… « Une dissolution du CCIF serait un terrible coup porté au nécessaire combat contre l'islamophobie. Ce serait en outre une grave atteinte aux libertés démocratiques, et un dangereux précédent. » Ce 1er décembre, le NPA de Savoie publiait : « Scandaleuse perquisition contre un responsable musulman à Chambéry », « Le NPA appelle la population à ne pas céder à la politique islamophobe que conduit le gouvernement ». Sur Twitter encore, Clémentine Autain s'était annoncée « Très heureuse d'avoir été designée par les insoumis pour emmener la liste regionale Ile-de-France » ; plus tôt, le CCIF s'était auto-dissout, elle envoyait : « Le pays est en train de s'écrouler et l'extrême droite avance. » Il nous manque encore là les #EELV cet été Reporterre publiait : « Samedi 18 juillet, à Beaumont-sur-Oise, la génération Adama et la génération climat ont marché main dans la main pour exiger vérité et justice pour Adama. Derrière le mot d’ordre commun « On veut respirer », les militants des deux mouvements se sont engagés à lutter pour une écologie populaire et antiraciste. » Mais en prévision des régionales, ces derniers se sont peut être organisés autrement.
Edit du 2... En balayant ma TL, puis en lisant un tweet de CAGE, j'ai appris que, comme prévu, le CCIF qui s'était courageusement auto-dissout pour échapper au pire a été dissout. Les nouvelles vont vite, les communications pouvaient toutes être prêtes pour envoi... « Depuis plusieurs années, le CCIF conduit avec constance une action de propagande islamiste, comme le détaille le décret que j’ai présenté en conseil des ministres », a ajouté Gérald. En lisant bien la décision rendue, et ce qui pourrait certainement inquiéter le plus, on comprend que la DGSI est abonnée aux réseaux sociaux. Plus d'un va fermer ses comptes ou y entreprendre un vaste ménage ?
Pendant ce temps et après que Erdogan ait récemment brandit le spectre de la #turcophobie son ministère des affaires étrangères poursuit son lobbying ou sa campagne de communication en faveur de leur intégration à l'Union Européenne. Il y quelques 15 jours, un message avait pourtant été très clair. « Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune, déplore l'"islamisme agressif" d'Ankara aux portes de l'Europe. [...] "Aucun pays européen n'a plus d'illusions" » A Ankara, ils insistent... nous proposant des olives.
L'Express, 4/2019, Comment les indigénistes colonisent les associations
Interview
Paul Conge: «Le nationalisme blanc perce tous azimuts»
Le Temps, par Julie Rambal, publié/modifié jeudi 15 octobre 2020 à 15:26, extrait
Dans un livre choc, le journaliste français Paul Conge s’intéresse au renouveau des mouvements identitaires. Racistes, antisémites, masculinistes, homophobes, ils prospèrent discrètement par le biais d’internet, où ils ont su adopter tous les codes du «cool» pour attirer toujours plus de jeunes adeptes. Inquiétant
Son livre s’appelle Les Grand-remplacés (Ed. Arkhê). En référence à la théorie du «grand remplacement», de l’identitaire français Renaud Camus, selon laquelle le monde occidental serait en train de perdre son identité sous les assauts migratoires. Cette théorie séduit désormais jusqu’aux suprémacistes blancs américains, et elle était aussi évoquée l’année dernière par le terroriste d’extrême droite Brenton Tarrant, après l’assassinat de 51 musulmans devant deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande… Le journaliste Paul Conge, lui, s’est intéressé à la nouvelle guerre d’influence qui se joue en marge des partis politiques, menée par d’inquiétants groupuscules identitaires français, qui réussissent à radicaliser jusque sur les forums de jeux vidéo… et en Suisse. Entretien.
Qui est Michel Zecler, le producteur de musique roué de coups par des policiers ?
Par SudOuest.fr avec AFP, le 01/12/2020, mis à jour à 17h12, extraits... [...] Ses activités aujourd’hui, comme il le résume cette semaine dans France-Antilles, relèvent du "360°", soit le développement de jeunes artistes de A à Z. Les interlocuteurs interrogés le dépeignent entre profil bas et attitude bonhomme. "C’est l’archétype du mec sans histoire, qui bosse, très en retrait, brosse Olivier Cachin, journaliste spécialiste du rap. Ce n’est pas un "m’as-tu-vu", pas un Puff Daddy à la française comme on peut en croiser. Et c’est un nounours". [...] Ce qui ne veut pas dire parcours sans accroc, comme a lui-même confié Michel Zecler dans "Touche pas à mon poste" dernièrement : "J’ai eu une jeunesse assez chaotique, je suis passé par la case prison, mais je suis sorti de ça il y a quinze ans et depuis, j’ai tout fait pour être l’homme que je suis aujourd’hui". [...] Michel Zecler se fait d’ailleurs rare en interview. Sur Instagram, il réclame qu’"aucun amalgame" ne soit fait en son nom. Ce qu’il éclaire dans France-Antilles : "je fais du sport de combat et je m’entraîne souvent avec des policiers, j’ai des amis qui le sont aussi. J’ai reçu des messages de policiers qui m’ont remercié de ne pas tout mélanger. Je n’ai pas 20 ans, il est hors de question pour moi de tout mélanger".
C'est pratique, Twitter, il suffit d'y survoler quelques profils pour y trouver des perles. J'y ai découvert l'existence de ce podcast de France Culture, du 24 novembre. 40 minutes, Le Temps du débat, une émission animée par Emmanuel Laurentin. « Que comprennent les médias américains de la France ? » Pour intervenants et introduction, je copie/colle :
James McAuley
correspondant à Paris du Washington Post
Adam Nossiter
journaliste américain, chef du bureau parisien du New-York Times
Agnès Poirier
Journaliste et essayiste. Correspondante de l'Express en Grande-Bretagne, elle écrit sur la France pour The Guardian, The Times et The Observer.
Les correspondants des médias américains qui couvrent la France reproduisent-ils leurs grilles de lectures culturelles sur notre société sans véritablement la saisir ? Ou, au contraire, les Français sont-ils dans le déni de réalités que le traitement américain met en lumière ? En d’autres temps, cela aurait pu être prétexte à incident diplomatique.
Ce podcast m'inspire, mais là, j'ai la flemme, et n'en ai écouté que les 20 premières minutes. J'écrirais un billet plus tard.
La vidéo à la suite serait à décrypter aussi, à la lumière des discours, des revendications, des pressions, des réactions, des évènements des semaines, des mois et des années passées. En 55 minutes, Macron vient de nous détailler finement quel est le modèle de la France, son socle, historique comme contemporain. En 2014, soit juste avant que Fatih Karakaya ou le PEJ se présente à un scrutin en france, Marwan Muhammad semble avoir promu un modèle ou projet de société très différent. Des premiers mots de Marwan, de 2014, je vais retenir que si je me rendais un jour en Iran, en Egypte, en Arabie Saoudite, au Koweit, au Pakistan ou même à nouveau en Turquie, je pourrais y embrasser les femmes sans risquer d'y heurter ni leurs codes ni la moindre convenance ou conscience ; et en cas de difficultés ou d'objections, je parlerais rapidement de qui je suis, expliquant qu'il faudra me respecter, parlant de tolérance, de racisme systémique ainsi que de « co-intégration ». Idriss, Feïza et Marwan pensaient-ils que tout allait passer comme une lettre à la Poste ?
Sonia Mabrouk n'a pas la même vision de l'islam que Marwan Muhammad et le lui dit
Par Audrey Kucinskas
L'Express, publié le 10/04/2017 à 17:53, extrait
Marwan Muhammad suscite, depuis des années, la controverse. Parmi les "zones d'ombre", un communiqué publié par le collectif en juin 2015, au lendemain de l'assassinat d'Hervé Cornara par son employé Yassin Salhi, en Isère. Celui-ci estimait que le vrai danger en France n'était pas le terrorisme mais l'islamophobie.
Après le 13 novembre 2015, le CCIF a également étonné en publiant deux tribunes: l'une aux côtés de responsables associatifs et politiques de toutes confessions, l'autre avec BarakaCity, ONG islamique, et le blog militant Al-Kanz.
13 juillet 2015
Islamophobie : Ils veulent éliminer le CCIF, soutenons-le !
Par Al-Kanz
Communiqués | lundi 30 novembre 2015
Du cache Google, de source www.islamophobie.net, extraits
Les jours se suivent, avec leur lot de perquisitions, d’assignations à résidence, d’incidents islamophobes qu’on essaie de gérer, d’orienter vers les juristes du CCIF, de mettre en évidence par les efforts de communication de chacun, des sympathisants de BarakaCity aux lecteurs d’Al-Kanz. On fait du mieux qu’on peut pour aider et on est ensemble. Nos liens d’amitié, de respect et de fraternité sont plus forts que jamais.
#EnsembleNousSommesPlusForts
Samy Debah, CCIF
Idriss Sihamedi, BarakaCity
Nabil Ennasri, CMF
Fateh Kimouche, Al Kanz
Marwan Muhammad
Tribune
Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l’islamophobie !
Libé — 1 novembre 2019 à 12:44, extrait
Il en va des libertés fondamentales de tous. Il en va de la dignité et de l’intégrité de millions de concitoyens. Il en va de notre unité à tous, contre le racisme sous toutes ses formes qui, aujourd’hui, menace une nouvelle fois la France.
Un appel initié par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis), la Plateforme L.e.s. Musulmans; Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA); le Comité Adama; le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF); l’Union communiste libertaire (UCL); l’Union nationale des étudiants de France (Unef), Taha Bouhafs (journaliste).
Le #CCIF a pour habitude de « recenser » des actes souvent contestables. Il amalgame, par exemple, volontairement des actes antimusulmans avec des décisions judiciaires prises contre des personnes radicalisées.
— SG-CIPDR (@SG_CIPDR) November 23, 2020
#Liberacisme @Alkanz @Nico_VanderB Ce que vous tweetez peut être vu. @CaptinFr @valbecmeur Spéciales, ces analyses.. pic.twitter.com/2XuIoogGp0
— Bruno Kant (@bkant) December 16, 2015
Des militants, des dirigeants et des nationalistes sans états d'âmes ?
Edit du 29 au soir. Je ne lis pas tout le temps Idriss, il m'a bloqué, il est donc moins simple à suivre. « dit : et Il vous accordera d’autres choses encore que الله vous aimez bien: un secours [venant] d’Allah et une victoire prochaine. Et annonce la bonne nouvelle aux croyants As Saff-61-13 » Selon l'un de ses tweets d'hier soir, ce ne sont pas 500 000 mais un million d'euros qui sont bloqués. Si Il avait un plan الله pour indemniser des victimes, il existerait donc déjà ce bon fonds, ce qui va rassurer. Puis comme il fallait s'y attendre, ni Feïza ni personne d'autre n'a réagit à ce que j'ai tweeté ou encore publié là ; ça se passe toujours comme ça quand je tweete ou publie ; mais ça m'arrange, ça m'épargne les trolls, le harcèlement, les injures, trop de menaces, des mentions en nombre, les signalements, une suspension, tout ça. Selon un tweet de Feïza, elle pourrait n'y avoir perçu qu'un raid numérique réunissant tout le monde, de gauche à droite, à l'initiative et dans le prologement des obsessions de Damien Rieu. Comme si nous avions besoin de ce dernier pour écouter, lire, réfléchir, rire et prendre des initiatives. Mais si ça lui chante, toute critique n'émane toujours que de Damien Rieu, de Valeurs, de CNEWS ou de Zemmour, ce qui serait ainsi très en conformité avec les éléments de langage de ces islamistes. Feïza avait elle même pour obsession de sauver le CCIF et BarakaCity, mais ça, c'est maintenant mort et enterré ; il lui reste à présent à tenter de sauver Idriss, bon courage.
Edit du 29... la presse nous dit encore qu'il existe bien des voies de recours en France, même pour les fervents. « Le Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir la jauge des 30 personnes pour les offices religieux » « L’exécutif a trois jours pour modifier son décret limitant le nombre de fidèles autorisés à se rassembler dans les lieux de culte. » Je ne sais plus quel évêque nous disait qu'il disposait de 600m² pour recevoir du monde. Sur Twitter, CAGE a désapprouvé un article d'un parlementaire britannique, Sajid Javid, paru dans The Telegraph ; « President Macron is right – this is an intellectual battle to confront a grotesque form of separatism in our midst [...] This is not a battle of borders, bombs or bullets. Nor even one primarily of counter-terrorism powers and resources. It’s fundamentally a battle of ideas. [...] Where France draws on the enlightenment of the Republic, the nation of Burke and Locke also has deep wells to draw on. We cannot afford to be neutral or ambivalent about tolerance, freedom of speech, and integration. Liberal democratic values can and should unite us all, whatever our colour or creed. They are the antibodies that define and protect Western civilisation. »
Dans une vidéo de ce 29 courant, 32 minutes pour Face Camera, un compte Youtube quelconque, 444 abonnés, mais des vues, oubliant au minimum 1789 ainsi que la franc-maçonnerie et ses contributions, parlant par moments longtemps « jeune », on devine tout du long aisément lesquels, Marwan Muhammad abonde. Il se présente mathématicien, « avec une spé en probabilités », statisticien, aujourd'hui, dirigeant d'une structure de conseils en statistiques ; il rappelle s'être impliqué dans l'univers associatif, d'abord diplomate, puis contre le racisme, l'islamophobie, ensuite pour la défense des « droits humains », la lutte contre les discriminations, on est au parfum. Comme Feïza Ben Mohamed, il délite le débat, on comprend que toute critique de l'islamisme politique (il nous parle d'ailleurs plutôt de l'Islam et de relégués) ne pourrait émaner que de l’extrême droite ou de papy, hier, ouvertement raciste, aujourd'hui, plus prudente, s'avançant sous les fards de la laïcité et de l'hostilité aux religions. Il décrit ou construit un « recodage de la laïcité », un « objectif politique », avec, pour conséquence, « l'invisibilisation », la « silenciation de toute une génération religieuse ». Il nous parle d'un « poison récurent », toutes ces critiques, durant tant d'années, qui a envahi nos débats politiques. Mais il me semble cependant que Marwan Muhammad estime les laïcards « gérables », c'est un non sujet ou il l'a vite évacué. Sur Youtube, Peace Love commentait, ajoutant ce que j'aurais plutôt réservé pour railler le traitement des Ouïghours en Chine : « La laïcité d’aujourd’hui c’est de l’extrémisme athée, ils veulent effacer toute trace de la religion( Surtout le religion musulmane). Les laïcards n’ont rien à envier à Pol Pot et Staline. » On vient de couper l'eau à Idriss et au CCIF, on va bien sûr leurs couper l'eau à tous...
Je lisais ensuite le Parisien, la littérature à ces sujets est depuis quelques temps vaste, « Derrière l’humanitaire, la part d’ombre de BarakaCity qui inquiète les autorités », daté du 27 octobre. Il y est repris une comm' Facebook d'Idriss du 3 septembre, Charlie venait de republier des caricatures, le procès des attentats de janvier 2015 s'était ouvert, 17 morts, déjà pour des dessins, la rédaction de l'hebdo, des policiers et l'Hyper Cacher, lire Le Point ; « C'est quoi cette histoire ??? Ils insultent notre prothète [...] Qu'Allah maudisse Charlie et ENFLAMME leurs tombes à la chaleur du soleil ! » J'y découvrais un tweet de Idriss de l'an passé, manifestement en réaction à Christchurch. « Brenton Tarrant has been arrested for the massacre of 50 people at two mosques in Christchurch, New Zealand. The far-right terrorist broadcast the 17-minute shooting spree live on Facebook. » Ce 5 octobre, suivait un cours de liberté d'expression.
Caroline Fourest a trouvé un article très drôle sur The Spectator, French republicanism confounds American progressives, par Stephen Daisley. L'auteur raille une nouvelle forme de francophobie Américaine, phénomène qui n'aurait qu'empiré depuis début novembre (c'était possible ?), pour qui la gauche de là bas a perdu la tête, qui allume le New York Times, The Washigton Post, Amnesty International également, puis qui conclue : « If American progressives cannot or will not understand France, they should stop writing, tweeting and hyperventilating about it. [...] The next time a French teacher is beheaded in the street or worshippers slain in church, should we enquire whether the assassin’s browser history includes visits to the websites of the New York Times and the Washington Post? Maybe we should apply to these organisations the standards they propose for others. Maybe France should be able to sue them — for its safety, you understand. » On se sent tout de suite moins isolé après avoir lu ce genre de plumes.
Edit du 30. J’ai fini par mieux cerner à qui Feïza et Muhammad se réfèrent, qui est pour eux la figure du papy atterrant, des pensées à combattre pour que le monde soit un jour meilleur, la figure toute à l’opposé de Idriss et la cause de tous ses malheurs, qui est le « bon père », le Gérald, le Préfet, le Français moyen, tout à fait typique ou représentatif. On pourrait évidement croire qu’il s’agit de Macron ; lui penserait comme Valeurs ; nous penserions tous comme Valeurs ou bien pire ; en effet, selon Marc Endeweld, journaliste #LFI Monde Diplo #GiletsJaunes #Sputnik #QG le média libre, Macron serait obsédé par « le grand remplacement », en privé, il ressasserait tout le temps des propos de Zemmour, de Renaud Cammus ; mais cela ferait de Macron un imbattable champion en taqîya, en dissimulation, fin octobre, il avait été longuement interviewé pour Al-Jazeera, il en subsiste une vidéo de 55 minutes ; or ce n’était ni Valeurs, ni Zemmour, ni Cammus qui s’exprimait ainsi pour Al-Jazeera. Pour Feïza et Muhamad, le Français moyen pourrait n’être autre que Patrick Jardin ; père de Nathalie, une victime du Bataclan, à 31 ans ; Patrick, un totem d’un autre camp selon le Monde, se dit « apolitique », « ni de droite ni de gauche », est assez à l’écart des merdias sauf du micro de Sud Radio, semble être très bien accueilli également par TVLibertés et Vive L'Europe, par la sphère du RN, des Patriotes et de Génération Identitaire, par Riposte Laïque, le Salon Beige, le Siel, par Renaud Cammus lui-même ; je n’ajoute pas de lien, inutile, on les trouve très vite sur Twitter comme ailleurs ; par contre, les plus curieux devront se précipiter, car sur Twitter, Patrick Jardin y serait à son 31ième compte, il finirait tout le temps suspendu.
Sur Twitter, j'ai remarqué un thread sur la carrière supposée de Feïza Ben Mohamed #SoutienCCIF #SoutienBarakacity
J'apprenais ainsi qu'elle aurait crée jamaissansmavoix.fr et @JamaisSMV, en septembre 2020, à moins qu'elle n'en soit encore que porte parole ou bénévole. Il ne faut que trois fois rien pour créer un site web et pour ouvrir un nième compte de soutien quasi à entièrement dédié à ceux qu'on préfère. Plus ces groupes de soutiens réels ou fictifs sont nombreux #astroturfing davantage nous aurons le sentiment que beaucoup ont adhéré à la cause de Idriss et de ses quatre enfants, maintenant eux même privés de toit et nourriture... Jamais Sans Ma Voix ne follow pas grand monde, sur son site, ne publie pas tant, et ne tweete pas beaucoup plus que en faveur de Idriss et d'associations maintenant dissoutes ?
📢 J’avais tellement hâte de vous l’annoncer!
Après des semaines de travail et de réflexion, le site https://t.co/9cJsOXPAE9 est officiellement en ligne!
Vous pouvez aussi vous abonner au compte @JamaisSMV pour suivre les dernières publications! #JamaisSansMaVoix pic.twitter.com/n7JsoJChr1— Feïza Ben Mohamed 🧕🏼 (@FeizaBM) September 23, 2020
Les enfants, encore, qui pourrait être insensible aux enfants, « HONTEUX », envoie Feïza :
Un rouleau compresseur s’est mis en route pour anéantir @IdrissSihamedi en gelant les avoirs de @Barakacity mais également ses fonds personnels, l’empêchant ainsi de pouvoir payer son loyer, ou toute autre facture alors même qu’il a quatre enfants à charge. HONTEUX. https://t.co/xYJY0i8bti
— Feïza Ben Mohamed 🧕🏼 (@FeizaBM) November 28, 2020
Je n'ai pas approfondi tout des tweets de Gaston Cremieux, aucune idée de ce que cet ensemble pourrait valoir. Mais ça a fini lapidairement validé par Fatih Karakaya ? Fatih, un personnage qui est pour moi bien connu déjà : « Pauvre débile elle vient de te defoncer et tu oses encore parler ? Ta vie doit être tellement pourrite que tu vies dans des fantasmes délirants. » Tweeté en réplique par Fatih, c'est savoureux, en octobre, lui-même nous avait exposé que Samuel Paty n'est même pas mort, qu'il a juste été caché, qu'on a vu qu'une photo d'une tête en cire, que ce n'était qu'un coup monté du Mossad ou du KGB, de services secrets, qui en ont profité pour buter un Muslim innocent, de 9 balles, et tout cela pour nous remonter tous contre les Muslims de France ainsi que d'ailleurs... A Feïza, Gaston envoyait un moment : « Bientôt la sortie des larmes de crocodiles dont vous êtes coutumière alors que vous êtes d'une froideur qui pourrait faire peur ». Fatih ne me parle plus, m'ignore. Feïza, correspondante à Nice pour Anadolu Agency, ne me répond jamais.
#BarakaCity #CCIF @FeizaBM ça s’interpète comment ? https://t.co/gNLa34vL3v pic.twitter.com/7PxRs6HTuU
— Bruno Kant (@bkant) November 25, 2020
1/@FeizaBM a récemment défendu le @ccif sur le plateau de @balancetonpost. Présentée comme «bénévole » au @ccif, la protégée d'Hanouna est en réalité une militante aguerrie : c’est un cas particulier d’islamisme «modéré» et médiatique. un thread⬇️https://t.co/LWRqF4r333
— Gaston Cremieux (@GastonCremieux) November 8, 2020
Après quelques tweets échangés avec Gaston, pointant vers le code pénal et ses articles 411-4 et 411-5, ou jusqu'à 30 ans de détention criminelle, Bibi envoyait : « pourquoi le crime d'intelligence avec une puissance étrangère n'est pas invoqué par le gouvernement ? » Il s'agirait des assises, où des jurés seraient à convaincre, de simples tweets, retweets et brèves, une simple proximité ou tant d'accointances avec un ennemi de la France n'y suffirait certainement pas. Par contre, j'imagine que la DGSI se régale, travaille à documenter mieux le profil Twitter de Feïza ainsi que ceux de son entourage.
Sinon, vous connaissez Fatih Karakaya? Pas n'importe qui non plus. Un autre auteur de l'erdosphère (Anadolu, AHaber, ... et son compte Twitter). Pour les cerner mieux: follow @GundemFransa, TRT, Anadolu... et @yenisafak pic.twitter.com/1K4UmCgIaC
— Bruno Kant (@bkant) November 28, 2020
La Turquie de Erdogan et ses soutiens sont absolument sans états d'âmes, je pense l'avoir assez bien démontré dans mon billet Les caricatures du prophète ﷺ : une aubaine pour la Turquie d'Erdogan et je crois que je le démontrais aussi assez bien dans des billets tels que « Français, ça suffit ! Où sont tes Lumières ? Réveille toi ! » ou même avec Après la BD, des photos, un roman photo, toute une histoire. Je pense que Bahar Kimyongür confirmerait, que tout ce qu'une telle sphère pourra utiliser ou instrumentaliser pour soutenir leurs protégés, leurs causes ou leurs intérêts sera bon à prendre. Ümit Dönmez, journaliste pour Anadolu, m'avait un moment répondu : « inutile de calomnier... » Je crois qu'il réagissait alors à « nationalistes sans états d'âmes », mais je fais ou raconte moi même ce que je veux.
Idriss, je ne sais trop ce qu'il imaginait. Que ses tweets finiraient par peser en faveur de Baraka City, au Conseil d'Etat ? Je trouve que l'Administation aura finalement été sympathique, elle a attendu que le Conseil d'Etat rejete la demande, en référé, de suspension de la dissolution de Barakacity ; un jugement au fond suivra, un jour ; si l'Administration ou une banque n'a pas tout simplement cafouillé et tardé à faire verrouiller tous les comptes, Idriss était le chantre et président de Baraka City, sa responsabilité pourrait éventuellement être engagée... On nous a tout de même très régulièrement parlé de 2 millions de victimes ainsi que de 47 employés sur le carreau. Mais avec 500 000 euro déjà bloqués, il doit y avoir moyen de réparer quelques préjudices. Le verrouillage de ses comptes personnels serait-il en rapport avec d'autres procès à suivre #PrésuméInnocent qui vont l'opposer à une ex-journaliste de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui, ainsi que à une chroniqueuse de la radio RMC, Zohra Bitan, certainement aussi au parquet ? Seul Idriss ou éventuellement ses avocats pourraient nous expliquer mieux ce qui s'est passé avec ses comptes personnels et si c'est effectivement en rapport. Sauf renvois à nouveau, il y a toujours du covid dans l'air, décembre et janvier devraient encore être animés sur Twitter. En tous cas, oui, ça peut faire effet rouleau qui va passer, parfois peut-être de façon érotique erratique aussi, c'est là qu'on rigole ou crie le plus... J'imagine que des gens se sont déjà mobilisés pour faire manger au moins ses enfants.
ayant reçu une poussée de quelqu'un,
continue à rouler d'elle-même • John Galsworthy, Justice, 1910
Après l’annulation par le Pakistan d’un contrat pour AirBus d’1 milliard 500M d’€, des comptes Koweïtiens entendent maintenir une campagne de boycott considérant que les excuses de #Macron doivent être présentées aux mosquées, associations humanitaires fermées. https://t.co/q2BRFo10eo
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 31, 2020
D'un statut Twitter, voir un billet du 1er novembre
Je crois que nous allons changer un peu de sujets, rediscuter de l'Iran, et à nouveau plus de Israël. Un scientifique expert en nucléaire aurait été abattu par des services secrets. Il va falloir que j'approfondisse un peu ce qu'a pu publier Ahmet T. Kuru, qui fait en certains paragraphes écho à mon propre billet Dieu est mort... Mais pourquoi des directeurs et dirigeants, notamment de Turquie, nous reparlent-ils maintenant tant d'islamophobie après nous avoir pris tellement déjà la tête avec Charlie et ses « blasphèmes » ? Avec l'Iran, nous prépareraient-ils à un ultime et conséquent conflit verbal avec Israël ?
« Down with Israël », ce n'est pas un peu dur ? Peut-on encore critiquer sans être taxé immédiatement de « raciste » ? « Concernant vos références systématiques au nazisme, merci d'enfin reconnaître la shoah », ajoutait enfin Bibi dans ce petit clash avec Feïza et Fatih. La suite s'annonce encore très houleuse, virulente, sinon détonante. « Nazi, Vichyste, xénophobe ! » On fini par s'y accoutumer. Ce 27, @UK_CAGE me le lançait très vite... et sans m'avoir lu, je pense ; je venais de publier un petit billet sur leur association. S'agirait-il d’éléments de langage pour faire taire ou pour discréditer très vite ? Au moment de railler Israël, vont-ils lancer « Europe, fini ton travail ! » ? Après toute cette débauche verbale contre la France, Macron, Darmanin et Charlie, pour des dessins, les critiques de la Chine pour le traitement infligé depuis plusieurs années déjà aux Ouïghours, ça pourrait suivre, s'annoncent compliquées pour ces lourds du monde Islamique. Je n'imagine pas une seule seconde Yeni Şafak, Erdogan ou Rohani lâcher « libérez nos frères, fermez ces goulags ! »
Turquie: 4 terroristes du PKK/YPG éliminés dans la zone de l'opération Rameau d'olivier en Syrie
28.11.2020 ~ 29.11.2020, TRT
Savoirs
Quand le PCF calomniait Soljenitsyne et son "Archipel du Goulag"
21/08/2018 (mis à jour à 15:48)
Par Hélène Combis, France Culture, extrait
De 1958 à 1967, l'écrivain russe Soljenitsyne a recueilli dans la clandestinité les témoignages de deux-cent vingt sept victimes du goulag. Il les a organisés en soixante-quatre chapitres, correspondant à deux énormes volumes. Titré L'Archipel du Goulag, cet essai d'investigation littéraire est publié à Paris en 1974, aux éditions du Seuil. L'accueil qui lui est réservé, dans une France encore biberonnée aux dogmes du Parti communiste, est pour le moins majoritairement inamical. Mais la bataille idéologique qui se jouera autour de cette oeuvre va justement contribuer au déclin de l'idéologie du PCF, commencé au début des années 1960.
Dilnur Reyhan et Gulbahar Jalilova sont ouïghoures. Elles se battent pour que le monde ouvre les yeux sur le virage génocidaire pris depuis fin 2016 par le régime de Pékin dans le Xinjiang. https://t.co/veMGej8CJP pic.twitter.com/rFRQlzUyuu
— Mediapart (@Mediapart) November 22, 2020
International
Les propos d'Ahmadinejad contre Israël soulèvent un tollé sur la scène internationale
Le Monde avec AFP et Reuters, publié le 20 avril 2009 à 15h47 - Mis à jour le 21 avril 2009 à 08h31, extrait
Lors de la conférence sur le racisme "Durban II", organisée par l'ONU à partir du lundi 20 avril à Genève en Suisse, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est de nouveau fait remarquer pour ses propos sur Israël.
"Après la fin de la seconde guerre mondiale, ils [les Alliés] ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive", a-t-il expliqué à la tribune. "Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée (...) Des efforts doivent être faits pour mettre un terme aux abus des sionistes et de (leurs) partisans", a poursuivi le président iranien.
Son discours, attendu comme l'un des moments clés de la conférence sur le racisme de l'ONU, a provoqué le départ immédiat des représentants des Etats de l'Union européenne.
Non, le terme “islamophobie” n'a pas été “créé par l'ayatollah Khomeini”
Valentin Graff, Rémi Banet, AFP Factuel, Publié le lundi 27 août 2018 à 16:05, extraits
[...] L'essayiste Caroline Fourest écrivait en 2003 dans une tribune parue dans Libération et co-écrite avec Fiammetta Venner que "le mot ‘islamophobie’ a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a pour la première fois été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens qui souhaitaient faire passer les femmes qui refusaient de porter le voile pour de ‘mauvaises musulmanes’ en les accusant d'être ‘islamophobes’".
[...] Dans un ouvrage paru en 2013, les sociologues Marwan Mohammed et Abdellali Hajjat, rattachés au CNRS, situent à 1910 son apparition : "On doit l’invention du néologisme 'islamophobie' et ses premiers usages à un groupe d’'administrateurs-ethnologues' spécialisés dans les études de l’islam ouest-africain ou sénégalais : Alain Quellien, Maurice Delafosse et Paul Marty", écrivent-ils dans Islamophobie. Comment les élites françaises fabriquent le "problème musulman".
[...] L'historien Alain Ruscio fait lui aussi remonter l'origine du terme "islamophobie" à 1910 en citant le même Alain Quellien. "Contrairement à une vulgate répandue, il [le mot "islamophobie"] est plus que centenaire. La première utilisation du mot retrouvée date de 1910. Elle figure sous la plume d’un certain Alain Quellien, aujourd’hui oublié", écrivait-il dans un article publié en janvier 2016 dans la revue Orient XXI.
[...] Vincent Geisser, chercheur au CNRS et auteur de La nouvelle islamophobie (2003), rappelle de son côté que le terme est présent dans la langue française dans les années 1920 "sous la plume du peintre orientaliste Etienne Dinet, qui entendait par-là dénoncer les 'élucubrations' de certains auteurs chrétiens sur la religion musulmane".
Le sociologue souligne cependant que l’usage du terme est alors réduit "à quelques cercles d’anthropologues, de poètes ou de peintres islamophiles qui dénoncent la peur des musulmans et de l’islam".
[...] "Mais il est vrai qu’après la révolution islamique de 1979, le régime iranien a joué de cette peur de l’islam, ou de cette prétendue peur de l’islam, de cette thématique de l’islamophobie, comme un outil de propagande, outil politique et géopolitique, mais comme la plupart des grands pays musulmans dont l’Arabie saoudite", précise le chercheur à l'AFP.
Pourquoi le blasphème est-il passible de la peine capitale dans certains pays musulmans ?
Par Ahmet T. Kuru
Professor of Political Science, San Diego State University
12 mars 2020, 19:11 CET, The Conversation, extraits
[...] Selon la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, la législation punissant le blasphème en vigueur au Pakistan est la deuxième la plus stricte au monde après celle de l’Iran.
[..] 32 des 71 pays où le blasphème est considéré comme un crime sont majoritairement musulmans. Le degré d’application de ces lois et le niveau des sanctions prévues sont très variables.
[...] Ces lois religieuses sont largement soutenues par la population dans certains pays musulmans
[...] Vers l’année 1050, certains juristes et théologiens sunnites, appelés les « oulémas », ont commencé à travailler en étroite collaboration avec les dirigeants politiques pour combattre ce qu’ils voyaient comme l’influence sacrilège des philosophes musulmans sur la société.
[...] Mais de nombreux érudits de l’islam et intellectuels musulmans rejettent cette vision des choses, qu’ils jugent radicale. Ils rappellent que Mahomet n’a jamais fait exécuter quiconque pour apostasie et n’a jamais appelé ses partisans à le faire.
[...] Les débats en cours au sein du monde musulman sur les lois punissant le blasphème et l’apostasie sont largement influencés par la situation internationale.
En outre, il convient également de rappeler l’existence dans les pays occidentaux de certaines lois discriminatoires à l’égard des musulmans, telles que l’interdiction du voile à l’école ou la décision de l’administration Trump de ne pas autoriser les ressortissants de plusieurs pays à majorité musulmane à accéder au territoire américain.
Ces lois et politiques islamophobes peuvent créer l’impression que les musulmans sont assiégés et justifier aux yeux de certains d’entre eux l’idée que réprimer le blasphème serait un acte de protection de la foi.
De mon point de vue, c’est plutôt l’existence de règles religieuses aussi strictes qui nourrit les stéréotypes anti-musulmans. Plusieurs membres turcs de ma famille m’ont même déconseillé de travailler sur cette question, de crainte que cela n’alimente l’islamophobie.
Mais mes recherches montrent que la criminalisation du blasphème et de l’apostasie est de nature politique plus que religieuse. Ce ne sont pas les versets du Coran mais les dirigeants autoritaires qui exigent le châtiment des blasphémateurs.
Pakistan - Le blasphème et la mort
Assassinat d'un scientifique iranien : Israël cherche à créer le "chaos" selon Rohani
Publié le : 28/11/2020 - 09:28Modifié le : 28/11/2020 - 09:29, France 24, extrait
Hassan Rohani a accusé samedi Israël de se cacher derrière l'assassinat d'un scientifique de premier rang, spécialiste du nucléaire. Selon le président iranien, l'État hébreu aurait agi pour le compte des États-Unis. De son côté, le guide suprême, Ali Khamenei, a appelé à "punir" les responsables. Plusieurs scientifiques spécialisés dans le domaine nucléaire en Iran ont été assassinés ces dernières années.
Islamophobia is a rising trend, Turkish FM says
by Anadolu Agency, Daily Sabah
ANKARA Diplomacy
Nov 27, 2020 7:05 pm GMT+3, excerpts
[...] Speaking at the 47th session of the Council of Foreign Ministers of the Organization of Islamic Cooperation (OIC) in Niger's capital Niamey, Mevlüt Çavuşoğlu pointed out the rising trend of Islamophobic, racist and anti-migrant discourse, especially in Europe.
[...] As an example, Çavuşoğlu recalled how French police officers arrested children and held them for over 11 hours in Albertville, France on false allegations of "apology of terrorism."
"We must be awake to this dangerous rhetoric and actions and we should send a clear message regarding our red lines," he added.
[...] Çavuşoğlu added the need to speak up for the fundamental rights and freedoms of the Uyghurs, Rohingyas, Turkish Cypriots, the Turkish Muslim minority in Greece, the people of Jammu and Kashmir as well as Muslims in Europe and the rest of the world.
Islamophobia is a rising trend, Turkish FM sayshttps://t.co/3i0en3k3ha
— DAILY SABAH (@DailySabah) November 27, 2020
An online #webinar discussed the roots and context of global #Islamophobia in light of #IslamophobiaAwarenessMonth. The event held by the #London #Muslim #Centre discussed wide-ranging issues related to #Muslim #minorities living in #Europe. https://t.co/62R7l8vS0U
— ANews (@anewscomtr) November 27, 2020
Avec ou sans @UK_CAGE ? https://t.co/q1h5GGQXfu pic.twitter.com/U1yTA6FqaA
— Bruno Kant (@bkant) November 27, 2020
Students of Iran’s Basij paramilitary force rally in front of the foreign ministry in Tehran to protest the killing of top nuclear scientist Mohsen Fakhrizadeh pic.twitter.com/ZLDq0tVdij
— TRT World (@trtworld) November 28, 2020
Selon le CCIF, CAGE serait une association comme une autre
Edit du 27… Après quelques tweets, le CCIF nous a informé qu’il est bien déjà parti à l’étranger. Faire ses valises et partir, puis d’ailleurs ou comme depuis la Turquie, convaincre simplement ses soutiens, c’est tellement plus facile que faire des démonstrations pertinentes dans des tribunaux. Mais la balle sera peut-être encore dans le camps de Gérald, car il me semble que le CCIF avait quelques 8 antennes régionales en France. Qui me fait repenser à SEFCA Puteaux, une association de déviants, qui est un moment devenue SEFCA Europe et pour publier en Suisse, puis aux USA, on y serait tellement plus libre qu’en France aussi, mais qui semble depuis quelques temps avoir disparue.
Edit du 27 encore, quelques premières réactions vues sur Twitter, ou plutôt florilège, c’est de la liberté d’expression aussi : « La dissolution serait illégitime mais, & bien qu’ils se présentaient comme les hérauts irréprochables du droit, ils s’autodissolvent & fuient le terrain de la contestation juridique, font passer la lâcheté pour un pied de nez & l’aveu de culpabilité pour une résistance. Fascinant » « En résumé : « Vous ne nous avez pas dissous car nous sommes partis avant, nananère !» » « #CCiF Nous n’avons rien fait de mal... mais.. nous quittons la France, nous déplaçons nos actifs financiers à l’étranger, nous avons voté une #autodissolution car nous contestons la #dissolution.... bref enfumage, lâcheté et fuite de tout contrôle. » « Pauvres Belges ! Le CCIB va récupérer les activités du parti frère. Mais au moins le CCIF ne peut plus jouer aucun rôle officiel en France comme ester en justice ou rentrer dans les écoles. » « Le #CCIF qui prétend n’avoir rien à se reprocher auto-dissout son association, dispatch ses activités à d’autres associations, va clôturer ses comptes sur les RS et quitter le territoire. Quand on a rien à se reprocher, on se bat, on ne prend pas la poudre d’escampette #lache :clown: » « Cette vraie-fausse auto-dissolution est une habile opération de communication. C’est aussi un aveu. » « Savent-ils que l’auto-dissolution (c’est-à-dire le suicide) c’est « haram » en islam ? » « Le #CCIF quand il fait des pdf VS. Ce qu'il est vraiment » « En perdant le CCIF la République Française perd l'une de ses plus belles ONG qui l'honorait et ainsi un peu de son âme. Du fait de sa corruption la macronie entraîne inexorablement les institutions qui gouvernent la France dans la déchéance. » « Compte parodique ? »
Edit du 27 au soir, après avoir découvert la dernière une de Anadolu Post... Les couards ont fait leurs valise pour continuer à déblatérer, mais d’autre part, c’est confirmé. De source A News rubrique World : « The event, titled "Global Islamophobia: Roots, Context and Deconstruction," which was held by East London Mosque and the London Muslim Centre, discussed wide-ranging issues related to Muslim minorities living in Europe. Narzanin Massoumi -- a lecturer at Exeter University -- said "Islamophobia is a form of racism and should be taken seriously." An online webinar Thursday discussed the roots and context [...] Marwan Muhammad, former director of Collective Against Islamophobia in France (CCIF), criticized France for its latest policies on Islam and Muslims. » « Global Islamophobia » ?
Edit du 27 encore, alors que le CCIF et BarakaCity avec leurs nombreux avocats d'ici et de l'étranger nous ont expliqué que rien ne fonctionne en France... « Le juge des référés du Conseil d’État estime que le recours à la visio-conférence, sans l’accord de l’accusé, autorisé par l’ordonnance du 18 novembre 2020, pendant le réquisitoire de l’avocat général et les plaidoiries des avocats, porte une atteinte grave et manifestement illégale aux droits de la défense et au droit à un procès équitable. » Les détails sont sur www.conseil-etat.fr
Pour beaucoup, la dissolution de Baraka City « pour juste quelques tweets » de son président, Idriss Sihamedi, n'est qu'une flagrante injustice, une réprimande politique islamophobe, dénuée du moindre fondement factuel et juridique. Le Conseil d'Etat vient de se prononcer, et nous attendons donc que la CEDH se prononce à son tour... Il est naturel que quelques vrais avocats les défendent jusqu'au bout, nous n'en cerneront que mieux les limites admissibles en matière de liberté d'association et encore du dicible en France. « Les soussignés - William BOURDON et Vincent BRENGARTH - annoncent saisir la Cour européenne des droits de l'Homme de mesures urgentes de l'article 39, compte tenu de l'absence de voies de recours internes et des effets irrémédiables entrainées par la mesure de dissolution de l'association humanitaire. » Les voies de recours internes ayant été épuisées, ils vont à la CEDH, logique, normal.
Après leurs deux renvois pour motif de covid, Idriss Sihamedi était récemment malade, leurs avocats vont-ils s'y plaindre car le Conseil d'Etat saisi en référé n'a ainsi pas pu statuer dans les 48 heures ? Les demandes de renvoi, ces manœuvres dilatoires, ou juste pour faire trainer les choses urgentes, voire simplement pour faire chier, même en référé, je connais, ça n'y ressemblait pas. Vont-ils à la CEDH pour y espérer une décision de « quatrième instance » ? Si la requête pour sauver Baraka City était mal formulée, nous devrions être rapidement fixés, elle sera bientôt jugée irrecevable. Et puis quoi qu'il advienne, les soutiens de Baraka City resteront tous déçus, il est bien connu que ces voies là ne sont qu'illusoires.
La responsabilité des magistrats
PUF, Droit et justice, septembre 2006
Gwenola Kerbaol
Les notes de la mission de recherche droit et justice
Extrait de la page 18,
c) Les voies de recours
L'existence des voies de recours implique-t-elle l'exclusion de l'action en responsabilité du fait d'un acte juridictionnel ? La réponse ne peut être que négative puisque les deux actions ont un domaine et une finalité distincts. Les voies de recours ne sauraient empêcher l'existence d'un préjudice, ni y remédier. Elles ne sont d'aucun secours dans les cas d'exécution provisoire, en cas de décisions rendues en premier et dernier ressort, en appel ou en cassation.
Le CCIF réagit à son tour, a à répondre à l'Intérieur, la procédure de dissolution d'association est contradictoire. A lire leur tweet sur la partie 7, il y aurait « bourde des services du ministère de l'Intérieur, qui révèle surtout qu'ils sont prêts à relayer la rhétorique de la fachosphère sans aucune distance critique. » Comme si les critiques à l'encontre du CCIF ou même au sujet des « camps décoloniaux » n'avaient toutes et toujours que muries ainsi que émanées des plus extrêmes de ce pays... Faudrait oser le dire franchement, comme Yeni Şafak, ou encore comme le Pakistan, que « des nazis s’apprêtent à faire disparaitre chacun des membres du CCIF », des propos ou éléments de langage qui seraient plus clairs pour leurs nombreux soutiens ? Ca mobiliserait plus et mieux contre les services de Gérald ou encore contre Macron...
Salir les uns, enjoliver les autres, nier ou même ignorer ce qui s'est vu et su, il en restera toujours quelque chose, des très convaincus aussi. En réponse à la partie 5, le CCIF rappelle son grand attachement à la présomption d'innocence de Idriss Sihamedi. Tantôt à souvent, le droit en France est vraiment nul, mais parfois, il est brandit, avancé pour justifier des prises de positions. Sera-t-il utile de rappeler un moment que les droits et devoirs en France constituent un ensemble indissociable, qu'on y picore pas comme dans les rubriques cris et faits divers pour en élaborer un beau rapport ?
Avec la réponse du CCIF à la partie 6, nous apprenons que CAGE ou UK CAGE, des britaniques, est une association d'avocats ou de militants comme toutes les autres, qui aurait tenu des discours même tout à fait similaires à ceux de Jean-David Levitte, ambassadeur français. « Guantanamo est un embarras qui soit être réglé d'une façon ou d'une autres ». « CAGE #StopMacron défend... de la même façon que des avocats et des défenseurs des droits de l'homme le font. » Ces semaines passées, on ne les avait pas trop perçu agir dans les tribunaux, mais plutôt sur les réseaux sociaux, et particulièrement au cours de la seconde quinzaine du mois d'octobre, aux côtés de Baraka City, du CCIF, de Idris Sihamedi, ainsi que aux côtés ou vraiment pas loin des camps de Erdodan, de Malaisie, du Pakistan, d'Indonésie, j'en passe. « CAGE n'a jamais fait l'apologie du terrorisme ni même organisé des manifestations au profit de personnes condamnées pour terrorisme. CAGE défend le droit... » je le note bien, c'est ce qu'ont dû noter les britanniques aussi.
Six universities face inquiry over Cage campus talks
By Gordon Rayner ; Gordonrayner and Tomwhitehead 06 January 2016 • 22:00 pm, The Telegraph, excerpt
Six British universities are facing an inquiry after the controversial human rights group Cage used meetings on campus to encourage the “sabotage” of the government’s official anti-extremism programme. Moazzam Begg, the former Guantánamo Bay detainee who is director of Cage, told students “any right-minded person” would oppose the Prevent strategy, likening it to the methods of the Stasi secret police in the former East Germany. He also told audiences they should have sympathy for jihadists killed fighting with Al Nusra, the Syrian branch of al-Qaeda. Cage was allowed to hold the talks at the end of last year at the six institutions – which include three members of the elite Russell Group of universities – despite being described by Boris Johnson as “an apology for terror”.
Amnesty International UK
Amnesty International responds to questions about Cage
18 May 2020, 02:28pm, www.amnesty.org.uk, excerpt
Further to our statement below, Amnesty International UK's Director Kate Allen today said: “Amnesty no longer considers it appropriate to share a public platform with Cage and will not engage in coalitions of which Cage is a member. “Recent comments made by Cage representatives have been completely unacceptable, at odds with human rights principles and serve to undermine the work of NGOs, including Amnesty International.” She continued: "We had engaged with Cage together with several other organisations on the specific issue of UK complicity in torture abroad, on which they had particular expertise. [...] "Gita’s view was that it was inappropriate for Amnesty International to share a platform with individuals and organisations whose religious or political views were inconsistent with the full range of rights and women’s rights in particular. Amnesty International has never questioned the integrity of this view or the sincerity with which Gita held it. However, it is not uncommon for NGOs to enter into coalitions with other organisations or groups on one specific issue despite their disagreement on others.
Un visuel Amnesty/UK CAGE qui était presque parfait
Amnesty International considers cutting links with pressure group Cage
Mon 2 Mar 2015 19.25 GMT, The Guardian, excerpt
Kate Allen, the UK director of Amnesty, said it had no formal or financial relationship with Cage, but had campaigned with the organisation on issues relating to Guantánamo and torture. She added: “We support the call for a torture inquiry. We do not support all of Cage’s views or agree with how it expresses them. “We are reviewing whether any future association with the group would now be appropriate.” She added that Amnesty condemned any attempt to apologise for Isis or its human rights abuses. The issue is particularly sensitive for the charity given that, in 2010, the human rights activist Gita Sahgal was suspended from Amnesty after criticising its links with Cage.
Amnesty International is ‘damaged’ by Taliban link
The Times, Richard Kerbaj, Sunday February 07 2010, 12.01am GMT, The Sunday Times, excerpt
A SENIOR official at Amnesty International has accused the charity of putting the human rights of Al-Qaeda terror suspects above those of their victims. Gita Sahgal, head of the gender unit at Amnesty's international secretariat, believes that collaborating with Moazzam Begg, a former British inmate at Guantanamo Bay, "fundamentally damages" the organisation's reputation. In an email sent to Amnesty's top bosses, she suggests the charity has mistakenly allied itself with Begg and his "jihadi" group, Cageprisoners, out of fear of being branded racist and Islamophobic. Sahgal describes Begg as "Britain's most famous supporter of the Taliban". He has championed the rights of jailed Al-Qaeda members and hate preachers, including Anwar al-Awlaki, the alleged spiritual mentor of the Christmas Day Detroit plane bomber.
Cage: Important human rights group or apologists for terror?
By Henrietta McMicking
BBC News, published 27 February 2015
October 14th, 2020 | Arrest, Press Release, Raid www.cage.ngo, excerpt... Moazzam Begg, Outreach Director for CAGE said: [...] “Baraka City and Sihamedi enjoy wide spectrum of support from the Muslim community in France. Macron’s popularity is ailing and he is now pandering to the far-right to demonstrate his Islamohobic credentials for the upcoming presidential elections. Macron wants to surpass Marine Le Pen in his anti-muslim rhetoric and policies. As a result Muslims are the prime targets at the altar of his political ambitions.”
www.cage.ngo, excerpt... 6 March 2014 (London, UK) Over the course of the last week, UK counter terrorism police have conducted a series of raids and arrests, all in connection with Syria. Whether it has been Moazzam Begg, the Tahari family, or the heads of UK Muslim charities, a message is being sent by the UK authorities that contributing through civil society to alleviating the humanitarian crisis in Syria is closed to Muslim communities specifically.
Cage asked to remove video over claims
woman's delivery room was 'raided' after giving birth
By Steve Bird, 29 September 2018 • 7:00pm, The Telegraph
Counter-terror police order
controversial Muslim group Cage to
remove 'deliberately misleading' film
accusing officers of 'raiding' a woman
in hospital moments after giving birth
• Cage used the controversial video to attack government's anti-terror strategy
• Featured woman who claimed that she'd had her children taken away from her
• Anti-terror police said it was 'highly misleading' and didn't give the full picture
By Rory Tingle For Mailonline
Published: 11:50 GMT, 30 September 2018 | Updated: 13:22 GMT, 30 September 2018
Sensibiliser tous les Musulmans avec une histoire absolument terrible, on dirait que CAGE n'en est pas à son coup d'essai. « Where were my brothers ? Where were you ? » « That evening I got raided at home too »... « They are not killing our children. Theyre taking our children away. » « What for ? » « Cage, may Allah reward you. » Si CAGE, le CCIF, le NYT, Anadolu Agency, Amnesty ou même Plenel, ses journalistes et ses blogueurs ou dessinateurs souhaitaient un jour discuter plus en détails de juges et de protection de l'enfance, ainsi que d'enfants plus là pour on ne peut savoir exactement quelle raison, mais plus là et sans aucune voie de recours, ce ne sera pas un soucis pour moi.
Puis tombait la partie 8, on apprend qu'il leurs est reproché des commentaires en grand nombre, « de la part de fidèles et internautes qui constituent par eux-mêmes une provocation à la haine, à la discrimination, à la violence. » En retour, le CCIF invite Gérald à faire mieux modérer les réactions à ses propres publications. On y travaille, à tout modérer...
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Dieu est mort
« Diego Maradona, « Dieu » du football, est mort », a publié le Monde. « Dieu est mort », publie en une l'Equipe. Sur Twitter, on peut avoir le sentiment que le sujet divise un peu, et en tous cas, que quelques uns y condamnent fermement des #RIP ou des Allah y rahmo. « Maradona est mécréant »... « Ya des cassos ici qui disent... »
« Entre l'islam djihadiste contemporain et la modernité, il y a un abîme culturel de huit siècles de sécularisation qui rend tout dialogue quasi impossible », lit-on en page 4 de Courrier International du 19 novembre, l'avis d'un intellectuel Libanais. Je n'aurais pas dit huit siècles, mais que environ 1000 ans nous séparent. En France, les cimetières auraient commencés à être réservés aux vrais et bons chrétiens à partir de l'an 1000 à 1100, par là, on peut l'apprendre en lisant Iogna-Prat Dominique, « Ordonner et exclure : Cluny et la société chrétienne face à l'hérésie, au judaïsme et à l'islam, 1000-1150 » ; exit alors les suicidés, les juifs, les musulmans, ils n'y avaient plus leur place. Si mes souvenirs sont bons, André Pichot cite Iogna-Prat dans « La société pure : De Darwin à Hitler », souvent, à travers l'histoire, on avait voulu tout épurer...
Sinon, peut-être, lire « Hérétiques au Moyen Age. Suppôts de Satan ou chrétiens dissidents ? », aux éditions CNRS, par André Vauchez. Emmanuel Macron devrait pouvoir très rapidement s'y retrouver, lui qui aurait la tête si creuse ou malade, selon Erdogan. On y trouve : « Chapitre premier - « Les hérésies de l'an mille » et du XIe siècle ».
Ya des cassos ici qui disent Allah Yarham à ce gros kafir païen de Maradona ça me sidère 😫
— Sofia🌹 (@Rimlou7) November 25, 2020
Maradona est mécréant , dans l'islam il y a des choses inscrites et dont ont ne va pas au dessus point. Un mécréant dans la religion (toute sorte) est un des plus gros péchés
— J'ai le STILES 🪐 (@iliane711) November 26, 2020
Ça s'est passé samedi à Paris. 15 minutes de coups et d'insultes racistes.
La folle scène de violences policières que nous révélons est tout simplement inouie et édifiante.
Il faut la regarder jusqu'au bout pour mesurer toute l'ampleur du problème. pic.twitter.com/vV00dOtmsg— Loopsider (@Loopsidernews) November 26, 2020
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Dissolution de BarakaCity : pas de suspension
Nous n'avions plus de nouvelles de leur demande d'asile politique lancée à Erdogan. Manque encore les pétitions ? Très vite vu sur Twitter : « La confirmation par le @Conseil_Etat de la dissolution de #BarakaCity est un signe fort et attendu. Avec cette décision la France dit clairement qu’il n’est plus possible d’abriter l’islamisme sous couvert d’humanitaire. »
Suite à la fermeture Administrative du LVA des bruyères, à Frontenaud, l'issue d'un recours avait été différente...
De source Twitter
Suite aux mensonges du gouvernement d’@EmmanuelMacron et la fermeture de l’ONG humanitaire et de défense des droits humains, je demande officiellement l’asile politique de @Barakacity au président @RTErdogan ainsi que celle de mon équipe et de moi même,qui subit menaces de mort.
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 28, 2020
Le Conseil d’Etat confirme la dissolution de Barakacity, association qui incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale et banalisait les actes terroristes.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 25, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE | #France : le Conseil d’Etat confirme la dissolution de l’#ONG humanitaire #Barakacity. Ses dirigeants saisissent la #CEDH (officiel)
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 25, 2020
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Après la BD, des photos, un roman photo, toute une histoire
Ce 23, un article est paru sur le site du New York Times, par Norimitsu Onishi et Constant Méheut. L'article est facile à trouver, je n'en mets aucun lien ici car il dévoile des identités de mineurs, leur âge, des noms et prénoms, des photos également, dont d'une école, et parce que de nos jours, un rien peut susciter une campagne de harcèlement.
« Au moins 14 élèves ont été interrogés par la police... » « À Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine, une adolescente de 17 ans qui avait à plusieurs reprises exprimé son soutien au meurtrier de M. Paty doit comparaître devant un juge d’instruction. Près de Marseille, deux garçons de 16 ans ont été arrêtés, l’un parce qu’il avait approuvé la décapitation, l’autre pour avoir refusé d’arrêter sa musique et de retirer ses écouteurs pendant la minute de silence. »
« Les médias français citent au moins 17 cas de procédures ouvertes à l’encontre de mineurs », apprend-on là bas ; il pourrait y en avoir eu plus que 17, mais non médiatisées, nous expliquent-ils. Pour d'autres chiffres, présentations et opinions que ceux de New York, on peut également aller lire le Monde : « dilemme », « Un cinquième des 400 incidents lors de la minute de silence pour Samuel Paty sont le fait d’enfants de primaire. Leur jeune âge interroge les enseignants sur le bienfondé de ces signalements. » Selon www.education.gouv.fr, « Plus de douze millions d'élèves fréquentent les écoles, collèges et lycées de notre pays ». Mais ça restera un drame pour ceux qui auront été ainsi affectés.
Tout autre part, comme en aparté, nous lisons : « On pouvait croire l’affaire dépassée, mais il n’en est rien. Ce dimanche, Mila, cette adolescente iséroise de 17 ans victime, en début d’année, de menaces de mort après des propos controversés sur l’islam, est de nouveau la cible d’appels à la haine et à la violence. » A chacun ses ados, ses valeurs, ses totems et les soucis profonds qui vont avec... Chez le New York Times, on apprend encore que : « un des enfants interrogés par la police, revient chez lui après l’école, accompagné par son grand-père... Il dit qu’il a maintenant peur de s’exprimer à l’école. » Il me semble avoir lu que Mila a depuis quelques temps peur de sortir, tout simplement.
« Joint par The New York Times, le parquet de Chambéry a fait savoir que Pierre-Yves Michau, le procureur de la République, n’était pas disponible pour un entretien. » Ca ne me surprend pas du tout. « Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, par la voix d’une porte-parole, a décliné une demande d’interview pour cet article — après l’avoir initialement acceptée — en expliquant qu’il s’était déjà exprimé publiquement sur le sujet de la laïcité et qu’il en estimait biaisée la couverture par le New York Times. » Ca ne m'étonne pas davantage tandis que je sais assez bien ce que peuvent être des « signalements » produits et pris en compte par les gens de ces milieux, une école, le parquet...
« Encore sous le choc de la décapitation, les enseignants ont reçu pour consigne stricte de signaler le moindre commentaire inapproprié, et la police celle de procéder à des enquêtes, selon des entretiens avec des enseignants, des représentants syndicaux et des fonctionnaires de police et de justice », commente le New York Times.
Je n'ai même pas tout lu de leur article. A l'occasion, peut être. Il nous raconte des interventions de police, des rafles, des auditions, des faits bien évidemment éprouvants pour des enfants et leurs mamans, leurs familles. « En France, des écoliers aussi sont pris dans le coup de filet anti-extrémistes » ? Je n'ai pas grand chose à ajouter. Une avocate avait commenté ces procédés, pour des propos d'enfants, ceux de 10 ans. D'autre part, j'avais publié un billet déjà, après avoir lu une BD et suite à plein de bruits sur Twitter encore : « Français, ça suffit ! Où sont tes Lumières ? Réveille toi ! »
Vu sur le site du New York Times, un court extrait, de l'entête de leur article... « 10 ans, avec sa mère »
« interrogés par la police ce mois-ci à Albertville, en France, pour suspicion “d’apologie du terrorisme” »
A Ankara, ils insistent
D'après le Daily Sabah de ce 23 courant, la Turquie nous proposerait des olives pour nous réconcilier, Erdogan donne son feu vert, serait disposé à un dégel des relations. Mais des olives, on en trouve partout, en Grèce, en France, en Italie...
Quel est encore ce concept, là, de l'amitié ou de bonnes ententes ? Qu'un bon chien, mème battu encore, revient toujours à son maître ? « Pourquoi les femmes qui subissent des agressions de leur conjoint ne partent-elles pas dès la première gifle ? » Elles seraient nombreuses à ne jamais partir, et même souvent à revenir, à renouer, quoi qu'il se soit passé et quelles que soient les menaces qu'elles perçoivent, malgré le climat qui leurs est infligé. Pour des olives ?
« Ankara, Erdogan et son AK Parti aim for », oui, oui, bien sûr. On dit aussi que chat ou l'échaudé craint l'eau froide.
« Entre l'islam djihadiste contemporain et la modernité, il y a un abîme culturel de huit siècles de sécularisation qui rend tout dialogue quasi impossible », lit-on en page 4 de Courrier International, un avis d'un intellectuel Libanais. Page 32 : « L'accusation d'islamophobie sert à faire taire les critiques » #CCIF a récemment suivi celle de « turcophobie ». Page 4 encore : « Sensible, le sujet l'est en effet. C'est pour cela que nous avons préféré attendre plutôt que de réagir à chaud. »
En une du Daily Sabah, le lundi 23 novembre 2020
Courrier International n°1568, du 19 au 25 novembre 2020
A #Ankara, ils insistent, "aims for improved ties with #EU", malgré tout ce qu'on a pu voir, entendre et lire au cours des semaines passées https://t.co/VbUJ20WUEh#macron #kurz #erdogan pic.twitter.com/DRUCv4rXjQ
— Bruno Kant (@bkant) November 24, 2020
17 nov. 2020, The Chaotic Blockade: Tehreek-e-Labbaik’s March on Islamabad
Après #blasphemy #islamophobie #BoycottFrance et puis #PreferTurkishProducts #turcophobie le sujet deviendrait donc #Ouïghours https://t.co/JkIF5vI5jv#macron #kurz #erdogan #CharlieHebdo #BusinessFirst pic.twitter.com/bYsWnHOfju
— Bruno Kant (@bkant) November 22, 2020
Recep Tayyip Erdoğan was the subject of our sixth most shared cartoon of 2016 pic.twitter.com/S1jDwFQh2P
— The Economist (@TheEconomist) December 26, 2016
The Allah-Fant in the room pic.twitter.com/yh5gemdroF
— Kraken Robyn ⭐️⭐️⭐️ (@robdetf) April 23, 2013
Le visage du fascisme, du nazisme : Macron, Darmanin et Schiappa
Comment le doigt dans l'anus de Valérie Trierweiler s'est retrouvé dans la bouche de Jean-Marie Le Pen
Alexandre Hervaud — 9 septembre 2014 à 10h05, Slate, extrait
Contacté dans la foulée par LeLab d'Europe 1, Le Pen a un éclair de lucidité (ou un conseil de son communicant), précisant: «Je me demande si je n'ai pas été trompé par une citation qui était sur le Net et dont je n'ai pas vérifié la réalité. C'était paru sur le Net en disant que le président lui avait mis un doigt dans le cul. Dans l'anus. Encore une fois, comme je ne l'ai pas lu, et que je me méfie de ce qui paraît sur Internet... J'ai peur que ce soit une tromperie.»
Quand "Le Figaro" et le Gorafi écrivent (presque) le même article sur Nadine Morano
franceinfo, France Télévisions
Publié le 30/09/2015 17:42 Mis à jour le 30/09/2015 17:52, extrait... Le quotidien et le site parodique affirment tous les deux que le Front national serait embarrassé à l'idée que la candidate aux régionales puisse le rejoindre.
Actualité, Politique
Quand Christine Boutin cite sans sourciller le site parodique Le Gorafi
Février 2014, le Figaro, extrait... Sur BFMTV, la fondatrice du Parti chrétien-démocrate a évoqué au premier degré la «stratégie provisoire d'avancement à potentialité différée» du gouvernement sur la loi famille…
Sur le net, certains se sont spécialisés en bidouillages d’informations, en assemblages, en interprétations des plus improbables, en vrais fake news même. D’où sortait cette histoire « d’ID » et de fichage des enfants Musulmans reprise par le Washington Post puis par les élites Pakistanaises, que France à l’ONU a ensuite tenté de démentir ? De petits extraits de vidéos et même de très gros mensonges en de courts tweets, on en trouve aisément et très vite, il suffit de suivre et de lire des bouffons, des militants, Anadolu ou même TRT, la Radio-Télévision de Turquie, et Middle East Eyes.
Taha Bouhafs, journaliste ou militant, grondé par Marlène Schiappa car il n'avait repris que 23 secondes d'une vidéo et de déclarations à peine plus longues, 1'26" ? « On ne peut pas faire plus clair... Schiappa crache le morceau chez Bourdin. », ajoutait-t-il à l'extrait qu'il retenait. Que la seconde se débrouille, le premier lui répond ensuite : « Je ne suis pas là pour relayer vos éléments de langage à la mord-moi-le-noeud. » Bouhafs est plutôt là pour en substituer d'autres ?
Tantôt des choses vrais, et très souvent de fausses, on avance également. Une nouvelle peste, nous dit Enthoven, mais pourtant bien connue, depuis plus d'un siècle (Gustave Le Bon, ce sont des idées qui datent, on a évolué depuis) :
On est au coeur de la nouvelle peste ici. Entre #Fakenews, racialisme virulent, culture de l'offense, mensonges grossiers (qu'on laisse se répandre avant de les effacer), refus des arguments, et procès en racisme à tous ceux qui sont en désaccord.
— Raphaël Enthoven (@Enthoven_R) November 22, 2020
From Trump to Macron, the media’s habit ignoring the concerns of non-white people and religious minorities puts entire democracies at risk.
— Karen Attiah (@KarenAttiah) November 21, 2020
I do unequivocally apologize for the error I made in saying that Macron's bill targets Muslim children.
I do have a responsibility to facts. And I do not want to make anything harder for my colleagues who are doing an amazing job with a difficult story.— Karen Attiah (@KarenAttiah) November 22, 2020
Wow. Un pote des éditions Les Arènes m'a filé le bouquin de Valoche... je tombe des nues. pic.twitter.com/kJpD7tF2VJ
— Alexandre Hervaud (@AlexHervaud) September 3, 2014
The face of fascism.... education! pic.twitter.com/3HcHfwsVUH
— Ex-Muslims of North America (@ExmuslimsOrg) November 22, 2020
Read link 4 source of story - if fake then get retraction of story published which I gave as link @FranceinPak instead of calling my tweet "fake"! Btw why are nuns allowed to wear their "habit" in public places but Muslim women not their hijab? Discrimination, n'est ce pas? pic.twitter.com/C7ApMN92EJ
— Shireen Mazari (@ShireenMazari1) November 22, 2020
[EXCLUSIF] Une réunion et des échanges impliquant directement Jean-Michel Blanquer prouvent que le ministère de l’éducation nationale a bien entretenu une relation «politique» avec le syndicat pro-gouvernement Avenir Lycéen. @AnttonRouget @Mediapart https://t.co/EMIfSMWp53
— Edwy Plenel (@edwyplenel) November 23, 2020
Erdogan percevrait-il que le vent a tourné ?
Edit du 21, tard... Après avoir été traités de fascistes, les appels à faire examiner la « santé mentale » de Macron, ceux au boycott des produits Français, Yeni Şafak passe à plus dur : nazis... Bientôt, on finira traités de frères Kouachi ?
Edit du 22. Selon des tweets d'hier comme du jour, Erdogan insiste, déclare sa flamme à l'Europe. Quelqu'un lui a dit de lâcher l'Europe, au minimum jusqu'en 2053, et d'ici là, d'aller s'occuper de ses relations avec l'Azerbaïdjan ?
Du 22 encore. « Aujourd'hui, aucun pays européen n'a plus d'illusions sur ce que sont M. Erdogan et son régime », lisions nous il y a même pas 8 jours. On a des nouvelles de la pétition et des demandes d'asile politique pour Idriss Sihamedi et les 47 employés de Baraka City ? Après deux renvois pour motif de COVID, leurs avocats vont enfin pourvoir soutenir leurs exposés auprès du Conseil d'Etat. « Leur requête en référé-liberté sera examinée lundi matin à Paris par la plus haute juridiction administrative, qui devrait ensuite rendre sa décision dans les deux jours. [...] Les responsables de l'ONG, dont Idriss Sihamedi, ont depuis demandé "l'asile politique" au président turc Recep Tayyip Erdogan. » Sur Twitter, amusé, on m'envoyait : « il risque d'y avoir quelques dissensions d'opinions entre islamistes : si Idriss Sihamedi va en Turquie, il lui faudra être un peu moins salafiste et un peu plus frériste... »
Ce même jour, surprise, Mediapart envoie : Chine, Enquête, « Dans les camps chinois, l’enfer des Ouïghours », par Rachida El Azzouzi. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? « Tortures, déportations, campagne de « rééducation », travail forcé, violences sexuelles, stérilisations et avortements massifs sous la contrainte… L’ampleur et la sophistication de la répression de la minorité musulmane par le pouvoir chinois sont de plus en plus documentées. » En effet, tout le monde devrait savoir. De la part de ce journal, on se serait plutôt attendu à une une sur le CCIF et Baraka City ?
[ÉDITION SPÉCIALE] Ouïghours : tortures, déportations, «rééducation», travail forcé, violences sexuelles, stérilisations… L’ampleur de la répression de la minorité musulmane par le pouvoir chinois de plus en plus documentée. @RachidaElAzzz @Mediapart
▶️ https://t.co/m2kitUs94s pic.twitter.com/hwSZd25wzD— Edwy Plenel (@edwyplenel) November 22, 2020
Aujourd'hui, le contexte est donc #BoycottFrance ces chiens, des fils des chiennes, des nazis #PreferTurkishProducts avec Erdogan affairé à vendre ses fromages au nom du prophète ﷺ ou même d'Allah... ainsi qu'à développer son industrie et son ambitieux nouveau programme d'exportation. En juin 2015, RFI publiait : « Le président turc Recep Tayyip Erdogan a entamé mercredi une visite de deux jours en Chine. Il est accompagné d'une centaine de chefs d'entreprise dans ce voyage dominé par la signature d'accords et de contrats. Lors de sa rencontre avec son homologue chinois, Xi Jinping, Erdogan devrait donc éviter le dossier qui fâche : les Ouïghours. Le sort de l'ethnie turcophone du Xinjiang, dans l'ouest de la Chine, a attisé les tensions ces dernières semaines entre Pékin et Ankara. » Erdogan, coutumier des faits, critiquer vertement, lever les foules, pour ensuite aller mieux se réconcilier ?
7 Juillet 2015, SaphirNews : « En plein jeûne du mois de Ramadan qui demeure interdit pour cette minorité musulmane persécutée, la Turquie a officiellement protesté vendredi 3 juillet. Depuis, de nombreuses manifestations de soutien se sont multipliées à travers le pays. À Ankara, près de 2 000 personnes ont marché en direction de l'ambassade de Chine pour dénoncer les persécutions. Au même moment, des manifestations de soutien ont également été organisées en Europe, la plupart par la diaspora turque, à Berlin, à Vienne et à Bruxelles. Parmi les slogans scandés : « Ne garde pas le silence face à l’oppression, élève la voix. [...] la veille, jour de manifestation à Istanbul, des violences ont été déplorées par des Sud-Coréens confondus avec des Chinois, agressés au palais de Topkapi situé au cœur de la vielle ville, par des manifestants nationalistes turcs, selon le quotidien turc Milliyet. « Je ne suis pas Chinois, je suis Coréen ! » » C'est effectivement pratique, la religion, qui parmi les 1,5 milliards de Musulmans et nos nombreux défenseurs des ethnies, des minorités et des droits de l'homme n'y serait pas sensible ? Quelques bons à très mauvais discours, de petits mots à en extraire et à partager, des papiers de journalistes, des contenus validés ou bien choisis à propager, puis jusqu'à la planète entière peut s'emballer.
En février 2019, le Monde publiait : « En 2009, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait accusé la Chine de « génocide » envers la minorité ouïgoure. Mais sa faconde s’est tarie ces dernières années. En froid avec les pays de l’Union européenne, en bisbille permanente avec les Etats-Unis, le numéro un turc oriente désormais sa politique étrangère vers l’Est, soucieux de resserrer les relations avec la Russie, l’Iran, et plus récemment avec la Chine. »
Ce 21 novembre 2020, Anadolu ajoutait, c'est comique : « "Malgré toutes les difficultés qui se présentent, nous avons ouvert une nouvelle ère dans notre combat pour développer, renforcer, enrichir l'ensemble de notre pays, d'Est en Ouest, du Nord au Sud", a-t-il lancé. [...] "Nous ne nous voyons pas autre part qu'en Europe. Nous imaginons construire notre avenir avec l'Europe", a-t-il affirmé. Par ce message, le dirigeant turc veut afficher sa volonté de renouer des liens forts avec les partenaires européens. [...] Erdogan a par ailleurs estimé que certains groupes de pressions font tout en leur pouvoir pour dégrader les relations Turquie-Union Européenne. Mais il garde confiance. "Nous voulons croire qu'aucun pays digne, ou institution, ne se laissera transformer en jouet entre les mains de lobbys ou groupes terroristes dont la seule raison de vivre est l'hostilité à la Turquie", a-t-il avancé. » Conspuer, cracher son fiel, puis séduire, reséduire... Puis si, un jour, ça finissait par ne plus fonctionner, il se plaindra alors de « turcophobie ».
Mais tout cela n'est évidemment qu'inopiné, produit du hasard, une fable, une fiction, un enchevêtrement fortuit des calendriers ainsi que de grossièretés, d'amabilités et de salades telles que usuellement envoyées depuis la Turquie et les sphères qui l'entourent. « Erdogan insulte Macron qu’il juge « en état de mort cérébrale », est à lire sur l'Obs, daté de novembre 2019 ; « Ce n’est pas une déclaration, ce sont des insultes » : la sortie du président turc a conduit Paris à convoquer l’ambassadeur de la Turquie en France au ministère des Affaires étrangères pour s’expliquer. [...] Macron dénonçait l’offensive turque ». « L’ambassadeur, Ismail Hakki Musa, avait déjà été convoqué au ministère des affaires étrangères le 10 octobre, au lendemain du lancement de l’offensive turque contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) dans le nord de la Syrie », complétait le Monde... Le Parisien avec agences, les 9 et 10 octobre 2019 (article mis à jour) : « Le président turc Erdogan a annoncé ce mercredi peu après 15 heures le lancement d'une nouvelle opération militaire contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) soutenue par les pays occidentaux au nord de la Syrie. [...] Ankara affirme avoir pour objectif de créer une « zone de sécurité » qui aurait vocation à accueillir des Syriens réfugiés en Turquie et à séparer la frontière turque des positions des YPG. »
Erdogan en Chine: le sort des Ouïghours, le sujet qui fâche http://t.co/csBKPFXCRU pic.twitter.com/nqPXh1wIi2
— RFI (@RFI) July 30, 2015
Monde / Culture
Dans le monde musulman, cet inquiétant regain du blasphème
Krithika Varagur — Traduit par Antoine Bourguilleau — 30 mai 2017 à 8h12, Slate, extrait
Trois raisons expliquent la portée symbolique forte du blasphème dans les pays musulmans, dit Paul Marshall, chercheur au sein du Hudson Institute’s Center for Religious Freedom. «La première est le lien étroit entre l’Islam et l’État: les outrages à la religion s’apparentent donc à des offenses à l’État lui-même. La deuxième est la colère que ressentent de nombreux musulmans quand ils considèrent que leur Dieu ou leurs croyances ont été insultés –un élément religieux authentique et qui ne doit pas être écarté au motif qu’il ne s’agirait que d’un épiphénomène qui dissimulerait les “vraies” raisons, comme certains libéraux ont trop tendance à le penser. Et la troisième, c’est que cette colère fait l’objet de grandes manipulations, que les gouvernements et les partis exploitent à des fins politiques, souvent pour faire tomber leurs adversaires – comme Ahok en Indonésie ou Raif Badawi [un bloggeur dissident condamné au fouet] en Arabie saoudite.»
AVRUPA
Fransız nazizmi!
Haber Merkezi, 22 Kasım 2020, 00:00, Yeni Şafak, alıntı
Fransa Müslümanlara yönelik baskılarını artırıyor. Fransa İçişleri Bakanı Gerald Darmanin, Peygamberimiz'e hakaret eden karikatürlere itiraz eden Müslümanları sınır dışı etmekle tehdit etti: “Bir öğretmene bu tip karikatürleri kullanma denildiğinde, cezai yaptırım olacaktır. Bu suçtan yargılanıp da hüküm giyen yabancılar sınır dışı edilebilir.”
International, Pays-Bas
Recep Tayyip Erdogan dépose plainte pour « insulte » contre le député néerlandais Geert Wilders
Par Jean-Pierre Stroobants
Publié le 27 octobre 2020 à 17h38 - Mis à jour le 27 octobre 2020 à 19h00, le Monde, extraits
[...] Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a chargé, mardi 27 octobre, son avocat de déposer plainte auprès du parquet d’Ankara contre Geert Wilders, le chef de la droite populiste néerlandaise. Le président estime avoir été diffamé et insulté par le dirigeant du Parti pour la liberté (PVV), qui avait posté, au cours du week-end, plusieurs messages et caricatures sur Twitter.
[...] L’insulte au chef de l’Etat est punissable depuis 1926 en Turquie et peut entraîner une peine maximale de quatre années de prison. Selon le journal turc Birgün, quelque 29 000 personnes auraient été poursuivies sur cette base en 2019. En septembre, une plainte avait été déposée contre quatre journalistes du quotidien grec Dimokratia. Leur journal avait publié une photo du président avec une phrase en turc signifiant « Allez vous faire foutre, M. Erdogan ». Selon les autorités d’Ankara citées par l’agence de presse étatique Anadolu, M. Wilders aurait quant à lui « porté atteinte à l’honneur du président et visé sa personne, sa dignité et sa réputation ».
08h40, le 18 novembre 2020 , modifié à 09h07, le 18 novembre 2020, Europe 1
Politika
Wilders'ın Başkan Erdoğan'ı hedef alan alçak paylaşımına Türkiye'den sert tepki
AA 25 Ekim 2020 Pazar 10:00 - Güncelleme: 25 Ekim 2020 Pazar 14:29, Star, alıntı
Çelik, Twitter hesabından yaptığı paylaşımda, Hollanda'da aşırı sağcı Özgürlük Partisinin Başkanı Wilders'in Cumhurbaşkanı Recep Tayyip Erdoğan'ı hedef alan karikatür paylaşımına tepki gösterdi. Paylaşımında "#TerroristGeertWilders" etiketini kullanan Çelik, "Ahlaksız, insanlık düşmanı ve faşist @geertwilderspvv. Bu ahlaksız faşistlerle mücadele etmek insanlık görevidir. Bunlar ne diyorsa insanlık tam zıddındadır." ifadelerine yer verdi. Çelik, şunları kaydetti:
"Cumhurbaşkanımıza saldırmalarının tek sebebi, Cumhurbaşkanımızın insanlık adına tavizsiz şekilde mazlumların yanında yer almasıdır. Bu insanlık düşmanı faşistlerin Cumhurbaşkanımıza saldırmasından gurur duyuyoruz çünkü bunlar insanlık adına mücadele eden herkese düşmandırlar. Bunların övdüklerinden olmak utançların en büyüğüdür.
#GeertWilders gibi faşistler Cumhurbaşkanımıza saldırırken niyetleri Suriye'de, Libya'da mazlumların kanını dökmektir ve Avrupa'da Hitler'in Yahudilere yaptığı zalimliği Müslümanlara yapmaktır. Cumhurbaşkanımız işte bu faşizme geçit vermiyor. Bu faşistlerle mücadele edeceğiz. Bu mücadeleyi insanlık adına yükselteceğiz. Cumhurbaşkanımızın bu faşistlere geçit vermeyen mücadelesi, insanlık düşmanlarıyla mücadeledir."
On pourrait penser que après tous ses discours, le calif revient pour faire une fellation à l'Europe. C'est haram ou halal ?
"We don’t see ourselves anywhere but in Europe. We envisage building our future together with Europe."
Turkey's President Recep Tayyip Erdogan pic.twitter.com/LXG14aLEzi— TRT World (@trtworld) November 21, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE |Président Erdogan : "La Turquie n'a pas une approche expansionniste et n'interfère aucunement dans les affaires des autres"
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 21, 2020
L'ADÜTDF, c'est quoi ? Une association ou une fédération qui souhaite se substituer au Bundestag ?
Die ADÜTDF kritisiert den Bundestagsvorstoß zum Verbot der Ülkücü-Bewegung. Die Vorwürfe seien „einseitig, verleumderisch und falsch“. Die Entscheidung könne die Diskriminierung im Land vertiefen.https://t.co/ofeQAgGBXx
— TRT Deutsch (@TRTDeutsch) November 21, 2020
Faire de l'Europe la première puissance éducative, sanitaire, digitale et verte. Protéger nos libertés. Réussir ensemble avec l’Afrique. Voilà les combats de notre génération en Europe. pic.twitter.com/h2EMCCOf9F
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 16, 2020
Liftoff! pic.twitter.com/wnkvwe09Lb
— SpaceX (@SpaceX) November 21, 2020
Protocole Covid renforcé dans les école - © Chappatte dans Le Canard Enchaîné > https://t.co/oSStxFpQBn pic.twitter.com/UzMdcNEs6G
— Dessins de Chappatte (@chappatte) November 4, 2020
When one extremist attacks another extremist.. https://t.co/mIgywUTVBD
— inna shevchenko (@femeninna) October 25, 2020
Face aux attentats, Amnesty et Middle East Eye pointent les dangers
Un bouquin est paru le mois passé, Face aux attentats, un collectif, paru chez PUF, coordonné par Florence Faucher, politiste, et par Gérôme Truc, sociologue. Voir rubrique Librairie de l'INSHS, du CNRS. Un ouvrage essentiel ? J'en ai ajouté une feuille en page 2, la 79, pour un meilleur aperçu que celui que j'en livre plus bas. « Dans les têtes : dynamique autoritaire ou progression de la tolérance ? » Pour le moment, les plus rageux ne semblent pas se situer en France... Mais selon cette feuille ou Vincent Tiberj, « tout dépendra des élites sociales, politiques et médiatiques. » Qui sont-elles ?
Dès la page 10, de l'introduction encore, et pour qui a suivi, on sent bien que tout dérape, à moins qu'on ne finisse par s'aligner l'an prochain ? « Dans les mois qui ont suivis les attentats de janvier 2015, et dans une moindre mesure ceux de novembre, l'exécutif a bénéficié d'un regain de soutiens, manifestes dans l'opinion publique et dans les attitudes des acteurs politiques. » En France, quelques voix de gauche se sont rapidement et bien distinguées. Celle d'Erdogan dissonait tout le temps. S'en sont aussi mêlés #StopMacron CAGE, quelques twittos, Yeni Şafak, AA, BarakaCity, le CCIF et leurs soutiens, TRT, des contributeurs de Politico, un ex-PM Malaisien, Serdar Çam, Justin Trudeau, Monseigneur Robert Le Gall, Ben Smith pour le New York Times, Ségolène #fraternitude Royal, beaucoup, d'ici et d'ailleurs, de plus hésitants autant que de pires ou même de très silencieux. « Charlie et la laïcité » pourrait avoir inspiré toute la planète.
Pakistan - Le blasphème et la mort
#Islam : le CFCM se range aux demandes d’Emmanuel Macron
👉 Le Conseil français du culte musulman a présenté les grandes lignes d’un conseil des imams, et devra rédiger d’ici quinze jours une « charte des valeurs républicaines ».https://t.co/ANsl84wKUU pic.twitter.com/6rBs4atgR5— La Croix (@LaCroix) November 19, 2020
Regard sur l'info. Face aux attentats
Thomas Snégaroff, franceinfo, Radio France
Mis à jour le 25/10/2020 | 13:29
publié le 25/10/2020 | 13:29, extraits
Gérôme Truc : « Exactement comme en janvier 2015. Cela nous fait prendre conscience du fait que nous sommes profondément attachés à quoi ? À l'école, comme pilier de la République. Et de la même manière qu’en janvier 2015, on s’est découverts attachés à la liberté de presse. » [...] « Là, pour la première fois, on tue un enseignant pour un cours qu’il a donné. C’est du jamais-vu. Et donc, on se dit qu’il est important de protéger la liberté pédagogique, l’école. Notre pays est fondé là-dessus, l’école émancipe. Donc, cela nous touche. » [...] « C’est pour cela que ce sujet intéresse les sociologues. Mon idée consistant à travailler sur les attentats se concentre sur cette perspective-là : ce que cela révèle de nos sociétés qu’on dit profondément individualistes. En quoi consiste le lien social ? À quoi tient la cohésion de nos sociétés ? Ces moments de réactions aux attentats sont révélateurs. »
Prof décapité: Ce que l’on sait d’Abdoullakh Anzorov, l’assaillant de Samuel Paty
Par A.M. (Avec Afp) | Publié le 17/10/2020, mis à jour à 20h39, la Voix Du Nord, extrait
Son casier judiciaire était vierge, mais il était connu de la police pour « des affaires de dégradation de biens publics et de violences en réunion », a poursuivi le procureur. Les services de renseignement ne le connaissaient pas. Il n’avait plus de liens avec Moscou depuis 2008, a relevé samedi l’ambassade de Russie, citée par les agences russes. « Ce crime n’a rien à voir avec la Russie, étant donné que cet individu vivait en France depuis 12 ans et avait été accueilli par la partie française », a dit Sergueï Parinov, un porte-parole de la représentation russe à Paris à l’agence Tass.
Accueil, Société, Sécurité
Assassinat de Samuel Paty. La communauté tchétchène refuse tout amalgame
Ouest-France, Philippe MIRKOVIC
Modifié le 20/10/2020 à 19h01, publié le 20/10/2020 à 18h52, extraits
L’assassin de Samuel Paty était d’origine russe tchétchène, arrivé en France avec ses parents en 2008, à l’âge de 6 ans. La communauté "horrifiée" a aussitôt "condamné avec la plus grande fermeté" l’attentat. Comme "toute forme d’extrémisme religieux" et "tout acte de violence", précise Chamil Albakov, porte-parole de l’Assemblée des Tchétchènes d’Europe (ATE), rassemblant une vingtaine d’associations. Elle refuse aussi "tout amalgame", alors qu’elle a été pointée du doigt. Notamment par le chef des Insoumis. Jean-Luc Mélenchon a lancé dimanche, en relevant aussi des violences à Dijon en juin, qu’il y avait "un problème avec la communauté tchétchène en France". Et appelé à "expulser" ceux qui agissent sur le terrain de "l’islamisme politique". Reconnaissant toutefois ce mardi, par la voix du député LFI Adrien Quatennens une "erreur" en utilisant le terme "communauté".
France Nouvelles
Khadim Hussain Rizvi meurt au Pakistan, voulait une attaque nucléaire contre la France
20 novembre 2020, fr24news.com, extraits
Selon les rapports, Khadim Hussain Rizvi, 54 ans, l’un des religieux islamiques pakistanais influents, est décédé à l’hôpital de Lahore, dans l’est de la ville, après avoir «souffert de fièvre». Selon le porte-parole du parti, Hamza, le chef du TLP avait des difficultés à respirer et avait de la fièvre depuis lundi. Rizvi, qui est le fondateur de TLP, a été un fervent partisan des lois sur le blasphème au Pakistan et a maintes fois descendu dans la rue pour protester contre toute réforme des lois ultra-conservatrices du pays. Sous la direction de Rizvi, le TLP a organisé diverses manifestations, y compris des manifestations violentes qui ont éclaté dans le pays en 2018 après que la Cour suprême du Pakistan a acquitté une chrétienne, Asia Bibi, d’accusations de blasphème. [...] Attention aux Pays-Bas, Rizvi avait déclaré que si on lui donnait «la bombe atomique», il «effacerait la Hollande de la surface de cette terre» si elle autorisait un concours de dessins animés représentant le prophète Mahomet.
Il y a peu, le documentaire « choc » Hold-Up réalisé par Pierre Barnérias enflammait donc les réseaux sociaux, puis ensuite, tous nos journalistes. Conspirationniste pour les uns, absolument remarquable pour beaucoup d'autres. Le film de 2h40 cumulerait maintenant déjà 2,5 millions de vues ; après la cagnotte pour le réaliser, un jackpot, à raison de 4€99 la VOD ? Mais je crois qu'il a été à la vente, puis piraté, ensuite assez vite vertement critiqué et supprimé, censuré, et qu'il est maintenant en accès libre sur la toile... Dans un article sérieux d'investigation, je lisais que deux érudits, de pas trop bêtes, adhéraient à ces thèses malgré quelques « imperfections », de portions, de propos ou de certaines analyses, voire du fait de quelques intervenants plutôt suspects, ou même malgré des pans entiers sujets à cautions. Un ovni qui divise mais qui doit pouvoir toucher tout le monde, il est assez long pour cela, de nombreuses questions y restent ouvertes, chacun devrait pouvoir en retenir tout ce qui lui plaira et pour tweeter durant des mois et des années encore.
La Revue des médias
« Rien à foutre qu’on me traite de complotiste, je sais ce que je vaux »
On peut lire assidument la presse et apprécier Hold-up, retour sur un chaos. C’est le cas de Delphine et Serge. Nous les avons rencontrés sur Facebook, occupés à défendre le film contre « les attaques des médias ».
INA, par Mathieu Deslandes
Publié le 18 novembre 2020 — Mis à jour le 19 novembre 2020, extraits
[...] Ni l’un ni l’autre n’a lu les articles avant de commenter. Ni les vérifications de Sciences et Avenir (qui a relevé « 4 fake news majeures »), ni celles des Décodeurs du Monde (qui ont sélectionné 7 exemples d’assertions « approximatives, voire complètement fausses »), ni celles de l’équipe CheckNews de Libération (qui s’est attardée sur « dix contre-vérités »), ni celles de l’AFP (qui est revenue sur « une trentaine de fausses affirmations »). Ils ne voient pas l’intérêt.
Pour la Revue des médias, ils ont accepté d’en lire un. Serge a choisi celui du Monde. Après une première conversation téléphonique de 58 minutes, il a détaillé sa réaction dans une succession de 33 messages postés sur Messenger (avant de passer aux e-mails). Il en ressort qu’il pense qu’« on » a demandé aux journalistes du Monde de produire un texte « à charge ».
[...] Delphine, elle, s’est attaquée à l’AFP et à Libé. De l’AFP, elle n’attend pas grand chose : « Quand vous voyez tous les sbires de Macron qui sont au Conseil d’administration… L’info est nécessairement orientée. » Elle a malgré tout pris le temps de rédiger une note extrêmement détaillée pour répondre point par point à ces publications. Or — c’est vertigineux — les réfutations de Delphine sont fondées sur… les arguments du film. On n’en sort pas.
Ha non, celui là est particulier. Il pompe tous les codes graphique du documentaire télé et leur aspect manipulatrice - musique d'ambiance, montage, voix off, tout y es, on se croirait sur Enquête Exclusive, limite Envoyé Spécial.
— Fabrice Epelboin (@epelboin) November 12, 2020
Pour le débunker ils vont devoir expliquer comment ils manipulent eux aussi l'opinion publique. Echec et mat.
— Fabrice Epelboin (@epelboin) November 12, 2020
Why does France have a double standard when it comes to hate speech? pic.twitter.com/z9fOdXRxMl
— TRT World (@trtworld) November 11, 2020
Toutes ces thématiques #covid faisaient du bruit depuis de très longs mois déjà, chacune divisait... Sur Internet, nous apprenons que Maître Carlo Alberto Brusa, avocat des producteurs, pourrait prochainement faire engager des poursuites au motif de diffamations et d'injures. Nous n'avons pas fini d'en discuter ni d'ailleurs d'en ajouter encore, les uns refusant toujours de croire, le Parisien supposant que nous ne mangerons bientôt plus que sans fourchettes, les autres souhaitant imposer enfin le masque et le vaccin à tout le monde, ou encore, militant pour que les lieux de cultes, de convivialité, les bars, les restaurants soient enfin rouverts, s'il en subsiste. Des polémiques interminables, internes ou quasi à la France.
Communiqués des sections, Déontologie
Section SNJ Ile-de-France
Le Parisien-Aujourd'hui en France
Après l'édito du 18 novembre : message aux lecteurs et internautes
De source SNJ, Paris, le 18 Novembre 2020 extraits
Vous avez été très nombreux, ce matin, à vous émouvoir de la chute de l’édito de ce mercredi dans le Parisien/Aujourd’hui-en-France. Cet éditorial, en appui d’un dossier consacré aux difficultés économiques des restaurants, se concluait ainsi : « Il ne faudrait pas que le virus venu de Chine préfigure le règne des échoppes de cuisine chinoise à emporter. Demain, nous voulons encore manger avec des fourchettes, pas seulement avec des baguettes. » [...] L’ensemble des organisations syndicales et la SDJ tiennent à se désolidariser publiquement de ces propos, qui n’ont pas leur place dans le journal, et compromettent bien malgré eux les journalistes de cette rédaction.
Livres
Des intellectuels africains en colère
Publié le 28 février 2008 à 16h58 - Mis à jour le 26 mars 2009 à 11h45
Par Philippe Bernard, le Monde, extrait
Séculaire, l'histoire d'amour ambiguë que vivent la France et l'Afrique ne date pas de l'élection de Nicolas Sarkozy. Mais il a suffi d'un discours, prononcé à Dakar le 26 juillet 2007, pour que le nouveau président de la République réveille les pires accusations de condescendance et de néocolonialisme.
« [...] Et il se sentira enfin un homme comme tous les autres hommes de l'humanité. Je vous remercie. » Un discours de 50 minutes qui avait été écrit par sa plume, son conseiller, Henri Guaino. Après les gros bruits et les protestations avait donc suivi un livre, un collectif. On a souvent vu paraitre des collectifs, parfois d'épais, plus c'est épais, plus il devient difficile d'y répondre, ce qu'on a bien pu constater encore avec Hold-Up et un grand nombre de sommités qui intervenaient, ses extraits vus à la télé, entendus à la radio, imprimés dans des journaux, vaguement vus mais RT/partagés massivement sur le net. C'est du passé, on se passe à présent de ces grands ouvrages aux nombreux talents faisant autorité, nous avons maintenant Twitter, Insta, Facebook, les foules et la popularité ou l’impopularité des contenus et réactions. En France, nous connaissions les insoumis, les gilets jaunes, les Hollande puis Macron démission, j'en passe, nous découvrons maintenant les boikot demokrasi et autres coupeurs de tête du bout du monde et qui s'imposent juste par leur très grand nombre... On va nous couper gaz et pétrole ? On finirait content avec nos centrales nucléaires et des éoliennes.
En octobre et après des lectures de brèves, j’imaginais que Face aux attentats, ce tout nouveau bouquin, allait être un must have, contenant toutes les clefs pour bien comprendre et agir, écrit par des spécialistes du CNRS, de ceux qui approfondissent ces phénomènes depuis 2015 et plus. « Le siècle de l'hyperterrorisme », un article du Monde qui date, de 2006 ; « Le danger terroriste sera plus élevé dans dix ans qu'aujourd'hui, de la même façon qu'il est plus grand qu'il y a dix ans. La tendance lourde est à l'"hyperterrorisme", un mot inventé dans l'après-midi du 11-Septembre. » D’abord il est court, ce bouquin, à peine quelques 100 pages ; peut-être pour qu’il puisse être vite lu et assimilé puis restitué. « S’appuyant sur les recherches les plus récentes et rassemblant l’apport de sociologues, de politistes, de psychologues et de spécialistes des médias et du web, cet ouvrage offre un regard inédit sur la façon dont la société française a réagi… » Pas de contribution d’un médecin, tel que spécialisé en santé mentale ? Pas de contribution de bêtes noires tel que en droit, des sociologues et anthropologues ayant une expertise solide en droit et théologie comparé ? Pour Internet, un spécialiste ou référence est un de mes grands copains, Nicolas Vanderbiest, un coincé de la team Saper Vedere ?
Page 52 : « Les réseaux sociaux et la mise en forme de l’émotion collective, « Le chercheur en communication Nicolas Vanderbiest a ainsi caractérisé… » Page 56 : « Pluralité des réactions et conflits de valeurs. » Page 57 : « Internet et les réseaux sociaux constituent en outre des espaces où les publics peu représentés dans les médias traditionnels se réunissent pour échanger et produire des discours à rebours des récits médiatiques majoritaires. » Page 59 : « Pour autant, les arènes médiatiques ne fonctionnent pas en vase clos : de la même façon que sur les réseaux sociaux, ce sont les articles de presse et les extraits de journaux télévisés qui sont partagés ou débattus, les mouvements d’opinion en ligne sont relayés dans les médias et alimentent la controverse publique. [..] En ouvrant l’espace public et en permettant une `’libération des subjectivités’’, le web et les réseaux sociaux ont également encouragé la publication d’informations alternatives, dont les modes de production s’émancipent bien souvent des principes déontologiques traditionnels du journalisme. Cette ouverture se traduit, en période d’attentat, par la multiplication d’informations non vérifiées, de rumeurs, de théories complotistes ou d’infox en tous genres. » Mais après en avoir lu quelques passages, j’ai le sentiment que, assez conformément à sa quatrième, le bouquin reste socio-centré, sur « la société française », « de la rue aux réseaux sociaux, et des victimes aux dirigeants politiques. » Une société que nous redécouvrons en ce moment, très plurielle, traversée, ébranlée, et même très franchement attaquée par quantité d’autres groupes, sociétés ou cultures, d’ailleurs.
Film conspirationniste "Hold up" sur le Covid-19 :
"Une grande partie de nos concitoyens ne croient plus en la parole publique", dit une historienne
franceinfo
Radio France
Publié le 13/11/2020 15:57 Mis à jour le 13/11/2020 17:20, extrait
"Le fond du problème, c'est l'imaginaire de la défiance, c'est-à-dire qu'une grande partie de nos concitoyens ne croient plus en ce qui est perçu comme la parole publique", estime vendredi 13 novembre sur franceinfo Marie Peltier, historienne, spécialiste du complotisme, au sujet du succès du documentaire "Hold Up", diffusé sur internet et qui prétend rétablir la vérité sur l'épidémie mondiale de Covid-19. En réalité, les 2h45 alignent des rumeurs et des théories du complot sans preuve. "Et ça marche, parce que les gens sont en demande d'un récit alternatif", explique Marie Peltier.
« Il y avait autrefois, dans les villages, celui qu'on appelait l'idiot du village, abondait il y a peu Claude Malhuet, Aujourd'hui, les idiots du village global sont sur Internet. » Reste à les faire taire tous, mais ça risque d’être compliqué, d’abord parce qu’ils ne seront pas d’accord avec cette idée, leur muselage, d’autant moins s’ils ne sont pas Français, avec pour conséquence qu’il échapperont ainsi aisément à toutes les sanctions que nous souhaiterions leurs infliger… On voudrait repérer et punir vite au moins les Français ou quiconque sur le territoire et dont les propos ne nous plaisent pas trop ? Il n’y a qu’à lire les tweets autour de #Mila, ils pleuvent de partout, pas forcément envoyés par des « fous », sinon de dieu, et même s’il était possible de faire condamner jusqu’à sévèrement quelques uns d'ici, un grand nombre twitteront pendant longtemps encore, confortablement et bien en sécurité, depuis l'étranger. Il faudra juste faire très attention encore, à la façon dont on leurs répondra... car pour un tweet qui ne plaira pas, on finirait évincé, au pire, privé d'accès Internet.
Dans son edito du 18 novembre 2020, pour Charlie, Riss semble avoir visé beaucoup plus juste que le CNRS. « En cinquante ans, on est passé d’un extrême à un autre, d’une société frileuse où l’information était surveillée du coin de l’œil par le pouvoir à une société ultra-médiatique où n’importe qui peut dire n’importe quoi publiquement, sans aucune réserve ni la crainte d’aucune sanction. ». Ailleurs, nous apprenons que « Le blasphème monopolise la sphère politique » ; la suite s’annonce encore très houleuse, pour des années encore, notamment sur les réseaux sociaux :
Monde / Culture
Dans le monde musulman, cet inquiétant regain du blasphème
Krithika Varagur — Traduit par Antoine Bourguilleau — 30 mai 2017 à 8h12, Slate, extraits
[…] Si le blasphème en est venu à monopoliser les conversations politiques dans de nombreux pays à majorité musulmane, à commencer par l’Indonésie, troisième plus grande démocratie du monde, c’est clairement l’Islam qui en est la cause. Mais contrairement à ce que de nombreux intellectuels libéraux de ces pays peuvent penser, la réponse à ce problème dépasse de très loin le seul cadre religieux.
Selon un rapport de 2014 du Pew Research Center, environ 30 des 50 pays qui punissent actuellement le blasphème sont à majorité musulmane. Aux côtés des inévitables théocraties comme l’Arabie saoudite, on trouve aussi des pays aspirant à la démocratie et à la modernité comme la Turquie, la Malaisie, l’Égypte, le Pakistan et l’Indonésie, qui est officiellement un pays laïc mais dont la population est à 87% musulmane.
Les possibles condamnations vont du symbolique au terrifiant.
[…] L’Organisation de coopération islamique (OCI), basée en Arabie saoudite et qui regroupe 57 pays, fait depuis longtemps campagne pour l’établissement d’une loi internationale punissant le blasphème afin de se prémunir d’une «islamophobie» au sens large, parfois en complet désaccord avec les Nations Unies. «Nous protégerons la sainteté du Prophète à n’importe quel prix», dit ainsi un Pakistanais partisan de la ligne dure, qui demande l’exécution d’une femme catholique accusée par lui et d’autres de blasphème.
un tweet de l'Agence Anadolu #AKP
« Danger », nous dit Anadolu Agency avec #Amnesty, danger pour les ONG trop hors les clous ou qui soutiendraient des discours voire des attitudes trop en décalage d'avec les lois de la République... « Il faut changer ces lois ! », nous lancent et nous menacent les ONG, les plus extrémistes ainsi que Anadolu avec Amnesty International ? « WATCH », Muslim... « WATCH » foreign, se reprend Middle East Eye, « si tu enquiquines de trop le corps enseignant, un très prochain jour, ça pourrait mal finir pour toi » - et ce même si tu es catho et que tu venais faire chier un prof pour un cours tel que d'éducation sexuelle ou sur le genre, ou pour lui expliquer, mais très fermement, que dieu a tout crée il y a 6000 ans. « Deported », un choix de mot pour OQTF étrange également ; il n'y a plus de « camps » depuis très longtemps maintenant, en France ; on pourrait plutôt en trouver en Chine, de vastes, où sont entassés des Ouïghours pour y être « réformés »...
Mediapart avec Camille Polloni sont là, eux aussi, un peu curieux encore. La dissolution Administrative d'associations de faits ou déclarées comme le pratique Gérald est pourtant bien prévue par la loi, bordée par du droit, par des procédures claires ? Après quelques minutes de recherches, je n'ai pas trouvé beaucoup plus que ce qui suit dans leur canard. Mais il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, cette gauche doit être experte en ces matières, le droit Administratif et des étrangers.
France
Contre le CCIF et BarakaCity, Gérald Darmanin manie la menace de dissolution
19 octobre 2020, par Camille Polloni, Mediapart, extrait
Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l’intérieur met gravement en cause deux associations musulmanes. Et propose d’utiliser l’arme administrative plutôt que d’en débattre devant la justice.
Accueil particuliers > Étranger >
Éloignement d'un étranger (expulsion, OQTF...) > Expulsion d'un étranger hors de France
Vérifié le 22 octobre 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
De source www.service-public.fr, extrait
L'expulsion est une mesure administrative visant à éloigner un ressortissant étranger du territoire. Elle est prononcée dans des situations graves, liées à la protection de l'ordre public ou en cas d'atteinte à la sûreté de l’État. Elle est prise par le préfet ou par le ministre de l'Intérieur. L'étranger peut être renvoyé de force dans son pays d'origine ou dans un autre pays. La procédure est donc exceptionnelle, encadrée et doit être justifiée.
WATCH: French interior minister Gérald Darmanin says Muslim parents who complain about cartoons of the Prophet Muhammad being shown in their children's classrooms will be criminally prosecuted, and some could be deported pic.twitter.com/4Scl45WLJL
— Middle East Eye (@MiddleEastEye) November 20, 2020
supprimés, inexistants ou pas disponibles, après une heure environ...
« Ce Tweet a été supprimé par son auteur. » ?
WATCH: French interior minister Gérald Darmanin says foreign parents who pressure teachers about cartoons of the Prophet Muhammad being shown in their children's classrooms will be criminally prosecuted, and some could be deported pic.twitter.com/k86otEt0Ex
— Middle East Eye (@MiddleEastEye) November 20, 2020
CCIF: Gérald Darmanin a envoyé la notification de dissolutionhttps://t.co/AnclJni7ce
— Jean-Marie Guénois (@jmguenois) November 20, 2020
Au Journal de Saint-Denis, l'édito du directeur contre les crimes islamistes et "l’esprit munichois" de ceux qui les minimisent a énervé une partie de la rédaction qui a hurlé à "l’islamophobie". Un climat délétère qui a poussé le directeur à démissionner. https://t.co/11tQPNTs7R
— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) November 18, 2020
Macron Alone: Where Are France’s Allies in the Fight Against Islamism?
"In recent weeks he has been left alone on one of the most dangerous and delicate ledges of our time: that of Islamic extremism."https://t.co/DDtI9oATBd pic.twitter.com/kJNp14apF3— Ex-Muslims of North America (@ExmuslimsOrg) November 18, 2020
« Hold-up ». L’une des intervenantes, « profileuse », condamnée pour escroquerie en 2014... #COVID19 https://t.co/OD34eVCXRv
— Le Doc (@Le___Doc) November 18, 2020
Pages: 1 · 2
France : le COJEP dénonce
Edit du 19 au soir... Nous apprenons le décès à Lahore, au Pakistan, de Khadim Hussain Rizvi, chef du TLP. Nous apprenons aussi que après la France, l'Autriche, l'Allemagne, les Pays-Bas travaillent également à la dissolution des « Loups gris ». Puis nous apprenons encore que, conformément à ce qui avait été annoncé il y a environ 3 semaines, l'Intérieur travaille à la dissolution du CCIF. Cependant, sur Facebook, nous lisons que le CCIF s'est auto dissout, s'étant ainsi privé de capacité juridique en France ainsi que du peu de crédit qu'il était possible de lui accorder.
Monde / Culture
Dans le monde musulman, cet inquiétant regain du blasphème
Krithika Varagur — Traduit par Antoine Bourguilleau — 30 mai 2017 à 8h12, Slate, extrait
Trois raisons expliquent la portée symbolique forte du blasphème dans les pays musulmans, dit Paul Marshall, chercheur au sein du Hudson Institute’s Center for Religious Freedom. «La première est le lien étroit entre l’Islam et l’État: les outrages à la religion s’apparentent donc à des offenses à l’État lui-même. La deuxième est la colère que ressentent de nombreux musulmans quand ils considèrent que leur Dieu ou leurs croyances ont été insultés –un élément religieux authentique et qui ne doit pas être écarté au motif qu’il ne s’agirait que d’un épiphénomène qui dissimulerait les “vraies” raisons, comme certains libéraux ont trop tendance à le penser. Et la troisième, c’est que cette colère fait l’objet de grandes manipulations, que les gouvernements et les partis exploitent à des fins politiques, souvent pour faire tomber leurs adversaires – comme Ahok en Indonésie ou Raif Badawi [un bloggeur dissident condamné au fouet] en Arabie saoudite.»
CEDH
La Turquie condamnée pour la détention provisoire de journalistes d'opposition
AFP / le 10 novembre 2020 à 11h20, L'Orient-Le Jour, extraits
Ils étaient notamment accusés de faire la propagande du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et du FETÖ, acronyme désignant le réseau du prédicateur Fethullah Gülen, accusé par Ankara d'avoir fomenté le coup d'Etat avorté de 2016. [...] La Cour estime aussi que cette "ingérence dans l'exercice du droit à la liberté d'expression" est contraire à la loi turque, dans la mesure où elle exige explicitement que des "éléments factuels permettant de soupçonner fortement une personne d'avoir commis une infraction" existent, "ce qui n'était pas le cas". En conséquence, la Turquie devra verser 16.000 euros pour dommage moral à chacun des huit journalistes, qui ont depuis tous quitté Cumhuriyet. "Je redis ce que j'ai dit devant la porte de la prison : je veux des excuses!", a tweeté de son côté Musa Kart, un caricaturiste réputé.
Puis ce qu'était ce billet, France : le COJEP dénonce :
Nous en conclurons très éventuellement que l'hôpital ou l'Agence Anadolu et ces sphères pointent du doigt la charité :
France : Le COJEP dénonce la stigmatisation turcophobe et islamophobe dans la presse française
Interrogé, le président du Conseil pour la Justice, l'Égalité et la Paix (COJEP), Ali Gedikoglu appelle les médias français à adopter une attitude responsable, sans discriminer les citoyens pour "leur origine ou de leur appartenance religieuse".
1 23 | 19.11.2020, AA, extrait
Ankara
AA / Paris / Ümit Dönmez
Le Président de l'organisation non-gouvernementale (ONG), Conseil pour la Justice, l'Égalité et la Paix (COJEP), Ali Gedikoglu a répondu mercredi aux questions de l'Agence Anadolu (AA).
AA : Monsieur Gedikoglu, vous êtes président de COJEP International, une ONG visant à promouvoir la diversité, le dialogue interculturel, l'amitié entre les peuples, mais également à lutter contre la xénophobie. Quelles sont vos observations et réactions au traitement médiatique français de votre association ?
En effet, notre volonté est de tisser des liens forts entre les peuples et les cultures de tous horizons. Nous sommes malheureusement stupéfaits par les approximations, les amalgames et les mensonges colportés à notre encontre, par une partie de la presse française, qui adopte trop souvent une attitude très à charge. Dans un contexte déjà difficile, il nous semble irresponsable d’ajouter de l’huile sur le feu, notamment en stigmatisant une communauté et ses représentants, qui font déjà l’objet de nombreuses attaques et discriminations en raison de leur origine ou de leur appartenance religieuse. Au moment où l'ONG Amnesty International alerte sur le danger de l’islamophobie en France, alimenter les amalgames sur le plan médiatique ne peut en aucun cas améliorer la situation.
Semer la zizanie, et toute critique en retour ne pourra être que de l'islamophobie et de la turcophobie
#Erdogan : l'#islamophobie et la #turcophobie portent le masque de la liberté et de la #laïcité en #Europe#France #Fransa pic.twitter.com/iUfvpCwPJ1
— Ak Parti Çınarcık 🇹🇷 (@akparticinarcik) October 25, 2020
Pakistan - Le blasphème et la mort
Monseigneur Robert Le Gall, archevêque de Toulouse,
se dit contre la liberté de blasphémer les religions
France Bleu Occitanie, 30 octobre 2020
CAGE et Dalloz affolent leurs troupes
Pompeo poursuivait donc son trip #freedom en Israël. Ses déplacements et discours ont été scrutés jusqu'ici, devraient commencer à affoler, jusqu'à Ankara et Islamabad. Erdogan et Imran Khan vont-t-ils sous peu conspuer l'Administration de Trump ? Chez Dalloz, on s'affole, mais pour un tout autre motif : « Le nombre de textes au Journal officiel du jour... »
Pakistan: le Premier ministre affirme avoir subi des "pressions" pour qu'Islamabad reconnaisse Israël
i24NEWS, 13 novembre 2020 à 16:06, dernière modification 14 novembre 2020 à 10:10, extraits
Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a affirmé avoir subi des "pressions" de certains pays pour que son gouvernement reconnaisse l'Etat d'Israël, a rapporté vendredi l'agence de presse turque Anadolu. [...] Le Premier ministre pakistanais a également estimé qu'Israël avait eu une "profonde influence" sur les Etats-Unis, et qu'elle avait été amplifiée avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
BDS: US to label Israel boycott movement as 'antisemitic' https://t.co/w9zduAvpGk
— CAGE (@UK_CAGE) November 19, 2020
Mais ça va pas, le Journal officiel ?
— Editions Dalloz (@Dalloz) November 19, 2020
Islam de France : le CFCM présente à l’Elysée un projet de « conseil des imams » https://t.co/NiAQxlzPiD
— Le Monde (@lemondefr) November 19, 2020
Le "ouin-ouin" qui insulte tout le monde, montre son vrai visage haineux de la #Police!
Il nous déteste à nous harceler sur les réseaux.#TahaBouhafs est contre la #SecuriteGlobale, car contre la #Police.
Bientôt ce sera fini avec la #PPLSécuritéGlobale!#AssembleeNationale pic.twitter.com/YnuqWUtegq— Commissaires de Police SICP (@SICPCommissaire) November 17, 2020
🔴 DERNIERE MINUTE | Le secrétaire d'État américain visite la #colonie israélienne de "#Psagot" dans le centre de la #Cisjordanie (Autorité de radiodiffusion d'Israël)
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 19, 2020
Pages: 1 · 2
« Who will draw the line ? »
#WION « Welcome to India’s first global news network. We present global stories with an Indian perspective. »
Un portrait plutôt moche de Erdogan et de ses acolytes. Et qui nous reparlait des Ouïghours... Ca pique :
#GravitasPlus with @palkisu | 2 beheadings in 2 weeks, 7 terror attacks
in 10 months, Islamic terrorism is haunting France once again. It has reignited the debate over free speech & blasphemy. Who will draw the line? pic.twitter.com/ARx3g6Ho5W— WION (@WIONews) October 31, 2020
Puis sur Twitter encore, des nouvelles fraiches de l'étranger, de voisins européens, elles étaient annoncées :
Les #Loupsgris, bras armé d’#Erdogan n’ont pas leur place en #Europe. Ni en #France, ni en #Allemagne, ni nul part ailleurs, car leur idéologie de haine raciste, leurs actions violentes &criminelles constituent un véritable danger pour la paix& la sécurité en🇪🇺.#StopAuxLoupsGris https://t.co/GRp2WV1CB9
— Sarah Tanzilli (@sarah_tanzilli) November 18, 2020
Türkische Ultranationalisten
Bundestag lässt Verbot der »Grauen Wölfe« prüfen
18.11.2020, 19.29 Uhr, Spiegel, Auszug
Die Bundesregierung soll gegen die rechtsextreme türkische Organisation »Graue Wölfe« vorgehen. Ein entsprechender Antrag bekam im Bundestag die Mehrheit.
Der Bundestag will die rechtsextreme türkische Organisation »Graue Wölfe« in Deutschland stoppen. Ein gemeinsamer Antrag von CDU/CSU, SPD, FDP und den Grünen, der am Mittwoch von der Parlamentsmehrheit gebilligt wurde, fordert die Bundesregierung auf, ein Verbot der Vereine der sogenannten Ülkücü-Bewegung zu prüfen. Sie sei rassistisch, antisemitisch und demokratiefeindlich und bedrohe die innere Sicherheit hierzulande, hieß es zur Begründung.
Politik
Familienministerin will Islamismus in Schulen bekämpfen
7. November 2020, 22:47 Uhr Quelle: ZEIT ONLINE, KNA, ale, Auszüge
Muslimische Eltern dürften Schülerinnen nicht verbieten, am Schwimmunterricht teilzunehmen, sagte Giffey. Auch müsse der Holocaust im Unterricht behandelt werden.
Bundesfamilienministerin Franziska Giffey (SPD) hat sich dafür ausgesprochen, entschlossen gegen den Islamismus vorzugehen – auch in Schulen. "Wir müssen unsere Werte, Regeln und Gesetze entschlossen durchsetzen und verteidigen", sagte sie der Welt am Sonntag. Zu viele muslimischen Eltern hielten ihre Töchter vom Schwimmunterricht fern, sagte die Ministerin.
[...] Dasselbe gelte für den Geschichtsunterricht. "Wenn im Lehrplan der Holocaust als Thema vorgesehen ist, dann darf es da keine Kompromisse geben. Da braucht es einen Grundkonsens in den Schulen." Lehrkräfte hatten zuletzt beklagt, dass der Druck durch muslimische Schülerinnen und Schüler zunehme, Themen wie Antisemitismus nicht im Unterricht zu behandeln.
Darauf haben viele in Deutschland lange gewartet: Der #Bundestag ringt sich endlich durch, gegen das Netzwerk des türk. Präsidenten #Erdogan vorzugehen & spricht sich für die Prüfung des Verbots der #GrauenWoelfe aus.
DIE LINKE fordert das schon lange. https://t.co/fBONjfspwL— Sevim Dağdelen, MdB (@SevimDagdelen) November 18, 2020
TRT : « Top US diplomat arrived in Istanbul for a controversial visit »
La pilule passe mal au pays d'Erdogan, candidat au Nobel de la paix ethnique et religieuse dans le monde.
US Secretary of State Mike Pompeo has arrived in Istanbul for a controversial visit to meet with religious leaders pic.twitter.com/9T3wg8clNI
— TRT World Now (@TRTWorldNow) November 17, 2020
L'agenda de Michael R. Pompeo, secrétaire d'Etat, avait été commenté, j'en avais pris des notes (non exhaustives). Il arrivait à Paris d'abord, où, selon son compte Twitter, il a commencé par rendre hommage aux victimes Françaises du terrorisme, ajoutant « The United States stands with France. We mourn the victims, pray for their families, and condemn in the strongest terms these senseless attacks against innocent French citizens. » Selon ses quelques tweets récents, les USA semblent rester nos alliés même si des sujets et débats courants divisent, comme on a pu le lire il y a peu encore, sur le New York Times. A moins que le monde n'aille déjà ou encore de l'avant malgré tout ce qui le fragmente...
Macron contre les médias américains
Nov. 15, 2020, The New York Times, by Ben Smith, extrait
Se battre avec les médias américains est aussi un sport de longue date en France, et il peut être difficile de savoir quand un débat sur les différences culturelles est authentique et quand il vise à cacher des réalités gênantes. Certains commentateurs français réactionnaires sont allés encore plus loin que M. Macron dans leurs attaques contre les médias américains, puisant leur énergie dans les guerres culturelles aux Etats-Unis. Un article incendiaire dans le magazine Marianne fustigeait la couverture médiatique américaine, et est ensuite paru en anglais dans Tablet avec l’ajout d’une touche américaine qui dénonçait “des effets de morale bien-pensante simpliste”.
Des morales de simplets et de décervelés, mais aussi de bricoleurs et de rabacheurs d'infox, j'adhère. « Après les attentats, Emmanuel Macron déplore une France isolée sur la scène internationale », publiait le Monde, ce 17 au matin. Je crois que c'est assez normal, la France étant unique au monde, très singulière, notamment du fait de ses Lumières et de sa conception de la laïcité, de la République, de sa conception des droits et des devoirs de chacun de ses citoyens.
Puis Pompeo a rencontré Jean-Yves Le Drian, « to reinvigorate our joint efforts toward global peace and security. There is no challenge we cannot conquer when the U.S.-France Transatlantic relationship is strong. » Il a également rencontré Macron. « Had productive conversations with @EmmanuelMacron and @JY_LeDrian, as we strengthened our bilateral relationship and discussed our efforts to promote global peace and security. »
Présidentielle américaine / Donald Trump
La visite de Mike Pompeo à Paris embarrasse l'Élysée
Mis à jour le 17/11/2020 | 12:35
publié le 17/11/2020 | 12:35, Anne Bourse, France Info, extraits
Pas de son, pas d’image du côté de l’Élysée. Les seules photos publiées sont l’œuvre de Mike Pompeo sur les réseaux sociaux. [...] L’entretien a duré une heure. Selon l’entourage du président français, Emmanuel Macron "a passé juste une tête à la fin de la réunion". [...] C’est une visite de travail qualifiée de courtoise. Cette rencontre, à la demande de Mike Pompeo, embarrasse Paris. C’est un fidèle de Donald Trump... [...] L’Élysée ne fait pas de commentaires. La France travaille déjà avec les équipes de Joe Biden.
En Turquie, l'agenda ainsi que le message de Pompeo ont été plutôt mal perçus par certains ? « This visit was to promote Washington strong stance on religion freedom », le gouvernement Turque n'a pas apprécié cette allégation, selon TRT, rappelant à Pompeo que : « religious freedom is protected in Turkey ». C'est la police, l'inspecteur ou peut-être le bureau des normes et des doléances de la planète, ce secrétaire d'Etat Américain ? Pompeo y a rencontré le patriache Bartholomée, chrétien orthodoxe, a visité une petite mais très ancienne et belle mosquée d'Istanbul, puis il y a rencontré également l'archevêque Paul Fitzpatrick Russell. Après quoi il a repris l'avion, pour la Georgie, se poser à Tbilisi. « The United States and Georgia have a strong relationship built upon our shared commitment to freedom and independence. We are committed to helping Georgia deepen its Euro-Atlantic ties and strengthen its democratic institutions. »
La Turquie commémore le 76e anniversaire de la déportation des Turcs Meskhètes
14.11.2020 ~ 17.11.2020, TRT
Bonjour l'Europe
La minorité orthodoxe turque, symbole des tensions entre la Turquie et la Grèce
Publié le : 12/12/2017 – 10:47, RFI
La Turquie réitère son appel à la Grèce pour un dialogue sans préconditions
02.11.2020 ~ 18.11.2020, TRT
La Turquie envisage d'envoyer ses militaires en Azerbaïdjan, Moscou réagit
3:33 16.11.2020(mis à jour 18:38 16.11.2020), Sputnik
Turquie : L'Assemblée nationale adopte le décret qui prévoit l'envoi de troupes en Azerbaïdjan
17.11.2020, AA
La CEDH valide définitivement la déchéance de nationalité de 5 hommes condamnés pour terrorisme
Le Monde avec AFP, publié ce 17, à 21h27, extraits
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait déjà estimé en première instance, en juin, que la France n’avait pas violé les droits fondamentaux de cinq hommes binationaux, quatre Franco-Marocains et un Franco-Turc, quand elle les avait déchus de leur nationalité. La Grande Chambre de la CEDH a annoncé, mardi 17 novembre, le rejet définitif de la requête déposée par ces cinq hommes déchus de leur nationalité française après leur condamnation dans un dossier terroriste. [...] Ils étaient notamment jugés pour leurs liens avec le Groupe islamique combattant marocain (GICM), responsable des attentats de Casablanca (Maroc) du 16 mai 2003, qui avaient fait 45 morts, dont trois Français, et une centaine de blessés. [...] L’avocat des requérants, William Bourdon, a souligné que les cinq hommes étaient selon lui « des modèles d’intégration ».
Accueil, Religion
Action en justice des orthodoxes pour éviter de transformer Sainte-Sophie en mosquée
La Croix, Claire Lesegretain, le 13/11/2020 à 06:23, Modifié le 13/11/2020 à 15:38, extrait
Selon « Orthodox Times », organe de presse du Patriarcat œcuménique de Constantinople, un groupe d’orthodoxes en Turquie engage une action en justice devant le Conseil d’État contre la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, considérant que celle-ci viole la Convention de l’Unesco sur la protection du patrimoine culturel.
We urge the Government of Turkey to continue to maintain the Hagia Sophia as a museum, as an exemplar of its commitment to respect Turkey’s diverse faith traditions and history, and to ensure it remains accessible to all.
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) July 1, 2020
Quoi qu'on lise et où qu'on regarde dans ce secteur, la Turquie, la région, ses voisins, il semble y avoir eu très souvent le bordel avec des minorités sinon avec de grands nombres, jusqu'à récemment encore, avec Erdogan qui se prétendra garant de tout et tous, d'un avenir meilleur également. Avec pour pompon, donc, la façon dont la Turquie d'Erdogan s'est emparée du prophète ﷺ pour mieux vendre ses fromages, puis plus de fromage ainsi que des armes, et que sais-je encore. En tous cas, des façons surprenantes de garantir la stabilité, la tranquillité publique et planétaire, la paix pour les minorités, la sérénité des croyants ainsi que celle des athées, ou encore, celle des civils comme des déplacés.
Europe
L'Otan avertit qu'un retrait américain précipité d’Afghanistan aurait «un prix très élévé»
Publié le : 17/11/2020 - 19:57Modifié le : 17/11/2020 - 22:05, RFI, extrait
L’Otan « s’est engagée » à soutenir les forces afghanes « jusqu’en 2024 », souligne Jens Stoltenberg, et si elle part de manière précoce ou non coordonnée, « l’Afghanistan risque de redevenir une base pour les terroristes internationaux » et le groupe « État islamique pourrait reconstruire en Afghanistan le califat de terreur qu'il a perdu en Syrie et en Irak ».
Dans le monde parallèle, Sputnik a fait son travail de réinformation. Ce 17, ils publiaient que « Erdogan n'a pas trouvé de temps pour rencontrer Pompeo », qu'un haut responsable de la diplomatie américaine aurait, au cours d'un point de presse donné à Istanbul, « reconnu l'existence de désaccords entre Washington et Ankara », aurait aussi « insisté sur le fait que rien ne pouvait contrarier M.Erdogan et que le seul problème était son emploi du temps. »
Dans cette même presse alternative et avec un article du 28 octobre, nous apprenons que « Le Pakistan rappelle son ambassadeur en France, lequel n’y est plus depuis trois mois ». Un article de ce 17 courant et de l'Agence Anadolu, nous informe que suite à plusieurs manifestations de membres du parti « Tehreek-e-Labbaik Pakistan » (TLP) et leur détermination, « Islamabad prévoit d’expulser l'ambassadeur français d'ici deux ou trois mois et qu'elle ne compte pas désigner un titulaire pour le poste d'ambassadeur pakistanais à Paris. » Les caricatures de Charlie sont devenues « les déclarations d'Emmanuel Macron insultant l'Islam et le prophète Mohamed »... Il devrait suivre prochainement une décision parlementaire suite à un « accord signé entre le ministre de l'Intérieur, Ijaz Ahmed Shah et le ministre des Affaires religieuses et de l’Harmonie interconfessionnelle, Pir Nour-ul Haq Qadri Khadim. » L'accord puis les débats Pakistanais viseront à finir de rompre les relations diplomatiques entre le Pakistan et la France, à faire boycotter des produits Français par l'Etat Pakistanais ainsi que à faire libérer des membres du TLP qui ont été retenus en « garde à vue ».
It was a pleasure to meet Archbishop Paul Fitzpatrick Russell, the Apostolic Nuncio to Turkey, Turkmenistan, and Azerbaijan, to discuss how the United States can support interfaith peace efforts in this region. pic.twitter.com/jInbSSeDFs
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 17, 2020
Moved by the breathtaking beauty of the Rustem Pasha Mosque. America’s commitment to religious freedom will not waver; all people must be permitted to practice their faith openly and freely, in places of worship like this. pic.twitter.com/eaGusNRqEP
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 17, 2020
Honored to meet with His All-Holiness, Ecumenical Patriarch Bartholomew I, and to visit the Patriarchal Church of St. George today. As leader of the Orthodox world, the Ecumenical Patriarchate is a key partner as we continue to champion religious freedom around the globe. pic.twitter.com/1u96nPZwgV
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 17, 2020
A somber moment as I laid a wreath for France’s victims of terrorism. The United States stands with France. We mourn the victims, pray for their families, and condemn in the strongest terms these senseless attacks against innocent French citizens. pic.twitter.com/8crcrsnMUY
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) November 16, 2020
Twenty-two years ago, inspired by the vision of America’s founders, the U.S. enacted the International Religious Freedom Act, expanding our foreign policy toolset to advance religious freedom globally. Today, our commitment to defending this right has never been stronger. #IRFDay pic.twitter.com/TAojiXxRuG
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) October 27, 2020
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Eric Mettout, aujourd'hui cueilleur d'olives, découvre
On dirait qu'il découvre, que Amnesty International est rangé aux côtés de Erdogan et de l'AK Parti...
« ex-directeur adjoint de la rédaction @LExpress, cueilleur d'olives »
Gérald Darmanin proposera la dissolution du CCIF dans deux semaines
Par Le Parisien
Le 27 octobre 2020 à 10h21
Société
Menacé de dissolution en France, le Collectif contre l'islamophobie en France veut «s’internationaliser»
Par Le Parisien avec AFP
Le 26 octobre 2020 à 17h54
Nouvelles
France
Droits économiques, sociaux et culturels
La France n'est pas la championne de la liberté d'expression qu'elle affirme être
12 novembre 2020, 12:34 UTC, Amnesty, extraits
L'assassinat effroyable de Samuel Paty, enseignant français qui avait montré des caricatures du prophète Mahomet dans un cours sur la liberté d'expression, a provoqué une onde de choc partout en France. Il a aussi déclenché un débat difficile sur la liberté d'expression et sur qui a le droit de l'exercer.
[...] Il est inquiétant de voir que, comme si l'histoire se répétait, le gouvernement français s'engage actuellement dans des procédures de dissolution d'associations et de fermeture de mosquées, sur la base de la notion ambiguë de « radicalisation ». Pendant toute la durée de l'état d'urgence, le terme « radicalisation » a souvent été appliqué à de simples musulmans fervents.
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a aussi annoncé son intention de dissoudre le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), une organisation qui combat la discrimination à l'égard des musulmans. Il a qualifié cette association d'« ennemie de la République » et d'« officine de l’islamisme », sans fournir aucune preuve permettant d'étayer ses accusations.
[...] Le discours des autorités françaises sur la liberté d'expression ne suffit pas à masquer leur hypocrisie éhontée. La liberté d'expression n'a pas de sens si elle ne s'applique pas à tout le monde.
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