« Des voix Turques : « Islam = mort », « l'Autriche ferme une mosquée » | La République d'Artsakh, le Kurdistan et les Ouïghours de Chine » |
Il est interdit de parler de « terrorisme islamique »
Du numéro 1 de la revue Ethnopsychiatrica
Par Georges Devereux, publié en 1978, extrait,
le texte peut être lu à cette adresse...
I. La Pathologie. Le terme « ethnopsychiatrie » contient trois racines grecques : ethnos, psyché et iatreia (traitement visant la guérison). Le troisième de ces termes implique les notions de « maladie » et « santé », et présuppose que le traitement d'une maladie peut la remplacer par la santé. L'idée du traitement implique, à son tour, que la maladie est un mal, la santé un bien et le traitement de la maladie un bien inconditionnel.
Ces suppositions mènent, en ligne droite, au problème focal d'une théorie morale, selon laquelle il est impossible de relier, d'une manière logiquement inattaquable, « ce qui est » à « ce qui devrait être » ; la notion de « valeur » et encore plus celle d'une « hiérarchie des valeurs » sont inséparables de ce problème.
Or, dès 1941, j'ai formulé une méthode très simple, qui exclut tout jugement de valeur aprioristique et permet de déceler par des moyens identiques, la pathologie tant au niveau de l'individu, qu'au niveau socio-culturel. Soit un individu - ou un groupe - qui poursuit un but de son propre choix, sur lequel il n'appartient pas à l'ethnopsychiatre de porter un jugement de valeur. Si la poursuite de cet objectif produit une situation de stress que le « sujet » (individu ou groupe) apprécie comme telle et si tous ses efforts pour atténuer ce stress par un recours à des contre-mesures nouvelles et (ou) renforcées ne fait qu'accroître le stress, le « sujet » est pris dans les engrenages d'un cercle vicieux. La présence d'un cercle vicieux de ce genre caractérise toute psychopathologie individuelle et toute pathologie sociale - et souvent aussi les maladies organiques.
Nous connaissons la posture de Erdogan, déterminé : Macron, les Français et leurs assemblées doivent renoncer à leur projet de loi visant à rassurer et à apaiser leur société. Très vite, j'avais eu le sentiment que ce chantre s'érigeait contre la souveraineté de la France. Les caricatures de Charlie ainsi que des débats internes, en France, dont sur CNEWS, ont pu lui être très utiles, pour subterfuge, pour duper, très au delà de la Turquie et de sa diaspora, pour soulever un large pan du monde Islamique contre Macron, ainsi que même contre la démocratie, aussi jugée tellement trop tolérante, à leurs yeux, indigne d'exister, on y est trop libre de parler, de débattre et de faire comme on veut... Jusqu'à 1,5 milliards de personnes outrées et en colère, tous aux côtés de la Turquie, appelant « pacifiquement » à la mise à mort de Macron, par lapidation ou par empalement, peu importera, tous vent debout contre le droit, les traités et les accords internationaux et déjà historiques, ça peut inquiéter. Où seront leurs limites, que se permettront encore tous ces gens ? Deux systèmes de pensées et de convictions en opposition, quelle en sera l'issue ? Je n'imagine pas qu'il suffirait de renoncer à dessiner.
Seul importe Allah, et pour punition, quelques uns plongeraient volontiers l'Humanité dans un hiver thermonucléaire... Des années à patienter avant que l'herbe ne repousse enfin plus verte, privés de télé autant que réseaux sociaux, nous pourrions relire et savourer des auteurs d'un temps révolu, tel que Pascal, pour ses pensées et notes parues en 1669 :
Les Chrétiens représenteraient 2,4 milliards d'individus dans le monde. Ceux-là ne protestent plus jamais tant, ni contre des dessins, ni contre les nations qui ont dépénalisé l'homosexualité, introduit le mariage pour tous, prôné l'égalité entre les femmes et les hommes, autorisé l'IVG, promu la capote, toléré les unions non religieuses, la fornication... Où en serions nous aujourd'hui, en occident, en Europe, aux USA et ailleurs, si nous n'avions jamais luté contre ni pu critiquer les supplices, les ecclésiastiques, l'inquisition, la chasse aux sorcières et le bannissement des hérétiques ? Mais bien sûr, chez nous, certains intégristes se sont encore scandalisés d'un sapin ou d'un plug anal exposé place Vendôme.
De source Midi Libre, octobre 2014 Un sapin ou un sex toy géant, crevé, il n'y a pas eu mort d'homme |
Erdogan a lui même été vexé par une caricature. On ne ternit pas la figure du sultan, c'est autant sacré qu'un prophète. Je n'ai pas souvenir avoir vu ou lu Poutine, Merkel, Ceausescu, Trump, ce clown, ou la dynastie Kim Jong s’offusquer à ce point de quelques coups de crayons. Les Kim Jong, c'est moins vrai, ils se sont obstinés sur la voie du développement de têtes nucléaires et de missiles balistiques. L'Iran a pu un moment se fâcher tout rouge ? Saddam Hussein ou Bouteflika ?
Il est facile d'exprimer quelques idées claires avec des dessins simples, et dont tout le monde ou presque peut rire.
Si les interdictions de cris, de signes divers, de réunions et de rassemblements telles que des Loups gris et les projets sur le séparatisme religieux comme politique se multiplient en Europe, selon les applications qui seront envisageables, la diaspora Turque telle que nous la connaissons actuellement pourrait y avoir disparue d'ici 30 à 50 ans ? Une diaspora qui s'exprime notamment dans les scrutins de Turquie, mais également dans des scrutins de pays Européens, jusqu'en y poussant des valeurs et idéologies de l'AK Parti... Quelques décennies, c’est le temps nécessaire pour que des lois aient produit des effets significatifs dans les consciences d’un grand nombre ; ne subsisteront plus que de plus imperméables, systématiquement exposés à la vindicte ainsi qu’aux poursuites et condamnations. En 20 à 30 ans, les Loups gris pourraient avoir fini de fondre comme neige et banquise sous les effets du réchauffement climatique. Serait-ce ce phénomène ou l'effet de répressions et de lois qui porteront chez nous, en France, puis en Europe, en Autriche, en Allemagne, mais lesquelles influeront aussi en Turquie qui inquiète et motive à ce point Erdogan et son AK Parti ?
Nous connaissions la position des fédérations Musulmanes et mosquées de France, je renvoie à la lecture de leur communication, de tout leur texte, leur déclaration récente... Dans leur conclusion, nous lisions : « Nous appelons donc à un retour au calme et nous encourageons notre jeunesse à ne pas se laisser entrainer vers de chemins sinueux qui n'ont d'autres issues sinon la destruction et l'autodestruction. » Nous y remarquions aussi : « Enfin, nous appelons les autorités de notre pays à prendre des mesures fortes pour que la composante musulmane de France, qui a largement condamné les récents actes terroristes, ne soit pas amalgamée avec les semeurs de haine. » Il devrait être assez aisé de ne pas les confondre tous avec des Pakistanais, des Malaisiens, des Afghans, des Indonésiens ni même avec les autorités religieuses et les communicants de la Présidence de Turquie appelant au coup d'Etat, à la destitution de Macron.
Aujourd'hui, nous découvrons ou redécouvrons la posture de Al-Azhra, la mosquée et une université islamique les plus anciennes, sunnites, au Caire, en Egypte. Leurs opinions n’ont pas toujours été bien accueillies, et inversement :
«Mais de quoi ils se mêlent», lâche Maïza Mehrezia Labidi, ancienne vice-présidente de l’Assemblée constituante en Tunisie. Révoltée par l’intrusion d’Al-Azhar dans les débats de société dans le pays, cette fille d’un imam note que discuter de l’héritage n’est plus une ligne rouge. «La Tunisie est différente aujourd’hui. On a inscrit la liberté dans notre Constitution. Ce langage agressif "qui est un bon musulman, et qui ne l’est pas", nous, on l’a dépassé, on est dans la discussion. J’ai vécu en France et j’ai appris à oser toutes les réflexions», poursuit celle qui s’est beaucoup investie dans la vie associative pendant ses études à la Sorbonne, notamment pour dissuader les femmes musulmanes de porter le niqab.
Extrait de source Libé, par Stéphane Gabriellini
19 septembre 2017 à 15:49 (mis à jour le 21 septembre 2017 à 10:53)
Islam. La haute autorité sunnite, Al-Azhar, perd de son prestige
Arrive le moment de convier d'abord Victor Klemperer dans nos débats. Aux ascendances Juives, écrivain, philosophe et décrypteur du langage totalitaire, il avait secrètement documenté l’appauvrissement du vocabulaire sous le Troisième Reich. Il nous avait déjà été utile à décoder le langage et les évolutions des discours sous les effets du Sarkozysme. Depuis des années, « racaille à karcheriser » synthétise tout et est limpide pour chacun en France.
J'utilise souvent les services de traduction de Google, et je m'en méfie. Selon ce qui est à traduire, trop court, voire imparfait, ou même un jargon, le résultat sera plus ou moins parfait, à interpréter et très sujet à caution. Mais il n'y a que avec du Japonais et des idéogrammes que j'ai rencontré de réelles et grosses difficultés, ça ne me produisait souvent que des bouts de phrases insensées. En voyant de premières réactions suite au passage récent de Le Drian au Caire, puis en lisant RFI, j'ai été consterné. Dans la langue de Al-Azhar, le mot « islamiste » ne peut pas exister, il est nécessairement traduit par « islamique » ? Comment discuter avec les gens si les mots viennent à manquer, et même à finir obligatoirement substitués par d'autres ? Macron aurait il eu raison de déclarer que « l'Islam est en crise » car nous mêmes sommes incapables de communiquer correctement, dont avec certains de leurs représentants, pourtant majeurs ?
La plus haute autorité morale de l’islam sunnite, l’institution d’Al-Azhar, a condamné le discours du président français Emmanuel Macron sur le « séparatisme islamiste » et l’a notamment qualifié de « raciste ». Une réaction rarissime à l’égard d’un chef d’État étranger et notamment français de la part de la Mosquée-Université égyptienne.
[...] Les expressions « séparatisme islamiste » et « terrorisme islamiste » ont notamment été rejetées par Al-Azhar. Le mot « islamiste » n’existe pas en arabe et donne, à la traduction, « séparatisme et terrorisme islamique ».
«Séparatisme»: en Égypte, Al-Azhar qualifie de «racistes» les propos de Macron
Avec Alexandre Buccianti, correspondant au Caire
Publié le : 05/10/2020 - 08:14, RFI, extrait
« La théorie décoloniale ne constitue pas un repaire d’islamo-gauchistes »
Par Jean-Louis Laville, professeur du Cnam, titulaire de la Chaire « Economie solidaire »
Tribune, Le Monde, paru ce 9 novembre, extrait suffisant
Face à ces dangers, l’issue ne peut être aujourd’hui la fermeture sur un héritage national et l’exclusion des approches venues d’ailleurs. Loin du piège de la guerre des mondes dans lequel l’islamisme voudrait nous enfermer, il importe dans cette période troublée de s’attaquer à ce qui a limité la démocratie jusqu’ici, et en particulier le déficit de dialogue entre Sud et Nord. C’est ce à quoi contribue une partie de la pensée décoloniale.
Nous n'avons pas trouvé les mots, pas trouvé les bons, ils n'existent peut-être pas, nous n'avons même pas su ou pu engager un réel dialogue avec le monde, les gens d'ailleurs et d'une autre culture, mais déjà, par la voix du journal le Monde et de tribunes, on nous intimerait d'écouter enfin mieux ou encore beaucoup les « islamo-gauchistes »... Je n'ai malheureusement pas l'intégralité du communiqué récent de Al-Azhar et dans sa propre langue, dans un format informatique, je ne pourrais donc pas tenter de les comprendre vraiment mieux. Je vais cependant en retenir quelques tweets, qui semblent bien abonder, dans le parfait prolongement de discours d'octobre et des intentions de Macron.
Des traductions de ce qui suit, qui restera parcellaire, quelques tweets seulement, et des traductions par Google qui pourraient donc être de maladroites à très imparfaites : « Nous rejetons et condamnons la justification du terrorisme de quelque manière que ce soit, et quiconque justifie le terrorisme n’est pas moins dangereux que ses auteurs. » « Nous sommes prêts à fournir une plate-forme spéciale pour introduire l'islam et ses règles correctes afin de répandre la modération, la modération et la tolérance islamique. » « Nous sommes prêts à coopérer avec vous pour corriger les idées fausses sur l'islam et lutter contre l'idéologie extrémiste en France et en Europe. » « Les gens ne tiendront pas de dictionnaires tant qu'ils n'auront pas vérifié les différences entre les termes et leur signification. Les termes que vous utilisez blessent tous les musulmans, et ils sont inhumains et incompatibles avec la civilisation. » « J'ai de la place pour le dialogue et travailler avec vous et tout le monde. Mais je dis: l'insulte à Muhammad ﷺ est complètement rejetée. » « Est-il sage de jouer avec les sentiments de millions de personnes pour un article offensant ... Je ne comprends pas ce qu'est la liberté ?! » « Ici à Al-Azhar, dans le passé et dans le nouveau, nous affrontons le terrorisme dans la pensée et l’éducation, et nous avons élaboré de nouveaux programmes et programmes qui montrent à tous que les terroristes sont des criminels et que l’islam est innocent de leurs actes. » « Je suis le premier à protester contre la liberté d’expression si cette liberté offense une religion, pas seulement l’islam. » « La déclaration du ministre français des Affaires étrangères au cours de la crise a été respectée et appréciée par nous, et a été une voix de raison et de sagesse que nous encourageons. » « Nous refusons de qualifier le terrorisme d’islamique, et nous n’avons ni le temps ni le luxe d’entrer dans des termes qui ne nous intéressent pas, et tout le monde devrait arrêter ce terme immédiatement. Parce qu'il offense les sentiments des musulmans dans le monde, un terme qui contredit la vérité que tout le monde connaît. »
Ce n'est pas si virulent que cela, finalement. C'est différent, le sens est assez différent de ce qu'on pourrait avoir compris et retenu après avoir lu essentiellement la Turquie et ses tweets. Je n'y lis absolument rien qui justifierait que nous atomisions en priorité et en retour cette université là, du Caire. On nous demanderait quelques précisions et rectifications, ou d'être un plus clair et prudent à l'avenir. Pendant ce temps, Gérald, l'AK Parti, TRT (Türkiye Radyo ve Televizyon Kurumu, Société turque de radio et de télévision) et avec la diaspora continuaient à prêcher et à communiquer. Qu'est-ce que nous démontrent l'Agence Anadolu et et Fatih Karakaya, sinon, que la France fonctionne assez bien, et que même lorsqu'un ministre de l'Intérieur dérape, des associations telles que Amnesty et la presse sont là pour lui rabattre le caquet, rappeler à tous la limite de la décence et du dicible. On pourchasse même ceux qui taguent et cassent...
Quelqu'un s'est dument occupé du tweet de Serdar Çam, vice-ministre Turc de la Culture ? Pourquoi Yeni Şafak ont-ils tweeté en placardant « Islam = mort » ? L'AIJ, c'est qui ? The Turkey's International Jurists Union ? Les enfants, c'était « totalement illégal » ? Il va donc vite suivre une condamnation de l'Etat Français, il suffira à ces juristes de saisir un tribunal administratif à Ankara, qui va s'empresser de faire juger comme il faut.
France's foreign minister visited Cairo to meet with the grand imam of Al Azhar in the hopes of calming tensions between France and the Muslim world pic.twitter.com/aQu6w44dX7
— TRT World (@trtworld) November 9, 2020
Fransa'daki Türkiyeli Yurttaşlar Meclisi derneğinin duvarına 'İslam=Mort (ölüm)' yazılarak spreyle saldırı gerçekleştirildi.
— Yeni Şafak (@yenisafak) November 9, 2020
Islamophobie, liberté d'expression, laïcité: a-t-on perdu la tête ? https://t.co/dRuMZizIbC via @Medyaturk_info
— Fatih Karakaya (@GundemFransa) November 9, 2020
Une #association de #juristes dénonce l’instrumentalisation des #enfants dans les affaires #politiques https://t.co/2L7U2RHZ7H
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 8, 2020
[Vidéo] Stigmatisation des #musulmans : le double discours du ministre de l’#Intérieur #français
⏭️ https://t.co/QyYpnrsiUH pic.twitter.com/DBvLz5wOee— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 8, 2020
#France : "#Amnesty" #accuse un #ministre français de "participer à la #stigmatisation des #musulmans" https://t.co/QyYpnrsiUH
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 7, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
نرفض وندين تبرير الإرهاب بأي شكل من الأشكال ومن يبرر الإرهاب لايقل خطورة عن مرتكبيه.#إلا_رسول_الله#رسول_السلام#شيخ_الأزهر #الأزهر— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
نحن على استعدادٍ لتقديم منصة خاصة للتعريف بالإسلام وأحكامه الصحيحة لنشر الوسطية والاعتدال والتسامح الإسلامي.#إلا_رسول_الله#رسول_السلام#شيخ_الأزهر #الأزهر— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
نحن مستعدون للتعاون معكم ، من أجل تصحيح المفاهيم المغلوطة عن الإسلام ومحاربة الفكر المتطرف داخل فرنسا وأوربا .#إلا_رسول_الله#رسول_السلام#شيخ_الأزهر #الأزهر— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
إن الناس لن تُمسك بالقواميس حتى تتحقق عن فروق بين المصطلحات ومعانيها، المصطلحات التي تستعملونها تجرح المسلمين جميعًا، وهي عمل غير إنساني ولا يتفق مع الحضارة.#إلا_رسول_الله#رسول_السلام#شيخ_الأزهر #الأزهر— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
صدري متسع للحوار والعمل معكم ومع الجميع ؛ ولكني أقول: إن الإساءة لمحمد ﷺ مرفوضة تمامًا.#إلا_رسول_الله#رسول_السلام#شيخ_الأزهر #الأزهر— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
هل من الحكمة المغامرة بمشاعر ملايين البشر من أجل ورقة مسيئة.. لا أستطيع أن أتفهم أي حرية هذه ؟!#إلا_رسول_الله#رسول_السلام#شيخ_الأزهر #الأزهر— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
نحن هنا في الأزهر قديمًا وحديثًا نواجه الإرهاب فكرًا وتعليمًا، ووضعنا مقررات ومناهج جديدة تبين للجميع إن الإرهابين مجرمون وإن الإسلام بريء من تصرفاتهم.#إلا_رسول_الله#رسول_السلام#شيخ_الأزهر #الأزهر— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
أنا أول المحتجين على حرية التعبير إذا ما أساءت هذه الحرية لأي دين من الأديان وليس الإسلام فقط.#إلا_رسول_الله#رسول_السلام#شيخ_الأزهر #الأزهر— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
- تصريح وزير الخارجية الفرنسي في غضون الأزمة كان محل احترام وتقدير منا، وكان بمثابة صوت العقل والحكمة الذي نشجعه.#إلا_رسول_الله#رسول_السلام#شيخ_الأزهر #الأزهر— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
#الإمام_الأكبر خلال لقائه #وزير_الخارجية_الفرنسي:
نرفض وصف الإرهاب بالإسلامي، وليس لدينا وقت ولا رفاهية الدخول في مصطلحات لا شأن لنا بها، وعلى الجميع وقف هذا المصطلح فورًا؛ لأنه يجرح مشاعر المسلمين في العالم، وهو مصطلح ينافي الحقيقة التي يعلمها الجميع.#إلا_رسول_الله#رسول_السلام— الأزهر الشريف (@AlAzhar) November 8, 2020
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8 commentaires
Can #Azerbaycan sahada ve masada önemli bir kazanım elde etti. Bu kutlu başarıyı yürekten tebrik ediyorum. Can Azerbaycanlı kardeşlermizle tek, millet, tek yürek olmaya devam edeceğiz. 🇹🇷🇦🇿
— Mevlüt Çavuşoğlu (@MevlutCavusoglu) November 10, 2020
Cumhuriyetimizin kurucusu, Kurtuluş Savaşımızın muzaffer komutanı #GaziMustafaKemalAtatürk’ü, ebediyete irtihal edişinin yıl dönümünde saygı, rahmet ve minnetle anıyorum.#İlelebet#10Kasım pic.twitter.com/R7eDaxoAwN
— Mehmet Nuri Ersoy (@MehmetNuriErsoy) November 10, 2020
Kurduğun cumhuriyeti daha ileriye taşımak için var gücümüzle çalışıyoruz.
— Mevlüt Çavuşoğlu (@MevlutCavusoglu) November 10, 2020
Ruhun şad olsun Gazi Mustafa Kemal Atatürk.
Rahmet ve saygıyla anıyoruz. #10Kasım pic.twitter.com/FjBvhdRChU
The Austrian government is pushing for tougher measures against Muslims despite admitting it had failed to act on intelligence regarding the Vienna attacker#EyesOnDiscrimination pic.twitter.com/nQErOUe5x8
— TRT World (@trtworld) November 10, 2020
"Islam = mort", c'est pas un peu excessif, comme tweet? N'est-ce pas le genre de tweet qu'on enverrait pour attiser les tensions? Je viens d'ajouter un nouveau billet:
— Bruno Kant (@bkant) November 10, 2020
Il est interdit de parler de "terrorisme islamique" https://t.co/3hxyjpjIjd#macron #erdogan #CharlieHebdo pic.twitter.com/BiEDo4mgDw
« Depuis 2012, tous ces attentats, ce ne sont pas des faits divers sanglants (...) c'est une stratégie qui vise à nous impressionner », @xavierbertrand #REPÈRES de @JP_Elkabbach pic.twitter.com/KX4NzQjMGH
— CNEWS (@CNEWS) November 1, 2020
S'il y a une vidéo à voir, celle-ci, longue, mais on y apprend comment la Turquie a déjà pu exploiter des querelles ethniques ou religieuses pour diviser et mieux régner. Et imposer son islam politique. Des experts. https://t.co/DxDdf4FfW1 #macron #erdogan #Wien #charliehebdo
— Bruno Kant (@bkant) November 10, 2020
Depuis plusieurs semaines maintenant, la Turquie balance sa propagande anti-#macron/#laicité sur les RS. Arrivent les messages concernant l'Autriche #Wien#erdogan #propaganda #charliehebdo pic.twitter.com/r4Vn6aJXcK
— Bruno Kant (@bkant) November 10, 2020
Je synthétise, en un tweet, ça passe:
— Bruno Kant (@bkant) November 10, 2020
Xavier Bertrand: "c'est une stratégie pour faire peur"
La Turquie: "venez chez nous, terre promise, en France et en Autriche, c'est devenu invivable pour vous" #propaganda#macron #charliehebdo #Erdogan #Wien pic.twitter.com/qQKklK8aqE
Avec tout ce que tweete la #Turquie #Turkey, de la propagande pour attiser la haine, le Sénégal va bientôt manifester encore. #charliehebdo #propaganda #HateSpeech pic.twitter.com/ijd4f7VcJE
— Bruno Kant (@bkant) November 10, 2020
Les raclures sont en ligne, utilisent les hashtags #charliehebdo #covid #attentat pour la promo de leurs services. La drogue, on trouve, ils tweetent aussi. Manque les cachets pour augmenter la taille du pénis. #antipub pic.twitter.com/IJ8QFiJ37F
— Bruno Kant (@bkant) November 10, 2020
He baits people into getting offended. Those who do are the real fools.
— अर्दोगान तुर्की वाले (@Turkiwale) November 10, 2020
Who are you speaking about?
— Bruno Kant (@bkant) November 10, 2020
Turkey is tweeting and spreading news with the objective to offend and divide people. Who would tweet "Islam = death"? This is Turkish propaganda: pic.twitter.com/qnjI1lgTcQ