« Des bébés chinois enlevés par des agents de l'État | Un troisième pourvoi » |
Les accusations de la mère de Tristane Banon contre le PS
NDLR : Ca relève de la farce habituelle ; « par le passé, tout le monde pouvait savoir, et aujourd'hui, plus grand monde ne se souvient... » un peu comme un certain Mirmand ? A l'occasion, j'en rediscuterais avec Roger Fajnzylberg ou avec Jean-François Guthmann, je ne les ai plus revu depuis novembre 2009. Mais à l'OSE France, ils ont peut-être déjà tout oublié, eux aussi. Aujourd'hui, dans le cadre ou en marge de l'affaire DSK, la mère de Tristane Banon accuse ou exige des explications de la part du PS ? Je connais déjà une position officielle du PS, par le passé, Royal, candidate aux présidentielles, m'avait répondu, par écrit : « on ne peut pas s'occuper de toutes ces situations dramatiques ». Je connais également une position officielle des résidents du château ou de Sarkozy ; depuis plusieurs années, quoi que j'envoie à Nicolas Sarkozy, à l'Elysée, son cabinet ne me répond plus. En mai, l'an dernier, la chancellerie me retournait une correspondance...
Voir également Extraits d'un interview de Roger Fajnzylberg
ainsi que Un scandale sanitaire soigneusement étouffé
ACTUALITÉ International
Les accusations de la mère de Tristane Banon contre le PS
Mots clés : agression sexuel, tristane banon, François Hollande, Dsk
Par Laurence De Charette
Le Figaro, 20/05/2011 | Mise à jour : 20:40, extraits
Pour Anne Mansouret, élue PS de l'Eure et mère de Tristane Banon, la jeune femme qui accuse Dominique Strauss-Kahn de l'avoir agressée sexuellement en 2002 à l'occasion d'une interview, l'histoire est entendue : à l'époque, de nombreuses personnalités du PS étaient au courant de l'affaire, y compris François Hollande. «Il a fait son job », explique Anne Mansouret, en évoquant le souci d'apaisement dont, selon elle, aurait fait preuve le premier secrétaire d'alors. «Il a téléphoné à ma fille », précise-t-elle.
Vendredi, François Hollande a affirmé qu'il n'avait «jamais eu connaissance de la gravité des faits qui ont été à un moment évoqués». Dans son entourage, on ne dément toutefois pas que des échanges aient pu avoir lieu entre Anne Mansouret et l'ancien premier secrétaire. «Mais il n'y avait pas de plainte en justice, souligne le député européen Stéphane Le Foll. Que pouvait-on faire dans ce cas ? François Hollande a fait ce qu'il a humainement pensé devoir faire.»
[...] J'ai appelé Brigitte (Brigitte Guillemette, la deuxième épouse de DSK, NDLR), qui était déjà au courant, pour rencontrer Dominique Strauss-Kahn. Nous avons longuement discuté en tête à tête, dans un café. Il m'a expliqué que les gestes qui avaient pu être pris pour violents relevaient pour lui de l'ordre du stimulus… Il était déconcertant. Il ne pensait pas qu'il avait pu la traumatiser. Il m'a dit être sincèrement désolé. Un homme public incapable de se maîtriser, c'est dangereux.»
La conseillère générale de l'Eure explique encore s'être confiée à plusieurs de ses proches en politique et elle tentera d'obtenir des conseils au sein du PS. «Tout le monde savait que le comportement de DSK avec les femmes était un problème, lui-même le savait», insiste la mère.
«Absolument aucun souvenir»
Tout au long de la décennie passée, le cas Tristane Banon a refait régulièrement surface dans les discussions, notamment lors de son passage chez Thierry Ardisson. «Mais quand cette histoire était évoquée, explique un élu PS d'Ile-de-France, on parlait d'une fille qui avait résisté à DSK.» «Aujourd'hui, un tel récit donnerait l'alerte, la parole des femmes est sans doute mieux entendue qu'hier», analyse Claude Bartolone. Quant à l'ancien premier ministre Laurent Fabius, il dit n'avoir «absolument aucun souvenir».
Vendredi, David Koubbi, avocat de Tristane Banon, a fait savoir que sa cliente refusait d'être «instrumentalisée par la justice américaine ou prêter quelque concours que ce soit afin que ces deux dossiers soient liés d'une manière ou d'une autre». Quant à une plainte en France, «notre décision est réservée à plus tard», a-t-il dit.
ACTUALITÉ Politique
Sexe, pouvoir et dépendance
Mots clés : séduction, politique
DIMITRI CASALI
Le Figaro, 20/05/2011 | Mise à jour : 17:14, extrait
Du Vert-Galant à Bill Clinton en passant par John F. Kennedy ou certains présidents français, la petite histoire des grands dirigeants regorge d'anecdotes pimentées sur leurs appétits hors normes. Sans toutefois défrayer la chronique judiciaire.
L'affaire Strauss-Kahn nous rappelle une réalité historique que nous avions quelque peu oubliée: le sexe n'est pas une simple composante du pouvoir, c'est le pouvoir. On comprend dès lors qu'à travers l'Histoire, le pouvoir agisse comme un aphrodisiaque. La sexualité des chefs d'Etat a souvent fait bon ménage avec la politique, à condition toutefois qu'elle soit discrète...
1 commentaire
lefigaro.fr, 23/05/2011 | Mise à jour : 09:29
François Hollande a réaffirmé ne pas avoir eu connaissance de l'agression à caractère sexuel dont la Française Tristane Banon accuse Dominique Strauss-Kahn, contrairement à ce qu'affirme la mère de la jeune femme. "C'était il y a dix ans, je n'en ai pas le souvenir, donc je ne peux pas confirmer cette information", a dit François Hollande sur France Inter. Le député de Corrèze a affirmé n'avoir "eu aucune connaissance des faits - réels ou supposés". "Je ne suis pas dans la rumeur".
Extrait de source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/23/97001-20110523FILWWW00377-dsk-hollande-demande-la-justice.php