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En réalité, nos journalistes et cinéastes ont la mémoire courte ?
Il faut que je sorte, j'ai des chaussures à tester, sur le centre Pompidou. J'ai des projets de billets, je les écrirais plus tard. Ces temps-ci, on nous a beaucoup bassiné avec le « masculinisme », et avec l’émergence de « nouvelles » formes de protestations, en France. En 2006, je sortais encore, tandis que d'autres se resuspendaient dans des hauteurs...
Si l'on écoutait tous ces juges, ainsi que ces étouffeurs qui sévissent dans les journaux, on ne protesterait plus jamais.
Lille
Suspendu sous un pont pendant la fête des pères
Publié le 20 juin 2006. 20 Minutes
Prêt à sauter dans le vide. Un père de 58 ans a passé la nuit de dimanche à lundi accroché par un baudrier à un pont haut de 30 mètres à Havrincourt (Pas-de-Calais). Il protestait contre le partage de la garde de son fils. « Il fait souvent des choses de ce genre lors de la fête des pères », affirmait Lionel Antinori, adjoint au maire d'Havrincourt. « Je suis déjà allé au pont de Normandie en 2004 », a déclaré ce père en colère. Ne voyant son fils que tous les trois mois depuis son divorce, il mise sur des actes spectaculaires pour attirer l'attention.
Selon la gendarmerie d'Arras, le tribunal avait prévu une garde alternée puis l'a révoquée. Pompiers et gendarmes ont assuré sa sécurité jusqu'à la fin de son action, hier à 10 h 30. L'homme a ensuite été entendu par la gendarmerie de Bertincourt. Il affirmait même hier vouloir rencontrer les rapporteurs de la commission parlementaire sur l'affaire Outreau, « pour leur expliquer comment ça se passe dans le cabinet du juge des affaires familiales ». Le dossier a été confié au parquet de Saint-Omer.
E. L. (avec AFP)
©2006 20 minutes
Bilan
Tests concluants, satisfaisants, repérages des structures, des aspérités et des caméras terminés. Mes chaussures sont parfaites ; des chaussures d'escalade, c'est fait pour ; en un rien de temps, je me suis retrouvé à 4-5m du sol. J'aurais volontiers parcouru les 50m restants, pour arriver tout en haut du bâtiment ; mais ça attendra. « Sport extrème », m'a lâché un passant qui m'a repéré équipé, agrippé au centre Pompidou... ce qui ne se fait pas sans précautions.
Mon contact avec les journalistes passe, avec les fonctionnaires de police aussi, comme le plus souvent, et avec les élus du coin, finalement, il passe également. J'aurais déjà du agir de cette façon par le passé, dans des champs plus médiatiques, et ne pas me contenter de discuter le plus souvent en off avec les élus et personnalités que j'allais rencontrer... j'ai été trop sage, trop discret. A ceux qui veulent l'entendre, j'explique que je recherche une tribune, pour parler ; en troublant maintenant régulièrement l'ordre, en insistant, je devrais pouvoir obtenir bientôt plus qu'un coupon noyé dans les flots des faits divers.
J'ai appris que ce n'est pas le maire qui a réclamé que je sois bloqué devant la mairie de Fresnes, ce vendredi soir. Ca tombe bien, dans ma bafouille au préfet, j'ai surtout chargé le commissaire de l'Hay-les-Roses ; au poste, où il était lui-même venu me parler, malgré mon insistance, ce commissaire ne m'avait pas fourni d'explications pertinentes. Si, avec les agents, ça allait ; les échanges étaient bien sûr tendus, mais ils faisaient leur travail, ils exécutaient des ordres.
Au cours de cette semaine, je rappellerais le secrétariat général de la mairie afin de comprendre pour quelle raison la police m'a interpellé, ce vendredi soir, pour un « contrôle de papier ». S'il existe un arrêté ou un écrit de la mairie qui demandait à la police de m'interdire l'accès à ce bâtiment et à la salle du conseil municipal, je le réclamerais, puis je le contesterais probablement dans un tribunal. Si le secrétariat général de la maire ne peut me remettre copie d'un tel document, puis si le préfet ne me fournit pas lui-même un éclairage complémentaire, je considèrerais que ce vendredi soir, le commissaire de l'Hay-les-Roses a agit de sa propre initiative, qu'il a donné des ordres hors cadre légal.