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Pas un chat
Comme prévu, je suis allé me promener au parc Citroën. D'abord pour observer. De 11h00 à 14h00, pas foule, vraiment pas. Parfois un peu de monde autour d'activités ludiques, installées pour les petits. Puis je suis parti. A mon départ, une grosse averse allait peut être tomber, la météo prévoyait bien d'éventuels orages.
Suite à un commentaire, on m'a dit que le 116 000 aurait bien préféré un rassemblement place de l'hôtel de ville ou même place de la République, des endroits plus fréquentés. Je suppose que pour éviter tous troubles, ce parc très à l'écart leurs a été imposé. L'effet gilets jaunes et de ces zones Parisiennes interdites de manifestations... Ca tombait bien, je m'y rendais à moto, donc nécessairement avec un gros casque et un gilet jaune dans mon sac à dos. Mais pas tant pour la foule ou les gens de là bas, que je voyais plutôt affalés plus loin, dans les pelouses, indifférents.
L'indifférence des gens de la pelouse, dont un grand groupe de jeunes, je pense que c'est normal. Une disparition n'étant un drame - et en ce cas, absolu et d’intérêt - que lorsque les gens sont très personnellement affectés. J'ai par contre été surpris par celle des concernés. Par le passé, ce genre de rassemblement semblait fédérer davantage, on pouvait échanger avec beaucoup de gens dans le giron ainsi que avec d'autres gens parfois très en marge des associations et de personnalités présentes. L'accès au parc et à cette place publique était pourtant libre.
S'il a beaucoup plu après mon départ, ce qui aura vidé et détrempé la pelouse, le 116 000 aura planté des tentes, des bénévoles et sa chargée de comm' pour recevoir des journalistes de chaines d'info en continu.
Enfants confisqués au Japon : le calvaire des parents français
A la première vidéo que je repère, par CNews, suite à cette journée « enfants disparus et accompagnement des proches » organisée par Droit d'Enfance ou le 116 000, je commence à sourire. Une femme témoigne, parle d'une fugue... puis surtout, un grand-père témoigne, nous parle d'enfants « soutirés » par une mère Japonaise. C'est la règle, au japon, dure, lapidaire, radicale, bien connue depuis un moment déjà. « Mon fils n'a plus d'accès à ses enfants, ne sait pas où ils se trouvent, ne sait pas comment ils vont, les autorités Japonaises acceptent cette situation » :
Ces situations exotiques peuvent donc manifestement être facilement entendues par le 116 000, nos travailleurs sociaux et nos ministères. Des situations qui pointent ici du doigt les Nippons, ces saletés qui n'appliquent d'aucune façon les standards que nous, Français, approuvons. On en lit plus sur lepetitjournal.com dans sa rubrique Expat-Politique :
C'est tout à fait similaire à la politique et aux pratiques qui étaient en vigueur à Nanterre, en France, ces années passées. « Accepte ce qu'exigent les tantes maternelles de ta fille, la garde de ton ainée, abandonne leur enfin cette gamine. Arrête de te plaindre des travailleurs sociaux. Arrête de solliciter les autorités pour ce qui se passe à la MECS de Taverny, et pour ce que font ces travailleurs là. Arrête d'écrire partout et de tout exposer. Supprime ton blog. Accepte que ta fille disparaisse chez ces tantes. Accepte de ne plus avoir le droit de communiquer avec elle, d'aucune façon, et de ne plus en avoir la moindre nouvelle. Cesse d'interpeller les journalistes. Arrête de faire appel et de contester nos jugements. N'autorise surtout pas la diffusion du reportage Faits divers, le mag, sur France 2. » Le résultat là et tout ce qui a ensuite encore suivi a été documenté en long et en large, dans ce blog, où je n'ai jamais rien supprimé. Mais c'est moins Nippon, ce que je décris est davantage d'inspiration soviétique. Ces derniers, les soviétiques ou ces autres saloperies, avaient recours à la psychiatrie pour discréditer quiconque s'opposait de trop. Si ce n'était pas Soviétique, c'était un franc mix Sino-Soviétique, entre manipulations de toutes natures et recours à la psychiatrie, tout ce que l'occident décriait dans les années 60 à 80.
Les abus de la psychiatrie, depuis 1838, tout le monde pourrait connaitre ; un bon avis, d'où qu'il vienne et quel qu’il soit, basta, « pas de contestations ! » Sur les pratiques Chinoises dont ont pu s'inspirer les juges de Nanterre, la cour d'appel de Versailles et les travailleurs sociaux de l'OSE France, lire Bulle n° 40 de 1993, par Prévensecte, sur le lavage de cerveau ; « Quel qu'en soit le cadre, la réforme de la pensée a deux éléments de base la confession (étaler au grand jour le "mal" passé et présent) et ré-éducation - le remodelage à l'image de l'homme communiste. » Ne pas manquer de lire aussi l'expert, Richard Josefsberg, Internat et séparations, auteur, ouvrage et théorie largement promus chez les travailleurs sociaux. Françoise Sironi, Bourreaux et victimes : Psychologie de la torture, certainement un bon complément de lecture également. A côté de quoi, ces Nippons d'aujourd'hui me paraissent de loin moins barbares ou sauvages. Le procédé Japonais s'étale sur 5 minutes, le temps de faire les valises ; ensuite, cause toujours. Le Processus Français s'étend sur plusieurs années ; avec bien sûr toujours la possibilité de faire appel.
Je ne pense pas que ce que je pourrais raconter et décrire soit audible par Droit d'Enfance, des travailleurs sociaux.