« Sarkozy « de retour » en banlieue ? | Les enfants, un jour, mieux défendus ? » |
Deux ou trois collectors
Dans France Soir du jour, j'ai lu ce que le bâtonnier de Paris a pu avancer pour défendre récemment une avocate parisienne. « Garde à vue. Trois mots qui fâchent. » J'en connais d'autres qui pourraient se fâcher pour « libre » ou pour les simples mots « libre, sans même un avocat » ? Celui qui doit me représenter à la cour de cassation m'a fait parvenir un projet de mémoire très intéressant. Bizarrement, il cite pas mal de jurisprudence, notamment de la CEDH, dont des références d'arrêts que j'ai déjà parcourus par le passé.
J'ai encore pris quelques journaux, un peu par hasard. Le Monde du jour est un collector. J'ai pris le Parisien du jour après avoir entendu Axel Kahn répondre à Pierre Berger, ce matin, en direct, peu avant 11h00, sur les ondes de France Info. Je pense que sur un certain versant tel que celui de la responsabilisation, les débats suscités par Pierre Berger ne sont pas inutiles. Je me suis moi-même très souvent demandé quelle pouvait parfois être la place de l'enfant - ou de la victime, de la personne vulnérable, voire même du présumé coupable ou du bouc émissaire - dans l'espace du conflit que se livrent des adultes. On pourrait le décliner de diverses manières avec, parfois, des conflits d'intérêts très perceptibles ou même des méthodes, stratégies ou réactions de natures assez similaires. Quand peut-on parler d'instrumentalisation voire même de manipulation ? Ces jours-ci, une main et un arbitrage ont également déchainé des passions.
« Est-ce que ce monde est sérieux ? ... Je ne vais pas trembler devant »... Un autre son.
Le Monde du 24/11 : « astuce » signifiait « quelque chose d'intelligent à faire »
Le Parisien du 23/11 : « le chien de la famille a été endormi »
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Créé le 23/11/09 - Dernière mise à jour à 21h28, extrait
Le parrain du Téléthon 2009 a dénoncé la récupération que certains hommes politiques, comme le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, pouvaient faire de la polémique. Et a insisté pour que celle-ci se dégonfle : "La polémique, on ne l’a pas entendue, ça n’a pas eu lieu et c’est fini, voilà. On n’a pas à comparer les souffrances."
Honnêteté de l'information : M6 mise en demeure ; engagement d'une procédure de sanction à l'encontre de Canal+
Date de publication sur le site : 24 novembre 2009
Assemblée plénière du 10 novembre 2009
Le Conseil a constaté que, dans un sujet consacré à la prochaine élection du président du conseil d’administration de l’Etablissement public pour l’aménagement de la région de la Défense (EPAD), le journal télévisé diffusé sur la chaîne M6 le 22 octobre 2009 comportait une séquence qui était présentée comme un extrait d’un journal de la chaîne allemande ARD et dans laquelle le journaliste semblait commenter de manière ironique cette élection. Les images diffusées étaient en réalité issues d’un montage à caractère satirique qui provenait d’un site internet et qui avait été réalisé à partir d’une séquence d’origine traitant un sujet totalement dépourvu de rapport avec l’élection. Ainsi, ni l’exactitude de la traduction ni les sources de cette séquence n’ont été vérifiées. Le Conseil a considéré que l’information ainsi donnée était inexacte et de nature à abuser les téléspectateurs, et que ces faits constituaient également un manquement à l’exigence de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information. ...
Il séquestre les enfants de son locataire
AFP, 14/12/2009 | Mise à jour : 21:15
Un propriétaire qui avait séquestré deux des enfants de son locataire insolvable a été condamné aujourd'hui à deux ans de prison, dont un avec sursis, par le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence.
Un co-prévenu, au casier judiciaire déjà chargé et qui l'avait aidé, a été condamné à une peine de deux ans dont un avec sursis, assortie d'une mesure de mise à l'épreuve de 18 mois. Les deux hommes ont été maintenus en détention.
Pascal Terpend-Ordassière, 56 ans, était poursuivi pour séquestration, violation de domicile et vol avec violences en réunion, tout comme son complice, Sébastien Chobert, 36 ans, ancien commando-marine reconverti dans la sécurité. Ils ont été relaxés pour les faits de vol.
Le 17 octobre, les deux hommes s'étaient introduits dans une villa louée depuis août 2008 par la famille Michiel qui ne payait plus ses mensualités depuis quatre mois. Les parents et la fille du couple étaient absents mais les deux fils, âgés de 23 et 13 ans, étaient présents. Chobert a reconnu avoir frappé, alors qu'il était cagoulé et portait une arme factice, le fils aîné qui venait juste de se réveiller.
Le jeune homme a ensuite été bâillonné, ligoté et enveloppé dans une couverture avec son jeune frère. Le chien de la maison, un rottweiler, avait au préalable été drogué et rendu inoffensif. Terpend a ensuite procédé à un "déménagement" brutal des affaires de la famille. Les enfants n'ont été rendus à leur mère qu'au retour de celle-ci à la maison.
"J'ai perdu la raison, ressenti une colère énorme, insurmontable", a expliqué Terpend lors de l'audience , affirmant avoir eu le sentiment d'être tombé dans un piège tendu par son locataire, décrit par l'avocat du prévenu, Me José Allegrini, comme "un aigrefin professionnel".
Selon Me Allegrini, Pascal Michiel était en effet un habitué de l'insolvabilité organisée et aurait par exemple laissé pour 84.000 euros de loyers impayés à son propriétaire précédent. Au moment des faits, il purgeait une peine d'emprisonnement à Perpignan pour, a-t-il expliqué à la barre, un "dossier financier".
En plus de leurs condamnations pénales, les deux prévenus devront payer à chacun des deux enfants 4.000 euros de dommages-intérêts ainsi que 1.000 euros à la mère pour préjudice moral. Les demandes de dommages-intérêts faites par le couple au titre du préjudice matériel n'ont en revanche pas été retenues