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La loi pénitentiaire revue à la baisse : « pitié pour les gosses » ?
NDLR : Selon la rumeur, la nuit porte conseil. Pour tout savoir sur le SPIP, le stock de sangliers, des flux et leur régulation, les syndicats de victimes et l'exécution des peines, visiter le blog de Maître Eolas, Quand la Justice n'exécute plus, un billet de Gascogne. Hier soir, j'ai constaté que Dadouche est enfin intervenue. J'aurai bien aimé lui répondre, ainsi qu'à jalmad, mais pas possible : il faut s'y taire. A voir ou à revoir aussi, « la place de l'enfant dans l'espace du conflit » que se livrent des adultes et La tyrannie des bien-pensants. Ne pas louper non plus tout une page de rats crevés soit encore Charlie hebdo : « pitié pour les gosses ! »
La loi pénitentiaire revue à la baisse
Laurence de Charette
Le Figaro, 30/08/2009 | Mise à jour : 22:26, extraits
INFO FIGARO - Les personnes condamnées à deux ans de prison seront finalement exclues des mesures d'aménagement de peine. Le gouvernement ne veut pas brouiller son message de fermeté sur la délinquance.
Le gouvernement renonce à prévoir des aménagements de peine systématiques pour les personnes condamnées jusqu'à deux ans de prison, une mesure phare qui était pourtant inscrite dans la loi pénitentiaire. Alors que le texte devrait venir en deuxième lecture au Parlement à la mi-septembre, l'Élysée et la Chancellerie veulent revoir à la baisse cette disposition. Depuis quelques années, des aménagements de peine sont de plus en plus souvent réalisés pour les personnes condamnées à moins d'un an de prison, notamment grâce à l'extension du bracelet électronique. Pour les courtes peines, la possibilité d'éviter un passage par la prison, toujours désocialisant, est désormais systématiquement étudiée par les services pénitentiaires d'insertion et de probation (Spip).
[...] Mais les associations de victimes, qui bénéficient toujours d'une oreille attentive à l'Élysée, n'ont pas apprécié la démarche. Elles ont mis en avant le trouble que pourrait causer dans l'opinion publique le projet de ne pas mettre sous les verrous des personnes condamnées. Elles ont aussi évoqué le manque de lisibilité d'une politique qui durcit les condamnations pour les récidivistes pour finalement ne pas les placer en détention… Parmi les profils de ces condamnés à deux ans ou moins de prison, sur lesquels travaillent les services de la Chancellerie, figurent parfois des délinquants confirmés, voire des récidivistes condamnés dans le cadre de la loi sur les peines planchers.
[...] Dans l'idée de Michèle Alliot-Marie, les aménagements de peine sont utiles lorsqu'ils permettent que les peines soient réellement exécutées, à défaut de l'être derrière des barreaux. Car la non-exécution des peines est un autre fléau de la justice pénale qui trouble le message politique de fermeté.
La couverture d'un « magazine d'enquêtes », le Nouveau Détective du 26 août