« Encore un scoop ? | La Poste du coin, en panne ? » |
J'ai failli louper ce scoop
BHL a donc fini par créer aussi son recoin sur la toile, on y trouve même ses « actus », depuis 1977. Je suis mort de rire lorsque j'entends Copé nous parler dans l'(e)télé d'une « démocratie dans laquelle chacun serait entendu et respecté ». On croirait lire et entendre des intellectuels et des élus français soutenir un système totalitaire victime de ses détracteurs.
Mais j'admets avoir publié parfois des infos « volées », en tant que parent on a pas vraiment le droit d'extraire des informations d'un dossier « d'assistance éducative ». Je crois d'ailleurs qu'on ne devrait pas non plus publier certaines décisions dites « de justice », notamment des extraits d'arrêts rendus par la chambre des créatures inférieures. Ces règles sont supposées protéger le mineur « bénéficiaire » des mesures exigées par des tiers délateurs, affabulateurs, « neutres » ou « dignes de confiance », ordonnées puis systématiquement ou aveuglément confirmées par les juges.
DOSSIER
Internet en procès : à vous de le juger
NOUVELOBS.COM | 01.12.2009 | 17:46, extrait
Faut-il avoir peur d'Internet? "Poubelle", "Pire invention jamais vue", "Paradis du soupçon et de la rumeur", "Asile pour les informations volées...". Depuis plusieurs semaines, les critiques pleuvent, de plus en plus violentes. Des politiques et des intellectuels n'hésitent plus à accuser ce média de tous les maux. Le web est soupçonné d'assassiner la culture, la vie privée et le monde politique. Internet est sur le banc des accusés. Pas un jour sans qu’il ne suscite l’indignation et la colère.
[...] Les affaires Roman Polanski et Frédéric Mitterrand ont également amplifié la colère contre Internet. Là encore, on lui reproche d’être un outil de lynchage. Exaspéré par le procès populaire contre Polanski, le philosophe Alain Finkelkraut a qualifié le Web de "poubelle de la démocratie". Depuis longtemps, des personnalités comme Philippe Val ou Bernard-Henry Lévy ont reproché au réseau son populisme.
Anti-élite, il favorise à leurs yeux la désinformation. Parlant de son livre d’échange avec l’écrivain Michel Houellebecq, "Ennemis publics", BHL a constaté : "Le livre a reçu un bon accueil en presse mais a été brisé en 24 heures par les blogs. Si on déclare la guerre à Internet, on est mort". Du coup, le philosophe a décidé d’y faire entendre sa voix, en lançant son propre site (Bernard-henri-levy.com). La guerre, Jacques Séguéla ne la redoute pas. « Internet est la plus grande saloperie jamais inventée", a déclaré sur France 2 l’ex conseiller en communication de François Mitterrand.
Même Amanda Lear se mêle au débat : "Si je dis dans un magazine que Claire Chazal a les pieds plats, elle peut me faire un procès. Mais si j’écris sur Internet que le président est un con, y a pas de problème « s’énerve-t-elle dans Voici "Internet, ça devient n’importe quoi. Je vous le dis franchement, je rêve qu’on interdise ce truc".
Internet sous le feu des critiques - Nouvel Obs Une compilation des principales attaques dont le web a fait l'objet ces derniers mois. - Le dossier "Internet en procès" |
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Rome : plus de 350.000 manifestants pour dire «non» à Berlusconi
Le Parisien | 05.12.2009, 18h56 | Mise à jour : 19h34, extrait
Echarpes, perruques banderoles et pull-overs violets, la seule couleur qui ne fait pas référence à un parti politique, des centaines de milliers de manifestants ont défilé samedi dans le centre de Rome. A l'initiative de blogueurs du «No Berlusconi Day», ils entendaient dire «non» au chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi qu'ils ont appelé à démissionner pour être jugé.
Les organisateurs ont estimé avoir gagné leur pari en réunissant dans la capitale «plus de 350.000 personnes». Selon un photographe de l'AFP, ils étaient même entre 400.000 et 500.000.
Depuis la tribune dressée sur la place Saint-Jean-de-Latran, les blogueurs ont souligné l'indépendance de leur mouvement né sur internet. Des manifestations étaient aussi organisées à Paris, Londres ou Sydney. «Nous voulons la démission de Berlusconi car nous ne nous sentons pas représentés par lui», a expliqué Emanuele de Pascale, 28 ans, l'un des blogueurs. «C'est une manifestation politique au sens grec du terme polis (cité), parce que nous sommes préoccupés par la chose publique», a-t-il ajouté.