Mot(s) clef: drapeaux
Nicolas Sarkozy fait huer un journaliste de TF1
NDLR : Tout à fait normal, Sarkozy s'adresse au « peuple », dénonce dans ce cadre les « corps intermédiaires », les « élites dévoyées », houspille les syndicats comme il houspillait les juges, les profs, les chercheurs, etc, tous ces corps ou courants dits ou supposés « bien-pensants », voire « anti ». C'était efficace jusqu'à ce jour, notamment pour imposer déjà quelques réformes, et non des moindres. Puis enfin, Sarkozy accuse donc encore les journalistes, l'un des derniers bastions de la critique et de la libre circulation de l'information... Ce choix de TF1 au cours d'un direct et pour son dernier discours est excellent. Copé est allé plus loin dénonçant des « médias complaisants » ? La Direction de BFM TV « en appelle au Conseil supérieur de l'Audiovisuel, garant du pluralisme de l'information dans l'audiovisuel, pour qu'il rappelle l'exigence blablah » ; oui, on a compris. La journée des journalistes opprimés, c'était le 3 mai, on en reparlera donc l'année prochaine, éventuellement, sous une présidence un peu différente, ou la même, à peine changée. Personne n'a jamais le temps ni de lire, ni de discuter de rien. C'est dommage, tout ça, toute cette casse et tout ce temps perdu, car ce qui s'est tramé depuis l'entrée sur scène de Sarkozy, depuis 2002, à l'Intérieur, était pourtant toujours limpide. Relire Rivarol et les contre révolutionnaires aurait été utile également ; c'était un personnage qui aurait à mon avis adoré Twitter ou ces flots de petites phrases, adoré aussi faire replonger notre société au siècle des lumières, au temps des cathédrales et des charrettes (écologique), dévoyer la Vième, la démocratie et les droits de l'Homme, leur version de 1789, pour instaurer une oligarchie
Nicolas Sarkozy fait huer un journaliste de TF1
16H02 Le 04/05/12, Présidentielle 2012
publié par Julien Bellver, pure People, extrait
Taper sur les journalistes, jusqu'au dernier jour. Ce vendredi aux Sables d'Olonne où il tenait un meeting, Nicolas Sarkozy n'a pas dérogé à cette règle alors qu'un journaliste réalisait un duplex pour le journal de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut. Alors qu'il était en direct sur TF1 (voir nos images), le président candidat lâche : "Si notre ami qui fait un direct en me tournant le dos pouvait s'arrêter, ça m'arrangerait." L'assistance se retourne alors vers lui et le hue. Le malaise est perceptible sur le visage de Philippe Morand qui, comme tous les journalistes réalisant un duplex dans ce contexte, tourne le dos à l'orateur.
"Ne vous inquiétez pas, la politesse n'est qu'une question d'éducation. Et après tout, si nous n'avons pas... s'il y a eu quelques manquements, nous y porterons remède" lâche alors Nicolas Sarkozy qui en profite pour livrer une nouvelle charge contre les médias. "Qui sont-ils pour oser dire qu'on ne doit ne pas parler à 6,5 millions de Français. Quelles sont leurs titres de gloire ? Quelle autorité morale les porte ?" lance-t-il. Visés, les journalistes, "qui n'ont cessé d'inviter Madame Le Pen lorsque elle disait du mal de (moi) pour m'interdire de parler aux électeurs de Madame Le Pen." Puis il précise sa pensée : "Je n'ai jamais vu une émission, un journal avec un bandeau où il y aurait écrit toute personne ayant voté pour le FN ne doit pas nous regarder." Il finit son couplet anti-médias en attaquant sans la nommer la radio France Inter, comme il l'avait déjà fait il y a quelques jours.
Nicolas Sarkozy fait huer un journaliste de TF1 par puremedias
Sarkozy défie les syndicats : « lâchez vos drapeaux »
Leni Riefenstahl est décédée, c'est dommage. Aujourd'hui, au Trocadéro, elle aurait sûrement pu faire un film plus beau que de poissons. Mais ce que j'ai vu ce 1er mai au soir, à la télé, était déjà pas mal esthétique, avec une belle vu sur le parvis, de beaux drapeaux bleu-blanc-rouge, le nabot et la tour Eiffel. La fête de la gauche était pas mal aussi, même si souvent, on pouvait vraiment se poser des questions quant à ses revendications. Je viens de lire que Lutte Ouvrière compterait environ 8 000 adhérents. C'est triste de se retrouver avec les balayeuses, non?
Dans l'après midi, j'ai flâné de Bastille à Port Royal, pour profiter du soleil et sonder la manif de gauche. Une journaliste de Mediapart pourrait très certainement comprendre mon choix, je préférais rester en retrait d'à peu près tout. Sans rien savoir de ce que #UMP et le nabot avaient organisé, j'envisageais un moment d'aller plutôt m'installer sur le parvis des droits de l'Homme. Mais je pense qu'au Trocadéro, des forces du maintien de l'ordre m'auraient arraché fissa.
En 2008, il me semble que des festivités officielles avaient aussi été organisées aux alentours du Trocadéro, pour le soixantenaire de la DUDH. A l'époque, j'avais moi-même organisé un petit rassemblement, dans Paris, en contre bas de la BNF, mais pour discuter surtout de droits de la famille, et de l'enfant. Ca n'avait motivé personne. Des histoires dramatiques telles que celles qui touchent maintenant Edwy Plenel ou ses journalistes, ça intéresse bien évidemment plus de gens, ça touche aux libertés des citoyens, à leur « droit fondamental » d'être « informé »
Je ne suis pas près de retourner au Trocadéro. J'attendrais d'abord que l'atmosphère y redevienne respirable.
De source le Figaro, mais on voyait mieux, à la télé
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On va redresser la France, avec l'UMP
Que retenir des actualités, débats et discours récents ? Peut-être une allégation de Hollande, « ne pensez pas que tout sera facile », ou ce que m'inspire l'UMP, depuis son Conseil National. « Courage, chômeurs, au travail ! »