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La tyrannie des bien-pensants
Réflexions sur les valeurs, l’identité et le processus de socialisation
par Hanna Malewska-Peyre
Droit & Société n° 19/1991
Résumé. Les deux dernières années ont apporté un intérêt renouvelé pour les questions d’éthique, de valeurs personnelles et sociales et d’identité. Les valeurs sont considérées comme un élément important de l’identité. L’article montre les liens entre la socialisation, les valeurs et l’identité. Trois exemples de processus de socialisation seront examinés : la socialisation des terroristes arméniens, des jeunes Polonais, des jeunes immigrés issus de l’immigration du Maghreb.
La Croix, 6/10/2006 20:40, extrait
Faut-il des statistiques ethniques ?
Certains chercheurs plaident pour la prise en compte, dans les statistiques, de l'origine des individus. D'autres craignent, au contraire, les risques d'un «fichage ethnique»
Depuis 1991, la Grande-Bretagne a introduit dans le recensement de sa population, la question : What is your ethnic group ? Les Britanniques sont invités à se classer en cinq «catégories» : White, Mixed, Asian or Asian British, Black or Black British, Chinese or other ethnic group (1). Verra-t-on un jour en France émerger de telles classifications ?
Souvent lancé par des chercheurs en sciences sociales, le débat autour de la nécessité de mettre au point des «statistiques ethniques» resurgit régulièrement en France. Ces derniers temps, il s’articule autour de la lutte contre les discriminations. Pour mieux les combattre, plaident certains, il faut déjà les mesurer et donc disposer d’indicateurs pour évaluer l’impact des politiques publiques mises en œuvre. D’autres dénoncent la tentation d’un «fichage ethnique» contraire aux principes républicains et propice à toutes les dérives.
Edvige : le gouvernement lâche du lest
lefigaro.fr, 09/09/2008
Le Québecquois Libre, mars 2003. Après avoir mis à jour les rouages de la pensée unique telle qu'elle s'exerce en France (voir LA TYRANNIE DU MÉDIATIQUEMENT CORRECT, le QL, no 78), notre confrère Jean-Marc Chardon, journaliste à France Culture, ausculte les ravages du politiquement correct dans les médias. Dans son dernier ouvrage, La tyrannie des Bien-Pensants, chez Economica, il fait le tour des débats interdits, biaisés voire escamotés dans une France qui prétend toujours donner au monde des leçons de morale.
La tyrannie des bien-pensants
Débat pour en finir !
34 auteurs ôtent les masques de l'imposture...
Sous la direction de Jean-Marc Chardon
Economica, 2002
P. 325, Pour en sortir : précis d'anticonformisme à usage immédiat
Un remède à la pensée unique : la culture générale
P. 76, Le mépris des victimes
Ces enfants que l'on tue. VICTIMES, toujours victimes ! De qui parle-t-on ? De la victime réelle, de la fillette violée, de la boulangère assassinée dans son magasin, du badaud déchiqueté par l'explosion d'une bombe d'un attentat ? Erreur, fausse piste : dans l'imaginaire des bien-pensants, cette « approche du phénomène » est tout simplement émotionnelle, instinctive, donc triviale. Il faut au contraire, décliner : « victimes les assassins, victimes les violeurs, victimes les terroristes ». Victimes ? « C'est parce qu'ils font payer à la société le mal qu'elle leur a fait. » Le plus souvent dans leur enfance, parait-il, même si les travaux du professeur Borris Cyrulnik ne confirment nullement ce postulat hérité de la psychanalyse.
(...) On a l'habitude de lire des ouvrages sur des assassins, mais certainement pas sur une génération de victimes. Pourquoi avoir concentré votre attention sur un aspect de la criminalité ? (...) J'ai voulu un livre-vérité, notamment sur le vécu des familles de victimes et sur le drame de l'enfance assassinée : le titre, certes un peu brutal, n'est tout simplement pas une porte dérobée pour ouvrir sur une réalité dont l'atrocité, elle, n'a rien de « dérobé ». (...) Quant aux familles de victimes, le trait commun qui les unit, à travers les générations, est de devoir assumer une immense épreuve de deuil rendue souvent plus cruelle encore par les conditions de la mort de leur proche et par les « vicissitudes et cruautés » de l'oeuvre de justice. (...) Pourquoi, enfin, s'être concentré sur un aspect précis de la criminalité, celle sur les enfants ? Question bien difficile car très personnelle. Tout combat part souvent d'une révolte personnelle, et tel fut mon cas suite à une affaire de meurtre d'enfant qui me toucha particulièrement (...) et que la responsabilité de citoyen est aussi (devrait-être !) de ne pas se contenter d'être « consommateur » d'une pseudo démocratie mais aussi acteur de cette démocratie, capable d'exercer son sens critique et d'interpeller ceux qui nous gouvernent sur leurs actes comme sur leurs refus de voir et d'agir.
Un vétéran handicapé : « I know what I've lost », août 2007
Des enfants assassinés
Baye Jean-Maxime
Jubilé, Témoignages et dossiers, 1999
Le meurtre de Céline Jourdan en 1988 cristallise chez Jean-Maxime Baye la douleur d'une profonde révolte, à l'origine d'un combat, individuel puis associatif. Un combat autour d'une conviction : une société se meurt lorsqu'elle tolère l'anéantissement de l'esprit même de la vie : l'enfance. Lutter contre l'oubli, tel est l'un des messages forts des témoignages recueillis par l'auteur auprès des familles d'enfants victimes, car l'oubli est une deuxième mort. Le devoir de mémoire appelle aussi un devoir de réflexion et d'action pour que, d'une vie perdue, puissent peut-être germer des vies préservées. L'auteur développe longuement les facteurs individuels et sociaux, qui sont souvent à la base de tels actes, au prix d'une plongée dans l'univers des criminels mais également dans des réalités socialement destructrices : pornographie, culture de la violence, inversion des valeurs… Le fonctionnement du système judiciaire est également abordé au terme d'une analyse n'éludant ni le dilemme de la peine perpétuelle ni le débat autour de la médicalisation de la lutte contre les infractions sexuelles. L'analyse débouche sur des propositions concrètes. Ce livre, par l'étendue des thèmes abordés, s'adresse à un très large public heurté par les violences criminelles contre les enfants.
Le temps des victimes
De Caroline Eliacheff
et Daniel Soulez Larivière
Albin Michel, décembre 2006
Tous égaux. L'intérêt grandissant que suscitent les victimes procède des meilleures intentions dans le meilleur des régimes possibles : la démocratie. Dans les pays totalitaires où elles sont bien plus nombreuses, les victimes sont aussi moins bien traitées, à moins que des organisations humanitaires, venues de pays démocratiques, ne volent à leur secours...
Hervé FLANQUART
Les Dieux dans la Cité
Croyances et valeurs chez les jeunes Maghrébins
Dans notre société, qui se veut laïque et rationnelle, beaucoup s’interrogent sur la possibilité qu’aurait l’islam, souvent perçu comme misogyne et archaïque, de composer de manière harmonieuse avec la modernité. De nombreuses études se sont intéressées à la façon dont les jeunes issus de l’immigration maghrébine ont réussi -ou échoué- dans leur parcours scolaire; à la délinquance et aux violences propres aux propres aux quartiers périphériques des grandes villes où ils habitent; mais peu ont essayé de cerner ce que l’on peut appeler leur « paysage mental ». C’est-à-dire l’ensemble des valeurs et des croyances qui guident leur vie, qui inspirent leurs actes et leurs paroles. Ce livre, écrit en s’appuyant sur une enquête de terrain menée dans le Nord de la France, a pour ambition d’investiguer dans ce domaine. Si les jeunes femmes d’origine maghrébine -qui ont constitué la cible principale de l’enquête- sont privilégiées, le travail est souvent élargi aux garçons, afin de mettre en valeur les différences dans leur façon de penser et de mener leur existence.
» Nos collègues publient » Croyances et valeurs chez les jeunes maghrébins
Complexe, 2003, Publié le samedi 26 février 2005, par Olivier Chovaux
Un nombre important d’ouvrages de sociologie a déjà porté sur les enfants de migrants en France et leurs comportements sociaux, ne serait-ce qu’à travers l’étude des parcours scolaires ou professionnels. S’inscrivant à la fois dans cette perspective (au moins au plan méthodologique), mais en manifestant un souci de s’en démarquer, Hervé Flanquart se propose d’étudier cette catégorie sous l’angle des valeurs individuelles et collectives. Il s’agit ici d’étudier leur processus de construction et de représentations, sachant que ces valeurs reposent à la fois sur une culture d’origine (largement produite par la famille) et une culture du pays d’accueil (proposée ou imposée par la société et les institutions d’éducation). Cette confrontation entre deux modèles culturels et deux systèmes de valeur pouvant constituer à la fois un moteur ou/et un frein à l’intégration des jeunes maghrébins. L’auteur se propose donc, à partir d’une enquête réalisée entre 1994 et 1995 auprès de 67 jeunes femmes résidant dans la métropole lilloise, de parents tous deux originaires du Maghreb, d’étudier la manière dont valeurs traditionnelles et modernité peuvent ou non se conjuguer. La notion de modernité étant ici définie autour de quatre fondements : montée de l’individualisme, cadre laïc autorisant les pratiques religieuses des individus dans la sphère privée, émancipation des femmes, omniprésence du changement. La suite sur histoiregeoaclille.free.fr...
Novembre 2003
Vu sur radio-france.fr/chaines/france-culture2/mediatheque
Actuellement indisponible chez amazon.fr
ISBN 2870279671, 9782870279670
De la quatrième, sur books.google.fr : Maître de conférence à l'Université du littoral Côte d'Opale, chercheur au sein de l'Institut des Mers du Nord à Dunkerque, Hervé Flanquart se veut socioloque des croyances. C'est au lycée de Tourcoing, où il a enseigné durant 6 ans, que ses élèves d'origine maghrébine lui ont donné envie de comprendre comment on peut combiner deux univers mentaux, celui de parents nés et éduqués dans une société traditionnelle et celui de la France d'aujourd'hui.
Extraits des pages 159 et 160
Lobbying : Au-delà de l’enveloppe
Myriam Tonelotto, France, 2003, 45’, DVD, Liberation Films
Pourquoi tant de bruit soudain dans le monde feutré de la corruption ? Pourquoi médias et politiques enflent-ils chaque jour la masse d’articles, de reportages ou de déclarations concernant les « affaires » ? Indépendance accrue des juges et de la presse ou transparence grandissante du monde politique ? Lobbying propose une toute autre réponse : la guerre à fleuret moucheté lancée aujourd’hui contre la corruption fait diversion à l’installation d’un système bien plus propre, bien plus présentable, et infiniment plus dangereux : le lobbying. Dénoncer l’enveloppe de cent mille francs ou la mallette d’un million d’euros permet de fixer les regards sur quelques cas anecdotiques, et empêche de les lever plus haut, beaucoup plus haut. Là où les enveloppes n’ont plus cours depuis longtemps. Là où il n’est même plus question d’argent, mais d’échange de services bien compris. Là où les lois européennes sont taillées sur mesure pour les lobbies financiers et industriels. La corruption pénalisait le contribuable, le lobbying enterre le citoyen. Lobbying tente de dérouler le fil du « pourquoi », en empruntant deux accès : la voix pragmatique des témoins les mieux informés, et la voie symbolique du film d’animation. La parole et l’image, le son et la poésie. Parce que face à l’univers désincarné du lobbying, le cœur a sa place autant que la raison.
In nomine patris
Myriam Tonelotto et Marc Hansmann, 2005, France/Allemagne, 52mn
Sous prétexte de défense de la paternité, une poignée de réactionnaires souvent proches de l'extrême droite tente de réviser un siècle de droits des femmes. A travers la fable du petit chaperon rouge, mise au point sur la réalité de ce mouvement. Avis aux médias et aux politiques naïfs... Vu sur Cine-Resistances, newsletter n°4, 2006. Plus d'infos sur tvbruits.org
L'enfance muselée : Un médecin témoigne
de Catherine Bonnet, Jean-Yves Hayez
Editions Thomas Mols, 2007
Présentation de l'éditeur. En 1996-1997, en signalant aux autorités judiciaires des enfants subissant des agressions, filmées par un de leurs parents pour être enregistrées en cassettes et exploitées sur Internet, Catherine Bonnet n'avait pas imaginé qu'ils seraient considérés comme menteurs, puis qu'on s'acharnerait à les museler. Pouvait-elle penser qu'il en serait de même pour elle parce que ses prises de position indisposaient fortement ? Etait-elle en mesure d'anticiper qu'elle perdrait son travail et serait contrainte de s'exiler alors qu'elle n'avait fait que son devoir de médecin ? L'auteur témoigne des résistances qu'elle a rencontrées pour faire entendre la voix de ses jeunes patients, tout comme celle de 200 autres médecins et autres professionnels de l'enfance, indignés par les mêmes abus et victimes des mêmes pressions au silence. Elle nous fait découvrir les défaillances de la loi française envers les enfants maltraités. Elle décrit comment d'autres pays occidentaux ont résolu des situations similaires.
Biographie de l'auteur, sur amazon.fr. Catherine Bonnet est psychiatre d'enfants et psychanalyste. Elle a travaillé à Paris et à l'étranger en particulier auprès de femmes et d'enfants lors des conflits armés en Croatie et au Rwanda. Elle est l'auteur de Geste d'amour (1990, Odile Jacob), Les enfants du secret (1992, Odile Jacob), Enfances Interrompues par la guerre (1994, Bayard Presse), L'enfant cassé (1999, Albin Michel). Elle a été décorée Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur en 2001.
Du site de M. J.-Y. Hayez, de la préface,
« Ce que vous faites au plus petit des miens, c'est à moi que vous le faites » Matth., 25, 40.
Le clitoris, ce cher inconnu
Un film documentaire sur la sexualité féminine
On croyait presque tout connaître de l’anatomie féminine, hors elle recèle encore bien des surprises. Le clitoris mesure 8 à 10 centimètres de long et de 3 à 6 centimètres de large. Et il ne ressemble ni à un petit pois, ni à un bouton, mais plutôt à une poire. Les femmes ne seraient pas anorgasmiques mais pré-orgasmiques, suggérant qu’elles n’ont pas encore trouvé la clé de leurs orgasmes. Le débat « vaginale » contre « clitoridienne » n’a plus lieu d’être et l’existence du Point G est remise en cause. Avec humour et sobriété, ce documentaire nous dévoile l’énigme du plaisir féminin. Plus d'infos sur www.clitoris-film.com
Réalisateurs : Variety Moszynski, Stefan Firmin
Auteurs : Stefan Firmin, Michèle Dominici
Producteurs : ARTE FRANCE, SYLICONE, CATS AND DOGS FILMS
On parle beaucoup de sexe, mais le fonctionnement de la sexualité féminine ne semble malgré tout pas encore compris. Ce film entreprend de faire un véritable bilan des connaissances sur l'anatomie et la physiologie sexuelle féminine aujourd'hui. Plus d'infos et VOD sur www.artevod.com
CHICAGO (AP) 10 septembre 2008 - Rien de tel que de vivre à l'écart de la civilisation moderne pour garder la ligne. Selon un étude, les membres de la communauté Amish du comté de Lancaster, en Pennsylvanie, génétiquement programmés pour devenir obèses, y échappent, grâce à l'activité physique qu'ils pratiquent chaque jour pendant de longues heures.
Le livre noir de la psychanalyse : Vivre, penser et aller mieux sans Freud
de Jacques Van Rillaer, Didier Pleux, Jean Cottraux, Mikkel Borch-Jacobsen
Sous la direction de Catherine Meyer
Les Arènes, 2005
Présentation de l’éditeur. La France est -avec l’Argentine- le pays le plus freudien du monde. A l’étranger, la psychanalyse est devenue marginale. Quarante auteurs parmi les meilleurs spécialistes du monde ouvrent un débat nécessaire. Pourquoi refuser en France le bilan critique que tant d’autres nations ont dressé avant nous ? Le livre noir de la psychanalyse dresse le bilan d’un siècle de freudisme. Un ouvrage international de référence pour tous ceux qui s’intéressent à l’humain et au psychisme.
Le livre noir de la garde alternée
Jacqueline Phélip
Préface de Maurice Berger
Dunod, 2006
La loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale a octroyé aux JAF le pouvoir d'imposer une résidence alternée, au nom de «l’intérêt supérieur de l’enfant». Cet «intérêt supérieur» constitue une formule théorique qui désigne essentiellement l’intérêt des parents. Ces enfants de 0 à 6 ans, mais parfois plus âgés, sont très souvent traités comme des biens indivis qui relèveraient d’un droit de propriété. Ils sont donc partagés, condamnés à mener une double vie, sans repère fixe affectif ni géographique, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent sur la construction de leur personnalité. Malgré les travaux des pays anglo-saxons qui nous ont précédé dans la voie de la résidence alternée et en constatent les méfaits chez nombre d’enfants, la loi définitive a durci sur certains points la proposition initiale. Le présent livre a pour objet de briser cette quiétude, d’informer, d’interpeller les consciences, de provoquer si possible une réaction politique pour modifier le texte de loi.
Extrait sonore de "Pour en finir avec le jugement de Dieu" d’Antonin Artaud
jeudi 6 décembre 2007 par Collectif des Ressources, extrait
Pour en finir avec le jugement de dieu, est une création radiophonique d’Antonin Artaud, enregistrée dans les studios de la radio française entre le 22 et 29 novembre 1947. Ce texte radiophonique, une commande de l’ORTF, fut censuré la veille de sa première diffusion, et il fallut attendre 20 ans pour qu’il passe sur les ondes. C’est toute la puissance subversive d’Artaud qui y parle, qui crie, qui hurle : poésie de la cruauté, éructation verbale dénonçant avec une vigueur effrayante tout ordre moral, religieux, détruisant tous les tabous.
"Au nom du 11 septembre"
Introduction : les libertés sacrifiées au nom de la sécurité ?
LEMONDE.FR | 11.09.08 | 12h48 | Extrait
A-t-on besoin d'un nouveau livre sur le 11 septembre 2001 et ses conséquences ? Reste-t-il quelque chose à écrire alors que des centaines d'ouvrages et des milliers d'articles ont été publiés sur le sujet, en France et ailleurs ? Une revue scrupuleuse de cette littérature le laisse penser.
En effet, face à la profusion de textes sur les nouvelles figures de l'ennemi (Al-Qaida, l'islamisme, le radicalisme, les salafistes, l'Afghanistan des Talibans ou l'Irak de Saddam Hussein), rares sont ceux qui traitent des politiques antiterroristes. Et encore faut-il voir de quelle manière. Si l'on laisse de côté quelques ouvrages se voulant critiques et qui sombrent assez rapidement dans les théories du complot (le 11 septembre comme manipulation des services secrets et/ou des multinationales), l'essentiel de la production porte sur la manière dont les démocraties occidentales devraient affronter ce qui est désormais qualifié d'" hyperterrorisme " ou de " nouveaux réseaux de la terreur ".
Le siècle de 'hyperterrorisme
Article publié le 10 Septembre 2006
Source : LE MONDE
Taille de l'article : 869 mots
Extrait. François Heisbourg, qui préside à Londres l'Institut international d'études stratégiques, prévoit l'accroissement de la menace terroriste. Les Britanniques ont déjoué un attentat en août, d'autres ont été perpétrés en Turquie. Doit-on s'attendre à un accroissement de la menace terroriste ? Le danger terroriste sera plus élevé dans dix ans qu'aujourd'hui, de la même façon qu'il est plus grand qu'il y a dix ans. La tendance lourde est à l'« hyperterrorisme », un mot inventé dans l'après-midi du 11-Septembre. Cet hyperterrorisme n'est pas simplement la conséquence d'une idéologie, mais des évolutions technologiques et organisationnelles des dernières décennies, qui confèrent un pouvoir croissant à l'individu.
« Watch TV ads, donate now » - freedomwatch.org, august 31, 2007
Il existe en fait une définition officielle dans le code et les manuels militaires des Etats Unis, comme c'est le cas ailleurs. Le terrorisme y est défini succinctement comme : "l'usage calculé de la violence ou la menace du recours à la violence dans le but d'atteindre des objectifs de nature politique, religieuse ou idéologique... par l'intimidation ou la coercition ou en instillant la peur." (...) C'est que la définition officielle est inutilisable. Elle l'est pour deux raisons importantes. La première est qu'il s'agit une paraphrase fidèle - et même très fidèle - de la politique gouvernementale officielle. Quand il s'agit de politique gouvernementale, on parle de conflit de faible intensité ou d'antiterrorisme. (...) A ma connaissance, de telles pratiques sont universelles. • Noam Chomsky, Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, Echosociété, Q4 2004, p79-80, de notes du 31 août 2007
Palin : les soldats américains en Irak envoyés "par Dieu"
NOUVELOBS.COM | 05.09.2008 | 19:14
Dans une vidéo datant de juin dernier, la colistière du candidat républicain John McCain appelle, dans un discours tenu dans une église devant des séminaristes, à prier pour les soldats ainsi que pour un gazoduc qui doit être construit en Alaska.
Toulouse, lundi 21 mars 2005
2ème Congrès international dans le cadre des
Rencontres Franco-Israéliennes de
Victimologie de l’enfant
Je regrette que certains aient cru possible de réduire le champ de vos travaux à une seule cause, alors que la victimologie des conflits, concerne tous les enfants de la planète et toutes les situations de violence dans le monde. ... Un discours de P. Douste-Blazy.
Congrès, Israël et la France ont, malheureusement, acquis une expertise dans le domaine des attentats perpétrés en population civile, d’abord pour en être victimes, ensuite pour avoir accepté de réfléchir sur les implications d’une telle question. ... la présentation.
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Plus d'infos
Noyade de jeunes Roms : le photographe relativise la portée de ses images
LEMONDE.FR avec AFP | 25.07.08 | Extrait
Le photographe auteur des clichés montrant des vacanciers prenant le soleil ou téléphonant à côté du corps de deux adolescentes roms noyées sur une plage du sud de l'Italie a tenté, vendredi 25 juillet, de relativiser la portée de ses images. Il estime que cette affaire a été "gonflée" par les médias étrangers.
Voir L'enfant proie, page 53
A l'Atomium de Bruxelles • Reuters, août 2007
En une du figaro.fr, août 2007 ; les yeux n'étaient pas masqués
« Refuser de voir ... tue tous les jours »
Une gay pride à Moscou
La réforme de la justice
A Metz, le juge des victimes critique « les professionnels de la compassion »
Article publié le 16 Janvier 2008
Source : LE MONDE
Extrait : Le tout nouveau « juge délégué aux victimes » du tribunal de Metz a vivement critiqué ses nouvelles fonctions, lundi 14 janvier, lors de l'audience de rentrée de sa juridiction. Pascal Bridey, qui préside déjà la commission d'indemnisation des victimes d'infractions (CIVI), a évoqué « les remous et les réserves » que suscite l'instauration de ce juge d'un type inédit, voulu par le président de la République et mis en place par la garde des sceaux Rachida Dati. Chaque tribunal de grande instance compte ainsi un juge des victimes depuis le 2 janvier. « Les juristes se demandent si ses attributions relèvent bien de la mission d'un juge qui, normalement, n'a pas à prendre parti », a observé M. Bridey.
20 novembre 2006, journée des droits de l'enfant
Devant l'Hôtel de Ville à Paris • LEMONDE.FR
Comment notre société maltraite ses malades mentaux
Patrick Coupechoux, Seuil, 2006
Des enfants des squatteurs de Cachan mangent près du gymnase
où ils sont installés provisoirement • AFP, le 21 août 2006
Une de El Watan, quotidien d'Algérie
AP - Mon Jul 17, 2:52 PM ET
Israeli girls write messages on a shell
Voir Online controversy over graffiti by Israeli kids
Choc : une violente attaque à coups de marteau
dans le métro • zigonet.com
Vu sur parismatch.com
La photographe Véronique de Viguerie, auteur du reportage dans Paris Match sur le commando qui a tué dix soldats français en Afghanistan, s'est déclarée "peinée et énervée" par la polémique qu'il a provoqué, en soulignant qu'être journaliste, "c'est aller des deux côtés". "Je ne m'attendais pas du tout à ce que ces photos fassent autant de bruit et une telle polémique", a-t-elle indiqué à des journalistes, en marge du festival de Perpignan "Visa pour l'image". Mercredi, "les gens disaient que c'était du bon travail et donc c'était agréable mais hier le ton a changé et j'avoue que j'ai été peinée et un peu énervée, que j'avais des doutes", a ajouté la photographe.
Paris-Match : la photographe "peinée"
Source : AFP, 05/09/2008
Michelito, 10 ans, star de la corrida
Péremptoire : Moi, j'applique à la lettre le principe de l'historien Vidal-Naquet. On ne discute pas avec des gens qui veulent vous tuer. On parle d'eux, sans eux. Pas de débat, s'enflamme Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse.
Feu sur Freud
La parution du Livre noir de la psychanalyse est le dernier épisode d'un long conflit opposant violemment les analystes à des tenants de la psychothérapie.
Libération, samedi 17 septembre 2005
Il a raison. Je veux dire par là qu'il faut en effet être dérangé pour admettre des truismes moraux élémentaires et pour décrire des réalités qu'il ne faut pas décrire. C'est probablement vrai. • Noam Chomsky, Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, Echosociété, Q4 2004
Faut-il se fier à ce que disent les gens, ou à ce qu'ils font ? A ce que l'on entend, ou à ce que l'on voit d'eux ? Tout dépend de la qualité de votre interlocuteur. S'il est homme de pouvoir, ne l'écoutez pas. Observez le • Chapitre 3, Plaidoyer pour le mensonge, Laurent Lèguevaque, chez Denoël, 2006