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Le principe de précaution
Pour être des parents acceptables
Une psychanalyse du jeu
Bruno Bettelheim
Robert Laffont, 1988
Titre original : A good enough parent, 1987
De la quatrième d'un poche de 2004. L'enfant est au centre des préoccupations de nos sociétés modernes. Notre avenir dépend de l'éducation qu'il aura reçu et des valeurs que ses parents auront su lui transmettre. Aussi la tâche qui incombe aux adultes est-elle immense. Mais peut-on aider l'enfant à construire une personnalité riche et épanouie en appliquant des solutions toutes prêtes ?
Avec ce livre qui récapitule les recherches d'une vie entière, Bruno Bettelheim s'interroge sur la justesse de principes et de normes d'éducation trop souvent imposées à la famille. Par l'étude de situations quotidiennes réputées difficiles, telles que la punition, le mensonge, les crises de l'adolescence ou l'échec scolaire, le célèbre psychanalyste aide les parents à trouver eux même les grands principes d'une éducation compréhensive et émotionnelle. Centrée autour des grandes idées de l'empathie et de la "psychanalyse du jeu", l'ouvrage de Bruno Bettelheim renouvelle de façon magistrale la manière dont chaque parent perçoit et construit la relation à son enfant.
Un père marocain accusé de violences crie au cauchemar
Malgré les revirements de son fils, il reste interdit de domicile familial.
Libération, lundi 27 mars 2006
A Montpellier, dans le quartier déshérité du Petit-Bard, un père est accusé de «violences aggravées par personne ayant autorité», à savoir son fils de 9 ans et demi. Placé sous contrôle judiciaire tant que l'affaire n'est pas jugée, le père a interdiction de mettre les pieds chez lui, et même d'entrer d'une quelconque manière en contact avec sa femme et leurs cinq enfants. «Quand je croise par hasard un de mes enfants dans la rue qui me crie "papa !", je change de trottoir et je rentre vite», raconte le père, les larmes aux yeux. Logé chez son neveu, soutenu par sa femme et ses voisins, cet ouvrier clame son innocence.
Selon le parquet, Mohamed E., maçon marocain de 45 ans installé en France depuis vingt ans, aurait puni son fils Alram (1), qui était rentré en retard, en le brûlant à la main avec un pic à brochette chauffé sur une flamme. Sa culpabilité ? Le substitut du procureur s'en dit «convaincu», «d'abord parce que c'est le petit qui le dit, ensuite parce que le papa s'en est vanté devant l'institutrice et le directeur de l'école». Interrogés séparément par Libération, le père et la mère racontent la même version opposée à celle du substitut : la maman cuisinait des brochettes, quand Alram, enfant agité (ce qui est reconnu par tout le monde), a chahuté dans la cuisine et a renversé une des tiges sur sa main. Profondément accablés par l'«horreur» qu'ils vivent, les parents, inconnus jusqu'alors de la police et des services sociaux, ne comprennent pas pourquoi la justice semble n'attacher aucun crédit à leurs propos.
Plusieurs versions. Alram, placé dans un foyer du conseil général, a été entendu à plusieurs reprises. A chaque fois, son discours diffère. Le fer à brochette est mentionné une seule fois. Une autre version fait état de brûlures provoquées par les cigarettes d'un père fumeur (ce qui est faux) qui aurait l'habitude d'attacher les mains de ses enfants avec de la ficelle, et de les frapper. Toutes accusations démenties par les deux frères de 11 ans et 8 ans. Ce qui n'empêche pas Pierre Palies, avocat chargé de la défense d'Alram, de ne voir «aucune contradiction dans le discours de l'enfant». «Le traumatisme de l'affaire d'Outreau ne doit pas nous faire tomber dans l'excès inverse, et nous interdire de tenir compte de ce que dit l'enfant», estime le défenseur. Il n'empêche : pressé par sa mère de dire la vérité, Alram avouera plus tard en présence d'un éducateur avoir menti et s'être blessé tout seul.
Français approximatif. Deuxième argument du substitut : le père aurait non seulement avoué, mais il se serait même vanté de la punition. «C'est complètement faux !, explique Mohamed E. dans un français approximatif. Quand l'institutrice m'a demandé d'où venait la blessure, j'ai expliqué que mon fils fait plein de bêtises, comme par exemple cette fois-là où il était à la cuisine.» Dans sa déposition, l'institutrice affirme que le père a évoqué ces brochettes comme «exemple de punition» que sa femme et lui infligent à leur fils quand il fait des bêtises. Interrogée par Libération, l'institutrice confirme sa déposition. Et précise que (contrairement à ce que semble croire le substitut), le père ne s'est pas accusé lui-même, mais a mis en cause sa femme. Entendant la révélation d'une telle cruauté dans la bouche d'un homme dont le français est trébuchant, pourquoi l'institutrice n'a-t-elle pas fait répéter le père ? «Vous savez, répond la jeune femme, cette famille est originaire du Sud du Maroc. Là-bas, on punit les enfants avec des châtiments corporels. J'ai même entendu plusieurs fois que, chez les Marocains, on pratiquait les brûlures comme châtiment sur les enfants». Vision partagée par le substitut du procureur, qui déclare à Libération que, «chez les Algériens et les Marocains, la sanction physique fait partie des moeurs de leur pays».
Prévue pour le 15 mars, l'audience de l'affaire a été repoussée au 20 septembre, ce qui prolonge de six mois le cauchemar vécu par le père et sa famille. Aujourd'hui, le tribunal doit décider si d'ici là Mohamed E. a le droit ou non de réintégrer son domicile. Ou, au moins, de parler à sa femme et à ses autres enfants.
(1) Le prénom a été modifié.
La Montagne, 29 avril 2006 « On ne fait pas volontairement des placements abusifs »
L'Alsace, le pays, Edition du vendredi 29 octobre 1999
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Speedy et Continental regonflés à bloc
Les deux firmes avaient été mises en cause, à Strasbourg, dans une affaire de pneus qui semblaient avoir un défaut de fabrication. Blanchis par une contre-expertise, le fabricant et le spécialiste de la réparation rapide ont engagé la riposte.
Une expertise vient de les mettre hors de cause, à Strasbourg, dans une affaire de pneus qui semblaient présenter un défaut de fabrication. Du coup, Continental, le manufacturier, et Speedy sont regonflés à bloc.
De notre bureau parisien
Pour effacer le préjudice en terme d'image et de ventes, le numéro un français - et européen -, de la réparation rapide a décidé de passer à la contre-offensive en proposant à tous les automobilistes, dès aujourd'hui, un contrôle gratuit des pneumatiques dans les 380 centres implantés dans l'Hexagone. Mais les deux firmes menacent aussi de riposter sur le terrain de la procédure, puisqu'elles se réservent la possibilité d'un recours contre la justice, à l'issue de l'instruction. Elles considèrent que le procureur de la République strasbourgeois, Edmond Stenger, « n'a pas tenu compte des règles prévues par le code de la consommation » et a provoqué « délibérément un déferlement médiatique » lors d'une conférence de presse tenue le 2 septembre dans la métropole alsacienne. Le 31 août, un automobiliste avait porté plainte au commissariat de police : une semaine auparavant, Speedy à Haguenau avait monté sur son véhicule quatre pneus neufs, dont l'un s'est déchiré, peu après, sur une autoroute de Gironde. A la grande peur du conducteur qui a cependant pu s'arrêter sans encombre. Le tribunal a fait saisir le pneu incriminé ainsi que 15 autres pneus et après avoir demandé l'avis d'un expert local, a immédiatement engagé des poursuites pour tromperie sur la qualité.
Avec l'aval de Thierry Reveneau, le magistrat instructeur, le fabricant et le spécialiste de la réparation rapide ont fait réaliser par l'UTAC, un laboratoire ad hoc, une expertise concluant « que le contrôle technique et les essais effectués n'ont pas montré d'anomalies sur les éléments de sécurité ». Livré le 27 octobre, c'est-à-dire avant-hier, ce rapport a été aussi rendu public par les deux entreprises car il les dégage de toute responsabilité. « Une crevaison est vraisemblablement à l'origine du sous-gonflage puis du déchirement », indique Jacques Dreux, directeur général de Continental France. Tout comme Gilles Chauveau, p.-d.g. de Speedy Europe, aux côtés duquel il a organisé hier, à Paris, une rencontre avec les journalistes, il ne décolère pas contre le procureur. Ce dernier récuse ces critiques et invoque, en retour, le principe de sécurité. « Je me situe sur le principe de précaution et de sécurité, je ne me situe pas sur un aspect commercial concernant ceux qui commercialisent et fabriquent ce produit », a-t-il déclaré mercredi. « Si tel était le cas, répliquent les deux dirigeants, il aurait fallu pousser la logique jusqu'au bout et rappeler tous les pneumatiques du même type (175X 70 R 13 82 T) ; alors que 15 000 véhicules en étaient équipés et circulaient sans aucun problème ».
DEUX LOGIQUES
D'après Edmond Stenger, il est à ce jour « prématuré » de dire que le rapport d'expertise « blanchit » le pneu. « Si les conclusions vont dans le sens de non-dangerosité, tant mieux pour le consommateur et tant mieux pour Speedy », a-t-il ajouté, en annonçant qu'il le dirait « officiellement ». « Mais si ce rapport est plus nuancé, il se pourrait qu'il y ait une contre-expertise. » Au-delà de ces échanges aigres-doux, cette affaire, dont l'instruction n'est pas close, voit s'affronter deux logiques. Et dans cette confrontation, le point de vue des deux entreprises mérite effectivement une large prise en compte. « Nous souhaitons bien entendu ne faire prendre aucun risque au consommateur », explique Jacques Dreux. « Mais le parquet a manqué de sang-froid ». « La justice a détruit en quelques minutes des années d'efforts », commente Me Philippe Lebray, avocat de Speedy. « Elle a attenté à la réputation des deux marques. Or la notoriété d'une marque est son élément le plus fort et aussi le plus fragile ».
PRÉJUDICE
Comble de malchance, début septembre, juste au moment où éclatait le contentieux, Continental lançait une campagne publicitaire de 25 millions de francs, qui, dans ce contexte, a beaucoup perdu de son impact. Si le fabricant ne donne aucun chiffrage précis, le réparateur évalue son préjudice « entre 20 et 30 millions de francs » qui se décomposent en perte de chiffre d'affaires - de l'ordre de 7 % -, en vérification de toutes les procédures, et en relance publicitaire. L'hémorragie aurait été plus forte encore « sans la fidélité exemplaire de nos clients », note Gilles Chauveau. A la fois « choqué par le feuilleton dont il est la victime innocente » et « soulagé par les conclusions de l'expertise », le p-d.g. de Speedy Europe a remis en circulation les pneus « suspects », qui avaient été retirés de la vente. Mais il veut surtout combler le déficit d'image, enregistré par les enquêtes d'opinion. D'où l'opération qui démarre aujourd'hui et qui permet à tous les automobilistes de faire vérifier gracieusement, « en cinq minutes », l'état de leurs pneumatiques. De manière plus globale, le problème survenu en Gironde met l'accent sur un risque méconnu. « Un petit clou ou le frottement contre un trottoir peut entraîner un dégonflement progressif que le conducteur ne perçoit pas forcément surtout s'il se produit à l'arrière et sur un véhicule chargé. Les composants peuvent alors se dissocier », reconnaît-on chez Continental. Tous les manufacturiers travaillent sur cette question. Le pneu du futur permettra ainsi de rouler assez longtemps, même à plat. Et les tableaux de bord signaleront cette anomalie... Si ces dispositifs existaient, il n'y aurait pas eu d'« affaire » de Strasbourg. Ni de dérapages.
Le Canard N°4503, 14 février 2007, page 4
Dalloz : le MRAP demande la suppression de passages présentant l’« hérédité raciale » comme facteur de la délinquance
Le MRAP, alerté par des étudiants en droit, tient à dénoncer la référence à l’« hérédité raciale » comme facteur endogène de la criminalité dans l’ouvrage Droit pénal général, paru aux prestigieuses éditions Dalloz. En effet, le paragraphe 15 de l’introduction de cet ouvrage énonce :
« Les facteurs endogènes de la criminalité – Ces facteurs consistent surtout en caractères particuliers dont les uns sont innés et dont les autres sont acquis.
« 1° Les caractères innés marquent l’individu dès sa naissance. Un hérédité pathologique au point de vue physique, mental ou social, sans constituer un pronostic fatal, réalise un handicap sensible surtout lorsqu’elle est lourde et bilatérale. L’hérédité raciale, par le tempérament et les processus mentaux dont elle dote l’individu, peut expliquer certains aspects de son comportement. (...) »
Pour le MRAP, cette explication des facteurs de la criminalité donnée à des étudiants en droit, dont des futurs magistrats, participe, cautionne, et entretient une lecture racialisante des problèmes sociaux, de la délinquance, et de la violence.
Le MRAP vient de saisir le Président des éditions Dalloz pour demander que soit immédiatement inséré un avis aux lecteurs dans les ouvrages concernés et que les éditions Dalloz s’engagent publiquement à supprimer toute référence à une lecture ou à une explication raciale de la criminalité.
Dans une période où les logiques ultra sécuritaires visent à criminaliser certaines populations, et en particulier les populations immigrées, il y a une urgence à se mobiliser pour éradiquer les causes de la délinquance que représentent les violences économiques et sociales, les discriminations et les stigmatisations.
Paris le 21 novembre 2006.
Créé par renee, site du MRAP
Dernière modification 2007-02-23 04:19 PM
Génétique : faut-il tout dire ?
Le Comité national d'éthique privilégie l'«intérêt direct» pour la divulgation des données.
Libé, 27 avril 2007, extrait
Quel est le statut de l'information génétique ? Peut-on révéler à quelqu'un qu'il est porteur d'un gène mais qu'il ne tombera néanmoins jamais malade ? C'est à cette question très délicate que devait répondre le Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Une question qui préfigure la médecine de demain, faite de conseils génétiques et de prédispositions à certaines maladies. Hier, les sages ont rendu public un avis qui peut être lu comme une sorte de «résistance au tout génétique», en se montrant partisans de ne pas délivrer d'informations «si ces informations n'ont pas un interêt direct pour l'enfant».
La pilule contraceptive influencerait le choix du partenaire
AOL Actualités, lundi 18 Août 2008, extraits
La pilule contraceptive, que prennent des millions de femmes dans le monde, pourrait altérer leur capacité innée à sentir le partenaire génétiquement compatible, selon une nouvelle étude britannique.
Instinctivement, les femmes seraient attirées par le biais de l'odorat vers des hommes génétiquement différents afin d'assurer la diversité biologique favorable à l'espèce, expliquent les chercheurs de l'Université de Liverpool dont les travaux sont publiés mercredi dans les comptes rendus de la Société Royale britannique (Proceedings of The Royal Society B: Biological Sciences).
... Le fait que les femmes utilisant la pilule aillent plutôt vers des hommes génétiquement similaires pose deux problèmes, avance le chercheur : "Non seulement la similitude génétique (sur le plan du CMH/MCH) des couples pourrait conduire à des problèmes de fertilité", mais cela pourrait aboutir également à la rupture de la relation chez les femmes qui cessent d'utiliser la pilule, étant donné le rôle significatif de l'odorat dans le maintien de l'attraction entre partenaires.
Le génome masculin jouerait un rôle dans les crises de couple
LEMONDE.FR avec AFP | 02.09.08 | 20h43 • Mis à jour le 03.09.08 | 08h05
Qu'est-ce qui peut mettre en péril la vie tranquille et harmonieuse d'un couple ? A en croire des chercheurs suédois, l'allèle 334, version d'un gène exclusivement masculin pourrait jouer un certain rôle. Leur étude publiée mardi 2 septembre dans la revue scientifique américaine PNAS avance, pour la première fois, une explication génétique aux relations houleuses qui peuvent voir le jour au sein d'un ménage.
Selon cette équipe du Karolinska Institut de Stockholm, l'allèle 334, présent dans le patrimoine génétique de quatre hommes sur dix en Suède, peut expliquer pourquoi ils sont davantage sujets à des relations houleuses et moins attachés à leur compagne. "L'incidence de l'allèle 334 est statistiquement liée au degré d'attachement d'un homme à sa partenaire", soulignent les résultats de l'étude.
Ainsi, la fréquence des problèmes de couple constatés chez les hommes porteurs de deux exemplaires de l'allèle 334 a été deux fois plus élevée que chez les autres hommes. Leurs compagnes ont également remarqué la différence : "Les femmes mariées à des hommes porteurs d'une ou deux copies de l'allèle 334 étaient en moyenne moins satisfaites de leur relation que les autres femmes", indique Hasse Walum, l'un des auteurs. Il insiste toutefois sur le fait que l'effet de la variante du gène reste relativement modeste et ne peut être utilisé pour prédire le comportement d'un homme dans une relation ultérieure.
Le portail de l'association Enfance et Partage, 2 novembre 2006
L'Humanité, société, 21 février 2006
Le retour du « criminel né ». Biologisme. Une pétition s’insurge contre le dépistage précoce du trouble des conduites chez les tout-petits, préconisé par l’INSERM.
Est-il possible de dépister dès l'enfance les futurs criminels ?
Le Figaro, le 24 mars 2006, extrait. « Chaque chapelle défend sa théorie et constitue un monde hermétiquement clos où l'autre est au mieux un rival, au pire un ennemi. »
19 novembre 2006, un stick à lèvre contre la maltraitance
20 novembre 2006, journée des droits de l'enfant
France 2, le 14 mars 2007, 20h
Enquête
Punir : le casse-tête parental
LE MONDE | 08.01.08 | Extraits
Certains adultes confondent maltraitance et sanctions et n'osent pas punir leurs enfants, considère Patrice Huerre, médecin chef du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent de l'hôpital d'Antony (Hauts-de-Seine). "Une punition vient signifier le fait que les limites ont été dépassées, et nous sommes un certain nombre à rappeler aux parents qu'en cas de transgression de l'autorité, ils ont le droit et le devoir de sanctionner leurs enfants", dit-il.
Et pourtant, ce qui peut paraître comme une évidence répugne à une génération de parents échaudés par l'autoritarisme de leurs aînés ou tentés de croire qu'un enfant aimé est naturellement bon. Le punir met alors en évidence les erreurs de leur éducation et génère un sentiment d'échec et de culpabilité. "On a cru qu'en mettant beaucoup d'amour et d'explications, on allait pouvoir brider certains instincts des enfants, explique Didier Pleux, psychologue clinicien. Mais au lieu de développer chez eux le sentiment de l'autre, on a développé l'égocentrisme."
RÈGLES DÉFINIES À L'AVANCE
Du coup, les tyrans en herbe sont de plus en plus nombreux, protestant à la moindre frustration et transgressant allégrement les règles sous le regard embarrassé des adultes. Mais comment et dans quelles circonstances punir son enfant ?